GER2: Les trois soeurs Flashcards

1
Q

Quels sont les différents facteurs de risque de chute reliés à la personne (Facteurs intrinsèques)?

A
  • Modifications sensorielles
  • Faiblesse musculaire
  • Difficulté à se rattraper en cas de déséquilibre
  • Modification de la vision
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2
Q

Expliquer comment les modifications sensorielles augmentent le risque de chute. Diviser pour les différents systèmes sensoriels.

A

• Modifications sensorielles (somesthésiques, visuelles et vestibulaires), musculo-squelettiques, neurologiques, métaboliques→ incapacité à réagir à une perte d’équilibre (glissement, trébuchement, poussée) = Diminution de l’équilibre (fonction posturale)
o Le système vestibulaire, détecteur de position de la tête par les otolithes et de mouvement par les canaux semi-circulaires, devient avec l’âge moins sensible aux stimulations rapides et complexes.
o La proprioception musculaire et articulaire renseigne en permanence sur la position des divers segments du corps. Une hyperpallesthésie (absence de sensibilité profonde) existe toujours chez le sujet âgé aux mbrs inférieurs, ainsi qu’une diminution moins marquée de la sensibilité articulaire aux genoux et aux chevilles.
o Le syst nerveux péri subit une réduction progressive du nbr de récepteurs sensitifs et des fibres myélinisées.
o La sensibilité tactile de la plante du pied qui analyse les caractéristiques du sol s’émoussent aussi.
o Les informations d’origine visuelle perdent de leur précision (sensibilité au contraste surtout).

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3
Q

Expliquer comment la faiblesse musculaire peut augmenter le risque de chute.

A

Faiblesse musculaire (surtout membres inférieurs, et surtout fibre de type II) = ↓ F musculaire; dû à des changements physiologiques (sarcopénie) + accumulation des problèmes de santé, à la sédentarité et à l’apport nutritionnel insuffisant et Réduction de l’amplitude des mvts articulaire du rachis, des hanches et des chevilles

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4
Q

Expliquer ce qui cause la difficulté de la personne âgée à se rattraper en cas de déséquilibre.

A

Après un déséquilibre brusque, l’activation suit, chez le sujet jeune, une séquence d’activation des muscles distaux puis proximaux. L’inverse est parfois observé chez le sujet âgé, qui sollicite d’abord les muscles de la hanche pour se rattraper. Par ailleurs, la séquence d’activation musculaire est souvent retardée et imparfaitement ajustée. Globalement, le sujet âgé se rattrape mal en cas de déséquilibre.

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5
Q

Quelles modifications de la vision peuvent augmenter le risque de chute chez la personne âgée?

A

Modification de la vision : cataractes, utilisation de gouttes pour le glaucome; altération de l’acuité visuelle, de la perception de profondeur, la réduction du champ visuel et la diminution de la sensibilité aux contrastes, lunettes bifocales

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6
Q

De quelle origine les principales causes de chute avec perte de conscience sont-elles?

A

D’origine cardiaque, neuro-cardiogénique ou neurologique.

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7
Q

Par quoi les syncopes d’origine cardiaques sont-elles causées?

A

• Les syncopes d’origine cardiaque sont causées par:
o une arythmie (maladie du sinus, syndrome de bradytachyarythmie)
o une sténose aortique

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8
Q

Par quoi les syncopes d’origine neurocardiogéniques sont-elles causées?

A

o L’hypotension orthostatique (++) : affaiblissement des barorécepteurs à l’hypotension et, conséquemment, de l’absence d’accélération du rythme cardiaque et d’augmentation de la tension artérielle à la verticalisation du patient
o La syncope vasovagale : (↑ avec âge, déshydratation, ↓ apport hydrique, prise de diurétique); stimulation inapproprié des mécanorécepteurs intraventriculaires résultant en une vasodilatation + une bradycardie : habituellement sans conséquences, mais peut nécessiter l’installation d’un pacemaker lorsque les symptômes sont fréquents ou que les chutes surviennent à répétition.
o L’hypersensibilité du sinus carotidien→ compression du sinus = chute de TA > 50 mmHg
o L’hypotension postprandiale : hypotension + sensation présyncopale après le repas : redistribution du flot sanguin avec l’↑ du débit splanchnique après le repas→ hypotension artérielle

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9
Q

Par quoi les syncodes d’origine neurologiques sont-elles causées?

A

o AVC
- Parmi les survivants à un AVC, 50% auront des incapacités résiduelles tandis que l’autre 50% aura une espérance de vie supérieure à 5 ans
- Cause principale d’incapacité après 65 ans
- Un programme de réadaptation amorcé tôt peut améliorer le processus de récupération et minimiser les pertes fonctionnelles
- Causes des déficits moteurs → la récupération fonctionnelle des membres supérieurs est plus limitée que celles des membres inférieurs
- Plus de 50% des personnes des personnes touchées sont incapables de marcher et exigent une période de réhabilitation à la marche → augmente les risques de chute
o Épilepsie

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10
Q

V ou F? La plupart des chutes sont sans perte de conscience. Elles sont rarement la conséquence d’un seul facteur.

A

Vrai. La plupart des chutes sont sans perte de conscience. Elles sont rarement la conséquence d’un seul facteur : facteurs de risque reliés à l’individu (biologiques et médicaux), à ses comportements, et associés à l’environnement (à son domicile et aux installations publiques).

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11
Q

Quelles sont les pathologies courantes responsables de chutes?

A
  • Polymédication
  • Polypharmacologie
  • Dégénérescence maculaire liée à l’âge
  • Étourdissements
  • Ostéoporose
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12
Q

Quels sont les effets des médicaments qui peuvent mener à des chutes? Qu’est-ce que la polypharmacologie?

A
  • Médication qui donne des effets : troubles de mvt (incoordination), d’équilibre (étourdissement + hypotension orthostatique), de perception (confusion + désorientation), de vigilance (somnolence ou fatigue)
  • Polypharmacologie (4 médicaments ou plus) **Cependant, actuellement, les personnes âgées semblent tolérer un nbr + ↑ de médicaments car plusieurs, notamment ceux utilisés maintenant en prévention de l’ostéoporose et de la morbidité cardiovasculaire, sont généralement bien tolérés.
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13
Q

Quelles sont les caractéristiques de la DMLA?

A

La dégénérescence maculaire est une maladie de l’œil provoquée par une atteinte à la macula qui mène à la perte graduelle ou soudaine de la vision centrale. Cette maladie constitue la principale cause de déficience visuelle chez les personnes âgées de 50 ans et plus en occident. Elle peut également se manifester chez les jeunes.

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14
Q

Quels sont les différents types d’étourdissements? De quelle origine peuvent-ils être?

A

o 30% des personnes âgées de plus de 65 ans présentent des symptômes d’étourdissements pouvant entraîner des chutes.
o Le terme étourdissement regroupe plusieurs phénomènes.

o Vertiges :
- Sensation de mouvement dans l’espace, en général rotatoire.
- Peut être un problème de l’oreille interne, de ses connexions avec le SNC, d’un nerf crânien ou du SNC lui-même
o Lipothymies : sensation de perte de conscience imminente ou de faiblesse subite, de vision trouble, d’assombrissement de la vision → suggère un trouble du système cardio-vasculaire
o Perte d’équilibre à la marche : peut être d’origine neuromusculaire, liée à une atteinte du SNC ou du système périphérique
o Sensation de tête légère : associée à l’hyperventilation et l’anxiété

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’ostéoporose concernant les chutes?

A

o Caractérisée par une ↓ de la masse osseuse et l’atteinte de la microarchitecture du tissu osseux
o A pour conséquences une fragilité osseuse accrue et une susceptibilité aux fractures
o Associée aux fractures de hanche : incidence augmente avec l’âge, passant de 5% chez les femmes de 80 ans à plus de 30% après 95 ans
o Importance de prévention des chutes car incidence des fractures élevée chez les patients ayant de l’ostéoporose
o Protecteurs de hanche permettent de réduire les risques de fracture de hanche

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques de la maladie de Parkinson? Par quoi est-elle causée? Comment agit-elle?

A
  • cause importante de l’invalidité neurologique
  • plus prépondérante chez les H et le risque augmente avec l’âge
  • causée par une ↓de l’activité de la dopamine (un neurotransmetteur essentiel au fonctionnement des ganglions de la base; se trouve dans la substance noire, un noyau pigmenté du tronc cérébrale, qui dégénère); = déficience en dopamine
  • Facteur de risques génétiques et environnementaux comme expo aux pesticides
  • Les ganglions de la base du cerveau = contrôle de la posture et du mouvement volontaire ; ↓ act. dopaminergique dans les ganglions = associé aux symptômes de la maladie
  • ↓ activité dopaminergique cérébrale s’accompagne d’une ↑ activité de l’acétylcholine dans le cerveau
  • ainsi, le traitement du Parkinson vise à protéger les neurones de la substance noire, à ↑ l’activité de la dopamine et à ↓ celle de l’acétylcholine
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17
Q

Quels sont les signes cardinaux de la maladie de Parkinson?

