IV-7 Infections et grossesse Flashcards

1
Q

Listeriose

A

Maladie due à Listeria monocytogenes, transmissible à l’homme par ingestion d’aliments contaminés (transmission indirecte la plus fréquente).

☞ maladie à déclaration obligatoire.

L. monocytogenes ; bactérie ubiquitaire, seule espèce du genre Listeria pathogène pour l’Homme, saprophyte, se multipliant bien à 4°C

La femme enceinte est particulière sensible à l’infection par Listeria du fait de la diminution des défenses immunitaires au cours de la grossesse;

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2
Q

Symptomatologie maternelle de la listeriose ?

A
  • période d’incubation s’étend de qq jours à plus de 2 mois
  • toute fièvre (sans autre signe clinique) chez une femme enceinte est une listériose jusqu’à preuve du contraire.

la clinique est pauvre: syndrome pseudo-grippal avec fièvre, myalgie, céphalées

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3
Q

Risques foetaux en cas de listériose ?

A

-contamination in utero par voie hématogène transplacentaire (bactériémie)

-Conséquences graves ; en fonction du terme de la grossesse : Chorioamniotite avec, en fonction du terme de la grossesse
→ Avortement spontané fébrile, pour: les infections survenues au 1er et 2e trimestre
→ Accouchement prématuré fébrile
→ Mort foetale in utero dans 20-30%
→ Listériose néonatale avec risque de méninge-encéphalite et de septicémie
- granulomatose polyviscérale avec sepsis et défaillance d’organes multiples
- méningite entre J10 et J21

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4
Q

Listeriose gravidique : diagnostic biologique ?

A
  • le tableau clinique est non spécifique : le diagnostic repose sur les hémocultures essentiellement avec recherche de Listeria (pousse très bien dans les flacons d’hémocultrure classique)
  • sérologie (ercherche des anticorps anti-listériolysine O) est inutile (peu sensible et peu spécifique)

-Au moment de l’accouchement :
Examen anathomopathologique du placenta recherchant des abcès listériens
Examen bactériologique du placenta

-Chez le nouveau né : hémoculture, LCR, liquide gastrique, méconium (premières selles de l’enfant)… avec analyse bactériologique recherchant spécifiquement L. monocytogenes

La culture s’effectue sur gélose nutritive au sang. L’antibiogramme sera réalisé par méthode de diffusion en gélose de Mueller-Hinton au sang

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5
Q

Traitement en cas de listériose gravidique ?

A

Amoxicilline per os 100 mg/kg/jour pendant 3 semaines, parfois continué jusuq’à l’accouchement + aminoside (gentamicine 3-5 mg/kg/j) en Iv pendant 5 jours

Si allergie à l’amoxicilline, on utilisera le triméthoprime-sulfaméthoxazole

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6
Q

Prévention de la listériose gravidique ?

A

-Eviter les aliments à risque : produits de charcuterie crus ou consommés en l’état (jmabon cuit ou cru, produits en gelée, foie gras, pâtés, rillettes…) Certains produits laitiers (lait cru, fromage à pâte molle à croute fleurie ou lavée…)
→ éviter les produits achetés à la coupe et privilégier les aliments pasteurisés

  • Soigner la préparation des aliments : se laver les mains avant, pendant, après la manipulation de tous les types d’aliments, nettoyer les ustensiles de cuisine et les plans de travail en contact avec des aliments non cuits, laver soigneusement les légumes crus et les herbes aromatiques, bien cuire les aliments
  • Conservation des aliments : réfrigérer rapidement les aliments nécessitant une conservation au frais, nettoyage fréquent à l’eau savonneuse ou à l’eau de javel.
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7
Q

Streptocoques du groupe B chez le femme enceinte

A

-prévalence du portage asymptomatique : 10% des femmes enceintes

-conséquences potentielles qui en font un problème publique :
chorioamniotite, infections néonatales (1-2% des naissances, détresse respiratoires, méningites, sepsis rave), endométrites du post-partum
→ efficacité de l’antibioprophylaxie +++

Agent : streptocoques β hémolytique du groupe B : S. agalactiae

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8
Q

Dépistage maternelle de Streptocoques B

A

Dépistage systématique du streptocoque B est recommandé en fin de grossesse
→ prélèvement réalisé à l’écouvillon de l’ensemble de la cavité génitale ente 34 et 38 SA

-On ne dépiste pas les femmes ayant un antécédent d’infection materno-foetale à SGB ou ayant présenté au cours de la grossesse une bactériurie à SGB
→ antibioprophylaxie per partum systématique

-en cas d’infection néonatale : hémoculture, LCR, liquide gastrique, méconium… et analyse bactériologique

Culture ; soit sur gélose nutritive au sang (à l’acide nalixidique et colistine) soit sur gélose Granada (ou autres milieux chromogènes) puis antibiogramme

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9
Q

Traitement d’une infection gravidique à SGB chez la femme enceinte ?

