Abus de substance Flashcards
Évaluer l’adéquation entre l’analyse des données pertinentes, les constats d’évaluation et la globalité de l’expérience de santé de la personne-famille-communauté.
Ajuster les priorités d’intervention en fonction des besoins, des ressources et des forces actuelles et potentielles de la personne-famille-commuauté.
Mettre en oeuvre des soins et traitements infirmiers requis par la condition de santé de la personne-famille-communauté et en tenant compte de ses réactions.
Lorsqu’il y a dépendance, il y a automatiquement présence de dépendance ________
Psychologique
Décrire la désintoxication
Quelles sont les 3 principales classes de substances
Dépresseurs du SNC
Stimulants du SNC
Perturbateurs du SNC
Vrai ou faux : le cannabis est un dépresseur du SNC
Faux. À utilisation chronique, il devient perturbateur du SNC. À court terme on peut avoir l’impression qu’il calme le SNC, mais ce n’est qu’une illusion.
Quel est le principal neurotransmetteur impliqué dans la toxicomanie
Dopamine (plaisir)
Pourquoi est-il important d’accompagner la personne dans son sevrage/abstinence
Car le cerveau à été sursollicité pendant toute la consommation, alors il faut environ 2 ans pour refaire la chimie du cerveau
La dépendance est caractérisée par une incapacité à _________, une altération du comportement de ______________ et de ____________, une diminution de la reconnaissance des ______________ importants liés à ses comportements et ses relations interpersonnelles et une réponse ______________ dysfonctionnelle.
S’abstenir
Contrôle
L’envie
Problèmes
Émotionnelle
Vrai ou faux : la dépendance est une maladie aigu
Faux, c’est une maladie chronique primaire (qui atteint le circuit de la récompense du cerveau)
Vrai ou faux : les substances psychoactives agissent sur le psychisme en modifiant le fonctionnement émotionnel
Faux, elles modifient le fonctionnement MENTAL
Quelle est la principale différence entre l’usage et l’intoxication d’une substance
Usage : prendre une/des substance(s) sans avoir de complications et/ou conséquences néfastes sur sa santé ou pour les autres
Intoxication : état mental suivant la prise d’une/des substances psychoactives entrainant des perturbations de consciences, des facultés cognitives, de la perception, du jugement, de l’affect ou du comportement.
Définir l’abus de substance
Le consommateur poursuit l’usage de la substance malgré les problèmes associés à celle-ci. Il a de la difficulté à s’en passer pendant plusieurs jours, mais n’est PAS ENCORE dépendant de la substance (on se dirige tranquillement vers la dépendance)
Expliquer les différences entre :
- dépendance
- dépendance psychologique
- dépendance physique
Dépendance :
- on ne peut plus se passer d’une substance sans éprouver de souffrances physiques ou psychologiques
Psycho :
- craving de la susbtance (obsession)
- cause des malaises, angoisse, dépression si on ne prend pas la substance
- adaptation du cerveau à la présence de la substance
Physique :
- l’organisme s’est adapté à une présence continue de la substance à une certaine concentration
Expliquer les différences entre le syndrome de sevrage et la tolérance
Sevrage : conséquences physiques et psychologiques de l’arrêt de la prise d’une substance (brutale ou progressive)
Tolérance : diminution de la réponse à une substance utilisée de façon répétée. On doit + la dose pour avoir le même effet qu’avant.
Nommer des sxs de sevrage liées aux substances suivantes :
- Opiacés
- Alcool
- Benzo
- Rx barbituriques
- Caféine
- Opiacés : dlr, crampes abdo, No/Vo, diarrhées
- Alcool, benzo, barb : tremblements, convulsions
- Caféine : céphalées
Nommer les principales substances retrouvées dans les dépresseurs du SNC
- Alcool
- Opiacés
- GHB
- Somnifères
Nommer les principales substances retrouvées dans les stimulants du SNC
- Amphétamines et ses dérivés
- Cocaïne
- Caféine
- Nicotine
Nommer les principales substances retrouvées dans les perturbateurs du SNC
- Cannabis et ses dérivés
- Hallucinogènes (LSD, ecstasy, PCP)
- Salvia
Nommer les principales substances retrouvées dans les médicaments psychothérapeutiques
- Anxiolytiques
- Sédatifs
- Antidépresseurs
- Antipsychotiques
Nommer les principales substances retrouvées dans les androgènes et stéroïdes anabolisants
- Testostérone
- Androgel
- EPO
Quel est le principe neuronal par lequel il est possible de devenir accros aux substances psychoactives
Car les drogues agissent sur les circuits neuronaux (+ dopamine) de la motivation et de la récompense (circuit de la récompense)
À quel circuit neuronal fait-on référence :
- Circuit responsable de l’initiation des comportements favorables à la survie de l’espèce (ex: nourrir, reproduction, interactions sociales)
- Exerce son action dans la région de l’aire tégmentale ventrale du cerveau
- Lorsque cette région est activée –> + dopamine (neurotransmetteur essentiel à l’activation de ce circuit)
- Dopamine influe sur d’autres régions du cerveau : noyau accumbens, septum, amygdale, cortex préfrontal –> sentiment de plaisir –> incite à répéter le comportement (renforcement)
- L’activation de ce circuit fournit la motivation nécessaire à refaire ce comportement
Circuit de la récompense
L’usage prolongé de drogues affecte profondément le cerveau de façon durable. Ces changements sont à la fois ___________ et ___________.
