Examen 2 - Concepts et catégories Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept?

A

C’est la représentation mentale générale et abstraite (sans référence à un objet particulier). On va s’y référer afin de catégoriser les objets qui nous entourent.

*Un concept est soumis à des différences individuels
Ex : Chacun peut percevoir le spectre de la couleur “verte” de manière différente

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2
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie?

A

C’est un regroupement d’objets concrets qui illustrent le concept. Une catégorie est souvent subjective car elle est basé sur nos mémoires et connaissances.
Ex : Tous les races de chiens que tu connais constituent le concept “chien”

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3
Q

Qu’est-ce qu’une définition d’un concept?

A

C’est la description verbale d’une représentation mentale (donc du concept). Elle est subjective et va varier selon le dictionnaire mentale (le vocabulaire) de chacun.

*Il existe cependant des définitions plus objectives dans des dictionnaires par exemple.

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4
Q

Pourquoi les catégories et concepts sont-ils si important? Elles sont 3 utilités principales. Lesquelles?

A

Elles nous permettent d’avoir des raccourcis mentaux. Sans ceux, ils faudraient faire un nouvel apprentissage à chaque chose qu’on voit. Les C&C nous permettent de regrouper en une catégorie les éléments qui se ressemblent, et d’ainsi reconnaitre une chose, même si c’est la première fois qu’on la voit.

(1) Faciliter l’identification = Plus notre catégorie comporte d’exemplaires, mieux le concept est défini et plus l’identification est flexible
(2) Guider le comportement = Ex : Ce champignon est-il comestible ou toxique?
(3) Organiser notre monde = Perception des relations entre les objets; Raisonnement hypothético-déductif (un labrador est un chien, un chien est un animal, donc un labrador est un animal

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5
Q

Qu’est-ce que les règles de la logique formelle? Nomme les 4 différentes règles.

A

Ce sont un lien qui permet d’unir des attributs (ex : couleur ou forme) et qui permet d’inclure ou exclure un objet au sein d’une catégorie
- Règle conjonctive
- Règle disjonctive
- Règle conditionnelle
- Règle biconditionnelle

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6
Q

Explique ce qu’est la règle conjonctive.

A

C’est lorsqu’un item doit posséder les DEUX attributs pour être «bon»
Ex : Je cherche un carré ET un item rouge (donc un carré rouge)

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7
Q

Explique ce qu’est la règle disjonctive.

A

C’est lorsque un item doit posséder au moins UNE des attributs/caractéristiques pour être «bon».
Ex : Je cherche un item qui est soit un carré OU rouge.

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8
Q

Explique la règle conditionnelle.

A

C’est lorsqu’un item, s’il possède une couleur précise, doit être une forme précise. Mais si l’item ne peut pas être la couleur précise, alors elle peut être n’importe qu’elle forme.
Ex : Si l’item est noir, alors ça doit être un cercle. Si ce n’est pas noir, alors ça peut être n’importe quelle forme

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9
Q

Explique la règle biconditionnelle.

A

C’est lorsque l’item doit être une combinaison précise d’attributs, mais sinon, l’item ne doit posséder AUCUNE caractéristique exigée
Ex : Si Triange, alors noir, et si Noir, alors Triangle.
(1) Un triangle noir respect la règle
(2) Ce qui n’est pas un triangle ou qui n’est pas noir respect la règle

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10
Q

Résume l’expérience des règles logiques. Quelles sont les 2 conclusions tirées à partir de cette étude?

A

Un participant doit résoudre des problèmes en trouvant la règle choisi par l’expérimentateur. Le participant doit donc faire du essais-erreurs pour tenter de trouver la règle choisi qui porte sur deux attributs.

Conclusions :
(1) Toutes les règles ne sont pas aussi facilement apprises. Les règles “conjonction” et “disjonction” sont plus faciles à trouver que les règles “conditionnelle” et “biconditionnelle”
(2) Une fois les règles apprises, elles sont toutes être aussi facile à maintenir et à appliquer

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11
Q

Qu’est-ce que la théorie fréquence des attributs pertinents? Comment s’applique-t-elle aux 4 règles logiques?
Quelles sont les 3 conclusions générales qu’on peut tirer de cette théorie?

A

C’est une théorie qui dit que la difficulté de la règle (à être trouvé/identifié) dépend de la fréquence des attributs pertinents (AP) parmi les exemplaires de la catégorie.
- Règle “conjonctive” (Carré ET rouge) :
AP carré = présent dans 1/1 (100%)
AP rouge = présent dans 1/1 (100%)
- Règle “disjonctive” (Carré OU rouge) :
AP carré = présent dans 3/5 (60%)
AP rouge = présent dans 3/5 (60%)
- Règle “conditionnelle” (SI noir, ALORS cercle) :
AP noir = présent dans 1/7 (14,3%)
AP cercle = présent dans 3/7 (42,8%)
Total de 28,6%
- Règle “biconditionnelle” (SI noir, ALORS triangle et SI triangle, ALORS noir) :
AP noir = présent dans 1/5 (20%)
AP triangle = présent dans 1/5 (20%)

Conclusions :
(1) L’ordre de difficulté est tel que prédit par la fréquence relative d’apparition des AP
(2) Plus la fréquence d’apparition des AP est élevé, plus la règle est facile à apprendre
(3) Plus la fréquence d’apparition des AP est faible, plus la règle est difficile à apprendre

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12
Q

Quelles sont les 4 façons de distinguer les catégories naturelles?

