High yield questions - examen 3 Flashcards
Quelle est la conduite à adopter face au dépistage et l’orientation des usagers consommant des substances psychoactives
Dépistage précoce et d’interventions brèves (DPIB)
Quelles sont les étapes du DPIB
Déterminer le niveau de risque
Restituer le score
Délivrer une intervention brève (IB) avec le consommateur à risque
Expliquer l’étape 1 du DPIB
On utilise un questionnaire adapté
Présente 3 voies d’interventions infirmières selon le niveau de risque :
- faible risque –> prévention primaire dans l’approche RDM
- consommation régulière/abusive –> intervention brève dans l’approche RDM
- dépendance –> référer à des spécialistes en toxicomanie
Quel est le but derrière l’ADOSPA
Faire prendre conscience/réaliser l’ado de sa consommation tout en dépistant un usage à risque de substances psychoactives –> incite à un changement de comportement
Quelle est l’étape 2 du DPIB
Restituer le score :
- Si le risque est faible (< 2 +) –> valoriser les comportements et/ou on peut arrêter l’intervention ici
- Si le risque est élevé (>/= 2 +) –> on veut ouvrir le dialogue avec la personne pour faire une intervention brève (IB)
Quelle est l’étape 3 du DPIB
IB avec le consommateur à risque :
Travailler en entretien motivationnel (motivation au changement), ex : expliquer la signification du score de 2+, expliquer dans ses mots ce que l’on veut dire par risque d’alcool (avec statistiques scientifiques), etc
Nommer les clientèles à risque de dépendance
Personnes en situation d’itinérance
Jeunes des centres jeunesse
LGBTQI+/HARSAH
TSM
Personnes âgées (polypharmacie)
Premières nations
Prisonniers/criminels
Travailleurs du sexe
Douleurs chroniques non soulagées
ATCD fam de TUS
Nommer les facteurs de risque d’une surdose aux opioïdes
- patients avec dépendance connue ou suspectée aux opioïdes (–> demande +
- haute dose –> + risque de surdose)
- patient ayant - sa consommation d’opioïde (concomitance de 2 types/doses d’opiacés)
- patient ayant cessée complètement sa consommation d’opioïde (naïf)
- patient sous tx de la dépendance avec méthadone ou buprénorphine
UDI - prescription d’opioïdes à haute dose
usage concomitant avec d’autres drogues à contenu inconnu - usage concomitant avec d’autres substances sédatives (alcool, benzo, neuroleptiques)
- patient avec ATCD de surdose aux opioïdes
- 65 ans et +
- troubles respiratoires (MPOC sévère, apnée du sommeil, emphysème)
- insuffisance rénale et/ou hépatique sévère
- troubles psychiatriques actif et aigu (ex : dépression)
troubles cognitifs
Nommer les signes d’une surdose d’opioïdes
cyanose centrale
étourdissements et confusion
somnolence
dépression respiratoire
bruits de suffocation, gargouillements ou ronflements
difficulté à rester éveillé
Nommer des conseils à donner aux patients quant à leur consommation d’opioïdes
Ne pas consommer seul
Inciter le consommateur à fractionner sa dose pour tester la substance
Toujours avoir une trousse de Naloxone sur eux et savoir l’utiliser
Reconnaitre les signes d’une surdose
Nommer les types d’interventions infirmières que l’on peut appliquer selon les 4 niveaux du continuum de sévérité du TAS
Essaie : prévention
Utilisation régulière : réduction des méfaits + interventions précoces
Abus : réduction des méfaits + interventions précoces
Dépendance : soins et accompagnement (selon la réduction des méfaits)
De quels méfaits sociaux parle-t-on?
diminution de la criminalité, nuisances voies publiques et défense des droits de la personne rejet, marginalisation, isolement, exclusion des consommateurs
De quels méfaits économiques parle-t-on?
diminution des coûts reliés aux soins, réinsertion sociale et services de placement, perte de productivité, justice pénale
Quel est la but premier de la RDM
On vise une consommation moins dangereuse, la santé et la sécurité de tous les membres de la communauté. Promouvoir la sécurité et prévenir la mort, sans passer par l’arrêt de la consommation/abstinence.