A
  1. Tremblement de repos
  2. Rigidité
  3. Bradykinésie
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18
Q

Quelles sont les caractéristiques du tremblement de repos dans la maladie de Parkinson?

A
  1. Tremblements de repos :
    - Mode de présentation le + fréquent
    - se manifeste quand le membre est au repos et disparaît lors du mvt volontaire
    - surtout distal, asymétrique, débute souvent par membre supérieur
    - peut également être observé a/n des lèvres, du menton, des membres inférieurs
    - fréquence de 4 à 6/sec
    - aggravé par la fatigue, les émotions et la marche
    - disparaît pendant le sommeil
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19
Q

Quelles sont les caractéristiques de la rigidité dans la maladie de Parkinson?

A
  • Résistance constante et égale à la mobilisation passive de l’articulation, du poignet ou du coude
  • Oreiller fantôme : Patient en décubitus dorsal, on retire l’oreiller et le cou reste en flexion dans le vide.
  • Signe de Myerson : donne des coups répétitifs sur la glabelle du patient. Normalement, il n’y a qu’un clignotement au premier coup. Le patient atteint cligne de façon répétitive en synchronisme avec les coups
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20
Q

Quelles sont les caractéristiques de la bradykinésie dans la maladie de Parkinson?

A
  • Observation du visage : akinésie fasciale (↓ clignement des paupières, ↓ expression du regard, voix monotone et hypophone→ facies reptilien)
  • ↓ de l’amplitude + ↓ vitesse des mvts alternés rapides des mbrs
  • ↓ de la vitesse + quantité des mvts spontanés
  • Micrographie utile
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21
Q

Quelles sont les caractéristiques de la démarche parkinsonienne?

A
  1. démarche à petits pas
  2. réduction du balancement des bras
  3. tendance à retourner « en bloc »
  4. posture antéfléchie
  5. propension à soudainement accélérer le pas (festination) ou à bloquer et piétiner (le « freezing »)
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22
Q

Quelles sont les manifestations autres de la maladie de Parkinson?

A

(Autres manifestations : constipation, urgence mictionnelle, HTO (hypotension orthostatique), dysfonction sexuelle, des atteintes cognitives évoluant vers la démence de type sous-cortical se retrouvent chez 30-40% des patients, 50% dépressif)
*Instabilité posturale

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23
Q

Qu’est-ce qu’une syncope? Comment d’explique-t-elle? À quoi peut-elle être associée? Quel est le taux de récidive?

A
  • Une perte subite et transitoire de conscience, associée à une perte du tonus postural; récupération spontanée; amnésie fréquente
  • S’explique, le + souvent, par une ↓ soudaine de la perfusion cérébrale, particulièrement au niveau de la formation réticulée. Interruption de 8-10s est suffisante pour une perte de conscience
  • si ischémie pour plus de 15s; secousses cloniques généralisées, associées parfois à une incontinence→ convulsions syncopales
  • chute de tension de 30-40mmHg = résulte généralement en une perte de conscience
  • récidive annuelle (30% des personnes âgées)
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24
Q

Quels sont les 4 mécanismes principaux d’une syncope?

A
  1. Instabilité vasomotrice (observée dans neuropathies autonomes, prise de vasodilatateurs)
  2. Obstruction du flot sanguin a/n cardiaque ou pulmonaire (sténose aortique, ou embolie pulmonaire)
  3. Réduction du débit associée aux arythmies cardiaques
  4. Réduction du débit associée aux affections vasculaires cérébrales
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25
Q

Pourquoi les personnes âgées sont-elles plus susceptibles aux syncopes? Quels sont les changements contributifs associés au vieillissement normal?

A

Les personnes âgées sont + susceptibles aux syncopes à cause des changements physiologiques qui ↓ leur capacité de s’adapter à une soudaine chute de tension. Parmi les changements contributifs associés au vieillissement normal :

  1. Perte de sensibilité des barorécepteurs (↓ de la réponse chronotrope à l’occasion de stimuli hypotensifs)
  2. Régulation volémique moins efficace :↓ taux basal de rénine et d’aldostérone, ↑ du facteur natriurétique de l’oreillette droite (favorise ainsi par son action la baisse de la pression artérielle, régule l’homéostasie du sodium, du potassium et de l’eau par élimination rénale) et d’une réduction de la capacité rénale de préserver le sodium.
  3. Dysfonction diastolique associée à l’âge qui, associée à une baisse volémique, rend l’individu âgé + susceptible de présenter une baisse du débit cardiaque.
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26
Q

Quelles sont les conditions chroniques associées à une diminution de al perfusion et de l’oxygénation cérébrale chez la personne âgée?

A

Les PA présentent également une pluri pathologie qui les rend particulièrement susceptibles. Parmi ces conditions chroniques associées à une diminution de la perfusion et de l’oxygénation cérébrale :
1. Anémie
2. Insuffisance cardiaque
3. ↓ de l’autorégulation cérébrale associée aux affections vasculaires cérébrales et à l’hypertension artérielle
4. Hypoxémie associées aux maladies pulmonaires
5. Plusieurs médicaments qui ↓ le « seuil syncopal » :
- Vasodilatateurs, diurétiques, bêtabloquants, les nitrates + autres agents hypotenseurs
- Les antiarythmiques, principalement ceux qui allongent ;’intervalle QT (ex : quinidine)
- La digoxine
- Les psychotropes
- Les dépresseurs du SNC, comme les barbituriques et l’alcool
• Quand plusieurs conditions s’additionnent pour atteindre le niveau critique de perfusion cérébrale, la moindre atteinte subséquente, même mineure, risque d’entraîner une syncope.

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27
Q

Quelles sont les principales causes de syncopes?

A
  • Causes cardiaques
  • Hypotension orthostatique
  • Réponses vasovagales (ou vasodépressives)
  • Causes médicamenteurses
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28
Q

Par quoi une syncope circonstancielle peut-elle être causée?

A
o Circonstances précipitantes : changements posturaux, toux, miction ou défécation
o Prodrome (symptômes pré-syncope) : Troubles visuels, Étourdissements, Sensation de tête légère, Nausée
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29
Q

De quelle origine ne hypotension associée à une braducardie peut-elle être? Comment pourrait-on savoir qu’une syncope est d’origine neurogène vs arythmique ou vasodépressive?

A
  • Une hypotension associée à une bradycardie= origine vagale ou médicamenteuse
  • Une récupération rapide est typique de la syncope vasodépressive ou arythmique; alors qu’une période de confusion→ neurogène
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30
Q

Quelles peuvent être les complications d’une syncope?

A

Complications : fractures, hématomes sous-duraux, pneumonies par aspiration, perte d’autonomie

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31
Q

Comment peut-on mesurer l’hypotension orthostatique?

A

Prendre pression coucher et prendre debout à 1 min et à 5 min, si ↓ 20mmHg ou plus en systolique ou ↓ 10mmHg ou plus en diastolique= hypotension. La prise de TA le matin permet de voir davantage la HTO. La prise concomitante du pouls est plus informative sur les causes possibles de HTO (absence d’augmentation du pouls d’au moins + 10batt/min = soupçon HTO)

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32
Q

Quelle est la pathogenèse de l’hypotension orthostatique?

A

o Position couchée à position debout→ redistribution du sang dans les membres inférieurs et les lits vasculaires pulmonaire + splanchnique; ~ 500mL de sang se retrouve dans les jambes;
o Barorécepteurs détectent normalement une chute de TA, reflet de la ↓ du retour veineux et ↓ subséquente du débit cardiaque (barorécepteurs aortique, carotidien, cardio-pulmonaire sont reliés au SNC qui module le SNA)
o L’activité du nerf vague ↓ (la stimulation du nerf vague entraîne une sécrétion d’acétylcholine qui induisait un ralentissement du rythme cardiaque ) et le tonus sympathique ↑= apparition rapide de norépinephrine dans la circulation.
o vasoconstriction périphérique due à la stimulation des récepteurs α-adrénergiques et ↑ contractilité cardiaque + pouls grâce à la stimulation bêta-adrénergique.
o Pendant la position verticale est maintenue : activation système rénine-angiotensine-aldostérone, vasopressine, endothéline, NO→ limitent les modifications hémodynamiques de changement de position.
o Normalement : ↓ de 5-10mmHg systolique et ↑2-5mmHg diastolique; accélération du pouls de 5-20batt/min.

