L3 : CM clinique de l'ado - Les conduites à risque et les différents visages du masochisme à l'adolescence Flashcards

1
Q

Où vont se retrouver les expressions symptomatiques à l’adolescence ?

A

Les expressions symptomatiques vont se retrouver d’avantage au niveau du corps (qui devient étranger à soi). Les adolescents se rapprochent davantage de l’état limite de l’adulte sans que l’on puisse les identifier à eux. Il y a encore des caractéristiques de l’état limite chez l’adulte notamment la différence dedans, dehors. Il y a des adolescents qui peuvent avoir des hallucinations, c’est souvent leur surmoi qu’il entend dans sa tête, ils sont tiraillés entre céder et en même temps respecter.
Evidemment, on ne peut pas tirer de conclusion à cet âge-là, dans la mesure ou l’adolescent à du mal à discriminer ce qui lui appartient ou pas. L’adolescent est en train de se découvrir, ce qui va générer une instabilité des limites assez déroutante.

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2
Q

Expliquer la théorie du Moi-peau de Anzieu ?

A

Il a élaboré toute une théorisation autour du moi-peau, la question des enveloppes. Il nous dit que la peau est très représentative du moi. La peau serait une interface entre dedans/dehors. En 1974, il va écrire son premier article du moi-peau avec 3 théories principales.
Il va considérer que le sujet développe le Moi-peau avant le moi. La peau va exprimer ce qui est cherché à masquer. Sa clinique du Moi-peau est développer avec l’analyse des patients qui souffres de troubles dermatologiques, notamment l’eczéma. On va retrouver le fantasme de l’arrachement de la peau quand ils évoquent les premières relations avec leur mère (séparé de leur mère = arraché). Il a décliné plusieurs fonctions du Moi-peau qui ne se substitue pas des unes aux autres.

La notion de Moi-peau va être étroitement liée à la notion de traumatisme et don à celle de par-excitation. Anzieu décrit deux feuillets du Moi-peau : interne et externe

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3
Q

Quelles sont les 3 théories principales du Moi-peau ?

A
  • Théorie de l’attachement (Bowlby) : il va partir du principe selon lesquels très précocement se lie des relations entre la mère et son enfant. Travaux de Daniel Stern : question du peau à peau. Il va mettre ce corps à corps avec la mère en premier plan. Ce corps-à-corps induire un certain nombre de dynamique psychique avec les mouvements corporels.
  • Rorschach : l’aide à venir confirmer sa théorie sur la constitution des enveloppes qui serait indispensable à tout individu, ce qui nous protège. Elles seront plus au moins poreuses en fonction de la manière dont on se sera occupé de nous. Ce que nous montre les états limites qui sont une pathologie des enveloppes (limites pas suffisamment constituées)
  • Théorie des groupes : il observe des processus psychiques à l’œuvre dans les groupes. Le groupe va former une enveloppe et va se constituer pour faire corps.
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4
Q

Quelles sont les différentes fonctions du moi-peau ?

A
  • Peau comme office de contenance : renvoie à la notion de Holding de Winnicott. Le sac va être susceptible de contenir les fantasmes et les pulsions à l’intérieur du Moi. Le moi est une surface de projection, il est à la fois psychique et corporel (= peau). Le travail de maturation pour que le moi puisse advenir va passer par l’investissement narcissique primaire (=l’investissement des sensations que l’enfant va avoir dans les échanges avec la mère/objet primaire). Il développe une théorie autour du touché qui va assurer les échanges entre la mère et son enfant. Tout ce qui relève des sensations vont contribuer au développement de son Moi-peau. C’est d’abord un autre être humain qui va permettre une protection.
  • Fonction d’écran, de protection : l’écran va permettre de protéger des angoisses d’intrusions et de vidage (entre et sort). L’angoisse de vidage est de se vider de sa propre substance. L’enfant va être soumis à tout un tas de stimulation qui viennent de l’extérieur et qui peuvent faire traumas s’il est trop vulnérable ou surexposé. Donc il doit être protégé parce qu’il ne eptu pas se protéger soit même. Si l’on protège, on va créer une barrière entre l’intérieur et l’extérieur.
  • Fonction de tamis : c’est un filtre qui permet des échanges, évidemment, il ne faut pas que la peau soit hermétique. C’est une surface qui doit permettre les échanges assez librement. Anzieu : moi-peau carapace qui va permettre de se surprotéger de l’extérieur en empêchant les relations.
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5
Q

Qu’est-ce que le moi-peau externe ?

A

Frontière, carapace qui va protège le monde interne des stimulations externes.

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6
Q

Qu’est-ce que le moi-peau interne ?

