insuf respi Flashcards
définition IRC
incapacité de l’ap respi a assurer l’hématose correcte
–> hypoxémie chronique d’origine respi
qu’observons nous en pratique de IRC
- PaO2 < 70 mmHg (attention ce n’est pas le seuil de prescription d’oxygène de longue durée)
- En air ambiant (FiO2 = 21%)
- À l’état stable
- Au repos
- À 2 reprises à 3 semaines d’intervalle entre les 2 gaz du sang (pour montrer la chronicité)
sur quoi repose le diag IRC
- Conjonction de signes cliniques
- Résultats des EFR et des GDS
- Mise en évidence d’une maladie causale + + +
quel sont les 4 mécanisme physiopatho de IRC ?
shunt vrai
effet shunt
hypoventilation alvéolaire
tb de la diffusion
décrire shunt vrai
mélange de sang pauvre et riche en oxygène
–> hypoxémie très sévères et réfractaires
décrire effet shunt
inégalité de rapport ventilation perfusion (V/Q) –> BPCO , asthme
poumon peu ventilé mais bin perfusé
–> hypoxémie
normocapnie / hypocapnie car hyperventilation
décrire hypoventilation alvéolaire
dysfonction de la pompe
diminution du passage d’air
diminution apport O2 + pas épuration du CO2 –> même concentration enn O2 et CO2 entre vaisseaux et alvéoles –> pas de gradient –> pas de diffusion
–> hypoxémie + hypercapnie
décrire le tb de la diffusion
atteinte de la mbrane alvéolo-capilaire
O2 diffuse mal –> hyper ventilation –> hypoxémie + hypocapnie
quel patho entraine une atteinte de l’échangeur ?
BPCO (TVO)
DDP (mixte)
PID (TVR)
quelle patho entraine une atteinte de la pompe ou de la commande centrale ?
atteinte anat de la paroi
SOH
atteinte fonctionnelle
hypoventilation alvéolaire centrale
(TVR)
quelle patho donne une atteinte de la vascularisation pulmonaire ?
HTA pulmonaire ( EFR normaux)
quels sont les signes d’hypercapnie ?
- Troubles neurologiques : céphalées, flapping tremor, troubles du comportement ou de la conscience…
- Sueurs, rougeurs cutanées, oedèmes des membres inférieurs
ttt IRC
Hypoxémie donc on rajoute de l’O2: O2 peut être livré en L/min ou en FiO2
- Oxygénothérapie selon les critères de l’HAS
- Lunettes (max 6 L/min d’O2), masques avec buses
- On retrouve parfois une valve avec des trous plus ou moins grands, qui permet un certain mélange air-oxygène
- Masque à haute concentration (s’approche d’une FiO2 de 100% = l’oxygène va dans le sac et le patient inspire le contenu du sac, pour les patients hypoxémiques sévères)
En cas d’hypercapnie : on veut faire reventiler le patient
- Ventilation invasive (ne traite pas une pathologie chronique)
- Ventilation non invasive : diminue le travail respiratoire du patient
Traitement de la cause : obstruction bronchique
- Aérosolthérapie
- Drainage bronchique
● Kinésithérapie respiratoire
● Fibroscopie bronchique
● Cough Assist = appareil d’aide à la toux
définition IRA
C’est une anomalie aigue de la respiration (transformation cellulaire de l’O2 et du glucose → CO2 + énergie)
hypoxémie brutale qui entraîne une hypoxie tissulaire donc la production de lactates (anaérobies).
En pratique, l’hypoxémie est brutale : PaO2 < 60 mmg
Plus l’installation est rapide, plus le patient est symptomatique !
signes clinique SDRA
Signes de lutte et de faillite
Risque d’arrêt respiratoire (et cardiocirculatoire)
Inadéquation entre la charge imposée pour satisfaire un besoin ventilatoire et la capacité à faire face à ce travail ventilatoire
Dyspnée aigüe
quels sont les signes de luttes et de faillite respi ?
- Polypnée (>30/min) ou bradypnée (<15/min : risque d’arrêt respiratoire imminent)
- Tirage : utilisation des muscles respiratoires accessoires
Contraction des muscles cervicaux
Dépression inspiratoire des espaces intercostaux - Contraction expiratoire des muscles de l’abdomen
- Pouls paradoxal : diminution inspiratoire de la pression artérielle de plus de 20 mmHg (liée aux efforts inspiratoires)
quels sont les signes de fatigue ventilatoire ?
- Respiration paradoxale : asynchronisme thoraco-abdominal (expansion thoracique et creusement abdominal à l’inspiration)
- Polypnée superficielle
- Pauses respiratoires
quels sont les signes asso a SDRA
- Hypoxémie : cyanose
- Hypercapnie : neurologique (flapping tremor, céphalées, troubles du comportement ou de la conscience
quels sont les signes de gravité du SDRA ?
- Retentissement hémodynamique : tachycardie, hypotension, froideur, marbrures, oligurie
- Retentissement neurologique : angoisse, agitation, confusion, coma, convulsions…
quelles sont les étiologie respi de SDRA ?
Respiratoires :
- Crise d’asthme
- Exacerbation de BPCO
- Pneumopathie infectieuse
- Obstacle des voies aériennes supérieures : corps étranger intra- bronchique, épiglottite
- Embolie pulmonaire
- Pneumothorax
- Pleurésie
- Traumatisme thoracique
quelles sont les étiologie cardiaque de SDRA ?
- Infarctus du myocarde (syndrome coronarien aigu)
- Œdème aigu du poumon (OAP)
que faire en cas de SDRA ?
Rester calme face à l’angoisse du patient et de l’équipe
Prévenir le médecin (réanimateur)
Installation :
- Décubitus dorsal 30° ou position assise (de préférence au lit)
- Surveillance monitorée : TA, FC, SpO2
Mettre en place l’oxygénothérapie : - Au masque (pas d’O2 au-delà de 5 L/min) - Adaptation de l’O2 en fonction de : La prescription médicale La coloration du patient La SpO2 Les GDS - Humidification car haut débit
Désencombrement bronchique
Mise en place de la VNI = ventilation non invasive (en accord avec le médecin et en sa présence)
Réalisation d’aérosols sur prescription (crise d’asthme, BPCO)
VVP = voie veineuse périphérique (assurer son fonctionnement) ou 2 VVP ou 1 VVC (voie veineuse centrale)
Traitement étiologique dès qu’on a compris le problème (antibiotiques, diurétiques, corticoïdes…)