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33
Q

Par quels mécanismes le vieillissement normal prédispose-t-il à l’HTO?

A
  • Altération de la sensibilité des barorécepteurs
  • ↓ du remplissage diastolique précoce avec réduction de la précharge
  • ↑ de la rigidité des vaisseaux sanguins
  • ↓ flot cérébral
  • Plus grande susceptibilité à la déplétion volémique par ↓ de la capacité rénale à conserver le Na et altération de la réponse de l’ADH
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34
Q

Quelles sont les principales causes de l’HTO?

A

o Causes associées à une diminution du volume circulant efficace : diarrhée, vomissements, diurèse accrue, hémorragie, anémie, manque d’apports, hypoaldostéronisme, hémodialyse
o Causes associées à une vasodilatation ou à une insuffisance vasculaire : veines variqueuses, malformations artério-veineuses
o Causes associées à une altération de la régulation homéostatique : alitement prolongé, fièvre
o Causes associées à la prise de médicaments : diurétiques, vasodilatateurs, antihypertenseurs, psychoactifs
o Neuropathies autonomes primaires : m. Parkinson, atrophie multisystématisée, hypotension orthostatique idiopathique
o Neuropathies autonomes secondaires : diabète sucré, alcoolisme, urémie, déficience en vit B12, amyloïdose, déficience en thiamine, syndrome de Guillain-Barré

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35
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’hypotension postprendiale?

A

↓ 20mmHg ou plus de la TA dans les 2h suivant le début du repas; aussi quand la systolique ↓ sous les 90mmHg en postprandial, alors que la TA systolique en préprandial est supérieur à 100 mmHg

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36
Q

Quels sont les mécanismes de l’hypotension postprendiale?

A

o Le phénomène de la digestion est responsable d’un déplacement du flot sanguin vers le lit splanchnique; une réponse inappropriée du SNS à cette VD splanchnique est caractéristique de l’hypotension postpandriale;
o Les aliments déclenchant la libération de substances vasoactives : histamine, adénosine
o Les hydrates de carbone ont un rôle plus important dans la TA postpandriale ; effet vasodilateur de l’insuline
N.B. : L’hypotension orthostatique + postpandriale peuvent coexister.

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37
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’hypotension orthostatique ou postprandiale?

A

• étourdissements (tête légère, lipothymie, syncope)
• symptômes visuels : (assombrissement de la vision, vision trouble, scotome)
• céphalée
• ralentissement cognitif
• convulsions
• douleurs à la nuque par ischémie des m. cervicaux
• ischémie coronarienne avec angine de poitrine
• faiblesse subite des jambes
• fatigue transitoire
• symptômes neurologiques focalisateurs transitoires→ suggère une maladie vasculaire cérébrale concomitante
*Exacerbation : matin, après un repas, après la prise d’alcool (vasodilatation induite par l’éthanol)

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38
Q

Quels sont les traitements non-pharmacologiques pour l’HTO et l’H postprendiale?

A

• Révision des médicaments
• Changements de position plus lentement
• Mvts de dorsiflexion des pieds (facilite le retour veineux) avant de se lever
• Tête du lit surélevée de 5º à 20º (activation du système rénine-angiotensine-aldostérone)
• Connaître les situations d’exacerbations : Tº↑, station debout prolongée, alcool, repas copieux, exercices isométriques (favoriser nage où eau contrecarre effets gravitationnels)
• Bas élastiques
o à la taille : offrent un soutien abdominal ce qui contribue ↓ le « pooling » splanchnique et ↑ P interstitielle dans les jambes
o aux genoux : moins efficaces, mais adéquat dans des cas légers d’HTO
• Apport en eau et en sel (si pas de contre-indication)
• Caféine (effets vasopresseurs)
• Repas faible en hydrates de C, portions +petites, ↓ alcool
• Modification de la prise des médicaments

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39
Q

Quels sont les facteurs reliés à l’environnement (extrinsèques) chez une personne qui augmentent les risques de chute?

A
  • Tapis mal fixés
  • Éclairage insuffisant
  • Sol glissant ou inégal
  • Présence d’obstacles dans le milieu de vie
  • Chaussures inadaptées
  • Absence de rampes et de contraste pour marquer les rebords de marche
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40
Q

Quels sont les facteurs reliés à l’environnement dans l’environnement public et dans les établissements de soin qui augmentent les risques de chute?

A

Public:

  • Troitoirs irréguliers
  • Mauvais éclairage
  • Distances trop grandes pour atteindre les toilettes publiques

Établissements de soins:

  • Hauteur des lits et des chaises
  • Manque de zone de repos
  • Éclairage et surfaces de plancher
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41
Q

Quels sont les caractéristiques et les avantages de l’évaluation à domicile dans la prévention des chutes?

A
  • Le malade n’a pas à subir le stress et la fatigue associés à une longue préparation, au transport et à l’attente.
  • Fournit de multiples sources d’information pour compléter l’anamnèse et met le médecin en contact direct avec les aidants naturels du malade.( pas besoin de long questionnaire, beaucoup plus fiable la visite)
  • Évaluation sociale et fonctionnelle est obtenue par observation directe (plutôt qu’un interrogatoire)
  • Vérification sur place des capacités du malade et les obstacles à son autonomie.
  • Détection d’éléments architecturaux dangereux
  • Inventaire des médicaments plus facile (cuisine, salle de bain, table de chevet)
  • Signes d’alcoolisme (bouteilles vides), de malnutrition, de relations familiales difficiles…
  • Information obtenues plus facilement
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42
Q

Quelles sont les informations recherchées lors de l’évaluation à domicile?

A

o Info sociales (négligence des lieux, malnutrition, chaffage inadéquat, tension interpersonnelle, soutien social)
o Info sur les soins (Insuffisance d’Hygiène perso, incontinence, inaccessibilité de la toilette ou bain)
o Info médicale : (ne suit pas le régime prescrit, abus d’alcool, Usage de med non-prescrit)
o Info de nature préventive : (danger d’accident du à l’environnement, besoin d’équipement spéciaux, difficulté fonctionnelle)

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43
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute dans la visite à domicile en prévention des chutes?

A

L’évaluation du domicile par l’ergothérapeute permet d’identifier les risques environnementaux, mais surtout d’inculquer au patient des comportements moins risqués à l’égard des chutes. Les modifications de l’environnement les + cités sont l’élimination du désordre, des fils de raccordement électriques et des tapis mal fixés ; l’installation de rampes de soutien à l’intérieur et à l’extérieur du domicile ; l’amélioration de l’éclairage, particulièrement dans les escaliers et l’amélioration de la sécurité dans la salle de bains.

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44
Q

Quelles sphères sont comprises dans les comportements reliés aux habitudes de vie?

A

Les facteurs de risque liés au comportement comprennent les habitudes de vie, la prise du risque et la peur de tomber ou de retomber.
Les facteurs liés aux habitudes de vie englobent une automédication inadéquate, ne alimentation insuffisante ou inadéquate et la consommation d’alcool

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45
Q

Qu’entend-on par problèmes d’abus et de dépendance à l’alcool chez la PA?

A
  • Les problèmes liés à l’utilisation d’alcool sont les phénomènes d’abus et de dépendance :
  • Abus : fait référence à la présence de conséquences associées à une consommation maladaptée avec des répercussions adverses récurrentes et importantes
  • Dépendance : implique, en plus, perte de contrôle, la tolérance accrue, l’incapacité de s’abstenir et le déni du problème
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46
Q

Quels sont les problèmes qui découlent de l’alcoolisme chez la personne âgée?

A

États dépressifs secondaires, troubles anxieux secondaires, intoxication, sevrage, psychoses, delirium, démence, isolement social, etc.
• L’alcool peut aussi interagir avec certains médicaments pour augmenter les risques de chute, en produisant des altérations de l’éveil, de l’équilibre et de la démarche.

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47
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’alcoolisme chez la personne âgée?

A

• La majorité des gens qui ont développé un problème de dépendance face à l’alcool l’ont fait à un âge relativement jeune (début précoce/ primaire). Toutefois, jusqu’à 45% des patients ont succombé au problème tardivement (début tardif/ secondaire) pour des raisons de deuil, de perte de conjoint, de maladie grave, d’isolement, de perte de statut social ou à cause de la retraite

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48
Q

Qu’est-ce que le syndrome de déficience de la récompense?

A

Réfère au fait que certaines personnes, devant une même stimulation, ressentent moins de plaisir que les autres. Pour vivre un niveau de plaisir équivalent à celui d’une personne dite normale, elle doivent s’exposer à des niveaux de stimulation plus élevés → dépendance jeu, alcool, drogues. Mais peut aussi amener des choses géniales, comme superstar car pratique +++!
• Plusieurs personnes possèdent un système de récompense déficient, c.a.d. hyposensibilité à la stimulation (récepteurs postsynaptiques de la dopamine).