A

Il va permettre de se protéger des excitations interne. On peut fuir une menace extérieure mais on ne peut pas se fuir nous-même, ça va donc se faire avec un travail sur nous-même. La projection va permettre d’évacuer les angoisses à l’interne de nous-mêmes.
Pour que ce système fonctionne, il faut que les quantités ne soient pas trop importantes à traiter. Il va fonctionner dans une certaine mesure car il n’est pas suffisant quand l’angoisse apparaît. La psychothérapie aide à reconstruire un par-excitation perméable. La préoccupation maternelle primaire doit être suffisante pour que la mère puisse répondre à la demande de son enfant.
L’adolescence est le passage de la vie ou il y a une inflation des tendances masochismes. On ne retrouve aucune satisfaction dans se masochisme bien que l’on y ressente un apaisement.
-> principe du nirvana

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7
Q

Qu’est-ce que le principe du Nirvana ?

A

C’est le retour 0 au niveau d’excitation, c’est un retour au calme.

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8
Q

Expliquer la scarification à l’adolescence.

A

Ça peut relever à la fois d’une addiction mais aussi d’une emprise de la relation avec l’autre.
On remarque un mouvement de bascule entre la scarification ponctuelle et celle addictive. Il y a une notion de compulsivisé dans la scarification addictive, toutes les personnes ne deviennent pas addicts, souvent il y a une autre dépendance.
Ce qui va entretenir l’angoisse est ce vécue de passivité. La solution masochique va permettre de combattre la passivité pour avoir un semblant de contrôle. La passivité est vécue dans la détresse la plus totale

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9
Q

Qu’est-ce que les solutions masochismes ?

A

des solutions boiteuses qui font être mises en place dans des situations extrême (= ce qui donne le caractère est l’angoisse). Le masochisme va s’offrir comme compromis à porté de main (rapide et efficace). On ne peut pas différer l’angoisse parce que l’angoisse est tout à fait insupportable et le différer c’est pouvoir se dire : ça va aller mieux, ça va passer. On se dit plutôt : c’est insupportable, il faut que ça s’arrête.

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10
Q

Quels sont les différents stade de cruauté selon Winnicott ?

A
  • Stade de cruauté : C’est le moment ou l’enfant peut mordre, où il fait mal. Dans la cruauté de l’enfant l’autre n’est pas reconnu comme un objet total, il est un objet partiel
    • C’est à ce moment-là qu’il va se dire qu’il a été cruelle et ça en fonction de ce que l’autre renvoie.
      Le but est d’avoir du répondant.

Ce qui va permettre à l’enfant de passer d’un stade à l’autre est la réponse de la mère et de l’entourage qui doit montrer à l’enfant que la personne n’a pas été détruite, qu’elle a survécu. La cruauté va s’estomper.

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11
Q

Comment sont les adolescents par rapport aux stades de Winnicott ?

A

Pour faire le point avec les adolescents, ils sont cruels envers eux-mêmes sans même sans rendre compte. Un ado qui se scarifie est comme dissocié, comme si son corps en lui appartenait pas. On pourrait associer ça à des troubles de la réflectivité, la mère ne renvoie pas la douleur à son enfant ou lui renvoie un message comme quoi il l’a détruite.

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12
Q

Quels sont les différents types de masochismes selon Freud ?

A
  • Originaire
  • Moral
  • Erogène
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13
Q

Qu’est-ce que le masochismes originaire ?

A

Expression première de la pulsion de mort (=n’est pas la mort, c’est le retour au niveau 0 d’excitation- on tend vers le plaisir pur.)
Le plaisir est une combinaison de plaisir et de déplaisir qui va abriter un dosage de masochisme variable. Elle s’approche du plaisir pur lorsque sa composante de déplaisir tend vers le niveau 0
Le plaisir pur comme le déplaisir pure n’est pas bon parce qu’il faut qu’il y ait un juste milieu entre le principe de plaisir et le principe de réalité.
On abrite tous une dose de masochisme variable mais qui doit être tempéré (masochisme érogène).

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14
Q

Qu’est-ce que le masochisme moral ?

A

C’est une souffrance en lien avec le plaisir sexuel que le sujet recherche. Dans la thérapie, elle s’exprime dans l’alliance thérapeutique négative. Ce sont souvent des gens qui se mettent en échec dans leur vie. ce n’est pas le besoin de guérir qui ressort le plus mais le besoin d’être malade.
-> Une personne qui se scarifie se place dans ce type de masochisme.

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15
Q

Qu’est-ce que le masochisme érogène primaire ?

A

Est un stade de développement. Il est source de vie. Il va lier l’agressivité et la libido.
Il permet d’érotiser le plaisir et la douleur en général pour supporter la détresse. C’est un masochisme qui est gardien de la vie et qui donc participe à l’autoconservation de l’individu parce que c’est un masochisme qui permet de rendre l’excitation acceptable et l’empêche de devenir traumatique, c’est donc une défense contre la destructivité en attendant que le désir se réalise de façon hallucinatoire.

