Immuno - Meurens Flashcards
Comment les cellules spécialisées du système adaptatif se retrouvent au site de l’infection?
Par le concept de surveillance immunitaire
Quels sont les 3 “couples” de molécules importants qui permettent aux cellules de se diriger aux bons endroits?
- Sélectine (tissu) et ligand de sélectine (cellule)
- Chimiokine (tissu) et récepteur de chimiokine (cellule)
- Adressine (tissu) et intégrine (cellule)
V ou F. Au site de l’infection, une cellule dendritique capture l’Ag (phagocyte) et migre vers la moelle osseuse
FAUX. Migre vers un noeud lymphatique régional pour faire présentation de l’Ag
Avec quel type de cellules se retrouvent les cellules dendritiques une fois dans les noeuds lymphatiques?
cellules T en transit ou résidentes. C’est à celles-ci que vont être présentés les Ag. Elles vont ensuite proliférer (clones) et migrer vers le site d’infection
Quel concept explique que les lymphocytes activés sont capables de retrouver leur chemin jusqu’à l’infection?
Le concept de homing receptors (HRs). Grâce à ce récepteur de localisation, le lymphocyte retrouve facilement le site d’infection, car il lui permet de rettrouver différent tissus/organes.
V ou F. Le HR est situé à la surface du lymphocyte
Vrai
Les HEV (high endothelial venules) agissent comme une porte sur les vaisseaux sanguins signalant les différents tissus et organes. Quelles cellules expriment-elles?
Les adressines
Vrai ou faux. Les adressines peuvent être utilisées pour faire des molécules pharmaceutiques à action ciblée
Vrai
Vrai ou faux. Les récepteurs de localisation des lymphocytes (HRs) reconaissent les adressines
Vrai
De quelle façon va pénétrer le lymphocyte dans le tissu?
Par diapédèse
Vrai ou faux. Concernant l’entrée des lymphocytes au site d’infection, le mécanisme diverge de celui de la réaction inflammatoire
Faux!
Le lien entre le lymphocyte et les récepteurs exprimés lors de la réponse inflammatoire est ____
FORT
Chaque localisation possède sa propre signature moléculaire. Donnez un exemple.
MADCAM (adressine du petit intestin) se lie avec a4b7 (intégrine)
Vrai ou faux. Les HEV sont incapables de perturber le flot sanguin normal et créent des zones de turbulence
Faux! Ils perturbent le flot et c’est ce qui permet la collision des lymphocytes avec les cellules
Remplissez les espaces vides
Dans le NL, le ____ rencontre une ____. Durant son activation, une sélection pour ________ récepteur(s) de localisation (HRs) a lieu
LYMPHOCYTE T
CPA
UN SEUL TYPE
Vrai ou faux. Le SI commun des muqueuses partage des adressines différentes
Faux. Ils partage les mêmes adressines permettant à un lymphocyte activé dans un site mucosal de se rendre à un autre site
Parmi les MALT, que signifient
a. BALT
b. GALT
c. NALT
a. tissu bronchique
b. structures intestinales
c. muqueuse nasale
Concernant le système immunitaire commun des muqueuses, lequel(s) est(sont) vrai(s)?
a) Un lymphocyte activé par un agent pathogène entérique ou respiratoire peut aller se localiser dans la glande mammaire et produire des Ac dans le lait pour le nouveau-né
b) Certains sites sont plus adaptés pour induire une RI au niveau d’un site distant particulier
c) La vaccination par voie orale permet une production d’IgA dans les sécrétions nasales
d) Tous les sites répondent de façon équivalente
a) et b) sont vrai
c) aucune production d’IgA
d) répondent tous différemment
Remplissez le tableau suivant concernant le SI commun des muqueuses et les réponses effectrices produites
Qu’est-ce que l’immunité naturelle ?
- Résistance sans contact préalable, spécifique d’espèce
- Micro‐organisme infectant une espèce et pas l’autre… (cf récepteurs spécifiques ou plus rare machinerie enzymatique)
- Plus fréquemment observée avec les virus que chez les bactéries
Les virus sont-ils efficaces pour déjouer le système immunitaire ?
Oui !
-Agents pathogènes rudement efficaces
-Morbidité et mortalité animale et humaine élevées
-Capables de tromper facilement le système immunitaire
Donnez 3 exemples de mécanismes par lesquels les virus trompent le système immunitaire
Intégration de leur génome ( Feline leukemia virus (FeLV)) ,
Variation antigénique (Ex : Virus Influenza)
Expression de gènes similaires à l’hôte (Virus Epstein‐Barr et IL‐10 Virus de la maladie de Marek et IL‐8)
Un virus rend malade car il peut .. (3)
- S’implanter, se multiplier dans l’organisme
- Exercer une activité nocive (tuer cellules, production molécules « néfastes », transformation cellulaire, RI exagérée ou inadaptée, RI supprimée…)
3.Résister aux défenses de l’organisme
Quels sont les mécanismes non spécifiques de protection contre le virus ?
A. Barrières cutanéo‐muqueuse : physiques, chimiques , biologiques
B. Réaction inflammatoire
C. Le complément (bactéries et virus enveloppés)
D. Les phagocytes
E. Peptides antimicrobiens
F. Interférons
G. Autres cellules : Cellules NK et Cellules γδ
Quels sont les défenses physiques ?
- Les cellules (epithelia), nombre variable de couches, kératinisé ou pas
- Les cils et leur mouvement, villosités…
- Structures associées : poils, phanères, glandes sébacées, glandes sudoripares
- Desquamation
- Flux intestinal, toux, éternuement
Quels sont les défenses chimiques ?
Les acides gras
* Le mucus
* pH
* Sébum, sécrétions sudoripares…
* Peptides antimicrobiens (cathelicidine LL37, β‐défensines, CCL28…)
* Lysozyme, transferrine, lactoferrine (dans le lait)
* Interférons de type 1 et 3
La défense biologique de la barrière cutanéo-muqueuse est ..
La flore commensale
Vrai ou faux : Toutes les cellules ont des PRR et il s’agit de récepteur de l’immunité adaptative
FAUX : présents sur toutes les cellules mais immunité innée !!
BCRs ou TCRs = immunité adaptative
Quels sont les différents PRR impliqués dans la reconnaissance des virus ?
- TLR2/6 : glycoprotéines
- TLR3 : ARN double brin (db)
- TLR7/8 : ARN simple brin (sb)
- TLR9 : ADN db
- RIG‐I et MDA‐5 : ARN
À quoi sert la réaction inflammatoire virale ?
- Milieu défavorable à la multiplication bactérienne
- Recrutement des cellules immunitaires
- Passage des molécules immunitaires
Quels sont les effets des médiateurs inflammatoires ?
Augmentation de la vasodilatation :
perméabilité aux anticorps et complément
Augmentation des molécules d’adhésion
et donc de la diapédèse des lymphocytes et phagocytes
Résumé l’origine , les voies et les rôles du complément
Origine : sang, colostrum, lait…
3 voies d’activation : Classique, Alterne (non spécifique) et Lectines (non spécifique)
Rôles : Opsonisation (C3B) , Chimiotactisme ( C5a) , Anaphylaxie et Réaction inflammatoire (C3a, C5a) , lyse virale (C5b9)
Pour ce qui est des peptides antimicrobiens les … et … font des trous dans les … des bactéries et dans les …
Défensines
cathélicidines
Membranes
virus enveloppés
Qu’est-ce qu’un interféron ? Quel est leur rôle ?
Famille de glycoprotéines possédant notamment des propriétés anti‐infectieuses
indirectes, produites en réponse à des stimulis
Capables d’inhiber la multiplication de nombreux virus
Vrai ou Faux les interférons sont seulement capable d’agir a/n viral ?
FAUX ! Aussi bactéries !
Absence de spécificité
À large spectre
Activité à des doses infimes
Quels sont les 3 types d’interférons ?
Type I : α, β, ω, δ, ε, κ, τ
Type II : γ
Type III : λ
En réponse aux virus,
production d’IFN de
type ..
1 et 3
Vrai ou Faux
Les interférons résistent aux rayons UV et sont stable à un pH de 8
Faux :
* Thermosensibles, inactivés par UV, sensibles à Ether…
* Stables entre pH2 et 11
Nommez les 3 propriétés des interférons
Anti‐infectieuses
Immuno‐modulatrices (IFN‐γ)
Activité anti‐proliférative (cytostatique)
Quel est le mécanisme des interférons ?
- Fixation des IFNs sur cellules (plusieurs récepteurs)
- Action IFNs est intra‐cellulaire, mais action indirecte,
car IFNs ne pénètrent pas dans cellule. - IFNs se fixent sur des récepteurs membranaires : Récepteur avec site de fixation + site d’activation
- Induisent l’expression de gènes (Interferon stimulated genes, ISGs).
Une cellule infectée produit des interférons , ceux-ci activent les gènes …. et ….. qui cause respectivement la …. et l’ ……
2’5’‐oligoadénylate synthétase
Protéine‐kinase (p68)
Dégradation de l’ARNm viral
Inhibition de la synthèse protéique
Quel est le rôle des IFN Gamma ?
Immuno-modulatrice :
IFNγ est produit par les LTs entre autres, c’est une lymphokine.
IFNγ stimule l’activité phagocytaire des macrophages, une des barrières de défense antivirale
Vrai ou faux : les interférons agissent sur les cellules NK ?
VRAI !
* IFNs stimulent différenciation des cellules précurseurs en cellules NK.
* Cet effet indirect par cellules NK, renforce les propriétés antivirales et anti‐tumorales des IFNs
Donnez des exemples d’utilisation des interférons en médecine vétérinaire
Interféron w félin
Parvovirose canine (CPV‐2)
Calicivirus félin
Virus de la leucose féline (FeLV)
Virus de l’Immunodéficience félin (FIV)
Comment reconnaître une cellule transformée ou infectée par un virus quand on n’a pas de récepteur spécifique ?
On y retrouve des molécules exprimées dans des conditions de stress qui vont attirer les cellules NK
Les antigènes viraux sont présentés sur quel CMH ?
Les cellules infectées expriment des antigènes viraux sur le CMH‐I.