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49
Q

Quel est l’effet de l’alcoolisme sur le métabolisme de l’alcool?

A

o L’eau libre est réduite et l’alcool consommé est diluée dans un plus petit volume.
o Une ↓du flot sanguin hépatique ralentit le métabolisme (mais pas de ↓ de l’activité de l’alcool-déshydrogénase).
o Le SNC est moins tolérant aux effets intoxicants.

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50
Q

Comment évalue-t-on l’alcoolisme chez la personne âgée?

A

o Si >9 consommations/semaine pour une femme et >12 consommations/semaine pour un homme→ suspicion! (La consommation > 14/sem est associé à une ↑ des risques de chute)
o Outils de dépistage : CAGE
C= couper sa consommation d’alcool
A= agacé par les commentaires d’autrui à l’égard de sa consommation d’alcool
G= gêné par les choses faites sous l’influence d’alcool ou de sa relation avec l’alcool
E= éveil avec l’alcool dès le matin afin de se remettre de sa consommation la veille

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51
Q

En quoi les atteintes cognitives sont-elles associées à des comportements à risque?

A
  • Le maintien de l’équilibre dépend du processus cognitif et de l’attention qui peuvent être altérés par la dépression et l’anxiété ou par des pathologies du cerveau.
  • Les démences peuvent causer une vulnérabilité lors des tâches et du contrôle posturale.
  • Les personnes qui ne sont pas capable de marcher et de parler en même temps sont plus à risque de tomber. La démence donne 2 fois plus de risques de chutes. Les parkinsoniens sont moins capables de prioriser et d’effectuer deux tâches à la fois.
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52
Q

Comment évalue-t-on les habitudes de vie en lien avec le risque de chute?

A
  • automédication inadéquate, alimentation insuffisante ou inadéquate, consommation d’alcool, malnutrition (effet sur énergie et faiblesse musculaire : délais trop lent des réactions);
  • à l’examen, identifier si perte de poids involontaires, perte d’appétit, déshydratation
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53
Q

Comment évalue-t-on la prise du risque en lien avec le risque de chute?

A
  • Grimper sur un objet ou s’étirer pour atteindre un objet, se hâter, marcher avec des paquets et utiliser des cannes aux extrémités usées.
  • Combinaison de neuroleptiques + déficit cognitifs ↑ nettement le risque de chute.
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54
Q

Qu’est-ce que le syndrome d’immobilisation?

A

• Ensemble des symptômes physiques, psychiques et métaboliques résultant de la décompensation de l’équilibre précaire du vieillard, par le seul fait de l’interruption ou de la diminution des activités quotidiennes habituelles. (Doit être immobilisé/alité)

55
Q

Quelles sont les manifestations cliniques cardiovasculaires du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Hypotension orthostatique
    o perte de tonus musculaire entraînant un «pooling» veineux aux mbrs inférieurs
    o altération de l’efficacité des réflexes neuro-vasculaires
    o ↓ précoce d’activité rénine plasmatique, de l’aldostéronémie et de la sécrétaion de l’hormone antidiurétique, entraînant une ↑ de la diurèse et une ↓des volumes plasmatiques et interstitiels
  2. ↑ Travail cardiaque dû à la redistribution du volume sanguin
  3. ↓ tolérance à l’effort
  4. Thrombophlébites dû à la stase sanguine et à l’↑ de la viscosité sanguine
56
Q

Quelles sont les manifestations cliniques respiratoires du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Atélectasie (l’affaissement des alvéoles de tout ou partie d’un des deux poumons)
    o inspirations profondes moins fréquentes, ce qui empêche la ventilation des alvéoles collabées
  2. Pneumonie
    o + enclins aux aspirations bronchiques lors de l’ingestion d’aliments ou à la régurgitation
  3. ↓ volume courant
    o matelas exerce une résistance à l’expansion postérieure de la cage thoracique
    o perte de tonus musculaire des muscles impliqués dans la respiration
    o stase des sécrétions bronchiques
  4. ↓ ventilation : décompensation respiratoire
  5. Embolies pulmonaires dû à la stase sanguine et à l’↑ de la viscosité sanguine
57
Q

Quelles sont les manifestations cliniques digestives du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Anorexie
  2. Constipation (fécalome)
    o ↓ du péristaltisme
    o suppression du réflexe normal de défécation : changements des habitudes de vie, délais de la réponse des soignants au besoin et accumulation de selles dans l’ampoule rectale (+inconfort psychologique)
    o perte de puissance des muscles et position non naturelle dans laquelle s’effectue la défécation
58
Q

Quelles sont les manifestations cliniques urinaires du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Rétention urinaire
    o position de décubitus favorise la stase urinaire
  2. Résidu postmictionnel
    o position de décubitus empêchant l’efficacité de la miction
  3. Incontinence
  4. Infection
    o causé par stase urinaire
  5. Lithiase (formation de calculs)
    o modification de la composition urinaire : alcalinisation et excrétion accrue de Ca, N, S, P, Na et K : ces modifications combinées à la stase, à l’infection et à la concentration urinaire (déshydratation) favorisent la lithiase calcique.
59
Q

Quelles sont les manifestations cliniques locomotrices du syndrome d’immobilisation?

A
  • Ostéoporose
  • Amyotrophie et contracture
  • Troubles neuromoteurs
60
Q

Quelles sont les valeurs de densité osseuse pour l’ostéopénie et l’ostéoporose?

A

ostéopénie entre -1 et -2,5 et ostéoporose < - 2,5 DS

61
Q

Quels sont les deux types d’ostéoporose? Quelles sont les caractéristiques du deuxième?

A
  • 2 types : ostéoporose postménopausique (↓ taux oestrogènes) et ostéoporose sénile associée au vieillissement
    Ostéoporose sénile :
  • âge 70 et +
  • ratio 2 F pour 1H
  • type d’os atteint : trabéculaire et cortical
  • taux de remodelage normal ou bas
  • sièges de fracture : vertèbres( affaissement) , hanche + autres
  • ↑ fct de la parathyroide
  • ↓absorption du Ca + ↓ niveau sérique de vit D
62
Q

Quel est le mécanisme physiologique de l’ostéoporose?

A
  • ↓ activité des ostéoblastes (dépend des F exercées sur l’os par la mobilisation + mise en charge)
  • ↓ activité de la calcification de la matrice osseuse
  • ↑ PTH en raison de la ↓ niveau de vit D et ↓ absorption du Ca et cela contribue à ↑ la résorption osseuse
  • Prépondérance relative de l’activité des ostéoclastes, avec résorption de Ca et de phosphore du tissu osseux.
  • L’équilibre phophocalcique négatif→ excrétion accrue de ces minéraux dans l’urine→ lithiase urinaire + ostéoporose causant une fragilité osseuse excessive (*surtout os trabéculaires ou os spongieux ou cortical?)
63
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’amyotrophie et des contractures dans le syndrome d’immobilisation?

A
  • Absence de mvt + exercice→ fonte musculaire avec atrophie progressive
  • 10-15% du tonus musculaire est perdu à chaque semaine d’immobilisation
  • Effets importants sur la respiration et sur l’excrétion - Tensions excessives sur les articulations + ligaments → douleur, notamment à l’épaule et au dos
  • Au niveau articulaire→ ankylose progressive avec limitations des amplitudes →rétractions tendineuses, ligamentaires ou musculaires→ contractures (d’abord réversibles, puis rigides)
    Ex : au coude (flexion), aux hanches (flexion + adduction); aux genoux (flexion) (vérifier si vraiment opposition avec spasticité..?); pieds (équinisme)
64
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles neuromoteurs associés avec le syndrome d’immobilisation?

A
  • Perte des réflexes posturaux nécessaires aux transferts, à la station debout et à la marche
  • Perte de la capacité d’utiliser le système locomoteur de façon coordonnée : ordre praxique
  • Pour se lever, balance le tronc d’avant en arrière sans soulever ses fesses et sans utiliser adéquatement les bras
  • Néglige de verrouiller les genoux + hanches à la position debout→ ↑ considérablement les efforts pour maintenir la position verticale.
65
Q

Quelles sont les manifestations cliniques cutanées du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Escarres de décubitus (plaies de pression)
    o le bilan azoté négatif, avec fuite de protéines provenant de la baisse métabolique favorise ceux-ci et retarde la guérison
66
Q

Quelles sont les manifestations cliniques métaboliques du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Catabolisme protéique (bilan azoté négatif)
  2. Catabolisme calcique (bilan calcique négatif)
  3. ↓ métabolisme basal
  4. ↓ tolérance au glucose
  5. Adipsie (absence anormale de la sensation de soif)
  6. Déshydratation
67
Q

Quelles sont les manifestations cliniques psychologiques du syndrome d’immobilisation?

