Examen 2 - Processus de pensée Flashcards
Qu’est-ce que la résolution de problème? Elle comprend 3 éléments. Lesquels?
C’est la poursuite d’un but sans connaissance préalable de la stratégie appropriée
(1) État initial : Disparité entre état actuel et souhaité
(2) Obstacles : Interfèrent avec l’atteint de l’état souhaité
(3) État final : Atteinte de l’état souhaité ou abandon
Deux éléments sont cruciaux à la compréhension d’un problème?
(1) La capacité de cibler l’info pertinente à la résolution de problème
*Porter son attention sur un aspect impertinent du problème peut nuire à la résolution en augmentant la probabilité de manquer/oublier une info clé
(2) La capacité de se représenter adéquatement le problème
*Cette représentation inclue les différentes variables et règles à appliquer afin de résoudre le problème
Il existe différentes techniques qui permettent d’aider à la compréhension du problème. Nomme les 4 vue en classe.
(1) La représentation à l’aide de symboles
(2) La représentation à l’aide d’une matrice (ex : tu fais un tableau pour organiser l’information)
(3) L’arbre des probabilités
(4) L’imagerie
Quelle est la stratégie de l’algorithme pour la résolution de problème?
C’est une recherche exhaustive (vérification de TOUTES les possibilités)
Avantage = solution assurée; rapide lorsque le nombre de réponse possible est restreint
Désavantage = peu pratique quand il y a beaucoup de réponses possibles et si le temps est restreint
Qu’est-ce que la stratégie de l’heuristique pour la résolution de problème?
C’est un raccourci mental qui permet d’arriver à une solution plus rapidement. C’est la recherche des éléments du problème qui sont le plus susceptibles de dégager une solution (ex : on tester juste les stratégies qu’on connait qu’on pense efficace au problème)
Avantage = beaucoup plus rapide que l’algorithme quand le problème est large
Désavantage = risque de “manquer” la bonne réponse si on ne connait pas assez d’éléments importants
La stratégie de l’heuristique a deux sous stratégies. Nomme les et explique les brièvement.
(1) Heuristique des fins-moyens = Sous diviser le problème en étapes afin de progresser vers la solution
(chaque étape est plus facile à “gérer” que le problème entier)
(2) Heuristique de l’analogie = S’inspirer d’un problème similaire précédemment résolu afin d’appliquer la solution au problème présent
Qu’est-ce que la résolution subite?
C’est l’idée où un problème ne peut pas “progressivement” être résolu. Soit tu as la solution, ou tu ne l’as pas.
Ex : Tu dois relier 9 points (mis en 3X3) avec 4 droites sans lever le crayon. Tu ne vas pas “l’avoir à moitié”. Soit tu l’as au final, ou tu l’as pas du tout
*Dans ces cas-ci, la stratégie de l’heuristique des fins moyens est inutile
Quelles sont les deux difficultés de la résolution subite comparé à la résolution progressive?
(1) On essaie souvent d’appliquer les mauvaises solutions
(2) On peine parfois à “penser à l’extérieur de la boite” (Think outside the box)
*Au final, les problèmes avec résolution subite finissent par prendre plus de temps à résoudre que prévue
Qu’est-ce que la métacognition?
Qu’est-ce que l’expérimentation sur la métacognition de la résolution de problème?
Quelles sont les conclusions qui en ont été tirées?
Métacognition = Les croyances qu’on a du fonctionnement de nos processus cognitifs et de leur efficacité
Expérimentation :
Les participants doivent résoudre des problèmes de type progressif et des problèmes de types subit. À chaque 15 secondes, le participant doit dire (sur une échelle de 1 à 7 - plus c’est haut, plus c’est proche) à quel point il pense se rapproche de la solution du problème.
Conclusions :
- Pour les problèmes de type progressif, on voit chez les participant une progression dans l’estimation du rapprochement de la solution
- Il n’y a pas de “progression” noté pour les problèmes de type subit
- Il y a une grande fiabilité dans la capacité des participants à détecter quand ils se rapprochent de la solution des problèmes progressifs (mais pas subit!)
Qu’est-ce que le raisonnement déductif? Ce dernier est bien représenté par une règle. Laquelle?
C’est la capacité d’inférer les conséquences logiques découlant d’informations données comme point de départ.
