L3 : CM clinique de l'ado - Les mécanismes de défenses à l'adolescence Flashcards
Comment se joue les mécanismes de défenses à l’adolescence ?
L’adolescence est vraiment une période de la vie particulière ou l’on peut constater certaines manifestations cliniques que l’on ne voit pas à d’autres périodes de la vie, comme certains mécanismes de défenses. Les mécanismes de défenses sont inconscients. L’adolescent va mettre en place des processus défenses que l’on va évaluer avec le niveau. Les processus défensifs à l’adolescence vont être de l’ordre du peu élaboré mais de l’ordre du transitoire.
Comment se passe le mécanisme de projection à l’adolescence ?
Birraux : Il n’y a pas d’adolescent qui ne fait l’économie de cette défense. l’autre devient source de menace alors l’adolescent va développer des angoisses phobiques et sous le coup de la projection, l’autre devient menaçant, persécuteur. Il y a la délocalisation d’un élément de la conflictualité interne qui va permettre de voir chez les autres ce que le sujet refuse de reconnaitre comme lui appartenant. Ça va permettre à l’adolescent de se protéger de ces conflits internes.
Il y a une nécessite de circonscrire un autre persécuteur, de l’identifier à l’extérieur, ce qui va permettre de se désengager d’un ressenti qui serait lui persécuteur, dangereux.
Comment se passe le mécanisme de déni à l’adolescence ?
La projection est toujours étroitement liée au déni que l’on va repérer précisément dans les psychoses et les états limites. C’est le déni d’une certaine partie de la réalité, parce que pour que la projection fonctionne, il faut nier une certaine partie de la réalité. L’adolescent aura partiellement conscience de cette modification de la réalité. C’est ce qui permet de rester projeté un temps. La projection et le déni permettent de réguler le fonctionnement psychique à l’adolescence.
Comment se passe le mécanisme de clivage à l’adolescence ?
Couplé au déni et à la projection, on a le mécanisme de clivage.
Braconnier : le clivage à l’adolescence serait spécifique de cette période. Il va se manifester par l’intermédiaire d’une coexistence, chez un même adolescent, de haine et d’amour à l’égard d’une même personne, surtout à l’égard du parent.
C’est comme s’il faisait face à deux évidence subjectives contraires qui n’alterne en rien l’évidence externe. Autrement dit, il peut tout à fait éprouver un sentiment et son contraire à l’égard d’une même personne et peu importe la réaction de la personne, ça ne bougera pas.