A
  1. Instabilité émotionnelle
  2. Névrose
  3. Dépression
  4. Déprivation sensorielle
68
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’addition des facteurs de risque (pluripathologie)?

A
  • Plus une personne à de facteurs de risques, plus celle-ci a de chance de chuter.
  • Près de 80% de la communauté âgée ayant au moins 4 facteurs de risques ont reporté des chutes.
  • Quelques chutes ont une simple cause mais la majorité résulte de l’interaction de 2 facteurs de risques et plus.
  • Dans les personnes qui chutent 8% n’avait pas de risque alors que 78% avait 4 facteurs de risques et plus.
69
Q

Qu’est-ce que le syndrome post-chute ou la peur de tomber? Quelles sont ses répercussions?

A
  • La peur de tomber ou de retomber est un facteur de risque important qui se trouve même chez les personnes qui n’ont jamais chuté
  • Elle comprend la peur d’être blessé, de ne pas pouvoir se relever, de l’embarras social, de la perte de l’indépendance et de devoir quitter son domicile.
70
Q

Qu’observe-t-on lors du TUG?

A

Lors du test TIMED UP AND GO (TUG) il faut observer attentivement (qualitatif + quantitatif) :
• facilité du patient à se lever de la chaise (faiblesse musculaire proximale)
• qualité de la marche (longueur du pas, mise en charge en phase d’appui, balancement des bras)
• exécution du demi-tour (décomposition du mvt, instabilité accrue)
• retour à la position assisse (instabilité, hésitation, mvts brusques)

71
Q

Quelle est la description, la matériel, les procédures d’administration et la codification du TUG?

A

Description: TUG est un instrument clinique servant à mesurer le transfert assis/debout, la marche sur 3 mètres + les changements de directions
Matériel: Chaise avec appui-bras; hauteur du siège=46cm (standard); chronomètre
Procédures d’administration: Le sujet est assis, dos appuyé contre le dossier de la chaise; membres sup. reposent sur les appuis-bras, l’aide technique est à portée de la main. La consigne verbale est importante : à « go » levez-vous puis marchez à une vitesse confortable et sécuritaire jusqu’à la ligne (à une distance de 3m) sur le plancher, tournez puis revenez vous asseoir dos appuyé sur le dossier de la chaise.
Codification: L’évaluateur part le chronomètre à « go » et l’arrête lorsque la personne a le dos appuyé sur le dossier de la chaise.
*pathologique si prend + de 20 sec.
**peut être insuffisant : test de Berg pour l’équilibre ou le test d’équilibre et de marche Tinetti

72
Q

Quelles sont les étapes de la rééducation fonctionnelle des troubles de la marche (objectif + 7 étapes)

A
  1. Verticalisation – rééducation des transferts (s’effectue avec un appui sur le rééducateur qui redonne confiance) permet de redonner l’endurance à la station debout = transfert assi-debout
  2. Rééducation de l’équilibre et des réactions d’adaptation posturale (lutter contre des poussées déséquilibrantes, se fait pour commencer assis)
  3. Rééducation analytique de la marche (mobilité des chevilles, appui et propulsion, pas postérieur, marche à 3 temps et à 4 temps)
  4. Rééducation fonctionnelle de la marche (obstacles, escaliers, domiciles, etc.)
  5. Appareillage- aides techniques :
    - orthèses plantaires correctrices ou palliatives, chaussures sur mesure ou orthopédiques, les releveurs de pied en cas de steppage (pied traînant), les orthèses de stabilisation du genou pour hyperlaxité ligamentaire sur genou dégénératif
    - cadre de marche fixe, articulé (+ complexe)/marchette, avec roues à l’avant ou « rollator »/ambulateur (+ léger mais + encombrant; favorise l’antépulsion)
    - béquilles à appui antébrachial/béquilles canadiennes
    - canne tripode (peut occasionner des chutes si elle n’est pas prise dans le bon sens), canne en T (préhension + simple) que la canne arrondie.
  6. apprentissage du relever du sol +++ (redonne confiance au patient)
  7. réadaptation (HdV, action sur l’environnement, systèmes d’appel)
73
Q

Dans quel contexte utiliserait-on la marchette?

A
  • La marchette est utile lorsqu’un membre supérieur ne peut être utilisé. Elle augmente la stabilité latérale et la base du support. Elle empêche cependant le mouvement normal des bras et change la posture.
74
Q

V ou F? La marche est en tout temps préférable au fauteuil roulant pour préserver l’autonomie.

A

Faux. Le fauteuil roulant est aussi une option → préserve mieux l’autonomie qu’une marche instable et dangereuse

75
Q

Quelle est la principale contre-indication à l’utilisation d’un auxiliaire de marche?

A

L’utilisation d’aides à la mobilité peut aider à prévenir les chutes, à condition que les patients en connaissent bien l’usage et qu’elles soient bien ajustées. Les troubles cognitifs importants constituent habituellement une contre-indication à ces auxiliaires car ils peuvent augmenter le nombre de chutes.

76
Q

Quelles sont les questions à poser à l’anamnèse à la suite d’une chute?

A

Anamnèse : Circonstances de survenue de la chute

  • Où, Quand, Comment?
  • Y-a-t-il eu un prodrome? (signe indicateur, annonciateur)
  • Contexte particulier ou modèle répétitif?
  • Comportements à risque?
  • Facteurs environnementaux + barrières architecturales peuvent déjà être explorés
77
Q

Quels sont les éléments à observer dans l’examen physique à la suite d’une chute?

A

Examen physique : évaluation musculo-squelettique; examen de la marche et de l’équilibre
- examen des forces musculaires, des amplitudes articulaires et l’examen neurologique + timed up and go
- examen des pieds (déformations? Callosités?)
- examen de l’hypotension orthostatique
- examen de l’acuité visuelle et auditive
- examen mental (problème d’attention? : «stop walking when talking»)
VOIR LE TABLEAU DE DÉMARCHE CLINIQUE SUR CHUTE (questions à poser oui/non)

78
Q

Quels sont les facteurs de risque de fractures de hanche?

A
  • Âge (65 ans ou plus)
  • Écrasement vertébral
  • Fracture de fragilisation après 40 ans
  • Atcd familiaux de fractures ostéoporotiques (en particulier, fracture de hanche chez un parent)
  • Emploi prolongé de corticostéroïdes
  • Conditions médicales (maladie coeliaque ou de Crohn) inhibant l’absorption de nutriments
  • Hyperparahyroïdie primaire
  • Tendance à faire des chutes
  • Fracture vertébrale à la Rx
  • Hypogonadisme (faible taux de testostérone chez l’homme, arrêt des menstruations chez les jeunes femmes)
  • Ménopause précoce (avant 45 ans)
  • PAR
  • Hyperthyroïdie
  • Poids corporel inférieur à 60 kg
  • Perte pondérale de plus de 10% du poids corporel à l’âge de 25 ans
  • Faible consommation de calcium
  • Forte consommation d’alcool
  • Tabagisme actif
  • Faible densité minérale osseuse (DMO)

Les facteurs de risque sont cumulatifs, c’est à dire qu’en présentant plusieurs facteurs de risque, le risque de développer l’ostéoporose est plus élevé.

79
Q

Quelles sont les caractéristiques des fractures intertrochantériennes?

A
    • il y a de comminution (fragmentation), particulièrement en médial = + il devient difficile pour le chirurgien de reconstruire solidement
  • Consolident pratiquement toutes et très rapidement pcq les fragments sont tous bien vascularisés; grande surface d’os spongieux
  • Guérissent en 8-12 semaines avec immobilisation
  • Chirurgie d’emblée : par enclouage de la hanche : vis coulissante sur une plaque pour obtenir la compression
  • Complication : perte de réduction due à l’échec de l’ostéo-synthèse à maintenir une réduction stable et une fixation solide; l’implant peut aussi plier, se briser, s’arracher ou, plus souvent, traverser la tête fémoral.
80
Q

Quelles sont les caractéristiques des fractures du col fémoral?

A
  • fracture intra-articulaire
  • retard de la guérison : surfaces osseuses baignent dans le liquide synovial; l’os cortical guérit bcp plus lentement que l’os spongieux ; le périoste fin, voire inexistant, élimine un autre facteur de guérison ; faible vascularisation
  • traitement diffère selon qu’elle est déplacée ou non
  • bcp + de risque de nécrose avasculaire + changements dégénératifs; risque de pseudarthrose.
81
Q

Quel est le but de la réadaptation à la suite d’une fx?