Les cellules infectées peuvent (dans certaines conditions et selon l’espèce animale) exprimer des antigènes viraux sur le ** CMH‐II**
Qu’arrive-t-il aux cellules qui ne produisent plus de CMH-I ?
Les virus vont induire la diminution
(‘down‐regulation’) de l’expression du
CMH‐I= deviennent des cibles pour les
cellules NK( interférons) = destruction des cellules infectées avant qu’elles ne produisent des virions.
Donnez des exemples d’antigènes viraux structuraux et non structuraux
Antigènes structuraux
* Protéines associées à l’enveloppe ou à la capside
* Protéines de capside, de tégument
Antigènes non structuraux
* Enzymes virale, protéines associées au cycle viral
Quels sont les 6 mécanismes de base de la réaction spécifique ?
- **Phagocytose ** des micro‐organismes (opsonisation)
- Destruction des micro‐organismes par le **complément **(voie classique)
- Neutralisation/Agglutination des micro‐organismes ou toxines par anticorps
- Destruction cellules infectées par ADCC (Antibody derived cell cytotoxicity)
- Destruction intra‐cellulaire des micro‐organismes par des
macrophages activés par l’interféron γ - Destruction des cellules infectées par des lymphocytes T cytotoxiques (CD8+) reconnaissant antigène présenté par CMH1 de la cellule infectée et des cellules Natural Killer (NK) recevant signaux de destruction par cellules infectées
La réponse immune adaptative
est mise en place par les …
Elle sera différente pour un virus … (les anticorps peuvent les cibler) et un virus ….( peu accessible aux anticorps)
cellules présentatrices d’antigènes (CPA)
Extracellulaire
Intracellulaire
Que se passe-t-il lors de l’arrivée des CPA aux noeuds lymphatiques ?
Les cellules dendritiques se retrouvent dans le paracortex des nœuds lymphatiques
1. Activent les lymphocytes naïfs en circulation/résidents (aussi T
mémoire)
2. Activation des cellules T par la présentation de l’antigène, les
cytokines sécrétées et les molécules de costimulation (3 signaux)
Quels sont les 2 réponses possibles lors de l’activation des lymphocytes T ?
Th1 : Réponse la plus efficace = CD4+ et des T CD8+ cytotoxiques
Les cellules Th1 vont produire des cytokines, notamment l’interféron gamma, qui contribuent à l’activation des cellules CD8+ (et aussi des cellules NK). Effectue aussi activation des cellules B pour la sécrétion d’IgG (pas beaucoup !)
Th2 : activent les cellules B pour la production des anticorps neutralisant le virus (virus des muqueuses, donc sécrétion principalement d’IgA)
Pour ce qui est des anticorps , la réponse Th1 produit … et Th2 produit …
Th1 : IgG2a
Th2 : IgA / IgG1
Quel est le rôle des IgG
Th1 :
* L’opsonisation/neutralisation des particules virales
* l’ADCC des cellules infectées.
* L’activation du complément facilitant soit la lyse du virus ou encore davantage l’opsonisation
Quel est le rôle des IgA ?
Réponse Th2 :
Complète l’activation de l’immunité
humorale : IgA (IgG)
► Neutralisation du virus
► (Activation du complément)
► (Opsonisation du virus)
Au niveau de la réponse contre les bactéries, l’une des barrières les plus importantes est la …. naturelle du site, elle est en compétition pour la niche écologique avec les …….
microflore
Agents pathogènes
Quelles sont les autres barrières contre les bactéries ?
cellules T γδ ,mucus
Vrai ou Faux : Les bactéries, contrairement aux virus, ne doivent pas lier des récepteurs sur les cellules épithéliales pour adhérer à ces dernières
FAUX même chose que les virus !
Quelles sont les facteurs de virulence des bactéries
- Systèmes de sécrétion, pili ou fimbriae, flagelles, protéines membranaires, LPS
- Certaines bactéries possèdent également des toxines à action locale ou systémique induisant entre autres de la diarrhée par perturbation osmotique ou mort cellulaire (par apoptose ou par nécrose)
- Survie intra-cellulaire (même dans phagocytes) et parfois multiplication intra-cellulaire
Les cellules dendritiques phagocytent les antigènes, et migrent vers les nœuds lymphatiques et présentent les antigènes par le CMH‐….
Réponse …et même ….(bactéries extra‐cellulaires)
CMH-II
Th2
Th17
Lors de l’infection d’une muqueuse, la production d’…sera très importante
IgA
Quelles sont les rôles des anticorps ?
IgA : neutralisation
IgG : complément, opsonisation
Une fois l’infection enrayée, fin de la réponse immunitaire et apparition d’une mémoire immunologique
Pour les bactéries intracellulaires il y aura aussi une réponse …
médiation cellulaire (Th1) car les anticorps ne peuvent atteindre les bactéries lorsqu’elles se cachent à l’intérieur des cellules !
Vrai ou faux : les bactéries encapsulés n’adhèrent pas aux phagocytes
FAUX
Adhérence aux cellules phagocytaires; mais inhibition de la phagocytose
Helminthes
les vers sont … comparativement aux cellules , la …. n’est donc pas possible
immenses
phagocytose
La réponse dominante contre les helminthes est ..
Th2
Helminthes :
Quelles sont les molécules produites par les vers et leur rôle ?
Molécules antigéniques (protéines excrétrices sécrétrices ou ES) avec propriétés immuno‐modulatrices, soit inhibitrices ou activatrices d’une réponse de type Th2.
Helminthes :
Lors de la réponse … Les cellules B feront le ‘class switch’ vers …. et… ainsi que le … vers le site d’infection
TH2
IgE
IgG
homing
Helminthes :
La combinaison IgE + Mastocytes (récepteurs Fcε) + cross‐linking ES avec IgE cause quoi ?
Dégranulation, suivie de la vasodilatation (réaction HS1), résultant en inflammation
Cette inflammation rend moins appétissant et moins confortable le tissu auquel le ver est accroché.
Helminthes :
L’inflammation permet le passage de quoi ?
des anticorps et des éosinophiles.
Helminthes :
Qu’est-ce que la phagocytose frustré ?
IgG et IgE se fixent aussi aux vers, ce qui permet la reconnaissance de ces derniers par les éosinophiles (via le récepteur Fc).
Suivi de la dégranulation afin de détruire le parasite.
Helminthes : Que permet la stimulation des cellules caliciformes (cellules à gobelet)
Production de mucus qui enduit le parasite pour le rendre plus facile à expulser
Qu’est-ce que la leishmaniose ?
maladie parasitaire vectorielle avec un protozoaire du genre Leishmania
Vecteur hématophage : le phlébotome
Forme cutanée , viscérale et Forme cutanéo‐muqueuse
Dépend de l’espèce parasitaire et de l’immunité de l’individu
Quelles sont les étapes de la leishmaniose ?
- La mouche transmet au chien le parasite sous forme de promastigote
- Le parasite entre dans les macrophages où il se réplique : amastigote
- Les macrophages lysent et libèrent des amastigotes dans la circulation sanguine.
- Lors d’un repas sanguin, une nouvelle mouche est contaminée et les amastigotes se répliquent et deviennent promastigotes
- La mouche peut également piquer un humain et ainsi lui transmettre le parasite.
Protozoaires : la voie principale est … . Il y aura aussi un peu d’activation des … avec ‘class switch’ vers certaines sous‐classes d’… opsonisantes.
TH1
Cellules B
IgG
Protozoaires
Le parasite a tendance à activer quelle réponse ?
Le parasite active Th2 = mauvaise réponses
Les cellules .. sécrètent de l’interféron … qui ordonne aux …. parasités de détruire les protozoaires
Th1
Gamma
Macrophages
Protozoaires :
Que fait l’IFN Gamma
favorise la production d’oxyde nitrique (NO) par les macrophages : destruction des parasites
Protozoaires :
Lors de l’activation des cellules B , les IgG permettent quoi ?
permettent de lier les amastigotes libres et d’activer le complément. Ceci empêche l’infection d’un autre macrophage
Protozoaires :
Lorsque l’infection est diminuée, les cellules T reg secrètent quelle substance ? Pour quelle raison ?
IL‐10, pour limiter la réaction inflammatoire
Ceci limite les dommages à l’hôte causés par une suractivation du système immunitaire… → mais toujours porteur (non stérilisante)
Contre un parasite extra‐cellulaire comme l’amibe on retrouve les réponses …
Th1 et Th17
Vrai ou faux : Les fongis contrairement aux helminthes sont plus petites que les cellules immunitaires
FAUX plus grosses
Les fongis font des … et forment des colonies sur le tissu
Les colonies sont non invasives et formés d’ … et de …
spores
d’hyphe
conidies
Vrai ou faux : les spores et les hyphes sont facilement détruites
Faux :
Les spores sont phagocytées, mais difficilement détruites
Les hyphes sont trop grandes pour être phagocytées!
Fongi : ou se fait la présentation par les CPA
dans les tissus lymphoïdes près de la région nasale tels que : amygdale (nasopharynx) et nœud lymphatique rétropharyngien
Les fongis activent les réponses ..
Th1, Th2, Treg, ou Th17 selon les signaux reçus
Quelles sont les interleukines activant la voie Th17
IL-6 , TGF, IL-23 et IL-21
Les voies Th1 et Th17 activent quoi ?
Th1 libère de l’IFN‐gamma : activation des macrophages (↑ phagocytose et destruction des spores)
Th17 libère IL‐17 et IL‐22 : activation des neutrophiles (↑ phagocytose et destruction des spores) , activation des cellules épithéliales, protection renforcée des epithelia
Activation du complément (voie alternative et lectine) principalement par les spores
Qu’est ce qui est responsable de la majorité des dommages causés par les fongis ?
L’inflammation non contrôlée est responsable des dommages principaux aux tissus de la zone infectée
Régulation à la baisse Treg → IL‐10
Mais permet la persistance de l’infection et sa transformation en maladie chronique (par exemple dans les sinus ou les cavités nasales)
À quoi servent les igG (Fongis)
Opsonisation des spores et des fragments d’hyphes + Activation du complément (voie classique , opsonisation)
Les IgG couvrent les hyphes et permettent aux neutrophiles d’attaquer le champignon directement grâce à un pont fait avec les récepteurs Fc (conséquence : dégranulation)
Une hypersensibilité est définie comme étant une réaction immunologique spécifique de l’Ag, séparée en trois phases. Quelles sont ces phases ?