A

-portage de SGB ne comporte aucun risque pour le foetus tant que les membranes sont intactes; traitement uniquement en per partum ou si rupture prématurée des membranes ou si absence de dépistage en fin de grossesse

Traitement débuté le plus précocément possible au cours du travail ou en cas de rupture prématurée des membranes, car son efficacité n’est optimale qu’à partir de la 2e injection par

  • Amoxicilline IV : 2g puis 1g toutes les 4h tout au long du travail
  • En cas d’allergie à la pénicilline et si le germe est sensible : macrolides ou clindamycine utilisables. Sinon vancomycine IV.
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10
Q

Situations où l’antibioprophylaxie per partum de l’infection à SGB est recommandée ?

A

-en cas de diagnostic de portage au cours de la grossesse
-en cas de bactériurie à SGB au cours de la grossesse
-en cas d’ antécédent d’infection néonatale à SGB
-en cas d’absence de prélèvement vaginal de dépistage du streptocoque B, si un des facteurs de risque suivants est présent :
• accouchement avant 37SA
• durée de rupture des membranes > 12h
• température maternelle dépasse 38°C au cours du travail

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11
Q

Rubéole et femme enceinte

A

Infection virale à transmission respiratoire ou transplacentaire, avec une incubation de 14 à 20 jours, suivie d’une phase éruption inconstante (50%) : devenue rare de nos jours

La primo-infection au cours des premiers mois de grossesse peut être responsable d’une embryopathie grave : la rubéole congénitale.
⚠ Le risque pour l’enfant est quasi nul si l’infection survient après 18SA

Prévention par vaccination généralisée et sérologie obligatoire en début de grossesse (90% des femmes adultes sont immunisées). Selon l’OMS :

  • si une peuve de sérologie positive (IgG+) un jour => pas de contrôle lors des grossesse ultérieures
  • si preuve de 2 doses de vaccin => pas de revaccination ni de sérologie à faire (la patiente est considérée comme immunisée quelque soit sa sérologie)

Agent causal : virus à ARN de la famille des Togaviridae (genre Rubivirus), 70 nm, capside icosaédrique enveloppée, réplication dans le cytoplasme de nombreux types celluaires ; strictement humaine

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12
Q

Clinique de la rubéole - femme enceinte

A
  • Asymptomatique dans 30% des cas. Eruption (exanthème) démarrant au visage, s’étendant au tronc et aux extrémités, disparaissant en 3 jours sans laisser de cicatrice + adénopathies fréquentes, fièvre inconstante et modérée en général
  • guérison spontanée en qq jours ; les complications sont exceptionnelles
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13
Q

Diagnostic de rubéole chez la femme enceinte ?

A

Il repose sur la sérologie maternelle (anticorps apparaissent 15 jours après le contage)

Séroconversion rubéolique si : présence d’IgM et augmentation du taux d’IgG entre 2 prélèvements à 15 jours d’intervalle

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14
Q

Circonstances imposants la réalisation d’une sérologie rubéoleuse ?

A
  • Bilan pré-conceptionnel et vaccination en cas de sérologie négative
  • Systématique en début de grossesse
  • En cas d’éruption maternelle évocatrice (sérologie dans les 48h)
  • En cas de contage avec un enfant présentant une éruption suspecte d’être une rubéole => sérologie à réaliser précocément.
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15
Q

Risques foetaux - rubéole ?

A

Risque d’infection foetale in utero par passage transplacentaire :
Risque de rubéole congénitale = tableau d’embryofoetopathie très sévère avec retard de croissance intra-utérin, cardiopathies, anomalies cérébrales (calcifications intra-crâniennes), anomalies ophtalmologiques (cataractes), surdité

Une interruption médicale de grossesse peut être proposée;

Rubéole maternalle

  • avant 12 SA : risque malformatif majeur ⚠
  • entre 12 et 18 SA : risque de surdité
  • après 18 SA: aucun risque malformatif
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16
Q

Interprétation de la sérologie / rubéole chez une femme enceinte ?