Structuraux
Fonctionnels
Selon le DSM-V, le dx de TAS doit comporter au moins ________ des 11 critères, et ce à ________ moment sur une période de _________.
2
1
12 mois
Vrai ou faux : l’obsession de consommer peut perdurer plusieurs mois après l’abstinence. Tant que l’obsession est présente il est impossible de qualifier le patient en rémission.
Faux, la personne est en rémission même si elle présente encore des obsessions quant à la substances. Il est normal d’avoir ces obsessions même plusieurs mois après l’arrêt de consommation.
Selon le continuum de sévérité du TAS, à quel niveau une personne est-elle considérée “À risque” d’un TAS et à partir de quand l’usage devient “pathologique”
À risque : si utilisation régulière
Pathologique : lorsqu’il y a abus de la substances et/ou dépendance
Nommer les types d’interventions infirmières que l’on peut appliquer selon les 4 niveaux du continuum de sévérité du TAS
Essaie : prévention
Utilisation régulière : réduction des méfaits + interventions précoces
Abus : réduction des méfaits + interventions précoces
Dépendance : soins et accompagnement (selon la réduction des méfaits)
Nommer les clientèles à risque de dépendance
- Personnes en situation d’itinérance
- Jeunes des centres jeunesse
- LGBTQI+/HARSAH
- TSM
- Personnes âgées (polypharmacie)
- Premières nations
- Prisonniers/criminels
- Travailleurs du sexe
- Douleurs chroniques non soulagées
- ATCD fam
Nommer les causes de l’+ de la consommation démographiquement
- Transformation de l’offre des produits et des lieux de consommation
- Transformation et diversification des modes de pratique de consommations
- Diversification des consommateurs
- TIC (internet)
Nommer les raisons de consommer chez les ados
- curiosité
- expériences
- découverte de soi
- fêter
- vivre les effets agréables
- vaincre ses inhibitions
- soulager la douleur
- soulager les problèmes émotifs
- surmonter des expériences traumatisantes
- fuir des difficultés personnelles
Nommer les risques sanitaires spécifiques liés à l’injection
- infections systémique virales (VHC, VHB, VIH/Sida)
- infections bactériennes locales (peau et tissus mous)
- overdoses
Quelles sont les populations les plus touchées par les DUI
- autochtones
- jeunes de la rue
- détenus
- travailleursEUSES du sexe
- hommes (3/4)
Nommer les effets secondaires de la prise de Naloxone en cas de surdose d’opiacés
Syndrome de sevrage aux opioïdes possible :
- douleurs
- céphalées
- fièvre
- diarrhée
- tachycardie
- sudation
- tremblements
- faiblesse
- No/Vo
- anxiété
- agitation
- irritabilité
- humeur agressive
- crampes abdominales
Pourquoi est-il important de faire une surveillance reliée à la prise de Naloxone si il ne peut pas causer d’effets néfastes sur la personne
Car sa durée d’action < durée d’action de l’opioïde –> retomber en surdose après temps d’action du Naloxone
Quel est la durée d’action du Naloxone
Entre 30-90 minutes, selon du type d’opioïde consommé)
Quel est le temps du début d’action du Naloxone
2-5 minutes
Par quelles voies est-il possible d’administrer du Naloxone
IM ou intranasale
Nommer les facteurs de risque d’une surdose aux opioïdes
- patients avec dépendance connue ou suspectée aux opioïdes
- patient ayant - sa consommation d’opioïde ou cessée complètement
- patient sous tx de la dépendance avec méthadone ou buprénorphine
- DUI
- prescription d’opioïdes à haute dose
- usage concomitant avec d’autres drogues à contenu inconnu
- usage concomitant avec d’autres substances sédatives (alcool, benzo, neuroleptiques)
- patient avec ATCD de surdose aux opioïdes
- 65 ans et +
- troubles respiratoires (MPOC sévère, apnée du sommeil, emphysème)
- insuffisance rénale et/ou hépatique sévère
- troubles psychiatriques actif et aigu (ex : dépression)
- troubles cognitifs
- accès limités aux soins d’urgence