1) Sensibilisation (1e contact avec Ag)
2) Latence (mécanismes immunologiques de la réaction se mettent en place)
3) Phase lésionnelle (2e contact déclenchant avec Ac)
L’hypersensibilité type 1
Médiateur immunitaire : _________
Mécanisme : Ag induit formation de liaisons croisées entre _________ liées aux _________ et _________ avec libération médiateurs vasoactifs.
Manifestations typiques :
Anaphylaxie systémique
Anaphylaxie localisée (rhume foins, asthme, urticaire, allergie alimentaire, eczéma)
L’hypersensibilité type 1
Médiateur immunitaire : IgE
Mécanisme : Ag induit formation de liaisons croisées entre IgE liées aux mastocytes et basophiles avec libération médiateurs vasoactifs.
Manifestations typiques :
Anaphylaxie systémique
Anaphylaxie localisée (rhume foins, asthme, urticaire allergie alimentaire eczéma)
Quels facteurs prédisposent à l’HS1 ?
- Génétique (races de chiens)
- RFcE, IL4, IL13… SNPs…
- Rupture barrière intestinale
- Lien avec la microflore
- IL33 (promeut réponse Th2)*
Les antigènes qui déclenchent l’HS1 s’appellent des allergènes. Nombreux allergènes ont une activité enzymatique intrinsèque (protéases…), contiennent des PAMPs et rentrent dans organisme à faible concentration par les muqueuses (réponse Th2).
Les allergènes sont classifiés selon voie d’introduction : les aéro-allergènes, les antigènes ingérés et les antigènes injectés.
Donnez un exemple pour chacun.
Aéro-allergènes : poussières et acariens
Antigènes ingérés : toutes protéines alimentaires (ovoprotéines, lactoprotéines et protéines de poissons)
Antigènes injectés : Naturels (piqûres/morsures) ou iatrogènes (médicaments)
HS1 : Les anticorps anaphylotoxiques sont essentiellement des IgEs et se lient par des récepteurs (RFcE1 et 2) à quelles cellules ?
Mastocytes et basophiles.
Liés surtout aux récepteurs à forte affinité, RFcE1. Ag se lie à 2 IgE et provoque rapprochement des récepteurs, activant la dégranulation. Granulations des cellules migrent et libèrent médiateurs préformés par exocytose (phase précoce).
HS1 : Vrai ou Faux ? Chez sujets atopiques, les allergènes sont capturés par CDs qui orientent vers Th2. IL4 et IL13 stimulent ensuite la production IgE par plasmocytes muqueux. Chez certaines dermatites atopiques du chien, les IgG4 jouent un rôle.
Vrai
Plusieurs médiateurs sont présents lors de l’HS1, commençant leurs actions suite à la libération des granulations des basophiles et mastocytes.
* Activation phospholipase A2 initiant la synthèse des autres médiateurs, les eicosanoïdes (2ème phase)
* _________ & _________ → contraction fibres musculaires lisses et ↗ perméabilité vasculaires. Prurit.
* Peut mener à hypovolémie et choc par défaut de retour sanguin et stimulation terminaisons nerveuses.
* Amplifié par _________ provoquant agrégation et lyse plaquettes
* _________, _________, _________ et _________ pro‐inflammatoires et régulatrices (IL‐4, IL‐5, IL‐6, IL‐13 et TNFα) renforcent et prolongent la réaction pathologique.
* Plus tard, recrutement _________ & macrophages (4‐24h)
- Activation phospholipase A2 initiant la synthèse des autres médiateurs, les eicosanoïdes (2ème phase)
- Histamine & sérotonine → contraction fibres musculaires lisses et ↗ perméabilité vasculaires. Prurit (histamine, IL‐31).
- Peut mener à hypovolémie et choc par défaut de retour sanguin et stimulation terminaisons nerveuses.
- Amplifié par PAF provoquant agrégation et lyse plaquettes
- Eicosanoïdes, prostaglandines, leucotriènes et cytokines pro‐inflammatoires et régulatrices (IL‐4, IL‐5, IL‐6, IL‐13 et TNFα) renforcent et prolongent la réaction pathologique.
- Plus tard, recrutement éosinophiles & macrophages (4‐24h)
Nommer quelques traitements pour l’HS1.
- Supprimer contact avec allergènes ! (le mieux)
- Hyposensibilisation (expositions répétées à doses croissantes Ags), promeut IgG, réduit nombre de mastocytes et éosinophiles, passage de Th2 vers Th1.
- Anti‐histaminiques, antagonistes leucotriènes, corticostéroïdes
- Immunothérapie (anticorps anti‐IgE, omalizumab liant partie Fc des IgEs)
- Épinéphrine, théophylline (pour augmenter AMPc et supprimer signes cliniques)
- Anticorps monoclonal dirigé contre l’IL‐31 produite par LT Th2 (Zoetis – Lokivetmab ‐ traitement dermatite atopique du chien)
Comment peut-on diagnostiquer l’HS1 ?
Tests cutanés (injection intra‐dermique), 30 min ou niveau d’IgE totales ou spécifiques
L’hypersensibilité type 2
Médiateur immunitaire : _________
Mécanisme : Ac dirigé contre Ags de surface de la cellule provoque la _________ des cellules par activation complément ou ADCC.
Manifestations typiques :
* Réactions transfusionnelles
* Érythroblastose fœtale
* Anémie hémolytique auto‐immune
L’hypersensibilité type 2
Médiateur immunitaire : IgG ou IgM
Mécanisme : Ac dirigé contre Ags de surface de la cellule provoque la lyse des cellules par activation complément ou ADCC.
Manifestations typiques :
* Réactions transfusionnelles
* Érythroblastose fœtale
* Anémie hémolytique auto‐immune
HS2 : Quel est l’allo-immunisation ? Nommez des exemples d’allo-antigènes et des circonstances dans lequel elle peut survenir.
Conséquence de l’introduction, accidentelle ou volontaire, d’1 des allo‐Ags érythrocytaires, leucocytaires ou sériques, caractérisant 1 groupe d’individus au sein d’1 même espèce.
Allo-antigènes : Ags des groupes sanguins, Ags d’histocompatibilité lors des transplantations, Ags de différenciation des lymphocytes
Circonstances : Gestations (maladie hémolytique du nouveau‐né), Transfusions sanguines (anémies hémolytiques post‐ transfusionnelles), Greffes
HS2 : Dans l’hypersensibilité par cytotoxicité anticorps-dépendante, les Acs fixés à l’Ag à la surface cellulaire peuvent entrainer 3 mécanismes. Nommez-les.
- Phagocytose (opsonisation) (lent – j ou sem.)
- Cytotoxicité ac‐dépendante (ADCC, cellule NK) (lent)
- Cytolyse par le complément (Rapide !)
HS2 : L’activation du complément aboutit au CAM et à la lyse. Vrai ou Faux ?
Pour les cellules nucléées, une seule site d’activation du complément est suffisant, avec une seule C5 convertase provoquant une pluie de CAM.
Pour les GR, l’activation du complément en plusieurs endroits est nécessaire.
Faux
Pour les GR, une seule site d’activation du complément est suffisant, avec une seule C5 convertase provoquant une pluie de CAM.
Pour les cellules nucléées, l’activation du complément en plusieurs endroits est nécessaire.
Les maladies de l’HS2 peuvent être naturelles ou d’origine iatrogène. Nommez des exemples.
Maladies naturelles
* Maladie hémolytique du nouveau‐né (surtout chez le poulain et le muleton)
* Maladie auto‐immunes (anémie hémolytique auto‐immune chez le chien et le chat, anémies hémolytiques médicamenteuse chez l’Homme)
* Maladies infectieuses
Maladies iatrogènes
* Transfusion (système AB du chat, DEA du chien, antigène J des bovins, antigène R des moutons, antigène A des porcs…)
* Transplantation
* Médicaments
HS2 : Les maladies hémolytiques du nouveau-né résultent d’une :
a) Incompatibilité érythrocytaire foeto‐maternelle
b) Défaut congénitale morphologique des érythocytes
c) Exposition à une mycotoxine lors de la gestation
d) Aucune de ces réponses
a) Incompatibilité érythrocytaire foeto‐maternelle
HS2 : Chez l’humain, la maladie hémolytique du nouveau-né résulte d’une mère avec mère Rhésus – (d) et fœtus Rhésus + (D). Une réaction immunitaire survient et la mère fabrique des _________, qui mène à la destruction des GR. Celle-ci augmente le taux de _________, que le nouveau‐né, au foie immature, ne peut conjuguer.
Acs anti-D ; bilirubine
HS2 : Lors des maladies auto-immunes, les auto-anticorps IgG et IgM sont dirigés contre ses propres cellules. Nommez quelles cellules sont ciblées par maladie.
Anémie hémolytique auto‐immune (AHAI) :
Thyroïdite de Hashimoto chez l’humain :
Syndrome de Goodpasture chez l’humain & Glomérulo‐néphrite auto‐immune (GNAI) chez le chien :
HS2 : Lors des maladies auto-immunes, les auto-anticorps IgG et IgM sont dirigés contre ses propres cellules. Nommez quelles cellules sont ciblées par maladie.
Anémie hémolytique auto‐immune (AHAI) : GR, produisant une hémolyse extravasculaire dans foie et rate
Thyroïdite de Hashimoto chez l’humain : cellules thyroïdiennes
Syndrome de Goodpasture chez l’humain & Glomérulo‐néphrite auto‐immune (GNAI) chez le chien : membrane basale des glomérules rénaux
HS2 : Allo-immunisation post-transfusion
Vrai ou Faux ? La première transfusion chez un animal avec du sang de la même espèce est sans risque majeur car il n’y a pas d’agglutinines naturelles.
Vrai
HS2 : Allo-immunisation post-transfusion
Les polytransfusions sont plus risquées car les Acs cytotoxiques contre Ags érythrocytaires étrangers sont synthétisés en 2 sem (les animaux n’ont pas d’Acs naturels, seulement Acs immuns). Après une 1e transfusion, les Acs sont prêts à détruire les GRs introduits.