A

Patiente séronégative

  • contrôle de la sérologie vers 18-20 SA dans le même laboratoire
  • vaccination de la patiente dans le post-partum

Patiente positive (IgG)
-immunité ou vaccination ?
-possibilité d’une primo-infection ? (contage/signes clinqiues ?)
Si oui : contrôler la sérologie avec recherche d’IgM (la sérologie de routine ne détecte que les IgG) et mesure de l’avidité des IgG (faible < 50%) : elle évoque une infection récente < 1 mois

17
Q

Prise en charge d’une primo-infection de la femme enceinte

A

Diagnostic d’une infection foetale in utero
-par amniocentèse (après 18SA et < 5 semaines après la séroconversion maternelle) → recherche du génome viral par RT-PCR
OU
-prélèvement du sang foetale (après 22SA) → RT-PCR pour recherche le génome viral et détection d’IgM anti-rubéolique

Surveillance échographique

  • Mensuelle pendant toute la grossesse
  • Recherche d’anomalies évocatrices d’une rubéole congénitale (retard de croissance intra-utérin, atteintes cardiaques, cérébrales)

Remarques :

1) La recherche du virus par culture est possible mais délicate (mise en évidence d’un phénomène d’interférence avec un entérovirus hémadsorption) → Pas de réalisation courante
2) Demande d’interruption médicale de grossesse est discutable d’emblée en cas de primo-infection maternelle avant 12SA

18
Q

Prévention de la rubéole ?

A

Vaccination généralisée chez les jeunes filles en âge de procréer.

Vaccination dans le post-partum immédiat pour les femmes séronégatives

19
Q

Infections à CMV chez la femme enceinte

A
  • Infection congénitale la plus fréquente au cours de la grossesse (1% des nouveaux nés excrètent le virus dans leur urines)
  • Transmission materno-foetale par voie hématogène trans placentaire, augmentant avec le terme de la grossesse (15-20% au TA ; 60-70% au T3)
  • Forme graves pour le foetus sont surtout liées à une acquisition avant 20SA
  • Le CMV est la 2e cause de troubles auditifs chez l’enfant (après les causes génétiques)
20
Q

Elements cliniques d’une infection à CMV chez le femme enceinte

A
  • primo-infection chez la femme enceinte souvent asymptomatique ou de type syndrome pseudo-grippal
  • récurrences sont possibles
  • asymptomatique dans 90% des cas à la naissance
  • séquelle essentielle : perte d’audition (5-10% des cas)

Chez les NN symptomatiques, les atteintes sont sévères dans 50% des cas : maladie des inclusion cytomégaliques (prématurité, microcéphalie, choriorétinite, calcifications cérébrales, anémie et thrombopénie)
=> 30% de décès, 60-80% de séquelles sévères

Primo-infection
-fréquence : 1-2%
-risque de transmission : 35% en moyenne
-risque de séquelles neuro-sensorielles
•  NN asymptomatiques 60% 
•  30% de décès
•  NN symptomatiques : 5-10% des cas 

Récurrence maternelle (impossible d’en faire le dépistage)

  • Fréquence : 1%
  • Risque de transmission materno-foetale : 2%
  • Risque de séquelles neuro-sensorielles : 1 à 5% (surdité partielle)
21
Q

Eléments du diagnostic biologique / infection à CMV chez femme enceinte ?

A

Chez la mère, de façon inconstante et non spécifique, syndrome mononucléosique à l’hémogramme + frottis sanguin, cytolyse hépatique (ALAT > ASAT)

Concernant la sérologie, l’absence de traitement spécifique fait qu’elle n’est pas recommandée systématiquement au cours de la grossesse. Souvent réalisée :

  • devant un tableau clinique évocateur d’une infection virale
  • devant les signes d’appel échographiques

IgG-/IgM - : patiente non immune : information sur les mesures d’hygiène à adopter

IgG+/IgM - : patiente immunisée (attention au risque de récurrence/réinfection) : rappel sur les mesures d’hygiène à adopter

IgG+/IgM + : soit infection récente, soit IgM non spécifiques :sérologie sur un éventuel sérum conservé +/- test d’avidité des IgG pour dater l’infection

IgG-/IgM + : Soit infection débutante, soit IgM non spécifique : contrôle de la sérologie 3 semaines plus tard
Si IgG + sur la 2e sérologie : séroconversion. prise en charge par expert.

