Investigation : Bilan lipidique/ECG/Hémoculture Flashcards
Décrire : Résumé du métabolisme des lipides (5)
- Les lipides alimentaires, ou exogènes (triglycérides et esters de cholestérol), sont d’abord dégradés par les enzymes digestives en monoglycérides, en acides gras et en cholestérol libre,
- qui sont absorbés au niveau des villosités intestinales sous forme de micelles (acides biliaires).
- Une fois absorbées, ces molécules sont de nouveau assemblées en TG, et associées au cholestérol dans les chylomicrons, qui transportent les lipides vers le sang via le système lymphatique.
Les lipoprotéines sont synthétisées comment? (3)
- Les lipoprotéines sont synthétisées au foie,
- transportent les TG endogènes et le cholestérol dans le sang jusqu’à ce qu’ils soient réquisitionnés par les cellules,
- puis retournent au foie pour être métabolisées.
Nommez 3 lipoprotéines importantes
- À très basse densité – VLDL
- À basse densité - LDL
- À haute densité - HDL
Décrire : VLDL (2)
- Transport foie vers périphérie
- Synthèse ↑ lorsque + d’acides gras libres dans le foie (ex: régime riche en graisse)
Décrire : LDL (4)
- Issues du métabolisme des VLDL
- Lipoprotéines les plus riches en cholestérol
- 40-60% éliminés par le foie
- Le reste se fixe sur récepteurs hépatiques ou extrahépatiques (éboueurs)
- Éboueurs : sur les macrophages
- Lorsque riches en LDL oxydés, forment cellules spumeuses participant aux plaques athérosclérotiques
- Éboueurs : sur les macrophages
Décrire : HDL (3)
- Lipoprotéines sans cholestérol
- Capte cholestérol périphérique et transporte au bon endroit (autres cellules, foie, etc.)
- Action antiathérogène
C’est quoi le rôle des Triglycérides (TG) (1)
rôle dans le stockage d’énergie dans les myocytes et les adipocytes
Le Cholestérol est le constituant de quoi? (4)
constituant
- des membranes cellulaires,
- des stéroïdes,
- des acides biliaires
- et de molécules de signalisation.
Est-ce que les lipides sont hydrophobes?
Oui
Les lipides sont hydrophobes
Les lipides sont hydrophobes et sont donc transportés où et comment? (1)
sont donc transportés dans le plasma par les lipoprotéines.
On retrouve à la surface des lipoprotéines quoi? (3)
- les apolipoprotéines
- des cofacteurs
- et des ligands des enzymes du métabolisme des lipides.
Complétez la phrase
___ est la composante majeure des HDL, alors que __est le principal ligand des récepteurs LDL.
L’apolipoprotéine A est la composante majeure des HDL, alors que l’apo B est le principal ligand des récepteurs LDL.
Décrire : Dyslipidémies (3)
- Élévation plasmatique du cholestérol ou des triglycérides, ou diminution du taux de HDL.
- On parle aussi d’hyperlipidémie.
- (Il est idéal de prendre ces mesures à jeun.)
Décrire : Cholestérol TOTAL (3)
- Mesure directe
- Risque cardiovasculaire augmente linéairement lorsque valeur ≥ 5 mmol/L.
- On vise < 5 mmol/L
Décrire : Cholestérol LDL (4)
- Valeur calculée
- Indice le plus utilisé pour le suivi de traitement et le suivi
- On vise < 3 mmol/L
- ↓ 1 mmol/L du LDL = ↓20-25% du risque vasculaire.
C’est quoi la formule pour calculer le cholestérol LDL
(Cette équation n’est pas valide pour des valeurs de triglycérides supérieures à 4,5 mmol/L.)
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Décrire : Cholestérol HDL (2)
- Mesure directe
- Taux élevé = baisse du risque vasculaire (hausse de 1 mmol/L = baisse de 2-3% du risque)
Décrire : Rapport cholestérol total sur cholestérol HDL (3)
- Aussi appelée indice athérogénique
- Valeur calculée = cholestérol total/cholestérol HDL
- On vise <4
Décrire : Taux d’apolipoprotéines B (apo B) (3)
- Reflet du nombre de particules athérogènes.