Comment peut-on éviter des problèmes lors des polytransfusions ?
Connaître groupes sanguins des donneurs et receveurs (donneurs non dangereux).
Dans l’espèce canine privilégier chien DEA1‐ = A1‐ et A2‐
DEA‐ considérés comme donneurs universels, car seul l’Ag A entraîne des accidents post‐transfusionnels. Si l’Ag A est absent, transfusions sans risques majeurs.
HS2 : Transplantation d’organes
Acs cytotoxiques sont dirigés contre les Ags du greffon à la surface des cellules. Elles agissent lors du rejet suraigu et du rejet chronique. Décrivez la différence entre ces deux types.
Rejet suraigu (très précocement) = receveur possède des Acs cytotoxiques préformés
Rejet chronique = génération secondaire d’Acs cytotoxiques
HS2 : Réactions médicamenteuses
Anémies hémolytiques lorsque les médicaments se fixent sur GR. Soit :
1. Médicaments se comportent comme haptènes fixes sur les GR et induisent formation d’Acs agglutinants (IgM et IgG).
2. Médicaments semblent former un complexe Ag à la surface des cellules.
Quels médicaments peuvent causer cette réaction ?
Anémie hémolytique à Chlorpromazine ou Phénacétine. Agranulocytose associée à prise d’amidopyrine ou phénylbutazone.
Aussi avec quinine, sulfonamides, pénicilline, chloramphénicol.
HS2 : Diagnostic
Le cross-match lors de la transplantation sert à vérifier si le sérum du [receveur / donneur] contient ou non des Acs dirigés contre Ags HLA du [receveur / donneur].
Le cross-match lors de la transplantation sert à vérifier si le sérum du receveur contient ou non des Acs dirigés contre Ags HLA du donneur.
Les lymphocytes du donneur incubés avec du sérum du receveur + complément. On calcule ensuite la lyse cellulaire en % cellules totales (bleu trypan, pénètre pas dans cellules mortes ou relargage du Cr51, fixés par lymphocytes du donneur).
HS2 : Diagnostic
Groupage sanguin
Mise en contact de GR à tester avec plusieurs anti‐sérums dirigés contre un Ag érythrocytaire connu.
Que survient lors d’un test positif ? lors d’un test négatif ?
Test positif = Ags de GRs ont fixé les Acs, GR sont agglutinées ou lysées. Les Ags des GR correspondent aux Acs présents dans l’antisérum.
Test négatif = GR non modifiées
Pour le chien, ajout d’un sérum spécifique anti‐DEA à suspension globulaire. Après 15 min à 37 C, si aucune réaction, chien DEA négatif utilisable comme donneur universel.
HS2 : Diagnostic
Décrivez le test de Coombs direct.
- Basé sur les propriétés Ags des Acs cytotoxiques reconnus par un sérum antiglobuline d’espèce (AHAI chien) – Anticorps anti‐anticorps
- Si Ags de surface des GRs ont fixé Acs cytotoxiques, les antiglobulines se fixent à la surface, entrainant la formation d’un réseau. Formation du réseau provoque l’hémagglutination
- Si Ags de surface nus… Antiglobulines incapables de se fixer (négatif, sédimentation des hématies)
HS2 : Diagnostic
Test de Coombs
Quel est la différence entre un test direct et indirect ? Lequel est plus utile ?
Direct = Acs fixés sur GR
Indirect = Acs libres dans le sérum, moins utile
L’hypersensibilité type 3
Médiateur immunitaire : _________
Mécanisme : Les complexes Ag‐Ac déposés dans divers tissus induisent activation complément puis réponse inflammatoire activée par l’infiltration massive de _________.
Manifestations typiques :
* Réactions ________ localisée
* Réactions généralisées comme maladie sérique, vasculite nécrosante, glomérulo‐néphrite, polyarthrite rhumatoïde et lupus érythémateux disséminés
L’hypersensibilité type 3
Médiateur immunitaire : complexes immuns
Mécanisme : Les complexes Ag‐Ac déposés dans divers tissus induisent activation complément puis réponse inflammatoire activée par l’infiltration massive de neutrophiles.
Manifestations typiques :
* Réactions d’Arthus localisée
* Réactions généralisées comme maladie sérique, vasculite nécrosante, glomérulo‐néphrite, polyarthrite rhumatoïde et lupus érythémateux disséminés
L’HS3 est divisée en 3 étapes, que sont-ils ?
1) Formation des complexes immuns
2) Dépôt de ces complexes
3) Intervention des granulocytes neutrophiles
HS3 : 1) Formation des complexes immuns
Antigènes + fréquemment impliqués = antigènes [viraux / bactériens / parasitaires]
Anticorps : [monovalents / bivalents et polyvalents], avec site de fixation du complément [IgE / IgG / IgG & IgM / IgM]
Antigènes + fréquemment impliqués = antigènes viraux
Anticorps : bivalents et polyvalents, avec site de fixation du complément IgG & IgM
HS3 :
Vrai ou Faux ? La formation des complexes immuns peut avoir un rôle physiologique ?
HS3 :
Vrai, elle peut participer à l’élimination des molécules antigéniques étrangères.
Lorsque régulation dépassée (excès d’acs ou d’ags), phénomènes pathologiques
HS3 : 2) Dépôt des complexes immuns
Excès Acs
Formation de complexes immuns (CI) dès entrée ag, excès de CI localisé au site de pénétration ag avec activation complément
Réaction inflammatoire localisée, [réaction d’Arthus / maladie sérique]
Complexes immuns de petite taille, [soluble / insolubles]
HS3 : 2) Dépôt des complexes immuns
Excès Acs
Formation de complexes immuns (CI) dès entrée ag, excès de CI localisé au site de pénétration ag avec activation complément
Réaction inflammatoire localisée, réaction d’Arthus
Complexes immuns de petite taille, insolubles
HS3 : 2) Dépôt des complexes immuns
Excès Ags
Sensibilisation faible avec titres modérés IgG circulantes = [réaction d’Arthus / maladie sérique]
Exposition suivante avec ag circulant à forte concentration, formation d’IC dans circulation
ICs de petite taille et [soluble / insolubles], circulation jusqu’au dépôt dans capillaires
Sites de prédilection = glomérule, uvée, synovie, épiderme
Localisation dans capillaires, activation complément, réaction inflammatoire → vasculite, formation thrombus → nécrose ischémique tissu irrigué
Excès Ags
Sensibilisation faible avec titres modérés IgG circulantes = maladie sérique
Exposition suivante avec ag circulant à forte concentration, formation d’IC dans circulation
ICs de petite taille et solubles, circulation jusqu’au dépôt dans capillaires
Sites de prédilection = glomérule, uvée, synovie, épiderme
Localisation dans capillaires, activation complément, réaction inflammatoire → vasculite, formation thrombus → nécrose ischémique tissu irrigué
HS3 : 3) Intervention des granulocytes neutrophiles
Rôle pathogénique
* Lésions tissulaires (vasculite aiguë nécrosante) suite à phagocytose des complexes immuns et libération des ________ (élastase, cathepsine G, myéloperoxidase…)
* Inflammation résultante provoque la coagulation, formation de thrombi… Abouti à la nécrose.
* Libération IL‐1 (_________)
Rôle régulateur
* Phagocytose et élimination des __________________
* Si hémorragie et action nécrosante persistent… Lésions ↗
* Manifestations cliniques rares… Si déséquilibre entre la formation, le dépôt et l’élimination des complexes immuns
HS3 : 3) Intervention des granulocytes neutrophiles
Rôle pathogénique
* Lésions tissulaires (vasculite aiguë nécrosante) suite à phagocytose des complexes immuns et libération des enzymes (élastase, cathepsine G, myéloperoxidase…)
* Inflammation résultante provoque la coagulation, formation de thrombi… Abouti à la nécrose.
* Libération IL‐1 (fièvre)
Rôle régulateur
* Phagocytose et élimination des complexes immuns
* Si hémorragie et action nécrosante persistent… Lésions ↗
* Manifestations cliniques rares… Si déséquilibre entre la formation, le dépôt et l’élimination des complexes immuns
HS3 : Le phénomène localisé de type Arthus (excès d’acs) est plus souvent retrouvé dans les poumons. Comment se nomme cette condition chez les animaux ?
Broncho‐pneumonie obstructive chronique (bovins, ovins, chevaux)
* Sensibilisation lors d’étés chauds et humides
* Par inhalation de fines spores d’Actinomycètes thermophiles (Saccharopolyspora rectivirgula, Micropolyspora faeni, Aspergillus fumigatus)
* Second contact déclenchant en hiver, lors de la distribution de foin moisi par ces champignons
* Au bout de 6 à 10h, signes de fièvre, toux et dyspnée
* Inhalations répétées provoquent tableau chronique d’emphysème pulmonaire chronique
HS3 : Les traitements d’automne de l’hypodermose peuvent aussi causer un phénomène localisé de type Arthus (excès d’acs). Décrivez ce processus.
- Migration de larves se fait chez les bovins, dans l’œsophage et dans la colonne vertébrale.
- Larves sécrètent 1 collagénase et les bovins fabriquent des Acs anti‐ collagénases.
- Suite au traitement en automne (organophosphorés), quelques animaux ont troubles généraux suite à libération massive de collagénase après mort larves.
- Larves mortes entourées de caillots et de lésions hémorragiques
HS3 : Quelles sont les maladies oculaires associées à la réaction d’Arthus ?