Si séroconversion : amniocentèse avec recherche du CMV après 20SA et 6 semaines après la séroconversion. Une amniocentèse positive confirme l’infection du foetus (non synonyme de lésion foetale)

22
Q

Conduite à tenir et prévention / infection à CMV chez la femme enceinte

A

Si séroconversion : surveillance échographie renforcée (voire IRM foetale). La mise en évidence de lésions (cérébrale notamment) peut justifier une IMG

Dans tous les cas, à la naissance, recherche du CMV par PCR dans les urines. En cas de positivité : surveillance annuelle de l’audition jusqu’à 6 ans.

PAS DE TRAITEMENT : rôle majeur de la prévention avec des mesures d’hygiène simples et efficaces

  • éviter les contacts avec les sécrétions d’enfants en bas âge, 1/3 d’entre eux étant porteur du virus = ne pas utiliser les mêmes couverts, ne pas embrasser sur la bouche…
  • lavage des mains régulier +++
23
Q

Infection génitale à HSV chez la femme enceinte

A
  • rares cas de transmission in utero décrits → embryon-foetopathies sévères
  • au moment de l’accouchement, herpès génital : risque d’infection néonatale : rare las grave, l’infection se fait lors de la traversée de la filière génitale

Après l’accouchement, l’infection peut se faire par contact avec des lésions d’herpès labial (chez la mère ou l’entourage)

L’herpès néonatal s’associe à un risque majeur de décès par septicémie avec défaillance multi-viscérale ou par méningé-encéphalite

CAT :

  • lésions génitales herpétiques au moment de l’accouchement → césarienne de protection foetale
  • primo-infection dans le dernier mois de grossesse → idem
  • si récurrence pendant la grossesse : traiter la crise par valaciclovir / traitement prophylactique le dernier mois de grossesse
24
Q

Syphilis chez la femme enceinte

A
  • Dépistage sérologique (TPHA-VDRL) est obligatoire en début de grossesse
  • Epidémiologie/agent causal/méthodes diagnostique. a clinique chez la femme n’est pas modifiée en cas de grossese

☞ Transmission materno-foetale par voie hématogène transplacentaire

25
Q

Syphilis : risques foetaux ?

A

Contamination avant le 4e mois (18SA) : classiquement, pas d’infection foetale.
Le traitement prescrit avant le 4e mois évite tout risque d’atteinte foetale.

Contamination après le 4e mois de grossesse : sans traitement, le risque de transmission est de 50%

Risques :

  • avortement spontané, mort foetale in utero, accouchement prématuré
  • syphilis congénitale : association de lésions cutanée-muqueuses, osseuses, voire poly-viscérales (hépatique, cérébrale) et une anasarque.
26
Q

Dépistage sérologique de syphilis chez la femme enceinte

A

TPHA - CDRL -
atteinte non atteinte sauf si contamination récente
Doute ? : FTA-abs avec recherche d’IgM ou contrôle à 3 semaines

TPHA + CDRL +
Patiente atteinte de syphilis

TPHA + CDRL -
Plusieurs possibilités
-syphilis débutante (FTA-abs précoce permet la confirmation)
-Cicatrice sérologique (syphilis guérie. autre tréponématose)
–Exceptionnel faux positif du TPHA

Ne pas oublier : bilan IST complet (co-infection possible) + dépistage avec traitement du ou des partenaires

27
Q

Prévention de la syphilis / grossesse?

A

-Dépistage maternel obligatoire (TPHA-CDRL) pour toute femme enceinte en début de grossesse. A renouveler en cours de grossesse si clinique évocatrice ou patient à risque.

-Traitement maternel en cas de syphilis prouvée : Pénicilline G retard (benzathine Benzylpenicilline) 2,4 MUI en IM, renouvelé à une semaine.
Si allergie ; induction de tolérance par protocole de désensibilisation par voie orale

Rappel de mesures de prévention des IST

Prise en charge du nouveau-né de mère syphilitique : examen clinique complet, examen bactériologique du placenta et des éventuelles lésions cutanées, sérologie foetales sur prélèvements de sang de cordon (FTA-abs + recherche d’IgM)
→ Si syphilis congénitale, traitement antibiotique adapté.