- Mesure plus précise du risque vasculaire que le LDL ; de plus en plus utilisé
- On vise une valeur < 0,8 g/L
Décrire : Triglycérides (3)
- Mesure directe ; très variable.
- On vise un taux plasmatique < 1,5 mmol/L
- Fortement associés au syndrome métabolique
Nommez : Exemples de diagnostic différentiel associé aux dyslipidémies (5)
- Diabète
- Hypothyroïdie
- Maladies hépatiques
- Insuffisance rénale
- Lupus
Décrire : Une approche systématique à l’évaluation d’un ECG (8)
- Calcul de la fréquence
- Reconnaissance du rythme (régulier ou non)
- Examiner la morphologie auriculaire
- Mesure de l’intervalle PR
- Calcul de l’axe QRS (normal, droit, gauche, indéterminé)
- Mesure de l’intervalle QRS
- Examiner le segment ST et l’onde T (syndrome ischémique)
- Calcul de l’intervalle QT
Calculer fréquence sur ECG (2)
- Fréquence = 300/nb de gros carré entre un intervalle RR si rythme sinusal
- Fréquence = nb de QRS X 6 (valide pour rythme régulier et irrégulier)
Comment évaluer rythme sur ECG (2)
- Déterminer si le rythme est sinusal, rég., irrégulier (irrégulièrement irrégulier ou régulièrement irrégulier)
- Rythme sinusal : l’onde P est + en D1,D2 et a VF.
- Variabilité du PP ou RR < 10%àrégulier
Comment évaluer : Axe normal de l’onde P (4)
- Axe normal de l’onde P = 60° (-> D2)
- en D1, D2, D3 et aVF
- Amplitude < 2,5mm
- Évaluation de la durée et de la morphologie permet de diagnostiquer les anomalies auriculaires (hypertrophie/dilatation)
Comment évaluer : Critères d’anomalie auriculaire gauche (2)
- Durée de plus de 120 ms (>3 mm) de l’onde P en D2 ET/OU
- Partie négative de l’onde P en V1 > 1 mm2
Comment évaluer : Critères d’anomalie auriculaire droite (2)
- Amplitude d’onde P > 2,5 mm en D2
- Amplitude + de l’onde P de > 1,5 mm en V1
Comment évaluer : Mesure de l’intervalle PR (4)
- Du début de l’onde P jusqu’au début du Q.
- Reflet de la dépolarisation auriculaire et de la conduction de l’influx électrique dans tout le système cardionecteur.
- Normale : 120-200 ms (3 à 5 mm).
- > 200 ms (> 5 mm) à trouble auriculoventriculaire
Décrire le calcul de l’axe du QRS (9)
- Axe normal : -30° à +90°
- Déviation axiale droite : +90° à +180°
- Déviation axiale gauche : -30° à -90°
- Axe extrême, indéterminé ou nord-ouest : -90° à +180°
- Un angle de 0 ou 180 degrés produit une déflexion maximale
- Une onde de 90 degrés cause une déflexion nulle
- *Si – en D1 et D2àprendre aVF pour savoir si c’est un droit ou un extrême
- Méthode équiphasique (pour trouver l’axe exact) : trouver une dérivation qui contient un QRS équiphasique. Identifier une dérivation à 90° de la dérivation identifiée, la polarité de cette dérivation donnera l’axe exact du QRS.
- Une déviation axiale peut orienter le diagnostic vers une hypertrophie ventriculaire, un trouble de conduction ou une pathologie aigue comme un infarctus ou une embolie pulmonaire.