Uvéites chez le cheval et le chien
- Chez le cheval, complication de la fuxion périodique
- Chez le chien, complication de l’hépatite de Rubarth (canine blue eye, adenovirus type 1)
HS3 : Quelles sont les maladies cutanées et articulaires associées à la réaction d’Arthus ? (1 chaque)
Certaines staphylococcus cutanées du chien sont compliquées par lésions dues à réaction d’Arthus
Chez le porc, dépôt de complexes immuns dans articulations où se trouve Ag bactérien du rouget (Erysipelothrix rhusiopathiae)
HS3 : L’équivalent clinique de la maladie sérique (excès d’ags) survient soit _________ ou post-infection.
spontanément
- Observée à 2 conditions : utilisation sérum hétérologue d’une autre espèce (1) ou en grande quantité (2)
- Signes cliniques 8 à 9 j après injection : fièvre, arthrite, adénopathie, érythème cutané, protéinurie
- Lésions dominées par glomérulo‐néphrite aiguë proliférative, artérite aiguë
- Guérison en 14‐15 j
- Très rare chez l’Homme car sera homologues, plus fréquente chez les animaux
- Sérum antivenin de serpent, sérum antitétanique de cheval
HS3 : Les manifestations post-infectieuses de la maladie sérique sont plus fréquentes chez les animaux domestiques.
Elles causent des lésions majeures : glomérulo‐néphrite aiguë. Il faut 1 stimulation ag prolongée ou répétée pour provoquer une insuffisance rénale chronique. Le glomérule rénale se « bouche » lorsque complexes immuns se déposent sur lame basale.
L’antigène le + souvent en cause est viral. Nommez des exemples des maladies pouvant causer ce phénomène.
Maladies virales :
* Leucose féline
* Péritonite infectieuse féline
* Peste porcine classique
* Maladie des muqueuses (BVDV)
* Anémie infectieuse du cheval
* Artérite à virus du cheval
Maladies bactériennes :
* Gourme du cheval : purpura
* Pyomètre de la chienne : glomérulonéphrite
Maladies parasitaires :
* Dirofilariose du chien : glomérulonéphrite
* Leishmaniose du chien : glomérulonéphrite
HS3 : Bien que + rares que maladies post‐infectieuses, certaines maladies auto-immunes sont aussi associées à des dépôts de complexes immuns. Elles peuvent provoquer des lésions articulaires et rénales.
Nommez deux de ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde du chien
Lupus érythémateux disséminés du chien : arthrites et glomérulonéphrites aiguës
HS3 : Vrai ou Faux ? Les applications diagnostiques, thérapeutiques et prophylactiques sont très développées chez les animaux domestiques.
Faux, beaucoup plus développées chez l’Homme (coût diagnostic et traitement)
Diagnostique
Équivalent clinique du phénomène d’Arthus : Intra‐dermo réaction avec les ags suspectés -> lésions de nécrose et hémorragie après 6h
Équivalent clinique maladie sérique aiguë : IF grâce à un Ac marqué reconnaissant complexes immuns sur biopsies rénales (humain)
Applications thérapeutiques très limitées, le + souvent AIS et AINS
AIS : diminution inflammation et afflux neutrophiles, stabilisation membrane lysosomiale, à forte dose diminution de la synthèse d’acs
Applications prophylactiques limitées
Empêcher le contact avec l’ag lorsqu’il est connu. Foin bien séché, sérothérapie homologue, glomérulopathie post‐infectieuse (traitement précoce)
Vrai ou Faux ? L’hypersensibilité type 4 est dépendante des cellules, contrairement aux autres types d’HS.
Vrai
L’apparition d’une HS4 est [immédiate (5-30 min) / semi-retardée (6h) / retardée (24-72h)].
retardée (24-72h)
HS1 : lésions en 5-30min
HS3 : lésions de nécrose et hémorragie après 6h (semi-retardée)
HS4 : Les cellules _________ (CD4+) libèrent cytokines (IFNγ) et chimiokines qui activent macrophages et LTc (CD8+) responsables lésions cellulaires directes. Elles produisent une résponse importance contre les bactéries _________-cellulaires.
Les cellules Th1 (CD4+) libèrent cytokines (IFNγ) et chimiokines qui activent macrophages et LTc (CD8+) responsables lésions cellulaires directes. Elles produisent une résponse importance contre les bactéries intra-cellulaires.
Vrai ou Faux ? La détection d’une infection par Mycobacterium spp ou l’efficacité du vaccin par injection de tuberculine dans la peau est un exemple de l’hypersensibilité de type 3.
Faux, HS4.
D’autres manifestations typiques de l’HS4 incluent la dermatite de contact et le rejet de greffes.
Il y a 5 mécanismes de suppression immunitaire. Que sont-ils ?
Immunosuppression
- Élimination de l’antigène
- Suppression immunitaire médiée par les anticorps
- Immunorégulation par les macrophages
- Cellules régulatrices
- Boucle immunologique neuroendocrine
Lors de l’immunosuppresion mediée par les anticorps, l’anticorps se lie à l’antigène et le rend indisponible.
Le complexe immun peut être éliminé par quels types de cellules ? Ces cellules vont libérer des cytokines régulatrices avec des fonctions régulatrices vis-à-vis des lymphocytes. Que sont ces cytokines ?
L’anticorps occupe les récepteurs Fc de surface (RFcM) des cellules B et [inhibe / stimule] cette cellule B (similaire à ce qui s’observe avec immunité maternelle).
Immunosuppression
Lors de l’immunosuppresion mediée par les anticorps, l’anticorps se lie à l’antigène et le rend indisponible.
Le complexe immun peut être éliminé par les macrophages ? Les macrophages vont libérer des cytokines régulatrices, IL-10 et TGF-B, avec des fonctions régulatrices vis-à-vis des lymphocytes.
L’anticorps occupe les récepteurs Fc de surface (RFcM) des cellules B et inhibe cette cellule B (similaire à ce qui s’observe avec immunité maternelle).
Donnez un exemple de l’utilisation de l’immunosuppression mediée par les anticorps.
Immunosuppression
L’administration d’anticorps pour prévenir la maladie hémolytique du nouveau-né.
La mère Rh- et un bébé Rh+ positif :
* Les anticorps anti-Rh seront produits chez la mère.
* Lors de la 2e grossesse, le fœtus Rh+ stimulera la production d’anticorps maternels anti-Rh en quantité élevée.
Anticorps anti-Rh inhibe l’activation des cellules B et la formation des cellules B mémoires.
* Le récepteur d’anticorps à la surface de la cellule B peut reconnaître le complexe anticorps administré et l’antigène.
Induit un événement de signalisation négative qui empêche cette cellule B de s’activer…
Il existe 2 types de macrophages : M1 & M2. Lequel induisent la suppression immunitaire ?
Immunosuppression
Macrophages M2
Nommez deux éléments immunosuppresseurs de la boucle immuno-neuroendocrine.
Immunosuppression
-
Cytokines pro-inflammatoires : provoquent la fièvre en agissant sur le centre de régulation de la température de l’hypothalamus.
IL-1, IL-6 et TNF‐α - Stress chronique : élévation des glucocorticoïdes qui entraînent une immunosuppression
L’hyperadrénocorticisme (maladie de Cushing) est un exemple de désordre relié à la boucle immuno-neuroendocrine. Qu’est-ce que cette maladie et quels effets entraine-elle ?
Immunosuppression
Élévation inappropriée des glucocorticoides endogènes
Affecte les chiens d’âge moyen et âgés et, parfois, les chats.
- Immunosuppression
- Atrophie du tissu lymphoïde et une lymphopénie circulante
- Susceptibilité à des maladies infectieuses secondaires
- Gluconéogénèse
- Effet anti-inflammatoire
- Catabolisme protéique
- Lipolyse dans différents organes
Les cellules T régulatrices ont plusieurs fonctions immunosuppresseurs. Nommez-en.
Immunosuppression
- Maintenir l’insensibilité immunologique à l’auto-antigène
- Supprimer des réponses immunitaires excessives nuisibles à l’hôte
- Supprimer l’activation, la prolifération et la production de cytokines des cellules T CD4+ et des cellules T CD8+,
- Inactiver les cellules B et les cellules dendritiques
Quelle cellule est centrale dans l’immuno-suppression?
Immunosuppression
Le lymphocyte T AlphaBeta CD4+ CD25+ Foxp3+
Les cellules T régulatrices naturelles
D’où viennent-elles ?
Quelles cytokines produisent-elles ?
Quels gènes expriment-elles ?
Nécessistent-elles un contact direct ou indirect pour supprimer ?
Immunosuppression
Les cellules T régulatrices naturelles
* Viennent directement du thymus
* Produisent IL-10, TGF-β
* Expriment CTLA-4 (CD152), GITR (glucocorticoid-induced TNF receptor regulated gene)
* Nécessite contact direct pour induire une inactivatiion !!!
Attribuer les réponses Th1 et Th2 aux bons cytokines et anticorps.
Immunosuppression
La souris C57Bl/6 est très Th1. Quel anticorps a-t-elle en excès ?
Immunosuppression
anticorps anti-IL-4
Quel est le rôle de CTLA-4 ?
Supprimer les activités des cellules T
* Plus loin dans la réponse immune, les cellules T perdront le CD28 et exprimeront à la place la molécule CTLA-4.
* L’interaction de CTLA-4 et des molécules co- stimulatrices sur la CPA induit les signaux inhibiteurs dans les cellules T.
Il y a 2 types de cellules T régulatrices, que sont-ils ?
Immunosuppression
Naturels : T αβ CD4+ CD25+ Foxp3+
Induits : types I (Tr1) et III (Th3)
Les cellules T régulatrices induites
D’où viennent-elles ?
Comment se différencient-elles ?
Nécessistent-elles un contact direct ou indirect pour supprimer ?
Immunosuppression
- Se développent en périphérie (pas thymus).
- Différenciation de cellules T naïves en présence de certaines cytokines : IL-10 et TGF-β
- Activées, pas besoin de contact pour leur action (par l’intermédiaire de l’IL-10 et du TGF-β)
- L’antigène peut être présent dans une population spécifique de cellules dendritiques « semi-matures » qui signalent à la cellule T de produire IL-10 ou TGF-β.
