Introduction : Flashcards
Définition d’une addiction :
+ 2 types
= un processus par lequel un comortement, pouvant être à la fois une production de plaisir et d’écarter ou d’atténuer une sensation de malaise interne, est employé d’une facon caractérisée par l‘impopssibilité de répétée de contrôler ce comportement et sa poursuite en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.
=> Le comportement peut être la consommation de subsance psychoactives (alcool, tabax, opiacés, médicaments…) on parle alors dans ce cas de “trouble lié à l’usage de subsances psychoactives”.
Mais il existe aussi des addictions sans substance ou addiction comoprtementale.
3 grands ensembles de symtomes participant aux troubles addictifs :
- Un ensemble de symptômes comportementaux : il s’agit de l’envahissement progressif de la vie quotidienne du sujet par les comportementaux addictifs, au détriment des autres rituels de vie (familiale, professionnelle, etc.).
=> Ces symptômes regroupent la perte de contrôle progressive, l’impossibilité croissante d’arrêter ou de réduire les comportements addictifs, et l’envie irrépressible (« craving ») de réaliser sans cesse les comportements addictifs ;
- Un ensemble de répercussions sociales et/ou médicales : par définition, les addictions doivent entrainer des conséquences durables et significatives dans la vie du sujet pour être qualifiées comme telles.
=> isolement, marginalisation, stigmatisation, perte d’emploi, séparation, problèmes financiers…
* un ensemble de symptômes pharmacologiques (propres aux troubles liés à l’usage de substances) : l’exposition chronique et répétée à une substance psychoactive entraîne des phénomènes d’adaptation cérébrale progressive, menant à l’apparition d’un processus de tolérance (perte d’effet à même dose de substance et nécessité d’augmenter les doses pour obtenir le même effet) puis de sevrage (survenue d’un syndrome de sevrage spécifique à la classe pharma- cologique de la substance).
=> Ces symptômes ne sont ni systématiques, ni nécessaires pour parler d’addiction.
=> Figure page 389
3 grands types de comportement dans la consommation de substances psychoactives :
- Non-usage : Absence de consommation
- Usage simple : Consommation usuelle d’une substance (alcool) ou réalisation d’un comportement sans qu’il ne présente de caractère pathologique. Modulable en fonction de l’environnement, des besoins ou des envies, des effets négatifs, de la disponibilité de la substance
=> ATTENTION : L’usage simple n’est défini que pour l’alcool
- Mésusage : Toute conduite de consommation d’une ou plusieurs substances psychoactives caractérisée par l’existence de risques et/ou de dommages et/ou de dépendance. Pour toutes les substances psychoactives décrites plus loin à l’exception de l’alcool et des médicaments, tout usage correspond à un mésusage
3 types de mésusage :
* L’usage à risque correspond à des niveaux de consommation qui exposent à des risques de complications, soit secondaires à la consommation aiguë (accidents ou violence avec l’alcool, syndrome coronarien aigu avec la cocaïne, coma ou décès avec l’héroïne), soit secondaires à la consommation chronique (complications somatiques, psychologiques, sociales, passage à la dépendance), mais ces complications ne sont pas encore présentes (et ne le seront peut-être jamais) ;
* l’usage nocif ou « utilisation nocive pour la santé » se caractérise par la consommation répétée induisant des dommages médicaux (psychiatriques, somatiques) ou sociaux pour le sujet lui-même ou pour son environnement proche ou éloigné sans atteindre les critères de la dépendance et dont le caractère pathologique est défini à la fois par la répétition de la consommation et le constat des dommages induits ;
* la dépendance se caractérise par l’impossibilité de s’abstenir de consommer (perte de contrôle de l’usage).
2 types de trouble médical liés à l’usage de substance :
- usage nocif
- dépendance
=> L’usagge à risque n’est pas un trouble médical mais plus un facteur de risque.
Objectif de la prise en charge d’un trouble addictif :
= Arrêt durable du mésusage
=> pour toutes les subsances en dehors de l’alcool (où l’usage simple existe), l’arrêt du mésusage équivaut à un arrêt de l’usage.
=> La réduction partielle de la consommation peut etre une stratégie transitoire qui vise à réduire les dommages et les risques médicaux et sociaux liés au mésusage.
NB : préférer le terme arrêt de l’usage plutot que l’abstinence (car trop de connotation morale pour les patiens)
2 concepts centraux de la prise en charge en addictologie :
- laisser au maximum le sujet fixer lui-même ses objectifs,
- afin de maintenir au maximum le lien thérapeutique avec lui.
Critères diagnostics de la dépendance :
Pour un diagnostic de certitude, selon la CIM-10, au moins trois des manifestations suivantes doivent habituellement avoir été présentes en même temps au cours de la dernière année :
- désir puissant ou compulsif d’utiliser une substance psychoactive ;
- difficultés à contrôler l’usage de la substance (début ou interruption de la consommation ou niveaux d’usage) ;
- syndrome de sevrage physiologique quand le sujet diminue ou arrête la consommation d’une substance psychoactive, comme en témoignent la survenue d’un syndrome de sevrage caractéristique de la substance ou l’usage de la même substance (ou d’une substance apparentée) pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage ;
- mise en évidence d’une tolérance aux effets de la substance psychoactive : le sujet a besoin d’une quantité plus importante de la substance pour obtenir l’effet désiré ;
- abandon progressif d’autres sources de plaisir et d’intérêts au profit de l’usage de la substance psychoactive, et augmentation du temps passé à se procurer la substance, la consommer, ou récupérer de ses effets ;
- poursuite de la consommation de la substance malgré la survenue de conséquences manifestement nocives. On doit s’efforcer de préciser si le sujet était au courant, ou s’il aurait dû être au courant, de la nature et de la gravité des conséquences nocives.
Critères de rémission du jeu pathologique dans le DSM-5 :
- début de rémission : critères absents depuis plus de 3 mois mais moins de 12mois
- rémission prolongée/persistante : critères absents depuis plus de 12 mois.
Structures non hostpiralière de prise en charge en addictologie : (3)
- Des CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) disposent d’équipes pluridisciplinaires composées de médecins, psychologues, professionnels socio- éducatifs. Ils accueillent toute personne en difficulté avec ses consommations (alcool, tabac, cannabis, opiacés et autres) ou ayant une conduite addictive (jeux, internet, etc.) ainsi que leurs proches.
- Les CAARUD (Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues) accueillent toute personne en difficulté avec un usage de substances illicites.
- Les CJC (Consultations jeunes consommateurs) s’adressent aux personnes mineures ou jeunes majeures présentant des difficultés en lien avec un comportement avec ou sans substance.