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16
Q

Qu’elle est la question et la fonction de l’acte ?

A

L’acte va constituer une limite pour l’appareil psychique. La plupart des pulsions débouchent sur un acte. L’humain a rapidement compris que l’on pouvait retirer autre chose d’un besoin primaire. Pour satisfaire cette pulsion, il va y avoir une action élaborée.
-> procédé auto-calmant

17
Q

Qu’est-ce qu’un procédé auto-calmant ?

A

L’action de sucer son pouce est considéré comme un procédé autocalmant. Une façon d’apaiser l’angoisse est une façon d’apaiser l’angoisse.

 Les procédés autocalmant sont contraires aux procédés autoérotiques. Contrairement aux comportements autoérotiques, ils n’apportent aucune satisfaction, ils visent le calme, ils utilisent le corps jusqu’à épuisement (par la répétition). Il n’est pas associé à l’élaboration et de laisser apparaître un défaut de la mentalisation.

18
Q

Qu’est-ce qu’une mère drogue ?

A

Ce sont des mères qui n’ont pas investi l’enfant, qui n’ont pas pu transmettre des émotions, des affects à l’enfant. Ce sont des mères qui bercées leurs bébés d’une manière automatique. Elles sont angoissées elle-même. Elles n’ont permis ni le développement de l’aire transitionnel, ni le développement du rêve, le jeu, le développement fantasmatique parce qu’elles étaient trop centrées sur leurs angoisses et ne peuvent pas rassurer.

19
Q

Expliquer les scarifications en tant que procédés auto-calmant.

A

Les scarifications seraient typiquement féminines. Elles permettraient d’exorciser le féminin traumatique.
Souvent, elles ne sont pas cachées. Elles font appelle à la question du miroir avec la trace que l’on doit inscrire quelque chose que l’on arrive pas à signifier.
Il y a la question de la trace que ces adolescentes vont laisser en même temps qu’elles sont complétements indifférents de ces traces. Un contraste de l’indifférence en débit de la gravité de la situation. C’est de l’ordre de l’histoire de vie. Montrer à l’autre pour provoquer l’horreur pour peut-être réussi à l’éprouver soi-même à l’égard du traumatisme éprouvé. Il y a quelque chose de très esthétique dans les scarifications, elles ne sont pas faites n’importe comment.
On en revient à la question du masochisme, il faut que ça saigne et que ça fasse mal. Elles n’ont pas mal, se faire du bien en ce faisant du mal. Elles ne sont pas douloureuses et c’est ça qui est inquiétant. Il va y avoir une recherche sans cesse de douleur.

20
Q

Quelle est la différence entre l’automutilation et la scarification ?

A

Les scarifications font partie du grand groupe de l’automutilation. Les scarifications sont des incisions superficielles de la peau et qui sont pratiqués pour provoquer un écoulement de sang. Il faut que ça saigne pour que quelque chose puisse s’inscrire. Elles sont à différencier de la phlébotomie parce qu’elles n’ont pas pour but de se donner la mort.

21
Q

Quel est le lien entre la scarification et la pulsion scopique selon DeLuca ?

A

le fait de se voir se couper, voir son sang couler et/ou la cicatrice, être vu par l’autre avec une recherche d’effroi suscité par cette conduite. Soulagé d’une souffrance psychique et/ou d’un sentiment de vide intolérable car irreprésentable. La plaie de la scarification permet une incarnation et une justification de ce mal ressenti et qu’un mot ne peut traduire.

22
Q

Expliquer les scarifications innerrantes aux abus.

A

scarification désordonnée, recherche de s’amocher. Les localisations sont à l’intérieur des cuisses, sur les seins, bas du ventre et parties génitales. Elles n’ont pas la même fonction que ce qui a été détaillé avant. Il y a une tentative de réparation des …, il y a une tentative développementale. Généralement, elles cumulent traumas primaires et secondaire (= défaillance d’amour par exemple). Il y a toujours une question de culpabilité et de honte. Ce qui semble de pathologique c’est leur gestion de culpabilité. Elles vont se sentir coupable plutôt que victime avec l’identification à l’agresseur. La jeune fille pense qu’elle a été active dans le processus (que c’est de sa faute), c’est une culpabilité qui est plus proche de la honte.

23
Q

Quels sont les deux types d’anorexies ?

A
  • Restrictif simple

- Qui s’accompagne de boulimie

24
Q

Qu’est-ce que l’anorexie ?