Associez ces concepts aux cellules T naturelles ou induites :
* CD4+ CD25+ Foxp3+
* contact direct
* Tr1, Th3
* développement en thymus
* activées en présence de IL-10 et TGF-β
* développement en périphérie
Immunosuppression
- CD4+ CD25+ Foxp3+ : naturelles
- contact direct : naturelles
- Tr1, Th3 : induites
- développement en thymus : naturelles
- activées en présence de IL-10 et TGF-β : induites
- développement en périphérie : induites
La discrimination soi et non-soi se fait par :
* Tolérance _________ (sélection négative et sélection positive dans le thymus)
* Tolérance _________ (signaux induits par des réponses immunitaires innées, telles que les cytokines et les réponses pro-inflammatoires)
* La forte concentration de l’_________ dans le corps
La discrimination soi et non-soi se fait par :
* Tolérance centrale (sélection négative et sélection positive dans le thymus)
* Tolérance périphérique (signaux induits par des réponses immunitaires innées, telles que les cytokines et les réponses pro-inflammatoires)
* La forte concentration de l’auto-antigène dans le corps
Tolérance centrale
LT immatures entrent dans le cortex thymique et son induits à exprimer un TCR puis CD4 et CD8.
Décrivez la sélection positive vs la sélection négative.
Sélection positive : LT sans récepteurs fonctionnels
Sélection négative : LT avec récepteurs TCR ayant un potentiel d’interaction de haute affinité avec l’auto-peptide exprimé par le CMH sur une cellule dendritique thymique
Tolérance périphérique
Cellules T autoréactives qui échappent à la suppression thymique doivent être contrôlés en périphérie afin d’éviter l’auto-immunité.
Par quels mécanismes peuvent-elles être contrôlées ?
- Subir l’apoptose.
- Devenir anergiques si elles ne reçoivent pas les signaux de co-stimulation appropriés.
- Tenues à l’écart de leur cible
- Les CPA qui traitent l’auto-antigène peuvent ne pas présenter d’antigène
- Contrôlées par cellules T régulatrices
Nommez des facteurs favorisant les troubles de l’auto-immunité.
- Race ou lignée plus sensible (ex. Cocker Spaniel)
- Espèce (chien > chat et cheval»_space;> animaux de production)
- Gènes du CMH (rôle important)
- Déficience en IgA réduisant défense mucosale et augmentant risque d’infection
- Environnement (toxines, infections, stress, exposition aux UV, mode de vie, alimentation)
- Entre l’âge moyen et l’âge avancé
L’induction de réponses immunitaires, y compris des réponses pro-inflammatoires et une expression accrue de molécules co-stimulantes lors d’une infection, a des effets sur d’autres lymphocytes non spécifiques de l’antigène qui sont appelées « cellules Bystander ».
Qu’arrive suite à la activation des cellules Bystander ?
Suppression des cellules T régulatrices en raison de réponses pro-inflammatoires
-> Activation des lymphocytes autoréactifs
L’activation des cellules T autoréactifs peut être fait par les cellules Bystander ou par _________ (2) ?
L’induction de cellules non professionnelles présentant l’antigène (par exemple, les cellules épithéliales) qui peuvent exprimer des molécules du CMH contenant des auto-peptides et ainsi déclencher des lymphocytes T autoréactifs.
La régulation à la hausse du CMH de classe II pour permettre une activation non spécifique des lymphocytes autoréactifs…
Une réponse immunitaire adaptative est opposée à l’agent infectieux, mais celle-ci détruit également _________ de manière non spécifique.
Par exemple, les chats infectés par _________ souffrent d’anémie en raison des anticorps dirigés contre les globules rouges.
Une réponse immunitaire adaptative est opposée à l’agent infectieux, mais celle-ci détruit également la cellule hôte de manière non spécifique.
Les chats infectés par Mycoplasma haemofelis souffrent d’anémie en raison des anticorps dirigés contre les globules rouges.
Une réactivité croisée entre les molécules étrangères/agents pathogènes et les molécules du soi peut se produire lors de l’infection par agent pathogène spécifique et mener à des maladies auto-immunes. Cette réactivité est possible car certains agents pathogènes expriment des protéines ou des glucides similaires aux molécules hôtes, comment s’appelle se phénomène ?
Mimétisme moléculaire
De fortes réponses pro-inflammatoires activent les _________, qui n’ont pas été éliminées efficacement. Une dose élevée d’antigène peut activer les réponses immunitaires.
De fortes réponses pro-inflammatoires activent les cellules T / B anergiques, qui n’ont pas été éliminées efficacement. Une dose élevée d’antigène peut activer les réponses immunitaires.
L’infection peut conduire à une maladie auto-immune. Associer les infections à leurs maladies auto-immunes correspondantes.
Infections : Campylobacter jejuni, virus de la chorioméningite lymphocytaire, virus de la maladie de Carré, Babesia
Maladies auto-immunes : anémie, polyarthrite rhumatoïde, syndrome de Guillain-Barré, anticorps autoréactifs contre GR
Campylobacter jejuni = syndrome de Guillain-Barré
Virus de la chorioméningite lymphocytaire = anémie
Virus de la maladie de Carré (CDV) = polyarthrite rhumatoïde
Babesia = anticorps autoréactifs contre GR
Chez le chien, un antimicrobien peut mener à une anémie hémolytique à médiation immunitaire, thrombocytopénie et neutropénie.
La liaison directe de ce microbien à la membrane de la cellule cible forme une cible pour une réponse immunitaire. Modifiant la structure d’une auto-protéine le médicament forme une nouvelle structure médicament-protéine qui est capable d’induire une réponse immunitaire.
Qu’est-ce microbien qui conduit à maladie auto-immune ?
triméthoprime – sulfamides
Quel médicament chez les félins peut mener à l’anémie hémolytique à médiation immunitaire, thrombocytopénie à médiation immunitaire, et production d’anticorps antinucléaires sériques ?
Médicaments pour l’hyperthyroïdie (carbimazole / méthimazole)
Vrai ou Faux ? Les maladies auto-immunes sont toujours systémiques et multi-organes.
Faux
Comment survient l’anémie hémolytique à médiation immunitaire & thrombocytopénie ?
- La production d’auto-anticorps contre les antigènes érythrocytaires ou plaquettaires
- L’anticorps et le complément se fixent aux globules rouges via un antigène absorbé.
- La destruction des cellules entraîne une anémie grave et potentiellement mortelle.
- Une thrombocytopénie concomitante est retrouvée dans 60 % des cas.
L’anémie hémolytique à médiation immunitaire se présente sous plusieurs formes cliniques : suraiguë, aiguë ou subaiguë, chronique, maladie des agglutinines froides et aplasie des globules rouges.
Quelle est la forme la plus courante de la maladie ?
Forme aiguë
Signes initiaux : pâleur, fatigue et, moins fréquemment, ictère. Hépatosplénomégalie. Nombre de globules blancs peut être augmenté dû à l’hyperplasie de la moelle osseuse
Traitement : Ces animaux répondent généralement bien à la thérapie glucocorticoïde. Si une réponse favorable n’est pas observée dans les 7-10j, des médicaments cytotoxiques (cyclophosphamide ou azathioprine) doivent être ajoutés au régime.
Comment se nomment les maladies cutanées auto-immunes ?
Pemphigus
Auto-anticorps contre les protéines majeures de la peau (desmosomes, lame basale…).
Favorise la protéolyse locale, conduisant à la séparation des cellules épidermiques (acantholyse) et au développement de vésicules dans la peau.
Comment traitons-nous le pemphigus ?
Utilisation initiale de doses élevées de glucocorticoïdes. Médicaments immunosuppresseurs plus puissants, comme la cyclophosphamide ou l’azathioprine, peuvent aussi être utilisés lorsque l’animal ne répond pas aux stéroïdes seuls.
Associez les bons types de pemphigus aux descriptions.
1. La forme la plus courante.
2. Une infection bactérienne secondaire complique souvent les lésions et, si elle n’est pas traitée, la maladie est souvent mortelle.
3. Plus souvent chez le Colley et le Dobermann Pinscher. Peau ressemble à une brûlure sévère.
- Pemphigus foliacé
- Pemphigus vulgaris
- Pemphigoïde bulleuse
Choisissez la réponse fausse. Le Lupus érythémateux systémique (SLE) peut entraîner :
a) glomérulonéphrite
b) blépharite
c) myosite
d) synovite
b) blépharite
synovite
réactions cutanées
érosions et ulcères buccaux
myosite
névrite
méningite
artérite
glomérulonéphrite
Un test de détection d’anticorps antinucléaires peut diagnostiquer les maladies auto-immunes. Il démontre la présence d’autoanticorps sériques spécifiques d’un élément du noyau cellulaire, plus souvent par immunofluorescence indirecte. Quel maladie a besoin de ce test pour diagnostic ?
Lupus érythémateux systémique
Quelles sont les deux types de tolérances (RAPPEL- tolérance suite)
Tolérance centrale et périphérique
V ou F. Concernant la tolérance néonatale, deux jumeaux dizygotiques (sexes différents) ne seront pas tolérants l’un à l’autre
FAUX
Différenciez tolérance en haute zone et en basse zone
- administration d’une seule forte dose d’Ags qui induit la paralysie des cellules B et T
- injection répétée de faibles doses d’Ag qui induit tolérance pour cellules T (et B suivent souvent)
Concernant un veau qui a la maladie des muqueuses, on dira qu’il est IPI )individu persistant immunotolérant) seulement si la souche du BDV est …
NON-CYTOPATHOGÈNE
Concernant la tolérance par voie orale, quel est le type de réponse qui est considéré le + important?
Th3 (Treg)
V ou F. concernant la tolérance foeto-maternelle, la mère doit augmenter la suppression immunitaire pour ne pas réagir au foetus
VRAI
Lors de la gestation, on observera un biais de la réponse ____ chez la mère et le petit.
Donnez un exemple de situation dans lequel on observe ce phénomène
TH2
Ex: polyarthrite rhumatoïde médiée par réponse Th1 ont des rémissions cliniques durant les grossesses (car biais Th2)
Concernant la tolérance orale en thérapie, donnez un exemple de procédure
On cherche à nourrir des patients avec des maladies auto immunes dans l’optique de réduire la progression de la maladie
ex: myéline bovine pour sclérose en plaque
collagène de poulet type 2
La gestation est un _______________
paradoxe immunologique
Lors de la tolérance par voie orale, l’Ag particulaire passe surtout par les _______ et induit une réponse tandis que l’Ag soluble passe plûtot par les _________ et sera toléré
cellules M
entérocytes
L’allergie est quel(s) type(s) d’hypersensibilités ?
HS1 et HS4
(L’allergie à HS4 est moins décrite en méd. vét.)