Quel est le niveau de prévention tertiaire?
la démarche de réadaptation de l’abstinence a cédé sa place à des variétés de programmes et de services offerts en fonction des besoins et caractéristiques de la clientèle
Quel est le niveau de prévention secondaire
Ne consiste plus au dépistage des usagers afin qu’ils corrigent leur comportement.
Priorise la réduction des conséquences graves r/a usages de drogues
Quels sont les principes directeurs de la RDM
pragmatisme + humanisme
Envers qui est destiné la RDM
destinée aux personnes qui ne veulent pas mettre un terme à leur consommation de drogues (la diminuer) ou incapable de le faire dans l’immédiat
Vrai ou faux : la RDM est complètement incompatible avec l’abstinence
Faux, il est toujours possible de viser l’abstinence comme objectif
De quels méfaits psychologiques parle-t-on?
aide et soutien à la personne en difficulté et à son entourage, troubles mentaux
À quel niveau de prévention se situe l’approche de RDM?
le terrain d’action de la RDM couvre l’ensemble du continuum de l’intervention, depuis le primaire jusqu’au tertiaire
De quels méfaits sanitaires parle-t-on?
prévention des infections (VIH, hépatite B et C), des surdoses, des accidents et des décès
Quel type d’intervention doit être faite lorsqu’il y a un faible risque / Essai
Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
Ex de cas avec Sophie : 14 ans, consomme régulièrement cannabis et boissons alcoolisées, demande des seringues stériles, désire essayer pour la première fois de la cocaïne par injection. Que faites-vous?
- tenter d’établir une relation fondée sur la confiance et le respect mutuels
- offrir du counseling, de l’information et des références appropriées
- offrir de l’éducation sur les pratiques sécuritaires d’injection, afin de favoriser et maintenir la capacité de s’injecter
l’inciter à réfléchir, avant de s’injecter pour la première fois - L’encourager à adopter une autre méthode que l’Injection
- si possible et approprié, tenter d’impliquer la famille du jeune
- GARDER LE CONTACT
- lui donner du matériel d’injection stérile selon le principe du droit de la personne et de l’autonomie
Quel est le niveau de prévention primaire?
prévention de l’abus plutôt que de l’usage
Comment dépister et évaluer les TUS?
- histoire de la consommation actuelle et passée (identifier les substances, l’évolution de la consommation, l’évolution de la régularité, le mode de consommation, le début de la consommation problématique)
- période d’abstinence passées (temps)
évaluer les comportements à risque (itss, - infection des tissus mous) - identifier les comorbidités (dépression, hépatite, VIH)
- évaluer le contexte social (vivre seul)
- examiner le patient (injections a/n des bras, lésions de grattage)
- vos impressions
- plan et traitement
Quels sont les facteurs de vulnérabilité des troubles concomitants?
- trouble identitaire et faible estime de soi
- sentiment d’impuissance ou de
- surestimation de leurs capacités
- mécanismes de défense immature et mauvaises stratégies d’adaptation
- impulsivité
- immaturité
- angoisse d’abandon
- mal de vivre intolérable
- difficulté d’aller chercher de l’aide des autres
À quelle dépendance est reliée le trouble d’anxiété généralisé
aux drogues (excluant l’alcool)
À quelle dépendance est reliée le trouble dépressif majeur
Cannabis
Quels sont les troubles de santé mentale en lien avec les problèmes de dépendance aux psychotropes?
troubles anxieux
troubles de l’humeur
troubles psychotiques
troubles de la personnalité
Comment doit-on agir envers les TPL lors de notre travail (ex: lors d’un entretien motivationnel)
- clarification de la situation –> lui rappeler pourquoi il est ici
- recentrer sur le présent (si il commence à parler du passé/futur, on le recentre sur la raison qu’on est ici)
- renforcer la responsabilité du client (car ils ont une tendance à mettre le blâme sur les autres, il faut leur apprendre à se
responsabiliser. Ex : si arrive en retard et dit que c’est la faute de XYZ, alors lui demander ce qu’il pourrait faire prochaine fois pour éviter d’arriver en retard à nouveau) - encadrer et limiter (dans le temps)
- distinguer les bons mécanismes d’adaptation des mauvais
- augmenter les compétences –> pour + confiance en eux
- renforcer l’estime de soi –> renforcement +, féliciter les bons comportements, les réussites
- travailler les comportements
- tenter d’éviter les hospitalisations
- METTRE UN CADRE clair et précis (cadrer la personne, car elle est bonne pour manipuler les gens)
Quelles sont les raisons pourquoi un trouble lié à une substance est secondaire à un TM?