A

↓ l’inflammation, la douleur et les complications de l’alitement; améliorer la capacité aérobique et l’endurance; améliorer l’équilibre + locomotion; ↓ risque récidive; favoriser l’autonomie fonctionnelle (AVQ + AVD)

82
Q

Quelles sont les méthodes utilisées en réadaptation à la suite d’une fx?

A

exercices thérapeutiques dont aérobiques et en résistance, étirements, reprise progressive de la marche; exercice d’équilibre + coordination; rééducation de la posture; enseignement sur les mvts à éviter (surtout flexion et adduction); entraînement fonctionnel; entraînement aux devis d’adaptation.

83
Q

Quels sont les conseils donnés en réadaptation à la suite d’un fx?

A

o Se lever et s’asseoir en gardant la jambe opérée en avant
o Utiliser un siège de toilette surélevé
o Prendre une douche plutôt qu’un bain
o Éviter de s’asseoir au fond d’un bain
o Limiter la flexion de la jambe opérée lorsqu’on se penche en avant
o Avancer la jambe fracturée même lorsqu’on utilise des béquilles ou un déambulateur
o Utiliser la canne dans la main opposée

84
Q

Quels sont les facteurs de mauvais pronostic à la suite d’une fx?

A

Âge avancé, faible capacité de marche avant fracture, vie en institution avant fracture; morbidité préopératoire (démence, problèmes cardio-pulmonaires, etc.) ; morbidité postopératoire (délirium, pneumonie, etc.) ; complication chirurgicales; problèmes psychosociaux (dépression, démotivation, faible soutien social)

85
Q

Quels sont le mécanisme, la localisation et le niveau de douleur des plaies de pressions? À quoi ressemblent-elles habituellement?

A
  • Mécanisme : pression, friction, cisaillement
  • Localisation : proéminence osseuse. La plupart du temps, située au bassin et aux membres inférieurs
  • Douleur : ++
  • Marges de plaie régulières; exsudat (habituellement modéré)
86
Q

Quelle est la pathogenèse des plaies de pression?

A

La pression appliquée sur une proéminence osseuse est dommageable pour les tissus sous-jacents; la pression locale dépasse alors la pression de remplissage capillaire provoquant ainsi une extravasation tissulaire, un œdème et une nécrose tissulaire. Le gradient de pression a une forme conique (voir photo p.496). Les changements de position ou le glissement sur les drap rugeux peut causer des abrasions, phlyctènes et érosion superficielle (augmente risque de lésions plus sérieuses). L’humidité du lit aussi augmente les risques de plaies provoque des macérations. = suceptibilité d’infection

87
Q

Quelles sont les parties habituellement touchées par les plaies de pression?

A

Partie inférieure du corps (sacrum, trochanters, talons, ischions et les malléoles externes) ou moins fréquemment occiput, le coude et les genoux

88
Q

Quels sont les facteurs de risque des plaies de pression?

A

L’immobilité, la malnutrition, l’inactivité, l’incontinence urinaire et fécale et la diminution du niveau de conscience. Première intervention = bonne hydratation, soin cutanée (laver, sécher la peau), nutrition adéquate, évite immobile plus de 2h.

89
Q

Comment doit-on prendre un charge un patient avec une plaie?

A

Doit faire l’anamnèse et l’examen physique. (trouver la cause, porter attention aux problèmes neurologiques et vasculaires. Le diabète est aussi une cause importante. La malnutrition dû à l’alcoolisme. Gros liens entre les plaies et la malnutrition. Une albuminémie basse est associé à une pression oncotique faible = œdème interstitiel, = hypoxie tissulaire.
• Évaluation de la plaie : stade 1 à 4 souvent utilisé pour suivre l’évolution de la plaie.

90
Q

Quel est le lien entre l’hospitalisation et l’autonomie?

A
  • Les chutes ou les conséquences des chutes est une raison commune d’institutionnalisation.
  • Entraîne l’immobilisation prolongée et la découverte de plusieurs débalancements.
  • Durant l’hospitalisation, on doit encourager la personne âgée à marcher sous surveillance. La physiothérapeute peut améliorer son équilibre et fournir de l’aide mécanique et peut lui apprendre à se relever seule. Expliquer au malade les signes prémonitoires de ses chutes et lui indiquer la réaction la plus utile à ce moment.
  • Augmente la dépression, infections nosocomiales.
91
Q

Quelles sont les conséquences de l’immobilisation?

A
  • L’immobilité mène à une stase urinaire, entravent l’écoulement libre de l’urine vers l’urètre. Résulte une rétention urinaire, incontinence du à l’engorgement et augmente le risque d’infection urinaire. L’urine va avoir bcp de calcium, azote, souffre, phosphore… du à l’immobilité.
  • L’immobilité réduit l’activité des ostéoblastes (dépend de la force de mise en charge) qui sont chargé de la calcification osseuse. Il y a un débalancement négatif entre ostéoblaste et ostéoclaste et entraîne une excrétion accru de calcium dans l’urine prédispose à une lithiase urinaire et à une ostéoporose.
  • L’immobilité mène à une perte de masse et de puissance musculaire et diminue l’endurance menant à la fragilité. Peut aussi induire la dépression. (10 à 15 % de perte musculaire par semaine d’alitement)
  • Au niveau articulaire, l’immobilité entraîne une ankylose = provoque des contractures
  • Troubles neuromoteurs : perte des réflexes posturaux. = la perte de la capacité d’utilisé le système locomoteur de façon coordonée, ces défauts sont d’ordre praxique (niveau du mode d’emploi).
  • ↑le risque de thrombophlébite, embolie pulmonaire, pneumonie, infections urinaires, plaies de pressions
92
Q

Quelles sont les conséquences du retrait social chez la personne âgée?

A
  • La vieillesse est également un processus social qui amène des problèmes tels pauvreté, problèmes familiaux et conjugaux et problèmes de transport et isolation qui augmente le risque de dépression, la prévalence des maladies, la fragilité et le taux de mortalité
  • Provoque un déclin des fonctions et des activités simples comme s’habiller, se laver, magasiner et faire de l’entretien.
93
Q

Quelles sont les définitions de la fragilité du vieillard (frailty)?

A
  • Définition : Personnes âgées affaiblies et particulièrement susceptibles d’être malades ou atteintes d’une autre infirmité. (on ne trouve par contre, pas de définition reconnu universellement, mais il y a un éventail de descriptions et de modèle associé aux personnes fragiles.)
  • 2e définition : la fragilité consiste en une diminution de l’homéostasie et de la résistance au stress, ce qui augmente la vulnérabilité et les risques des effets indésirables tels que la progression d’une maladie, les chutes, les incapacités et la mort prématurée.
  • La fragilité est un continuum
  • Interaction complexe entre différents facteurs biologiques, psychologiques, cognitifs et sociaux.
94
Q

Quels sont les trois attributs compris dans le concept de fragilité?

A
  1. état de risque accru ou de vulnérabilité
  2. réduction des aptitudes permettant de faire face aux exigences de la vie
  3. risque ou présence d’incapacité.
95
Q

Quelles sont les conséquences de la fragilité?

A
  • Ces personnes semblent incapables de résister à certaines « agressions » telles les perturbations du milieu (chaleur, froid), des blessures et des maladies aiguës. (ne réussiront pas a retrouver leur état de santé antérieur)
  • Plus de risque d’être exposées à chuter, à subir des limitations fonctionnelles et des déficiences de la mobilité, à être hospitalisées et à décéder dans un délai de 3 ans.
96
Q

Quelles sont les caractéristiques de la fragilité, en ordre décroissant de priorité?

A

Sous-alimentation, dépendance fonctionnelle, repos prolongé au lit, escarres de décubitus, troubles de la marche, faiblesse généralisée, âge de 90 et +, perte de poids, anorexie, peur de chuter, démence, fracture de la hanche, délire, confusion, rare sorties à l’extérieur et polymédication. → Outre le domaine physique, les domaines émotionnel et social sont des indicateurs de la fragilité.
• L’essentiel du concept repose sur la présence de changements neuro-musculaires (sarcopénie), d’un dérèglement de l’activité neuro-endocrinienne et d’une dysfonction immunologique.

97
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques du phénotype de fragilité? Comment les utilise-t-on pour classifier la fragilité?

A

• 5 caractéristiques du phénotype de fragilité : faiblesse musculaire, faible endurance, activité physique réduite (bas niveau d’activité physique, lenteur (ralentissement) et perte de poids (dénutrition).
o 3 sur 5 = fragile
o 1-2 sur 5 = pré-fragile
o Les personnes considérées fragiles (3/5) sont plus exposées à des chutes, limitations fonctionnelles, des déficiences au niveau de la mobilité, à être hospitalisées et à décéder dans un délai de trois ans.