Atopique signifie une propension génétique à être sensibilisé contre un ag environnemental en produisant des _________ spécifiques, favorisant les réponses _________.
Atopique signifie une propension génétique à être sensibilisé contre un ag environnemental en produisant des IgE spécifiques, favorisant les réponses Th2.
Nommez des exemples de conditions atopiques.
Rhume des foins, asthme, dermatite atopique
Quels sont les affections de la peau les plus courantes ?
Infections parasitaires
Infections fongiques
Infections bactériennes
Maladies allergies à médiation immunitaires
Lymphome cutanéo-muqueux épithéliotrope
Affections de peau les plus courantes
Infections parasitaires (parasites externes) : quels sont les agents ?
- Acariens : Sarcoptes (agent de gale), Demodex, Chevetielles, Otodectes..
- Insectes : Puces, Poux…
Affections de peau les plus courantes
Infections fongiques : quels sont les agents ?
- Dermatophytes (Teigne) : champignons microscopiques filamenteux logés dans la kératine
- Malassezia (Dermatite à Malassezia) : champignons unicellulaire, levure
Affections de peau les plus courantes
Infections bactériennes : quels sont les agents ?
Staphylocoques (Pyodermite à Staphylocoques) bactérienne superficielle ou profonde.
Peut-être la complication d’une dermatose sous-jacente (fréquente surinfection bactérienne)
Affections de peau les plus courantes
Maladies allergiques à médiation immunitaires : nommez des exemples.
- Dermatites atopiques
- Allergies les plus courantes : Piqures d’insectes, tiques ou autres acariens
- Allergies alimentaires : Viandes (bœuf > volaille > porc > lapin > saumon) & Féculents (maïs > riz > blé > pommes de terre)
Quel type d’hypersensibilité correspond aux dermatites atopiques ?
HS1, localisée
Typiquement associées aux IgE et aux mastocytes/basophiles/éosinophiles
La dermatite atopique est une affection multifactorielle avec origine génétique. Quels facteurs influencent la condition ?
- Défaut de barrière cutanée & réaction anormale du Système immunitaire
- Fragilité de la barrière cutanée, des allergènes peuvent plus facilement y pénétrer
- L’animal développe plus facilement des allergies à plusieursfacteurs de son environnement
Qu’est ce qui cause les signes cliniques lors d’allergies ?
Dégranulation mastocytaire
La dégranulation mastocytaire cause la relâche de plusieurs médiateurs. Nommez-en.
Lors de l’allergie, l’allergène doit d’abord être présenté aux cellules T par la cellule dendritique.
Quels signaux sont impliqués ?
Les LT sont ensuite orientés vers un profil Th2 sous l’influence de quel cytokine ?
Lors de l’allergie, l’allergène doit d’abord être présenté aux cellules T par la cellule dendritique.
Signaux CMH II /TCR
Les LT sont ensuite orientés vers un profil Th2 sous l’influence de l’IL-4.
Quels récepteurs sont impliqués dans l’allergie ?
récepteurs FcR
Vrai ou Faux ? L’IgE avec antigène provoque une dégranulation rapide et complète. D’autres stimuli peuvent entrainer une dégranulation graduelle et partielle.
Vrai
quelles sont les cytokines importantes lors de la rx allergique
IL4, IL5, IL13
Quelle cellule inflammatoire est un acteur important de la rx allergique
éosinophile
Quels facteurs peuvent aggraver une dermatite atopique chez le chien
- infections parasitaires
- surinfection secondaire
- aggravation inhérente à la dermatite atopique et/ou nouvelles exposition à l’allergène
V ou F. Le grattage, la cytologie, la culture de fongi et test intradermique avec allergènes sont tous des tests possibles pour dx un chien avec une possible
VRAI
Nommez une condition fréquente (15%) de problème de peau chez le chien
Dermatite atopique avec pyodermite à staph secondaire et dermatite à Malasseizia
Comment peut on traiter une dermatite atopique avec pyodermite à staph secondaire et dermatite à Malasseizia
- Identifier + retirer les allergènes
- ATB pour pyodermite
- Shampoing antimicrobien ou itraconazole pour Malasseizia
- anti-inflammatoires puissants (cyclosporine)
Il faut ___ des ___ critères diagnostics de la dermatite atopique pour avoir un diagnostic 85% sensible et 79% spécifique
5 des 8
V ou F. La désensibilisation est un processus selon lequel on injecte une faible dose d’Ac, puis en doses croissantes pour désensibliser. Elle fonctionne à 50-80% selon
FAUX!
Ag et non Ac
Le reste de l’énoncé est vrai
V ou F. Le pronostic d’une dermatite atopique est sombre et douloureux il faudrait donc mettre fin aux souffrances animales (tsayyyy selon Troncy)
Faux! Pénible mais pas mortel
Nécessité tout de même un suivi PRIMORDIAL, dû à la génétique de ces animaux les prédisposant aux allergies
Quelles sont les régions majoritairement affectées par la dermatite atopique?
Oreilles, pattes, régions lombaires, régions axillaires
QUESTION EXAMEN: Vrai ou faux
L’hypersensibilité de type 4 est retardée, due à la réponse à médiation cellulaire (LTh1).
VRAI
QUESTION EXAMEN Vrai ou faux : Si un chien récemment vacciné présente des signes cliniques de vomissement et de diarrhée, il pourrait s’agir d’une réaction anaphylactiques.
Vrai
Faux
Je ne sais pas
VRAI
QUESTION EXAMEN: Parmi les énoncés suivants, lequel est le plus approprié?
Les cellules T CD4+ peuvent se différencier en…
- Th1 pour les agents pathogènes intracellulaires
- Th2 pour les parasites extracellulaires et l’allergie
- Th17 pour les bactéries extracellulaires et fungi
- Toutes les reponses sont bonnes
4/d) toutes les reponses sont bonnes
QUESTION EXAMEN: Lequel des mécanismes suivants N’est PAS un mécanisme de suppression immunitaire?
a) Élimination de l’antigène
b) Suppression immunitaire médiée par les anticorps
c) Dégranulation des basophiles et mastocytes
d) Immunorégulation par les macrophages
e) Cellules régulatrices
f) Boucle immunologique neuroendocrine
c) Dégranulation des basophiles et mastocytes
Vaccins
Vrai ou faux: le but de la vaccination cest la formation AC/cellules conférant une protection
vrai
vaccin=précaration microbienne introduite dans organisme pour ce but
Définir les mots suivant:
vaccination PROphylatique:
Thérapeutique:
Prophylatique: vaccination avant infection
Thérapeutique: après infection (mais limite les effets)
C’est quoi un DIVA/pourquoi on utilise un diva dans les vaccins? (jsp comment formuler cette question désolé)
On veut différencier les animaux infectés naturellement et ceux qui ont reçu le vaccin
gE=marqueur antigénique dans vaccin (on test pour ça)
Nommez les types de vaccins (genially)
Atténué
Inerte
vaccins aux acides nucléiques
Nommex un avantage et un désavantage d’un vaccin atténué
Avantage: multiplie dans hôte, besoin d’une faible dose, ++ voies d’administration
mime l’infection
Limites: virulence résiduelle, instabilité génétique, excrétion, contaminants oeufs dans vaccin??
Décrivez birèvement les vaccins atténués
Atténué=vivant mais pas de pouvoir pathogène (il va mimer l’infection naturelle sans maladie)
Avec les vaccin atténués on peut avoir un vecteur recombinant… cest quoi?
Insertion génome d’intérêt dans le génome du vecteur (qui n’est pas pathogène pour l’espèce qui va être infecté)
(j’espère que cest ça)
Décrivez birèvement les vaccins inertes
tué/inactivés, entier ou non, multiplication IMPOSSIBLE
faible immunogénicité, plusieurs injections, BESOIN adjuvant, Rxn humorale forteee
pas vrm de RI cellulaire
Variabilité individuelle pour la réponse Immunitaire
Nommez une limite et un avantage pour le vaccin tué
avantages: Très stable, facile à produire, R humoral forte
limites: Faible immunogénicité
pas vrm de RI cellulaire
Variabilité individuelle pour la réponse Immunitaire
Quels sont les deux types de vaccins à acides nucléiques (facile?)
ADN et ARN :))
Nommez un avantage et une limite pour les vaccins Acides nucléiques
avantage: rapitié concevoir vaccin, stabilité, innocuité, RI humoral ET cellulaire
limite: mutagénèse insetrionnelles (mutations possibles??)
nommez voies d’administration
Parentérales (IM, SC, ID)
mqueuses (Intra nasale, per os) = facile administrer
In ovo= systémique
On doit faire attention à quoi quand on vaccine les jeunes animaux. Qu’est-ce qu’on peut faire? (pensez à viro lol)
Attention au Ac maternels
(trou immunitaire)
Vacciner avant la période de risque, plusieurs doses
qu’est-ce qui rend un vaccin “parfait”?
a) efficacité
b) innocuité (pas effets néfastes)
c) stable
d) conservation
e) réponse différentiable
f) toutes les réponses
f)
Pourquoi vacciner? (lequel est FAUX)
a) infuire RI
b) avoir une mémoire immunitaire
c) empêcher les infections
d) Pour rendre les animaux malades
e) diminution de la réplication
f) réduire la charge
d) pour rendre les animaux malades LOL sorry
quel pourcentage d’animaux vacciner a-t-on besoin pour que la maladie soit pas épizootique
75% (animaux résistants/vaccinés)
vrai ou faux: si le R0 est élevé, la transmission du virus est plus difficile
faux
plus facile
Une vaccin est efficace si le PF (preventable fraction) est de ___%
80%
nommez un exemple de vaccination passive et active
active: vaccin, antigène animal
Passive: colostrum , transfert immunisation d’un individi immun à un individu non immun
Avant la mise bas les Ig sont transférées par le _________
placenta (IgG, facterus de croissance, vytokines)
Après la naissance, les Ig sont transférées par le ____&___
colostrum et lait (IgG, IgM, IgA, peptides, cellules, cytokines)
Le colostrum est riche en Ig_ pour la plupart des animaux. Pour les ruminant cest les Ig_
IgA
IgG (ex vache)
Lequel est faux à propos d’un adjuvant:
a) diminue la réponse immunitaire
b) augmente la réponse immunitaire
c) peut être composé de sels minéraix, émulsions, etc
d) oriente la RI
e) réduit #injections
a)
Lequel n’est pas une façon qu’on peut avoir un echec vaccinal:
a) conception (idk man)
b) administation (intra-poil)
c) contamination
d) variation antigénique
e) santé de l’animal (déjà infecté)
f) toutes sont bonnes
f)
Vrai ou faux: les HS1 HS2 ou un HS3 peuvent être une réaction indésirable après un vaccin
vrai
Dans le future on pense faire plus de vaccin avec ADN ou ARN
ARN ?
