L3 : CM clinique de l'ado - Les actes hétéro-agressifs Flashcards
Expliquer la théorisation de Balier.
Distinction passage à l’acte et recours à l’acte.
Qu’est-ce que le passage à l’acte ?
Il serait lié à des représentations psychiques, ça correspondrait aux acting indirects pour et pourrait donner lieu à une élaboration avec un certain degré de mentalisation, ce qui ne serait pas le cas du recours à l’acte. Il faut parvenir à se dégager de l’effet spectaculaire du passage à l’acte afin de penser. Le passage à l’acte en lui-même contiendrait un certain sens.
Qu’est-ce que le recours à l’acte ?
Contrairement au passage à l’acte, il viendrait court-circuiter la mentalisation, ce qui empêcherait le psychologue de travailler sur les mentalisations. Ce qui ne veut pas dire que le recours à l’acte ne passerait pas au passage à l’acte. L’enjeu essentiel serait d’exister ou de disparaître, ce qui rejoint l’hypothèse du recours à l’acte de vie de représentation. serait une défense archaïque qui permettrait de sauvegarder un sentiment d’existence là où la continuité narcissique et l’identité sont menace. Le recours à l’acte a attrait à la survie psychique.
Rapprochement avec la notion d’agonie primitive de Winnicott.
ce qui va vraiment venir au premier plan est le manque du sentiment de continuité d’existence. Le sujet va alors être plongé dans une incohérence absolue
il y a une forme de toxicité de l’environnement et surtout un désinvestissement maternelle brutale = trauma primaire, ils seront alors toute leur vie ce schéma primaire de l’autre peut me faire du mal. Il peut y avoir une alternance entre investissement et désinvestissement, c’est le complexe de la mère morte
Qu’est-ce que l’agonie primitive selon Winnicott ?
Ce sont des terreurs primitives que l’on retrouve chez ces patients là et qui vont les amener à devoir survivre. Ce sont des personnes chez lesquels on va retrouver un vécu traumatique qui demeure irreprésentable. Chez ces sujets-là, comme chez tous sujets traumatisés, ils vont trouver une solution qui leur est propre et qui va se manifester par une toute puissance face à un objet externe qui serait justement susceptible de ranimer le traumatisme primaire et l’irreprésentabilité. Ils ne veulent plus jamais vivre ça, pour éviter d’être à nouveaux, victime, passif, de subir la représentation. Quand ces recours à l’actes sont utilisés, on observe un état de dépersonnalisation (= devenir étranger à soi-même) et un état de déréalisation (= l’environnement devient étranger à soi-même).
Qui concernerait le recours à l’acte selon Balier ?
Des patients extrêmement mal structurés qui n’est pas le cas du passage à l’acte qui est plus élaboré. On parle plus souvent du passage à l’acte dans la clinique de l’adolescent. Le passage à l’acte s’inscrirait dans le processus de subjectivation de l’adolescent. Le recours à l’acte n’a absolument pas cette visée de subjectivation. Dans le passage à l’acte, le but est de court-circuiter la mentalisation parce qu’il y a présence de mentalisation, il vise à ne plus penser parce qu’il y a de la penser.
Ce sont des personnes violentes proportionnellement à leur hypersensibilité. Différemment des personnes psychotiques, on trouvera plutôt des
Comment se fait-il que quelqu’un ne puisse pas supporter de mentaliser ?
Défaut de contenance. On ne peut pas penser les pensées parce que les pensées n’ont pas de lieu pour être gardé, les pensées vont alors fuir et ne pas être source de plaisir. Deuxièmement, les pensées sont trop anxiogènes. Les processus d’élaboration vont être lié à un niveau d’excitation qui ne peut être contrôlé. Troisièmement l’acte constitue le premier temps de la mentalisation dans le passage à l’acte. La fonction du passage à l’acte est de court-circuiter la pensé, mais c’est justement en passant à l’acte que l’on va pouvoir penser. L’acte est une porte d’entrée à la mentalisation.
Quelles sont les trois caractéristiques du recours à l’acte ?
- Contenance insuffisante au niveau des pensées
- Pas de continuité du sentiment d’existence, Possibilité de mentalisation
- Culpabilité qui s’agit.
Expliquer la théorisationde Houssier.
Pour lui, le recours à l’acte (pas de distinction passage, recours) préfigure et prépare la névrotisation des conflits à l’adolescence. On retrouverait une tentative de mise en sens et un travail avec les liens infantile. Pour lui, l’acte sert de support représentationnel au conflit psychique qui a ne pouvoir être mis en mot, retourne au langage moteur pour trouver une issue.
Le recours à l’acte à l’adolescence est une dimension d’appel à un tier et s’inscrirait davantage dans un dynamique objectal que narcissique. Il y aurait comme un mouvement d’auto-historisation, il y aurait un travail d’intériorisation de l’histoire de parents et de sa propre histoire. Il envisage l’adolescent comme un sujet en quête d’objet, de médiateur à utiliser pour se subjectiver.
Le harcèlement permettrait de pouvoir se subjectiver en appui sur l’autre.
