Gynécologie Flashcards
Localisations possibles des GEU
(1) Interstitielle (20%)
(2) Ampullaire (70%)
(3) Pavillonnaire
(4) Ovarienne
(5) Abdominale
(6) Sur une cicatrice de césarienne
(7) Cervicale
Evolution de la GEU
(1) Distension tubaire
(2) Rupture tubaire
(3) Hémopéritoine
(4) Choc hémorragique
(5) Décès
Les FdR de GEU
(1) Infection génitale haute : salpingite, endométrite (RR=6)
(2) Tabac (RR = k.dose)
(3) Antécédents de chirurgie tubaire ou de chirurgie abdominopelvienne à risque d’adhérences
(4) Pathologies altérant la paroi tubaire : endométriose, tuberculose, bilharziose, malformation utérine ou tubaire
(5) A > 35 ans
(6) Microprogestatif ou DIU (RR=3)
(7) FIV (4,5% des FIV)
Les diagnostics différentiels de la GEU
A B-HCG positives : - GIU - FCS - Môle hydatiforme A B-HCG négatives : - kyste hémorragique du corps jaune - tumeur du col - lésion cervicovaginale - fibrome - salpingite aiguë - torsion d'annexe
Diagnostic clinique d’une GEU
(1) Recherche des FdR
(2) Signes fonctionnels (asymptomatique possible)
- douleurs pelviennes (lateralisée ou non)
- métrorragies foncées, “sépia”, peu abondantes
- retard de règles ou dernières règles inhabituelles
- signes sympathiques de grossesse
- douleurs scapulaires
- malaise, agitation, angoisse
(3) Sensibilité latéralisée et défense voire contracture généralisée à la palpation
(4) Saignement endo-utérin au spéculum
(5) Au TV :
- utérus peu volumineux
- palpation douloureuse d’une masse latéro-utérine
- vive douleur à la palpation du Douglas si hémopéritoine
Examens diagnostiques d’une GEU
(1) Echo pelvienne (systématique et sans délai face à toute douleur pelvienne ou toute métrorragie)
- vacuité utérine
- masse latéro-utérine possiblement visualisable
- douleur au passage de la sonde endovaginale sur la masse
- possible épanchement dans le Douglas (à quantifier)
(2) Echo abdominale si épanchement dans le Douglas : un hémopéritoine (sang dans l’espace inter-hépato-rénal de Morisson) implique une PeC chirurgicale d’urgence
(3) Dosage des B-HCG
- GEU très probable : [B-HCG] > 1500 UI/L
- [B-HCG]° < 1500 UI/L et aucun signe de gravité
- B-HCG > 2[B-HCG]° : GIU
- [B-HCG]° < B-HCG < 2[B-HCG]° : GEU
- B-HCG < [B-HCG]° : FCS
Examen en cas de suspicion de GEU
(1) HemoCue si signe de gravité
(2) Bilan pré-opératoire : NFS, TP/TCA, groupe sanguin, RAI
(3) Bilan pré-méthotrexate selon le contexte : NFS, TP/TCA, bilan rénal et hépatique
(4) Si RhD-, groupe sanguin du conjoint
Critère de gravité d’une GEU
- instabilité hémodynamique
- défense abdominale
- hémopéritoine à l’écho
Contre-indications au méthotrexate
(1) GEU symptomatique
(2) suspicion de rupture tubaire, instabilité hémodynamique, hémopéritoine dépassant le fond utérin
(3) GEU tubaire avec embryon et activité cardiaque à l’écho
(4) masse latéro-utérine > 4 cm à l’écho
(5) Allaitement
(6) [B-HCG] > 10 000 UI/L
(7) Surveillance délicate en ambulatoire
(8) Thrombopénie < 50 000/mm3
(9) Patiente ne comprenant pas
(10) [Hb] < 9 g/dL
(11) IRS (Cl(créat) < 30 mL/min)
(12) atteinte hépatique sévère
(13) Trouble de la coagulation
Traitement de la GEU
(1) GEU symptomatique, chez une patiente algique ou à [B-HCG] > 5000 UI/L : coelioscopie (confirmant le diagnostic, précisant la localisation et retrouvant les FdR)
- salpingotomie + examen anatomopathologique du contenu tubaire aspiré
- salpingectomie
(2) GEU asymptomatique ou paucisymptomatique :
- méthotrexate 1 mg/kg en IM
- chirurgie si volonté ou contre-indication au méthotrexate
(3) [B-HCG]° < 1000 UI/L et décroissance progressive : abstention thérapeutique sous condition d’écho hebdomadaire et d’un dosage de B-HCG tous les 48h
Effets indésirables du méthotrexate
(1) Leucopénie, anémie, thrombopénie
(2) Mucite, nausée
(3) Augmentation des transaminases
(4) Insuffisance rénale
(5) Prurit, érythème, photosensibilisation
(6) Pneumopathie interstitielle
Surveillance d’un traitement d’une GEU par méthotrexate
(1) Dosage hebdo des B-HCG jusque négativation
(2) Si echec du traitement (25%) : 2ème injection ou chirurgie (si B-HCG > [B-HCG]° ou si B-HCG > 0,85B-HCG)
(3) Contraception pendant 3 mois (car méthotrexate tératogène)
(4) En cas de signes fonctionnels faisant évoquer une hémorragie :
- examen clinique
- echo