- polypharmacie
- obésité
Quelle est la dose d’opioïdes considérée comme une “haute dose”
> /= 50 mg d’équivalent de morphine / jour –> dose de Rx où on doit prescrire du Naloxone en douleur chronique en cas de surdose
Sur quoi devons-nous informer les patients ayant du Naloxone intranasal avant son utilisation
De ne pas le tester car il n’y a qu’une seule dose/pompe
Dans quel cas le Naloxone intranasal ne fonctionnerait pas
Déviation intranasale
Nommer les signes d’une surdose d’opioïdes
- cyanose centrale
- étourdissements et confusion
- somnolence
- dépression respiratoire
- bruits de suffocation, gargouillements ou ronflements
- difficulté à rester éveillé
Nommer des conseils à donner aux patients quant à leur consommation d’opioïdes
- Ne pas consommer seul
- Inciter le consommateur à fractionner sa dose pour tester la substance
- Toujours avoir une trousse de Naloxone sur eux et savoir l’utiliser
- Reconnaitre les signes d’une surdose
Quelles sont les principales infections touchant les UDI
VIH et VHC
Quelle est la conséquence du VIH sur le VHC
+ la fibrose causée par le VHC
Chez les nouveaux utilisateurs de DUI, quelle est la période où ils sont le + à risque de contracter une infection (VIH, VHC)
Dans le premier mois
Une société addictogène exige des professionnels qu’ils se __________ en adoptant une posture de _________ et de __________
Mobilise
Proximité
Collaboration
Nommer les 3 grands rôles de l’infirmière face aux addictions
- Prévention des usages et surtout des usages à abusifs (à risques)
- éducation des risques, conséquences, etc - Réduction des méfaits liés à l’usage abusif
- Tx : piqueries, distribution du matériel stérile - Rôle thérapeutique (soins et accompagnement)
- Ex : tx au méthadone, centres de désintoxication, tx des ITSS/VIH/VHC, etc
Quelle est la conduite à adopter face au dépistage et l’orientation des usagers consommant des substances psychoactives
Dépistage précoce et d’interventions brèves (DPIB)
Expliquer les principes du DPIB (5)
- Pour dépister et prendre en charge les consommations à risque
- Vision sortante de l’abstinence totale
- Vision sortante de l’alcoolisme
- Approche graduelle des risques et réduction des dommages
- Pas nécessaire d’être dépendant pour représenter un usage à risque ou nocif d’alcool
Quelles sont les étapes du DPIB
- Déterminer le niveau de risque
- Restituer le score
- Délivrer une intervention brève (IB) avec le consommateur à risque
Expliquer l’étape 1 du DPIB
- On utilise un questionnaire adapté
- Présente 3 voies d’interventions infirmières selon le niveau de risque :
- faible risque –> prévention primaire dans l’approche RDM
- consommation régulière/abusive –> intervention brève dans l’approche RDM
- ## dépendance –> référer à des spécialistes en toxicomanie
Quel est l’indicateur d’un usage à risque selon le CAGE
Si 2 questions ou + avec une réponse “oui” –> nécessite entretien clinique
*Évalue l’alcool et non les SPA
Quel est le but derrière l’ADOSPA
Faire prendre conscience/réaliser l’ado de sa consommation tout en dépistant un usage à risque de substances psychoactives –> incite à un changement de comportement
Quel est l’interprétation de l’ADOSPA
Si présence de 2 questions ou + affirmatives –> usage à risque de substances psychoactives
Quelle est l’étape 2 du DPIB
Restituer le score :
Si le risque est faible (< 2 +) –> valoriser les comportements et/ou on peut arrêter l’intervention ici
Si le risque est élevé (>/= 2 +) –> on veut ouvrir le dialogue avec la personne pour faire une intervention brève (IB)
Quelle est l’étape 3 du DPIB
IB avec le consommateur à risque :
Travailler en entretien motivationnel (motivation au changement), ex : expliquer la signification du score de 2+, expliquer dans ses mots ce que l’on veut dire par risque d’alcool (avec statistiques scientifiques), etc