C’est quoi les valeurs de QRS normal (1)
60–110 ms
QRS plus large signifie quoi? (2)
- Si plus large (particulièrement > 120 ms), trouble de conduction
- BBD, BBG, hémibloc
L’amplitude du QRS doit être comment? (2)
- Amplitude doit être de > 5 mm dans le plan frontal
- et > 10 mm dans les précordiales
Nommez Conditions qui amputent la capacité de transmission (⬇️amplitude QRS) (5)
- Obésité
- Amiloïdose
- Tamponnade cardiaque
- Fortes poitrines
- MPOC sévère
Décrire : Hypertrophie du ventricule gauche (5)
- Toute condition avec augmentation chronique de post charge sur le VG
- HTA
- Sténose aortique
- Cardiopathie hypertrophique
- plus de myocytes qui se dépolarisent
- Multiples critères, dont les plus fréquemment retenus sont ceux de Sokolow-Lyon
- Souvent QRS entre 100 et 120 ms
- Souvent associé à anomalie de repolarisation + anomalies auriculaires G
Nommez critères Sokolow-Lyon (3)
- Somme de R + S > 45 mm en précordial
- R en aVL > 11mm
- S en V1 + R en V5 ou V6 > 35mm
Décrire : Ischémie et HVG (3)
- HVG sur l’ECG souvent associé à des anomalies du ST-T similaires à de l’ischémie myocardique
- La spécificité de l’ECG est moindre dans ce cas pour le diagnostic d’ischémie
- Donc en présence de critère d’HVG sur l’ECG,les anomalies du segment ST doivent être lues : ischémie ou anomalies de repolarisation secondaire à HVG.
Qu’est-ce qui cause l’hypertrophie ventriculaire droite?
Toute condition avec augmentation chronique de post charge sur le VD
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Comment examiner le segment ST et l’onde T (4)
- Le segment TP est la ligne de référence pour évaluer le segment ST
- Le segment ST doit être isoélectrique
- Mesuré à partir du point J
- Ligne de base = TP
- Si sus ou sous-décalage = anormal (c-à-d > 1 mm pour être significatif)
- Ischémie
- Sous-endocardique (sous-décalage)
- Transmurale (sus décalage)
- Ischémie
- L’onde T suit habituellement la polarisation du QRS
- Si contraire = souvent ischémie
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Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Anomalies auriculaires gauche (2)
- Durée de plus de 120 ms (>3 mm) de l’onde P en D2
- ET/OU
- Partie négative de l’onde P en V1 > 1 mm2.
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Hypertrophie ventriculaire gauche (3)
- Somme de R+S > 45 mm en précordial
- R en aVL> 11 mm
- S en V1 + R en V5 ou V6 > 35 mm
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Anomalies du segment PR (1)
> 200 ms (> 5mm) -> trouble AV
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Bloc de branche gauche (3)
- Complexe QRS > 120 ms
- Onde R large et souvent encochée en V5 et V6
- Absenced’ondeQenV5,V6etD1 Souvent associé à une anomalie cardiaque structurale : cardiomyopathie, MCAS, HVG
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Hémibloc antérieur gauche (3)
- Déviation axiale gauche
- Mini ondes Q en D1 et aVL
- QRS fin
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Anomalie auriculaire droite (2)
- Amplitude d’onde P > 2,5 mm en D2
- Amplitude + de l’onde P de > 1,5 mm en V1
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Hypertrophie ventriculaire droite (3)
- R>S en V1
- R < S en V6
- QRS fin
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Anomalies du segment ST (2)
- Sus-décalage : ischémie transmurale
- Sous-décalage : ischémie sous endocardique
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Anomalies de l’int. QT (1)
QTc > 440 : anormal
Reconnaitre l’anomalies ECG suivante : Bloc de branche droit (3)
- Complexe QRS > 120 ms
- Onde RsR’ en V1 (oreilles de lapin)
- Onde S ≥ 40 ms et plus large que l’onde R correspondante en D1 ou en V6
Reconnaitre l’anomalies : Hémibloc postérieur gauche (3)
- Déviation axiale droite
- Mini ondes Q en D3 et aVF