98
Q

Y a-t-il un lien entre les habitudes de vie, les caractéristiques sociales et la fragilité? Pourquoi est-ce important de détecter les personnes fragiles?

A

• Lien entre certaines habitudes de vie (exercice, alimentation), certaines caractéristiques sociales (niveau d’éducation, statut socio-économique, activité sociales et intellectuelles) et l’apparition de la fragilité. = interventions pour promouvoir le vieillissement sain et donc diminuer l’incidence de la fragilité.
• La capacité de détecter ses personnes fragiles = pas même approche de traitement (ex chimio/ radio peut-etre pas une bonne solution trop de risque de complication) → permettrait non pas de leur refuser l’accès à un traitement, mais de moduler ce dernier et de déterminer les mesures appropriés pour prévenir ou limiter les complications
**Certains croient que la fragilité pourrait n’être en fait que l’effet cumulatif de changements associés à l’âge, modifiés par la présence d’une maladie chronique et d’autres facteurs (habitudes de vie, statut socio-économique, etc.).

99
Q

Quels sont les traitements pour la fragilité?

A

Traitement de la fragilité : revoir la médication, optimiser la prise en charge des maladies chroniques, faire des tests cognitifs (MoCa ++), prescrire de l’exercice, rechercher de l’ostéoporose, donner de la vitamine D, référer à des organismes (soins à domicile, hôpital de jour, etc.) et moduler les traitements (favoriser les traitements moins invasifs)

100
Q

Quelles sont les caractéristiques du deuil?

A
  • fait de perdre un être cher
  • Réactions émotives et comportementales à une perte (conjoint, parent, enfant) ou à l’imminence de sa propre mort
  • il y a un changement de statut (ex : épouse→ veuve) et du chagrin;
  • une séparation, un congédiement, une retraite forcée, une perte d’autonomie peuvent constituer autant de deuils.
101
Q

Quelles sont les 6 phases du deuil?

A

• 6 phases du deuil : Ne forment pas une séquence unique.

  1. Le choc : il est ressenti par la personne qui, un premier temps, semble annihiler les émotions
  2. Le déni : refus de la réalité; ex : refus de suivre un traitement ou refus de faire des adieux
  3. La colère : elle peut se tourner contre le personnel soignant, contre soi-même, contre les proches ou contre Dieu
  4. Le marchandage : la personne mourante tente de négocier avec sa propre mort, espérant ainsi gagner du temps
  5. La tristesse et la dépression : phase souvent la + longue et la + caractéristique
  6. L’acceptation : elle marque le retour de la sérénité face à l’inéluctable
102
Q

Quelle proportion des aînés rencontrent les critères d’une dépresion majeure dans le 1er mois suivant le deuil du conjoint? Combien de temps s’attend-on à ce qu’un deuil dure?

A
  • Dans le 1er mois suivant le deuil du conjoint : 29-58% des aînés rencontrent les critères d’une dépression majeure
  • De tels symptômes dans les 2 mois suivant le deuil mène à un diagnostic : deuil non compliqué
  • En général, bien qu’une détresse liée au deuil puisse durer plusieurs années, les symptômes dépressifs proprement dits s’apaisent peu à peu dans l’année suivant la perte.
103
Q

Quels sont les Sx suggestifs de dépression majeure chez l’endeuillé (après 3 mois)?

A

Symptômes suggestifs de dépression majeure chez l’endeuillé (après 3 mois) :

  1. Culpabilité autre que liée aux actions posées ou non au moment du décès
  2. Idées de mort dépassant le simple énoncé qu’il vaudrait mieux être mort ou qu’il aurait mieux valu mourir avec la personne décédée.
  3. Idées morbides d’indignité et d’inutilité, sentiment de désespoir
  4. Altération importante et prolongée du fonctionnement
  5. Ralentissement psychomoteur important et persistant
  6. Hallucinations (autres que d’entendre ou voir le décédé de façon transitoire)
104
Q

Quelle est la définition d’une dépression majeure?

A

Consiste en un état où l’humeur est de façon assez constante dominée par la tristesse, la perte d’intérêt et de plaisir et constitue le diagnostic psychiatrique le + fréquent chez la personne âgée.

105
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la dépression majeure?

A

o se distingue de la tristesse normale en ceci qu’une humeur morose et une perte d’intérêt s’installent de façon durable, quotidienne, envahissante, laissant peu de répit.
o altération importante et prolongée du fonctionnement (sommeil, appétit, libido)
o altération de l’activité psychomotrice important et persistant (agitation ou ralentissement)
o altération de la pensée : pessimisme, vision négative de soi-même, voire une culpabilité pathologique et des idées de mort;
o perte d’intérêt majeur pour toutes activités
o perte ou gain de poids notable
o fatigue ou perte d’énergie quotidienne
o difficulté à se concentrer, penser, prendre des décisions
o hallucinations
La dépression est souvent un phénomène récurrent, avec des récidives entrecoupées de rémissions + ou – complètes ; on recherchera donc l’histoire fréquente d’épisodes antérieurs.

106
Q

Quels sont les dDx de la dépression majeure?

A

Les diagnostiques différentiels de la dépression chez les personnes âgées est la démence, abus de substance, médicaments, état secondaire, deuil, trouble d’adaptation, bipolaire, troubles thyroïdiens, anémies, néoplasies, maladies neurologiques…
Il y a aussi des facteurs bio : changement du au vieillissement du cerveau (diminution sérotonine, dopamine, noradrénaline) et la présence d’enzyme dégradant ces amines + le changement structuraux du cerveau vieillissant (accidents vasculaires, démences, Parkinson ↑ risques)

107
Q

Quels sont les facteurs associés à la perte d’autonomie?

A

Les facteurs associés à la perte d’autonomie sont : l’âge, le fait de ne pas vivre seul, le nombre de jour vécus à l’écart des activités régulières, les incapacités préalables, l’affect dépressif et surtout la déficience cognitive. De plus, certaine maladie comme une maladie pulmonaire, les troubles de vision et d’audition sont associés à une perte d’autonomie.
(vivre seul n’est pas un facteur de risque ni le sexe. Le revenu, le niveau d’éducation, le réseau social et les évènements stressant n’ont aussi aucun lien avec la perte d’autonomie).

108
Q

Quelle est la définition de la perte d’autonomie?

A

Perte d’autonomie : syndrome clinique qui regroupe un ensemble de symptômes non spécifiques touchant les sphères physique, psychique, sociale et fonctionnelle; souvent réversible une fois la cause identifiée.

109
Q

Quelle est la définition d’une incapacité?

A

Représente les conséquences de la déficience d’un organe ou d’un système sur le fonctionnement de l’individu en termes de limitation de fonction ou de restriction d’activités

110
Q

Quelle est la définition d’un handicap?

A

Écart ou intervalle entre l’incapacité de l’individu et les ressources matérielles et sociales dont il dispose pour pallier ces incapacités. Cet écart lui confère un désavantage social.

111
Q

Quelles sont les manifestations physiques de la perte d’autonomie?

A
  • Fatigue
  • Asthénie (affaiblissement de l’organisme, fatigue physique
  • Faiblesse
  • Anorexie
  • Adypsie
  • Perte de poids
  • Chutes
  • Incontinence
112
Q

Quelles sont les manifestations psychiques de la perte d’autonomie?

A
  • ↓initiative
  • ↓attention
  • ↓ intérêt
  • ↓énergie vitale
  • ↓motivation et d’intérêt
  • réduction de l’affectif (réduction de la réactivité émotionnelle)
  • Confusion (delirium)
  • troubles du comportement
113
Q

Quelles sont les manifestations sociales de la perte d’autonomie?

A
  • isolement + retrait
  • négligence (soin perso, entretien maison)
  • épuisement des proches
  • sévices
  • demande urgente d’admission en institution d’hébergement
114
Q

Quelles sont les manifestations fonctionnelles de la perte d’autonomie?

A
  • ↓ d’autonomie

- Alitement

115
Q

Quelles sont les 2 formes de perte d’autonomie?

A

Le tout se répercute sur l’autonomie fonctionnelle de l’individu qui décline progressivement.
La perte d’autonomie se présente sous 2 forme : aiguë ou subaiguë
• aiguë : s’installe en quelques jours (maladie récurrente, infection AVC, infarctus) décompensation subite d’une condition chronique (diabète, insuffisance cardiaque ou rénale). S’accompagne de crise psycho ou sociale.
• Forme subaiguë : période de quelque semaine voir quelque mois. = aggravation progressive d’une maladie chronique (Parkinson) abus d’alcool, démence sous-jacente (peut passer inaperçue)

116
Q

Quels sont les impacts de la perte d’autonomie sur les AVD et sur les AVQ?