Germes incriminés dans les infections urinaires de la grossesse
Bacille Gram- : - E. coli - Proteus mirabilis - Klebsiella pneumonia - Serratia - Enterobacter Cocci Gram+ : - Enterocoque - Streptocoque B - Staphylococcus aureus
Définir la colonisation urinaire gravidique
Bactériurie asymptomatique > 10^5 UFC/mL
Facteur de risque de la colonisation urinaire gravidique
(1) Uropathie organique ou fonctionnelle (malformation, trouble mictionnel)
(2) Diabète
(3) Antécédent de cystite aiguë récidivante
(4) Infection ou colonisation urinaire
Traitement de la colonisation urinaire gravidique
Que après résultat de l’ECBU et de l’antibiogramme
- 1ère intention : Amoxicilline 31g/j7j
- 2ème intention : Pivmécillam 2400mg/j7j
- 3ème intention : Fosfomycine trométamol 3g
- 4ème intention : Triméthoprime 300mg/j*7j
- 5ème intention :
- Nitrofurantoïne 3*100mg/j/7j
- Cotrimoxazole 2/j*7j
- Amoxiciline + acide clavulamique 3/j*7j
- Céfixime 2200mg/j7j
- Ceprofloxacine 2500mg/j7j
Epidémiologie des infections urinaires pendant la grossesse
Colonisation urinaire gravidique = 2 à 10 % des grossesse
Cystite aiguë gravidique = 1 à 2 % des grossesse
Pyélonéphrite aiguë gravidique = 0,5 à 1 % des grossesse
Facteurs favorisant l’ictère néonatal
Hyperbilirubinémie physiologique transitoire
(1) production accrue de bilirubine
(2) immaturité hépatique
(3) augmentation du cycle entero-hépatique (car absence de flore bactérienne)
Clinique de l’ictère néonatal
= Coloration jaune de la peau et des conjonctives s’étendant dans le sens céphalo-caudal –> atteinte de la plante = forte intensité
Dépistage de l’ictère néonatal
= bilirubinométrie transcutanée (“normale” si < 75ème percentile)
Confirmation diagnostique de l’ictère néonatal
= dosage de la bilirubine, indiqué si
- facteur de risque d’infection néonatale
- terrain favorisant l’hyperbilirubinémie libre prolongée ou récidivant (prématuré)
- bilirubine transcutanée > 75ème percentile
- il existe des signes fonctionnels orientant vers un ictère pathologique
- prolongation au delà de la 1ère semaine
Les facteurs de sévérité augmentant le risque d’ictère nucléaire
(1) prématurité
(2) jeûne
(3) médicament fixant l’albumine
(4) infection
(5) acidose
(6) hypoxie
(7) hypothermie
(8) hypoglycémie
(9) déshydratation
(10) hypo-osmolarité
(11) hypoalbuminémie
Signes orientant vers la nature pathologique d’un ictère
(1) age gestationnel < 38 SA
(2) incompatibilité ABO
(3) RAI positive
(4) hémolyse familiale
(5) ATCD d’ictère dans la fratrie
(6) origine africaine, asiatique, antillaise
(7) survenue avant 24h de vie
(8) durée > 10 jours
(9) perte de masse > 8%
(10) bosse sérosanguine, hématome
(11) ictère s’étendant jusque la plante des pied
(12) sepsis
(13) examen neurologique anormal
(14) signe d’hémolyse : splénomégalie, anémie
(15) signes de cholestase
Examen paraclinique à réaliser face à un ictère néonatal
(1) Bilirubinémie totale, bilirubinémie conjugué
(2) Bactériologie maternelle, CRP, hémoculture, ECBU (pour écarter une cause infectieuse)
(3) NFS, réticulocytes, groupe sanguin, Coombs direct (éliminer une incompatibilité foetomaternelle)
(4) Si ictère à bilirubine conjuguée :
- bilan hépatique
- echo (à la recherche d’une atrésie biliaire ou d’une cholestatse extra-hépatique)
- prélèvements bactériologiques
(5) Selon le contexte :
- dosage enzymatique de G6PD, pyruvate kinase
- bilan thyroïdien
PeC de l’ictère néonatal
(1) Traitement étiologique
(2) Photothérapie
- indication : bilirubine totale > 200 mg/L (soit 340 mM)
(3) Exsanguinotransfusion / perfusion d’albumine si échec
Les effets indésirables du traitement de l’ictère par photothérapie
(1) hyperthermie
(2) déshydratation
(3) conséquences gonadique
(4) conséquence oculaire
L’ictère “simple”
= “ictère physiologique” = 30 à 50% des nouveaux-nés
- début après 24h de vie
- examen normal
- bilirubine transcutanée < 75ème percentile
- disparaît avant J10
L’ictère au lait de mère
= 3% des enfants nourris aux sein
(1) Caractéristique
- début à J5/6
- examen normal
- bilirubine transcutanée < 75ème percentile
- disparait vers la 4/6ème semaine
(2) Physiopathologie : activité lipoprotéine lipase du lait = libération d’AG. Or AG inhibe la glucoconjugaison de la bilirubine
(3) traitement = abstention !