28
Q

VHB et grossesse

A
  • En France, 1,5% des femmes enceintes sont Ag HBs +
  • pas d’embryo-foetopathie liée au VHB : risque lié à une contamination péri-natale du nouveau-né (sang, sécrétions génitales)
  • dépistage obligatoire au 6e mois de grossesse = sérologie VHB complète avec recherches de marqueur de réplication (Ag HBe et ADN viral), bilan des co-infections

Permet de différencier : infcetionmaternelle chronique (95% des cas dont le risque de transmissionfoetale dépend de la charge virale)/ infection aigue (5% des cas, asymptomatique souvent, mais risque de transmission péri-natale+++)

CAT si NN de mère Ag HBs +

  • pas de césarienne prophylactique ; allaitement non contre-indiqué
  • séro-vaccination du nouveau-né (Ig anti-HBs + vaccination) dans les premières heures de vie
29
Q

Antibiotiques et grossesse

A

Durant toute la grossesse :

  • β lactamine
  • macrolide/synergestines
  • Fosfomycine
  • Rifampicine : si poursuivie jusqu’à l’accouchement, vitamine K1 à l amère en fin de grossesse et au nouveau-né
  • Glycopeptides
  • imidazolés

JAMAIS durant la grossesse

  • quinolones : sinon ciprofloxacine à privilégier
  • tétracycline

☞ Cotrimoxazole : à éviter avant 10 SA
Si nécessité : ajouter acide folique + surveillance échographique renforcée

30
Q

Varicelle et grossesse ?

A
  • 1 cas pour 2000 grossesse
  • transmission dépendante du terme (10% au T1, 50% au T3)
  • risques foetaux avant 20SA : 1 à 2% de malformations (SNC, peau, yeux, os)
  • isques foetaux après 20SA : risque de zona dans la 1ere année de vie
  • dans les 5 jours précédant ou les 2 jours qui suivent l’accouchement ; 50% de risque de varicelle néonatale → mort, séquelles lourdes

Traitement antiviral (aciclovir, valaciclovir) relevant de centres spécialisé

  • Ig spécifiques moins de 3 jours après le contage (en ATU)
  • Varicelle maternelle péri-parfum : retarder si possible l’accouchement, traitement de la mère et du nouveau-né par aciclovir IV

Femme enceinte avec infection par VZV hospitalisée si possible hors maternité.

31
Q

Grossesse et parvovirus B19

A

oedème généralisé, mort foetale in utero

32
Q

Grossesse et dépistage obligatoire/proposé?

A
  • Les dépistages obligatoires : la rubéole, la toxoplasmose, la syphilis, l’hépatite B
    • Les dépistages recommandés : le VIH, le streptocoque B
    • Les dépistages éventuels : le diabète gestationnel, l’infection par chlamidia

NB : L’hépatite C n’est pas une cause connue de malformations pour le fœtus et la grossesse n’aggrave pas la maladie. Le risque principal est celui de la transmission du virus de l’hépatite C (VHC) au nouveau-né au moment de l’accouchement, par les voies naturelles aussi bien que par césarienne.

33
Q

dépistages à réaliser au cours d’une grossesse ?

Chronologie ?

A

Virus :
• Rubéole : 1er trimestre, obligatoire. Si résultat négatif : surveillance jusqu’à la 20 SA
• Virus de l’hépatite B : au 6ème mois, obligatoire
• VIH, au 1er trimestre, systématiquement proposé
☞ si dépistage VIH négatif, “pas de contamination sauf situation à risque dans les 6 semaines précédentes (dans ce cas, refaire une sérologie à 6 semaines)”

Bactéries :
• Agent de la syphillis : Treponema pallidum
• Streptocoque du goupe B : Streptococcus agalactiae. Entre le 8e et le 9e mois, systématiquement proposé

Parasite :
• Toxoplasmose : au 1er trimestre (après déclaration de grossesse), obligatoire. Si résultat négatif : sérologie mensuelle, dernier
contrôle après l’accouchement

→ CHRONOLOGIE
Dépistage 1er trimestre (3ème mois)
- Syphilis, rubéole, toxoplasmose : obligatoires
Si rubéole négative, surveillance jusqu’à 20 SA
- VIH : à proposer systématiquement mais non obligatoire

Dépistage 2ème trimestre (6ème mois)

  • VHB : obligatoire 6e mois
  • Streptocoque du groupe B (S. agalactiae) : : à proposer systématiquement, non obligatoire - 34 à 38e SA