- QRS fin
- Si le QRS est large, c’est un bloc de conduction complet (BBG)
Reconnaitre les signes à l’ECG des désordres électrolytiques suivants : Hyperkaliémie (4)
- Ondes T hautes et pointues
- QRS élargi
- QT court
- Allongement du PR
Reconnaitre les signes à l’ECG des désordres électrolytiques suivants : Hypercalcémie (1)
Raccourcit le QT
Reconnaitre les signes à l’ECG des désordres électrolytiques suivants : Hypokaliémie (4)
- Sous-décalage du segment ST
- Aplatissement des ondes T
- Plus grande amplitude de l’onde U
- QT long
Reconnaitre les signes à l’ECG des désordres électrolytiques suivants : Hypocalcémie (1)
Allongement du QT
Reconnaitre les signes de syndrome coronarien aigu à l’ECG : En Sous-Endocardique (2)
- Sous-décalage du segment ST > 0,5 mm dans 2 ou + dérivations contiguës
- T inversées > 2 mm dans 3 ou + dérivations contiguës
Reconnaitre les signes de syndrome coronarien aigu à l’ECG : Transmurale (IM aigu) (3)
- Sus décalage du segment ST dans 2 ou + dérivations contiguës o
- Image MIROIR dans les dérivations opposées contiguës
- V7-8-9 optionnel miroir de V1
Reconnaitre les signes de syndrome coronarien aigu à l’ECG : Non-Aigu (3)
- T redevenues normales
àinfarctus ancien
- 40ms (1 petit carré) dans 2 dérivations contiguës
- Q > 25 % de l’onde R
- Si l’onde T est anormale = âge indéterminé
- Ondes Q pathologiques
Décrire : Évolution de l’ECG pendant l’infarctus aigu (IAMEST) (6)
- Ondes T hyper aiguës
- Sus-décalage du segment ST
- Onde Q
- Inversion de l’onde T
- Normalisation du segment ST
- Normalisation de l’onde T
Décrire : Dérivations contiguës (5)
- V 1-2 : Antéro-septal (VG + un peu VD) (Miroir = V 7-8-9)
- V 3-4 : Antéro-apical
- I, aVL, V 5-6 : Latéral (Artère circonflexe)
- II, III, aVF : inférieur (Coronaire D)
- V 1-6 : Antéro-latéral
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On pratique une hémoculture quand? (2)
- On la pratique lors d’une suspicion de la dissémination sanguine d’une infection
- Donc pour diagnostiquer une bactériémie et/ou une septicémie
Nommez : But d’une hémoculture (4)
- Mettre en culture sur des milieux appropriés la présence de l’agent ou des agents responsables d’infections bactériémiques ou septicémiques
- Affirmer une infection sanguine généralisée
- Différencier une bactériémie d’une septicémie
- Effectuer un antibiogramme à orienter le choix d’ATB
Quand prescrire une hémoculture? (3)
- Fièvre importante avec fissons (avec parfois signes digestifs)
- Cause initialement inconnue
- Attention!! possible bactériémie sans fièvre
- Surtout chez les personnes âgéesàdonc on fait l’hémoculture si
- Altération de générale
- Absence de foyer infectieux
- Surtout chez les personnes âgéesàdonc on fait l’hémoculture si
Nommez : Critères pour diagnostiquer une bactériémie (3)
- 2/3 hémocultures + si germes opportunistes OU
- 1/3 hémoculture + si germes pathogènes spécifiques connus pour causer des infections
- **mais normalement, lorsque 1/3 culture est + -> il s’agit à priori d’une contamination
Interpréter : Hémocultures - (4)
- Aucune bactériémie OU
- Infection non causée par une bactérie ou un champignon OU
- Microorganisme à croissance très lente ou nécessitant des conditions très spécifiques pour la culture OU
- Mauvais protocole ou antibiothérapie pré- prélèvements
Interpréter : Hémocultures + (2)
- Bactériémie (si critères rencontrés) OU
- Pseudobactériémie par contamination
Vrai ou Faux
Seulement les bactéries et les mycètes poussent lors des hémocultures (1)
Vrai
Donc une infection virale disséminée dans le sang NE PEUT PAS ÊTRE DIAGNOSTIQUÉE lors de l’hémoculture
Vrai ou Faux
Une hémoculture – élimine le diagnostic d’une infection
Faux
- Une hémoculture – n’élimine PAS le diagnostic d’une infection
- Il n’y a juste pas de bactériémie