L’ictère néonatal par hémolyse
= 1ère cause d’ictère pathologique
- début avant 24h de vie
- syndrome anémique, hépatosplénomégalie
- bilirubine > seuil de photothérapie
- anémie normo ou macrocytaire, hyperréticulocytose
- -> Incompatibilité foetomaternelles
- dans ABO : Coombs souvent négatif
- dans RhD : Coombs souvent positif - -> Shérocytose héréditaire = Maladie de Minkowski-Chauffard
- maladie autosomique dominante
- anémie hémolytique corpusculaire
- se complique de lithiase biliaire - -> Déficit en G6PD = maladie lié à l’X
- anémie hémolytique corpusculaire
- corps de Heinz au frottis
Germe mis en cause dans l’ictère néonatal infectieux
E. Coli
Les signes d’atrésie biliaire
(p = 1/10.000)
- hépatomégalie ferme
- urines foncées
- selles décolorées
Traitement de l’atrésie biliaire
- vitamine K immédiatement car risque hémorragique
- chirurgie
Ecoulement mamelonnaire suspect VS non suspect
Non suspect : - ancien - intermittent - provoqué - bilatéral - pluricanalaire - blanc, marron ou verdâtre Suspect : - récent - spontané - unilatéral - claire, jaune, rouge ou noir
Site métastatique d’un cancer du sein
- poumon
- foie
- os
Classification ACR
ACR0 : en attente
ACR1 : Mammographie normale
ACR2 : Anomalie bénigne nécessitant ni surveillance ni examen complémentaire
ACR3 : Anomalie probablement bénigne nécessitant une surveillance à 3/6 mois
ACR4 : Anomalie indéterminée ou suspecte
ACR5 : Anomalie évocatrice d’un cancer
Classification des densités du sein à la mammographie
Type a : - sein presque entierement graisseux - graisseux homogène - <25% de la glande Type b : - persistance de quelques reliquats fibroglandulaires - graisseux hétérogène - 25 à 50% de la glande Type c : - seins denses hétérogènes - 50 à 75% de la glande Type d : - seins denses homogènes - >75% de la glande
Dépistage de cancer du sein
= Mammographie avec 2 incidences (face et oblique externe)
(1) Dépistage organisé = pour toute femme de 50 à 74 ans, tous les 2 ans (2ème lecture si la 1ère est normale et 3ème lecture si discordance)
(2) Dépistage individuel = femme avec FdR particuliers
La mammographie dans le cadre d’une tumeur du sein
= examen de 1ère intention (sauf si femme < 30 ans)
- plutôt en 1ère partie de cycle
- 2 incidences dans le cadre du dépistage :
- face
- oblique externe
- 3 incidences face à des symptômes
- face
- profil strict
- profil axillaire
L’échographie du sein dans le cadre d’une tumeur du sein
- réalisable à tout instant du cycle
- en complément de la mammographie (ou d’emblée si femme < 30 ans)
- analyse :
- anéchogène avec renforcement postérieur = liquidien
- hypoéchogène avec cône d’ombre postérieur = solide
- préciser la taille, le rapport avec les structures voisines et la peau
L’échographie axillaire dans le cadre d’une tumeur du sein
- réalisé si adénopathie cliniquement suspecte
- guide les prélèvements cytologiques et anatomopathologique
Indication de l’IRM mammaire dans le cadre d’une tumeur du sein
(1) Imagerie standard n’excluant pas avec certitude la malignité
(2) Surveillance des chimio néoadjuvente
(3) Bilan d’extension si carcinome lobulaire invasif
(4) Surveillance annuelle des BRCA1/2 ou des femmes à haut risque familiale (en complément de la mammographie et de l’écho)
(5) Adénopathie métastatique
(6) Recherche de récidive après traitement conservateur
(7) Suspicion de rupture prothétique