automédication : diminution de la souffrance
vulnérabilité biologique : terrain propice
Le trouble de panique est davantage relié à la dépendance à _______
l’alcool
Décrire le cadre utilisé lors des interventions avec les personnes ayant un TPL.
- clair et constant (le patient doit savoir de quoi il s’agit)
- coordination des diverses interventions : cohérence, prévisibilité, limites claires et objectifs précisés (cohérent entre les professionnels)
- dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit
- être contenu, soutenu, compris (le patient doit pouvoir comprendre les modalités du cadre)
Vous faites face à un patient avec un trouble concomittant. Quel type d’intervention est favorable à utiliser si l’on veut avoir des bénéfices à long terme?
Les 5 C :
Contact : créer un contact étroit avec le patient
Confort : le patient doit se sentir confortable lorsqu’il est avec nous pour pouvoir s’ouvrir
Comprendre : le patient doit comprendre ce qui est attendu de lui
Contenir : avoir un cadre lors des rencontres
Construire : intervenir concrètement pour soigner son TC (réparer, sortir le sentiment de culpabilité, renforcement au lieu de la punition, favoriser l’espoir)
Quelles sont les raisons pourquoi un TM peut être secondaire à un trouble lié à une substance?
-association directe : neurotoxicité
-vulnérabilité biologique : terrain propice
-association indirecte: troubles psychosociaux impliqués (conso > troubles psychosociaux. EX: consommation excessive d’alcool > perte d’emploi > perte de relations sociales importantes pour la personne > dépression)
Avec les troubles concomitants, il est important de tenir compte de certaines dates. Nommez les informations à collecter en ce qui concerne les dates des troubles concomitants
début de la consommation
début de la consommation problématique
début des SXS du TM
vérifier la durée de l’abstinence
vérifier s’il y a d’autres troubles psychiatriques avant la toxicomanie ou lors d’abstinence
vérifier s’il y a des antécédents psychiatriques familiaux
Quelle est la complication/préoccupation majeure de l’UPD
L’infection
Expliquer les stades du pied de charcot
stade 0 (prodromal) :
- présence des sxs d’inflammation
- rougeur
- chaleur
- oedème (facultatif)
- pouls
- instabilité du pied
- absence de signes aux R-x
stade 1 (aigu) : –> possible de s’en rendre compte à ce stade (stade 0 pas encore clair que c’est Pied de Charcot, car seulement sxs inflammatoire, mais pas de dx possible en tout temps)
- déformation présente à la r-x, mais pas nécessairement a/n visuel
- période de destruction aigue (subluxation, dislocation des jointures, fragmentation des os)
- PÉRIODE ESSENTIELLE À AGIR EN PRÉVENTION (URGENCE MÉDICALE)
stade 2 (subacute) :
- diminution de l’oedème
- les fractures se scindent ensemble
- plus rien à faire pour éviter à ce stade (trop tard)
stade 3 (reconstruction, chronique) :
- visibilité de remodelage de la structure des os aux R-X
- évidence à l’oeil d’une déformation
Nommer les sx d’infection à chercher chez une personne avec un UPD
infection locale/superficielle (car lente mobilisation des GB) -> NERDS/UPPER :
U : unhealthy tissue (dévitalisé)
P : poor healing
P : pain
E : exsudat ++
R : reek (odeur ++)
N : ne guérit pas
E : exsudat en +
R : rouge et friable (granulation qui saigne)
D : débris (nécrose)
S : senteur
En quoi l’évaluation de la capacité de prise en charge diffère dans le cas d’un UPD
La capacité au patient a faire ses soins d’hygiène des pieds
Expliquer comment aider le patient à bien choisir sa chaussure