Accordez la définition au bon type de vaccin.
1. Ces vaccins sont produits avec des agents entiers vivants qui sont capable de se multiplier sous contrôle. Leur pouvoir pathogène, et non leur pouvoir immunogène, est attenué.
2. Ces vaccins impliquent l’insertion du génome d’intérêt dans le génome du vecteur.
- Vivant atténués
- Vecteurs recombinants (vivant atténué)
Pour les vaccins vivants atténués, comment assure-t-on qu’ils ne seront pas pathogènes ?
En choissisant une souche vaccinale peu ou pas pathogène naturellement.
En faisant une atténuation expérimentale (mutations aléatoires/empiriques, mutations ciblées, réassortiment)
Quel vaccin suis-je ? Je provoque une réponse immunitaire humorale et cytotoxique, mimant l’infection naturelle. Je suis efficace à faible dose et je suis peu dépendant des adjuvants. Je peux être administré par plusieurs voies, dont la voie muqueuse ou systémique.
Vivant attenué
Concernant les limitations du vaccin vivant atténué, quel est faux ?
a) Instabilité génétique, impliquant un possible retour à la virulence, bien que peu probable
b) Excrétion possible, impliquant un risque de réassortiment ou une interférence avec le diagnostic
c) Conservation difficile, impliquant un risque d’inactivation
d) Contaminants de la production, ex. oeufs
e) Parfois non-recommandé chez patients immunodéprimés ou gestantes
f) Virulence résiduelle, impliquant une maladie vaccinale. ex. rétrovirus avec le risque d’insertion d’ADN viral dans le génome.
e) Faible immunogénicité, impliquant un besoin pour plusieurs injections
e) Faible immunogénicité, impliquant un besoin pour plusieurs injections
= Vaccins inertes
Vrai ou Faux ? Les vaccins à vecteurs recombinants tombent sous les vaccins vivant atténués.
Vrai
Quelle est la différence entre les types de vaccins recombinants vectorisés : réplicatifs et non réplicatifs ? Quel est l’autre type de vaccin vectorisé ?
Réplicatif : Cycle de multiplication complet Excrétion possible par l’individu vacciné
ex. rage chez renard
Non réplicatif : Cycle de multiplication incomplet
Infection cellulaire mais pas de production de particules virales
ex. canarypoxvirus
“Chimérique”
Gènes de l’agent pathogène cible remplacés par des gènes similaires dans un organisme similaire mais non dangeureux
ex. Herpèsvirus de dinde (maladie de Marek) + gène de la protéine F de Newcastle
Que font les adjuvants ? Nommez-en des exemples.
Substance ajoutée au vaccin (surtout vaccins inertes) pour produire une réponse immunitaire plus forte
Sels minéraux : Hydroxyde ou phosphate d’Aluminium (Alum), Phosphate de Calcium, Phosphate de Potassium
Émulsions : Eau dans huile ou huile dans eau
Adjuvants vésiculaires / nanoparticules
Immunostimulants : Agonistes de PRR (CpG bactériens, etc.), Chimiokines et cytokines
Vrai ou Faux ? Les vaccins à vecteurs recombinants soit limités par la possibilité d’une immunité pré-existante contre certains vecteurs et d’une induction de réponse immune contre le vecteur. Ces effets sont plus fréquents avec les vaccins à vecteurs non-réplicatifs que réplicatifs.
Faux, plus fréquents chez réplicatifs
Vrai ou Faux ? Un vaccin inerte provoque une réponse immunitaire humorale et cellulaire.
Faux, seulement humorale (mais une forte réponse humorale)
Vrai ou Faux ? Les vaccins inertes requirement l’utilisation de la structure entière de l’agent infectieux.
Faux. Il existe des vaccins entiers inactivés et des vaccins sous-unités.
Lors de la production des vaccins entiers inactivés, on tue l’agent infectieux, ce qui rend la multiplication impossible en conservant toutefois les motifs antigéniques. Nommez des moyens d’inactivation.
Moyens physiques : Chaleur le plus souvent
Moyens chimiques : Beta-propiolactone, Formaldéhyde, glutaraldéhyde, Ethylènimine
Vrai ou Faux ? Le vaccin contre la rage est un vaccin vivant atténué.
Faux. C’est un vaccin entier inactivé !
Exemples du vaccin entier inactivé : vaccin contre la grippe équine, vaccin contre la rage, vaccin contre Mycoplasma hyopneumoniae
Les vaccins sous-unités contient des fractions antigéniques essentielles, tels que les antigènes fonctionnels et les facteurs de pathogénicité. Comment peut-on obtenir des sous-unités ?
Sous-unité “native” : ex. Mannheima haemolytica
Protéine recombinante : ex. vaccin contre l’hépatite B, vaccin contre la leucose féline
Vaccin conjugué : Nécessité protéine porteuse pour augmenter l’immunogénicité de l’Ag d’intérêt et pour transormer l’Ag T indépendent en Ag T dépendent, ex. vaccin contre la méningite à Haemophilus influenzae b
Une des sous-unités utilisée dans les vaccins sous-unités s’appelle l’anatoxine. Lequel des énoncés suivants la décrit le mieux ?
a) Particule virale “vide”, ne contenant plus de matériel génétique. On le retrouve dans le vaccin contre les papillomavirus - protéines recombinantes L1 de capside d’HPV- 6, HPV-11, HPV-16 et HPV-18.
b) Un ingrédient ajouté au vaccin pour créer une réponse immunitaire plus forte. Ex. sels minéraux.
c) Une cytokine inflammatoire présente dans la réaction anaphylaxique suite à l’administration vaccin.
d) Molécule dérivée d’une toxine de micro- organisme caractérisée par la perte de ses propriétés pathogènes (par traitement physique ou chimique) tout en ayant conservé sa structure et ses propriétés antigéniques.
d) Molécule dérivée d’une toxine de micro- organisme caractérisée par la perte de ses propriétés pathogènes (par traitement physique ou chimique) tout en ayant conservé sa structure et ses propriétés antigéniques.
a) = Pseudo-particule virale, aussi utilisé pour vaccin inerte.
Ce vaccin a comme avantage l’innocuité, la stabilité et la facilité de production. Par contre, son faible immunogénicité requiert une dose antigénique importante, plusieurs injections et des adjuvants. Il a aussi une variabilité individuelle plus importante (CMH), particulièrement avec les vaccins peptidiques. Nommez-le.
Vaccin inerte
Vrai ou Faux ? Tout comme les vaccins inertes, les vaccins à acides nucléiques ont comme avantage l’innocuité, la stabilité et la facilité de production. Par contre, ils ont aussi la faiblesse de ne pas pouvoir produire une réponse cellulaire.
Faux, les vaccins ADN/ARN produisent des réponses humorales et cellulaire (comme vx vivants atténués). Leur limitation serait plutôt la possibilité de mutagenèse insertionelle (ADN).
Quelle est la transfection des cellules ? À quels vaccins fait-elle référence ?
Processus d’introduction artificielle d’acides nucléiques (ADN ou ARN) dans les cellules. Ce sont les acides nucléiques portant le(s) gènes codant pour les antigènes d’intérêt.
Vaccins à acides nucléiques
Nommez 2 exemples de vaccins à acides nucléiques en médecine vétérinaire.
Virus du Nil Occidental / équidés (ADN)
Virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse / saumon (ADN)
Humains =
SARS-CoV-2 (ARNm)
Vrai ou Faux ? Les vaccins à acides nucléiques ont une forte interférence avec l’immunité passive d’origine maternelle.
Faux, faible interférence
Quelle est la stratégie DIVA ?
Differentiating infected from vaccinated animals avec marqueur dans vaccin
Importance dans le dépistage et le contrôle des maladies infectieuses
Quelle voie d’administration vaccinale induit une immunité systémique et une faible protection des muqueuses ?
Voies parentérales (IM, SC, ID)
Quelle voie d’administration utilise-t-on pour une forte immunité muqueuse respiratoire ?
Intra-nasale (voie muqueuse)
Quels voies d’administration privilégie-t-on dans la médecine d’élevage ?
In ovo
Orale (eau de boisson ou aliment)
Vrai ou Faux ? Le vaccine orale (per os) ne provoque qu’une immunité locale.
Faux, immunité locale et systémique
Lors de la primovaccination en jeune âge, il faut faire attention aux quoi ?
Anticorps maternels
Dépendant du vaccin, une ou plusieurs doses doivent être administrées pour avoir suffisament de LB et LT produites. La protection est établie en général combien de temps après la dernière injection ?
a) immédiatement
b) 15j à 3 sem
c) 1 à 4 mois
d) après 6 mois
b) 15j à 3 sem
Pourquoi fait-on des rappels de vaccins ? Quels facteurs influencent la fréquence ?
Maintien du groupe de lymphocytes mémoires
Durée de protection
Nature du vaccin et de l’agent pathogène
Âge de l’animal (Plus fréquent chez très jeunes et vieux !)
Avant la période à risque
Définissez l’immunité collective.
Protection des individus non résistants par les individus résistants, si le pourcentage d’individus résistants est suffisant
=> pourcentage d’individus résistants dépend du R0 (nombre moyen attendu de cas directement générés par un cas dans une population où tous les individus sont sensibles à l’infection)
Les excipients peuvent être ajoutés aux vaccins. Que sont-ils ?
Agents de conservation pour éviter la croissance bactérienne. Ex. Antibiotiques, Sels de mercure = Thimérosal
Stabilisants/conservateurs. Ex. Albumine, gélatine, glycine, lactose, sorbitol