A

L’anorexie est un barrage à la dépressivité adolescente. Elle peut aussi être envisagé comme un élément clé d’un processus d’intégration. L’anorexie est l’une des deux figures les plus emblématique de l’adolescence.
Elle se déclare majoritairement chez les filles au moment de l’entrée dans la puberté qui vient révéler cette puberté certaines failles précoces du développement. On constate un intervalle dans lequel va se nicher la souffrance psychique et l’angoisse.
Ce sont les formes les plus sévère de l’anorexies qui nous informe le plus sur la façon que les patients ont de percevoir et de ressentir l’étrangeté d’un corps qui va être relayer au rang de simple support somatique et pour McDougall, de jouer de l’esprit. On observe souvent un syndrome dysmorphophobique qui indique souvent une réalité persécutoire qui est corrélative à une insatisfaction grandissante.

25
Q

Quels sont les différents passages à l’actes alimentaires ?

A
  • Boulimie

- Anorexie

26
Q

Comment se représente la passage dans l’anorexie ?

A

Va apporter une satisfaction immédiate. La recherche du vide corporel maîtrisé va s’insérer comme une défense face au vide psychique. C’est la privation de nourriture elle-même qui est érotisé.
Les anorexiques sont dans une demande très régressive de prise en charge maternelle simultanément à une tentative de conjurer cette faim dévorante = demande paradoxale (je ne veux pas manger mais je veux que tu me nourrisses), est associé l’idée insupportable d’un féminin qui se dessine. Elles sont dans un idéal hermaphrodite qui pouvait être maintenu pendant la période de latence et durant l’enfance, que l’anorexique va tenter de maintenir de manière très obsessionnelle.

27
Q

Comment se représente la passage dans la boulimie ?

A

Quand addiction aux vomissements = risque l’étal.
L’anorexie va soumettre l’adolescent à une position de passivité de l’autre et la boulimique va lutter contre mais à l’inverse. La boulimique ne se désir même pas elle-même ce qu’on peut retrouver parfois chez l’anorexique. On voit un contre investissement de la position passive féminine en étant dans l’action de manger.
Il y a un clivage et une dysmorphophobie, elles deviennent grosses mais se voient plus minces qu’elles ne le sont.

28
Q

Comment est la dépression et la dépressivité à l’adolescence ?

A

Tout le monde passe par la position dépressive avec le petit dôme qui a un moment donné essaye d’attaquer l’autre et que l’autre tient la route. La dépression clinique franche est très rare à cette période.
les masques, les confonds tout et qui va se lever petit à petit pour qu’on puisse les voir réapparaitre. La plupart du temps, le déprimé adolescent, a besoin de trouver une figure qui puisse l’accompagner et le soutenir dans son cheminement que quelqu’un qui le guérisse (une haute figure transférentielle autre que les parents), il n’y a souvent qu’une figure mais qui est surinvestie.
L’adolescent va progressivement devoir abandonner ces investissements passés et être en mesure de supporter la perte pour réinvestir de nouveaux objets.
Il faut prendre en compte avec une attention particulière la dépression masquée qui existe sous plusieurs formes. Le polymorphisme symptomatique rend difficile son repérage.

29
Q

Quels sont les symptômes de la dépression ?

A
  • Conduite à risque, Troubles du comportement : manifestation symptomatiques spectaculaire
  • Retrait social ou inhibition : symptômes négatifs
30
Q

Comment Winnicott décrit l’humeur dépressive ?

A

comme un brouillard qui recouvre les objets, les masques, les confonds tout et qui va se lever petit à petit pour qu’on puisse les voir réapparaitre

31
Q

Que représente la tentative de suicide dans la dépression à l’adolescence ?

A

Parfois, une bonne tentative de suicide permet de passer à une autre étape, une élaboration d’une certaine perte et des investissement nouveau. Parfois, il peut y avoir une rupture avec un passage à l’acte. L’état dépressif peut induire le comportement, il peut n’être qu’une menace que l’adolescent va tenter de conjurer, ou cherche à éviter toute représentation de perte, de deuil, être source de souffrance par le recours à l’avenir. La manifestation agit peut se substituer à la prise de conscience et tenterait de dépasser le contrôle. L’acte chez l’adolescent s’inscrit au détriment des processus psychiques, de pensées et vont entraîner des modalités de prise en charge différentes. La dépression n’est pas franche à l’adolescence.

32
Q

Expliquer le deuil à l’adolescence.

A

Jamet s’intéresse à la notion de deuil qui est associé à l’adolescence et une forme de vécu dépressif qui sont néanmoins atténué par la présence d’un surmoi intériorisé qui va être capable d’assurer la sécurité et de protéger d’une déflation narcissique trop importante. Ce renoncement n’est pas des moindres et ne pourrait se faire que suffisamment chez un adolescent qui ne dispose pas de ressources internes.
Le deuil réel à l’adolescence va entrainer des difficultés dans la maturation. Ça va être lié à sa capacité à surmonter la perte et donc à ses acquis.
On peut d’avantage parler de désenchantement lié à la désillusion.