Le raisonnement déductif est bien représenté par le raisonnement conditionnel et la règle conditionnelle
Ex : SI ceci est une pomme, ALORS ceci est un fruit
La règle conditionnelle est constitué de 4 possibilités. Lesquelles?
Ex : SI ceci est une pomme (P), ALORS ceci est un fruit (Q)
(1) Affirmer l’antécédent : Ceci est une pomme (P)
Conclusion = Donc ceci est un fruit (Q)
(2) Dénier l’antécédent : Ceci n’est pas une pomme(-P)
Conclusion = Donc ceci n’est pas un fruit (-Q)
(3) Affirmer le conséquent : Ceci est un fruit (Q)
Conclusion = Donc ceci est une pomme (P)
(4) Dénier le conséquent : Ceci n’est pas un fruit (-Q)
Conclusion = Donc ceci n’est pas une pomme (-P)
*2 et 3 sont des conclusions incorrectes dans cette situation
Il existe plusieurs difficultés du raisonnement conditionnel (RC). Nommes et explique brièvement les 4 vus en classe.
(1) Influence du sens commun
Le RC est susceptible à la commission d’erreurs lorsqu’il est basé sur le “sens commun” (soit nos croyances et expériences plutôt que la règle logique).
* Même si c’est une conclusion erroné, elle peut être acceptée par plusieurs car elle “respect le sens commun”
(2) Influence des connaissances
C’est l’idée selon laquelle “on assume” un raisonnement basé sur une connaissance. Nous somme peu enclin a vérifier la validité du raisonnement dès lors que le conclusion est vrai.
*Ex : Tous les pays de l’Est sont communistes. Le Canada n’est pas un pays de l’Est. Donc le Canada n’est pas communiste
(3) Conversions illicites
C’est une modification inadéquate de la structure d’une prémisse (affirmation dont on tire une conclusion)
*Ex : Assumer que la règle “SI P, ALORS Q” est la même que “SI Q, ALORS P”
(4) Biais de confirmation
Consiste à chercher uniquement pour l’info qui nous permettra de confirmer une hypothèse (et un peu “nier” la possible existence d’info qui va l’infirmer)
Qu’est-ce que les deux expériences sur les conversions illicites, biais de confirmation et sélection de l’information?
Quelles sont les conclusions qui en ont été tirées?
Expérience 1 : Des cartes (E-J-6-7) ont un chiffre et un nombre de chaque côté. Si la lettre est une voyelle, le chiffre est pair. Les participants doivent indique quelle(s) carte(s) retourner pour vérifier la règle.
*La règle ne dit pas qu’un chiffre pair ne peut pas être à l’endo d’une consonne.
*Réponse optimale = retourner E et 7 afin d’affirmer l’antécédent et dénier le conséquent
Conclusions :
- Les participant montrent un biais de confirmation en vérifiant majoritairement les cartes avec la voyelle (E) et le chiffre pair (6). Ça correspond à affirmer l’antécédent et affirmer le conséquent
- Le choix de retourner le chiffre pair (6) correspond à affirmer le conséquent, ce qui montre aussi une conversion illicite. (“Si voyelle, alors # pair” égale pas “si #pair, alors voyelle”)
Expérience 2 : Des cartes (bière-pepsi-22-16) ont un breuvage et un âge de chaque côté. Si une personne boit de la bière, alors cette dernière a plus de 21 ans. La tâche est d’indiquer quelles(s) carte(s) doivent être retourné pour vérifier la règle.
*Réponse optimale = Retourner Bière et 16.
Conclusions :
- Les participants retournent les bonnes cartes seulement pour la règle sur l’âge et les breuvages, pas pour la première règle (voyelles et chiffres pairs).
- L’explication vient en partie de la teneur concrète des variables (breuvages/âges) et du contexte (tu veux “vérifier” que les buveurs de bière sont majeurs et que les mineurs ne doivent pas la bière)
- Donc, on aurait une propension à comprendre plus vite des problèmes dont les règles ont une portée sociale (comme l’âge minimum pour boire)
- La familiarité avec la problématique et le contexte est importante
Qu’est-ce que la prise de décision?
Processus d’évaluation et de sélection d’une réponse parmi plusieurs réponses possibles.
*Souvent associée à un haut degré d’incertitude
Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité?
C’est un raccourci mental qui consiste à estimer la probabilité qu’un objet appartienne à une classe donnée d’objets en se basant sur notre impression subjective de représentativité