78- Dopage Flashcards
Définition de l’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (=AUT) :
= possibilté pour certains sportifs d’avoir recours à certains traitements pour prendre en charge un problème de sannté intercurrent aigu ou chronique.
Instances de lutte contre le dopage dans le sport : (4)
+ missions
- AFLD = agence francaise de lutte contre le dopage : élabore un programme national annuel des contrôles qui définit les compétitions sportives et les entraînements ciblés. Ces contrôles sont effectués en s’appuyant sur les Directions Régionales et Départementales de la Jeunesse et des Sports (DRDJS), ainsi que sur les avancées des travaux de recherche et de prévention ;
- AMA = agence mondiale antidopage :soumet les sportifs désignés dans le groupe « cible » à l’obligation de localisation ;
- Fédérations sportives : mission de surveillance médicale des sportifs, peuvent exercer des sanctions à l’encontre des sportifs ;
- AMPD = antennes médicales de prévention contre le dopage : prise en charge médicale
10 principales substances utilisés à des fins de dopage :
- les cannabinoïdes,
- les glucocorticoïdes,
- les agents anabolisants,
- les stimulants,
- les diurétiques,
- les agonistes Beta2,
- l’érythropoïétine,
- les opiacés,
- les antagonistes et modulateurs hormonaux.
Un contrôle antidopage positif peut entrainer des sanctions pénales ?
= VRAI : depuis la loi du 5 avril 2006,
* sanctions sportives (d’une simple suspension de sa fédération pendant une période donnée jusqu’à une radiation à vie) et parfois sanctions pénales (uniquement en cas d’obstruction au contrôle ou si le sportif a procuré à un autre sportif ce produit ; dans ces cas, des peines d’empri- sonnement avec amende peuvent être mises en place) ;
* sanctions pouvant également concerner l’entourage ou les soignants du sportif, si ces derniers ont facilité l’usage de produits dopants ou ont incité le sportif à son usage.
Définition du dopage :
Le dopage est défini par :
* l’usage d’une substance ou d’une méthode potentiellement dangereuse pour la santé des athlètes et/ou susceptible d’améliorer leur performance ;
* la présence dans l’organisme de l’athlète d’une substance ou la constatation de l’application d’une méthode qui figure sur la liste annexée au présent code.
Pourcentage de controle antidopage positif en france :
En France, près de 4 % des contrôles antidopage réalisés en 2012 contenaient des substances interdites (avant vérification d’une éventuelle Autorisation d’Utilisation Thérapeutique).
Principales substances utilisées à des fnns de dopage dans la protique du sport :
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+ effet
=> tableau 1 page 48§
Substances pouvant bénéficier d’un AUT + modalités :
+ interdictions spécifiques à certains sports
- Pour les diurétiques, il existe une nécessité de délivrance d’une AUT pour toute substance en ou hors compétition, outre celle obtenue pour le diurétique.
- Tous les beta-2 agonistes sont interdits sauf les 3 formes inhalées suivantes : salbutamol, formo- térol, salmétérol. Il existe des seuils urinaires pour ces derniers au-delà desquels il ne s’agit pas d’un usage thérapeutique intentionnel. Une étude de pharmacocinétique contrôlée réalisée chez le sportif peut confirmer un usage thérapeutique.
- L’alcool est interdit pour certains sports : aéronautique, automobile, karaté, motocyclisme, moto- nautique et tir à l’arc. La détection sera effectuée par éthylométrie et/ou analyse sanguine. Le seuil de violation est équivalent à une concentration sanguine d’alcool de 0,10 g/L.
- Les bêta-bloquants sont interdits dans les sports suivants : automobile, billard, fléchettes, golf, ski, tir et tir à l’arc.
- Le bupropion, la caféine, la nicotine et la synephrine ne sont pas interdits.
Définition de la maniipulation de sanf ou de composants sanguins :
+ test de dépistage
+ EI
Il s’agit de la transfusion de prélèvements sanguins réinjectés avant l’épreuve : procédé consistant en la transfusion d’érythrocytes allogéniques et diminuant la fréquence cardiaque en situation d’hypoxie.
- Pour les transfusions autologues, il n’existe aucun test direct de détection.
- Les risques sont cardio-vasculaires (suite à l’augmentation de l’hématocrite et de la tension arté- rielle) et inhérents aux transfusions pratiquées hors contexte hospitalier.
Définnition des manipulations chimiques et physiques :
Il s’agit de l’usage de substances et de procédés qui modifient, tentent de modifier ou risquent raisonnablement de modifier l’intégrité et la validité des échantillons utilisés lors des contrôles de dopage.
Parmi ces substances et méthodes figurent entre autres la cathétérisation, la substitution ou l’al- tération des échantillons, mais également les perfusions intraveineuses et/ou injections.
Définition du dopage génétique :
Il est défini par l’AMA comme le « transfert de d’acides nucléiques ou de séquences d’acides nucléiques » et « l’utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées ».
2 stratégies de détection du dopage :
* une mesure directe : les contrôles antidopage ;
* une mesure indirecte : l’utilisation des données du Passeport biologique de l’athlète.
Principe du controle antidopage :
- qui peut etre controlé ?
- quand ?
- par qui ?
- Tout sportif participant à une compétition ou à une manifestation agréée par une fédération sportive peut être contrôlé, qu’il soit professionnel ou amateur.
- Les contrôles peuvent avoir lieu lors de compétition mais aussi au cours des entraînements à ces compétitions ou manifestations.
- Ils sont mis en place par l’AFLD.
Principe de la notification/convocation du controle antidopage :
Le sportif reçoit personnellement une notification individuelle à contresigner.
À partir de ce moment, il dispose d’une heure pour se présenter au poste de contrôle muni d’une pièce d’identité.
Le sportif peut se rendre seul ou accompagné d’un membre de son entourage.
Il ne peut se soustraire au contrôle. En cas de refus ou d’abstention, il est sanctionné de la même façon que s’il était convaincu de dopage.
Déroulement du controle antidopage :
Les contrôles sont effectués par une personne habilitée munie d’un ordre de mission, avec l’aide d’un délégué fédéral.
Ils se déroulent dans un lieu spécialement aménagé.
Les échantillons sont recueillis sous la surveillance du médecin, pour éviter les tentatives de tricherie.
=> Ce sont des prélèvements urinaires et parfois sanguins répartis dans 2 flacons.
L’analyse est réalisée dans les laboratoires de l’AFLD à Chatenay-Malabry (seul laboratoire fran- çais agréé par l’AMA).
Le résultat de l’analyse est transmis à la fédération dont le sportif dépend, qui notifie le résultat au sportif.
=> Si le contrôle est positif, le résultat est transmis à l’AMA, à l’AFLD et à la fédération internationale.