A : qui arrête le roulement –> car création de nouveaux points de pression (sur faces latérales du pied)
D : décharge –> pression bien répartie (langue pas de couture, bonne taille *acheter chaussure en fin de journée, semelle en berceau pour attaquer du talon vers l’avant, talon max 2cm)
I : Intérieur sécurisé (passer sa main à l’intérieur pour s’assurer pas d’objets)
D : déshumidifie
A : adaptées (activités, déformations)
S : solide (absorbe chocs, bon support)
Quel est le type de plaie (curable, maintien ou incurable) selon les différentes UPD
Curable : les UPD AVEC bonne prise en charge malgré la présence de cofacteurs (ex : neuropathique avec bonne prise en charge)
Maintien : tous les UPD qui ont une mauvaise capacité de prise en charge
incurable : tous les UPD qui sont non revascularisable
Nommer les éléments que le patient peut prendre en charge par lui même pour - progression UPD
ABCDEFS
A : A1c (<7%)
B : Blood pressure (<130/80)
C : cholestérol (<2,0mmol)
D : Drugs appropriées contre les IM et AVC
E : exercice
F : Footcare (examiner DIE)
S : Smoking et stress (management et cessation)
Quel conseil pouvons-nous donner aux patients quant à l’hygiène de leur pieds (les 10 conseils)
se laver les pieds die à l’eau tiède et savon (maximum 5 min) –> bien les essuyer (surtout entre les orteils)
couper les ongles au carré et limer les coins et les garder assez longs
crème hydratante si peau très sèche + poncer les zones de cornes (polir)
changer bas DIE (coton, laine, tissus naturels)
ne jamais marcher nu pieds
ne pas faire de chx de SDB sur ampoules, cors et durillons (voir pédicure en lui signalant que vous être diabétique)
inspecter les pieds DIE
acheter des chaussures en fin de journée
éviter les talons hauts (chaussures doivent être souples, assez larges, et porter les chaussures neuves max qq heures pour commencer)
signaler lésions ou coloration suspecte STAT (même si non douloureuse)
## faire attention aux brûlures ou gelure (ans de PDSP)
Quelles sont les 2 exception au débridement de l’hyperkératose
Si ITB faible (<0,9)
Sur talon
Nommer les étapes du cycle de prévention et de gestion des plaies
1 : évaluer le patient
2 : établir des objectifs
3 : collaborer
4 : établir un plan de soins
5 : évaluer les résultats
À quelle fréquence les personnes à risque d’UDP devraient-ils faire évaluer leurs pieds
SELON LE NIVEAU DE RISQUE :
TF: Q 1 AN,
F: Q 6-12 MOIS,
M: Q 3-6 MOIS,
É: Q 1-3 MOIS
À quoi est du l’infection dans un UPD
au ralentissement de la mobilisation des GB (système immunitaire ralentit), donc prend plus longtemps pour que les GB viennent attaquer les m-o
En ce qui à trait à l’UPD, en quoi l’évaluation de l’apport sanguin de ce type de plaie diffère-t-il des autres plaies
Les patients diabétiques ont des artères calcifiées et non compressibles (donc résultat trop élevé (>1,3), ce qui fausse les résultats en faisant a croire que le patient à une très faible perfusion sanguine périphérique) et ne ressentent pas la douleur (souffrent de douleur neuropathique) –> donc on doit utiliser soit :
- l’indice orteils-bras
- pression d’O2 transcutanée (TcPO2)
- pression à l’orteil
Que doit on évaluer dans le MOAAM (ensemble des cofacteurs) chez une personne diabétique
glucose sanguin
activité physique
tabagisme
trauma
chaussure
neuropathies (A, S, M)
amputation
(C’est Tannant Toujours Avoir (une) Grosse Attelle Ngl)
En tant qu’infirmière, que devrait être notre priorité d’enseignement avec une clientèle à risque d’UDP
ENSEIGNER AUX PATIENTS À REGARDER LEURS PIEDS REGULIÈREMENT DIE !!!