A
  • Mobilité : escalier, marche, transfert
  • Activité de la vie quotidienne : hygiène, habillage, utilisation des toilettes, continence, alimentation
  • Fonctions mentales
117
Q

Quels sont les Dx différentiels de la perte d’autonomie? Donner des exemples pour chaque catégorie

A
  • Néoplasies
  • Endocrinopathies
  • Affections métaboliques
  • Infections
  • Affections neurologiques
  • Pneumopathies
  • Maladies cardiovasculaires
  • Affections MSK
  • Médicament
  • Troubles psychiques
  • Troubles sociaux
  • Autres causes
    Voir tableau p. 21 pour exemples dans chaque catégorie
118
Q

Quelles sont les étapes de l’évaluation de la perte d’autonomie?

A
  • Hospitalisation : Souvent nécessaire pour mieux préciser les symptômes.
  • Anamnèse : durée de l’évolution et préciser les symptômes
  • Examen physique : sphère neurologique, pulmonaire, cardiaque et digestive
  • Bilan paraclinique→ oriente vers l’étiologie possible
119
Q

Quelle est la prévention primaire pour la perte d’autonomie?

A
  • vise à contenir le processus de vulnérabilité par des activités individuelles ou collectives orientées vers la personne elle-même
  • vaccination, nutrition, AP
  • ressources matérielles et sociales
  • préparation à la retraite, interventions sociétales pour combattre la pauvreté et améliorer le logement et le transport pour les personnes âgées.
120
Q

Quelle est la prévention secondaire et tertiaire pour la perte d’autonomie?

A

Secondaire :
• s’attache à dépister les individus à risque de perte d’autonomie pour intervenir précocement avant que le processus ne soit enclenché.

Tertiaire :
• Les services d’évaluation et de réadaptation gériatriques diminuent les conséquences de la perte d’autonomie.

121
Q

Quelles sont les raisons pour procéder à un changement de milieu pour une personne âgée?

A
  • Problèmes chroniques de santé

- Soutien social insuffisant ou inadéquat

122
Q

Quels sont les impacts d’un changement de milieu chez la personne âgée?

A
  • Les personnes âgées sont très attachées à leur logement (commodité)
  • Garder son logement renvoie à la notion de : compétence, d’autonomie et d’intimité
  • Milieu privilégié d’expression de sa liberté.

Impacts :
• Très grande inquiétude; anxiété
• La menace touche son identité, son estime personnelle, son expérience, la façon dont elle se relie aux personnes de son environnement familier, ses souvenirs, sa sécurité et ses possibilités d’accéder aux divers services dont elle a besoin pour sa vie quotidienne.
• Représente une perte très importante
• Refus; déni des problèmes
• Craintes liées à l’anticipation des coûts élevés d’un déménagement
• Sentiment d’impuissance face à toutes les démarches

Il faut que la personne âgée se sente comprise (reconnaissance des inquiétudes), avant de trouver une solution.

123
Q

Quel est le rôle de la famille et du réseau de soutien pour la personne âgée?

A

Rôle de la famille et des réseaux de soutien :
• Dimension affective : renforcement de l’identité, de l’autonomie psychologique et de l’estime de soi
• Dimension instrumentale : aide matériel
• Dimension relationnelle : maintien des contacts sociaux et des liens avec les réseaux d’aide formels.
*Un sain équilibre de partage des rôles devrait être présent entre les réseaux de soutien formel et informel.

124
Q

Quel type d’aide un aidant primaire peut-il recevoir?

A

Certains services permettant la prise en charge du malade durant quelques demi-journées/semaine (centre de jour, hôpital de jour), l’hébergement temporaire ou le gardiennage sont des exemples d’aide que peut recevoir un aidant primaire. Des systèmes d’appel portés par le patient et qu’il peut déclencher en cas de besoin peuvent permettre des sorties sans inquiétude pour l’aidant.

125
Q

Quelle est la conséquence du fardeau que représente la dépression chez les aînés pour les services médicaux et psychosociaux de première ligne?

A

La dépression chez l’aîné, fréquente, représente un fardeau de soins important pour les services médicaux et psychosociaux de première ligne. Il est impossible de référer toutes ces personnes aux services psychiatriques ou gérontopsychiatriques, insuffisants pour répondre à la demande. En même temps, les généralistes sont débordés. Ce constat a donné naissance à de nouveaux modèles de dispensation des services : le recours à un gestionnaire de cas non médecin, ou à une infirmière clinicienne, responsable d’un suivi serré et d’offrir une intervention psychosociale, tout en surveillant la fidélité au traitement pharmacologique prescrit.

126
Q

Pourquoi doit-on admettre les vieillards en institution d’hébergement au lieu de simplement les traiter à domicile?

A
  • Les demande de services de soutien à domicile est bcp plus grande que les ressources publiques disponibles pour y répondre.
  • Le soin des vieillards impose une approche globale interdisciplinaire et l’admission en institution d’hébergement doit être précédée d’une évaluation biopsychosociale et d’un essai de réadaptation.
127
Q

Quelles sont les caractéristiques d’hébergement pour les personnes âgées autonomes?

A
  • En plus du domicile privé, il existe des habitations à logements multiples qui regroupent exclusivement des PA.
  • Certaines ressources privées offrent, en plus, des services communautaires pour pallier certaines incapacités légères ou occasionnelles dans l’accomplissement de tâches domestiques ou pour assurer une surveillance : conciergerie, cafétéria, buanderie, entretien ménager, etc.
128
Q

Quelles sont les caractéristiques d’hébergement pour les personnes âgées semi-autonomes?

A
  • Présentent des atteintes + prononcées de sa capacité à accomplir les tâches domestiques et que le maintien à domicile ne peut continuer, il doit être admis dans une maison de pension ou ressource d’accueil.
  • L’espace de vie se résume alors à une chambre, parfois partagée avec une ou plusieurs personnes, et aux locaux communs (salle à manger, salon, etc.)
  • S’adressent généralement aux individus autonomes dans les AVQ qui ne requièrent que des services de type hôtelier.
129
Q

Quelles sont les caractéristiques d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes?

A
  • Incapacité dans les AVQ et qui requiert des soins, de l’aide ou de la surveillance doit être admis dans un établissement offrant un encadrement médical + soins infirmiers
  • Causes + fréquentes : déficits cognitifs, déficiences physiques, maladies graves, problèmes de santé mentale, déficience intellectuelle.

Moins d’heures de soins : sources intermédiaires
Plus d’heures de soins : CHSLD (centre d’hébergement et de soins de longues durées)

130
Q

Quels sont les types de services disponibles pour les personnes âgées? À quelles clientèles s’adressent-elles?

A
  • Appartements regroupés sans services )autonome)
  • Appartement regroupés avec services (incapacités partielles dans des tâches domestiques)
  • Chambre et pension (services hôteliers) (incapacité dans les AVD)
  • Chambres avec services hôteliers et soins infirmiers (Incapacités dans les AVQ et AVD_
  • Chambre avec soins de type hospitalier (dépendance importante avec besoins de soins hospitaliers (CHSLD→ cause les + fréquences d’hébergement : déficits cognitifs déficiences physiques, maladies graves, problème de santé mentale, déficience intellectuelle.))
    Transfert inter-établissements :
    • En cas de détérioration aiguë
131
Q

Quelles sont les caractéristiques et les fonctions de l’hébergement temporaire?

A

• contribue largement au maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie.
• Doit être utilisé comme moyen de prévention de l’hébergement définitif
• Remplit 4 fonctions :
1. Procure un temps de récupération physique et psychologique à la famille et aux proches
2. Permet aux familles et aux proches de prendre des vacances (au moins 1/an)
3. Assure les soins requis à un malade en perte d’autonomie qd la personne lui offrant le soutien est malade (dépannage)
4. Permet le maintien à domicile

132
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’hébergement par alternance?

A
  • forme intéressante d’hébergement temporaire
  • particulièrement utile ds les situations de soutien à domicile où l’aidant naturel risque de s’épuiser rapidement.
  • Ex : admission durant une semaine toutes les 4 semaines
133
Q

Quelles sont les difficultés les plus souvent rencontrées lors de l’admission d’une personne âgée dans un établissement?

A

• Stress important, insécurité
• Difficultés d’adaptation
• Préparation adéquate (rencontre préadmission) : 1 membre de l’équipe soignante, le vieillard accompagné de quelques membres de son entourage:
o appréhensions + attentes
o relever les facteurs de risque d’une adaptation difficile
o information sur le mode de vie en institution