L3 : CM clinique de l'ado - Au niveau conceptuel Flashcards

1
Q

Expliquer le concept “le pubertaire”.

A
Guitton. Pubertaire -> psychique = Puberté -> somatique
Bouleversement lié à la puberté sont traumatique, traumatisme pas forcément négatif car entraîne un travail d'élaboration de transformation.
Anticipation anxieuse (pour éviter le traumatisme), on essaie toujours d'expliquer à l'ado ce qu'il va lui arriver mais ça remet en question les certitudes infantiles que l’on avait, sur lesquelles on s'était construit. La potentialité traumatique (*) est proportionnelle à la qualité du narcissisme de l'adolescent.
Ce qui vient s'ajouter à l'adolescence c'est la question de la sexuation et de la sexualité. Le pubertaire va mettre en doute les expériences, les certitudes infantiles et l'organisation sexuée entre passé et présent.
Désillusion entre tout ce que pensé l'enfant (avec narcissisme et toute-puissante) et la réalité. C'est pour ça qu'on dit que la position dépressive est réactualisée à l'adolescence, il va être dans un rejet de tout
L’adolescence est un moment d'instabilité totale 
elle est tout à fait centrale est source de souffrance. La temporalité de l'adolescent est toujours très différente de celle de l'adulte. Pour l'adolescent le temps passe extrêmement lentement. 
Il y a un fossé énorme entre ce que l'adolescent renvoie et ce qu'il pense renvoyer, l'image qu'il renvoie aux autres c'est quelque chose qui est presque étranger.
Ce qui est difficile à l'adolescence c'est aussi la question du féminin, l'accès aux féminins. La bisexualité psychique. Le féminin serait représenté par la passivité. Dans le masculin, on repère davantage l'activité corporelle.
L'intégration de la passivité va conditionner l'accès à ce qu'on appelle le 2e Œdipe, c'est à dire l’Œdipe pubertaire, c'est à dire que vous allez avoir une réactivation de ce par quoi vous êtes passé quand vous aviez entre 3 et 6 ans. Il va être caractérisé la naissance du sentiment de culpabilité. On ne peut pas laisser agir ses pulsions sans aucune limite.
L'adolescence va alterner 
entre le plein et le vide le plat = c'est l’alexithymie (=la perte des émotions, l'absence d'émotions).
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2
Q

Quelle est la différence entre passivité et passivation

A

Passivité : Présente une part d’activité

Passivation : ne présente aucune part d’activité

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3
Q

Expliquer le concept de l’adolescens.

A

Aussi appelé 2e latence (phase entre l’enfance et l’adolescence) période plutôt tranquille mais beaucoup de choses se passe pour préparer à l’adolescence.
L’adolescens, c’est la capacité à se séparer des figures parentales sans éprouver d’angoisse excessive de les perdre. L’adolescence, c’est un travail de séparation.
Pour renoncer à la toute-puissance infantile à l’adolescence, il faut que l’on trouve mieux.
L’adolescence est un syndrome d’idéalité, l’idéalisation perdure, il n’y a pas de remise en question possible, pas de renoncement à la toute-puissance infantile

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4
Q

Pourquoi le bébé pleure quand la personne de confiance, la figure d’autorité parentale, sort de la pièce ?

A

Il n’a pas encore acquis la permanence de l’objet. Quand l’adulte sort, il meurt.
La capacité de symbolisation c’est ça, c’est à dire, c’est la capacité à se représenter, l’absence

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5
Q

Quelles sont les deux manifestations pathologiques chez l’adolescent ?

A
  • Les adolescents qui maintiennent la toute-puissance infantile : ils sont extrêmement problématiques parce qu’ils sont mégalos, ils sont narcissiques, ils sont pas accessibles, ils sont pas sensibles aux règles, ils sont vraiment insaisissables,
  • Les adolescents qui sont confrontés à la désillusion, qui ne vont pas maintenir un idéal infantile : ne vont pas être dans la petite puissance mais qui par contre vont s’effondrer sur différentes modalités.
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6
Q

Expliquer le concept de paranoïa ordinaire.

A

Marty. Paranoïa ordianaire DIFFERENT paranoïa
L’adolescent, par essence, se sent persécuté (=paradoxalement très névrotique), ce qui ne veut pas dire qu’il va évoluer vers une paranoïa. Ce qui est développemental à l’adolescence n’évolue pas forcément vers une psychopathologie, c’est transitoire.
La persécution proportionnelle va découler du rapprochement œdipien, de l’engagement du conflit œdipien, c’est à dire que se rapprocher de l’autre va être menaçant. La sexualité est désormais réalisable, donc du coup c’est en partie pour cette raison que l’adolescent va se sentir persécuté potentiellement par l’autre. Il y a un enjeu dans les relations qui n’existait pas au préalable, où il n’en avait pas conscience.
ce qui va créer les conditions d’une paranoïa adolescente c’est évidemment la violence de la poussée pulsionnelle
qui est liée à la puberté va pousser dans le sens justement d’un développement qui est assez fulgurant.
L’adolescent va devoir investir des objets extra familiaux. C’est d’ailleurs pour ça que les premières ruptures amoureuses à l’adolescence sont particulièrement violentes et préjugent aussi de l’évolution de la personne, c’est à dire que la manière dont elle va réagir à la rupture amoureuse va nous donner un indicateur de sa fragilité.
Un surinvestissement affectif, va compenser une carence affective,
ça va être la première fois qu’il va se tourner vers l’extérieur. C’est un substitut du père et de la mère, les 2. Mais pas de désillusion, désidéalisation sur cette personne investi.

-> possibilité d’un famille avec un fonctionnement paranoïaque normal : Il faut un travail psychique d’élaboration assez grand pour réussir à déconstruire
ce qui semble être une évidence

Présence d’un fantasme de meurtre

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7
Q

Qu’est-ce que le fantasme de meurtre ?

A

L’adolescent va avoir des fantasmes de meurtres mais avec d’avantage d’impression de pouvoir passer à l’acte. L’adolescent a d’autant plus l’impression de pouvoir passer à l’acte, que les limites entre lui et l’autre sont extrêmement poreuses. Mais plus l’adolescent va grandir et se rapprocher de l’âge de jeune adulte, plus il va se consolider, se renforcer psychologiquement, ça vient du fait qu’il va renforcer son image corporelle et ces limites entre soi et l’autre.
Ce qui est repérable chez l’adolescent, c’est que la haine qu’il éprouve à l’égard des autres et aussi à l’égard de lui-même. L’amour et la haine sont un duo très présent à l’adolescence
Ce sont ces émotions qui vont donner un sentiment de passage à l’acte avec un haine beaucoup trop violente.

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