A

(1) Elles peuvent être définies par des dimensions continues (ex: couleur, largeur) avec des frontières plus ou moins floues
*Peut être soumis aux différences individuelles

(2) Elles peuvent être organisées selon un système hiérarchique et taxonomique. Exemple, les chiens sont fréquemment “classés” en sous race, mais les chats le sont rarement.

(3) Elles peuvent être composes de différents “exemplaires” qui peuvent être plus ou moins typiques de leur catégorie (ex : moineau VS autruche - Les deux sont des oiseaux)

(4) Les attributs des catégories naturelles ne sont pas tous indépendants. La probabilité de voir un attribut va être associé à la probabilité de voir un autre attribut.
Ex : si un animal a des ailes, alors il y a une forte probabilité que ce même animal ait aussi des plumes. Au contraire, ça réduit considérablement la probabilité que cette animal ait des nageoires ou des branchies.

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13
Q

Résume l’expérience sur les frontières catégorielles. Quelle sont les 2 conclusions qui ont été tirées de cette étude?

A

Les participants se faisaient présenter 19 objets (avec poignée) de différentes largeurs, et ils devaient identifier si chacun était un “bol” ou une “tasse”.
Un groupe devait imaginer des patates pillées à l’intérieur.

Conclusions :
(1) La frontière entre bol-tasse est floue. La probabilité d’être catégoriser comme un “bol” augmente de manière progressive à mesure que sa largeur augmente
(2) La susceptibilité de cette frontière à un effet de contexte. Les participants qui devaient imaginer la purée de patates dans les objets étaient plus susceptible de les classer de “bol”, même avec une largeur plus petite.

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14
Q

Quelles sont les 3 niveaux catégoriels?

A

Niveau supérieur : Sommet de la hiérarchie. Niveau le plus abstrait car il regroupe le plus grand nombre de membres qui partagent peu d’attributs (ex : animal)

Niveau de base : C’est le niveau le plus important et le plus familier pour “tous le monde” (ex : les êtres humains)

Niveau subordonné : Bas de la hiérarchie. Niveau le plus concret car il regroupe le plus petit nombre de membres qui partagent beaucoup d’attributs (ex : Justin)

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15
Q

Résume l’expérience de l’importance du niveau de base. Quelles sont les 2 conclusions qui ont été tirées de cette étude?

A

9 taxonomies (classement “d’items” par niveau) sont présentés à des participants. Ils doivent générer le plus d’attributs possibles possédés par chaque niveau.

Conclusions :
(1) Il est plus facile de générer des attributs pour des objets au niveau de base (car c’est le plus utile au quotidien)
(2) La catégorisation était plus rapide au niveau de base, ce qui permet de proposer que la catégorisation s’effectue d’abord au niveau de base, puis aux autres niveaux.
*Le niveau supérieur et le niveau subordonné génère BEAUCOUP moins d’attributs que le niveau de base (Kinda prouve le point que “plus c’est comme pas assez”)

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16
Q

Explique ce qu’est le principe du niveau subordonné et l’expertise.

A

C’est le principe selon lequel un individu va générer plus d’attributs au niveau subordonné si ce dernier est leur domaine d’expertise.

Ils sont environ 100ms plus rapide pour catégoriser au niveau subordonné dans leur domaine d’expertise

17
Q

Explique ce qu’est la représentativité et la ressemblance familiale. Quel conclusion est sortie suite à l’expérience effectuée?

A

Des participants doivent générer des attributs pour différents objets de différentes catégories. Ils doivent ensuite donner un score de prototypie (à quel point l’objet est représentatif de la catégorie).

L’expérimentateur calcule un score de ressemblance familiale (basé sur les attributs que l’objet partage avec d’autres items de sa catégorie).

La prototypie et la ressemblance familiale corrèlent presque parfaitement (r = entre 0,84 et 0,94).

*Donc, les items les plus représentatifs d’une catégorie sont aussi ceux qui possèdent les attributs les plus fréquents au sein de la catégorie.

18
Q

Explique ce qu’est le concept de perte des connaissances catégorielles. Pourquoi/comment se produit-il?

A

Les patients ayant une lésion bilatérale au lobe temporale a une perte sélective de la capacité d’identifier ou décrire les objets vivants (ex : plantes et animaux) mais aucune difficulté pour les objets inertes.

Le trouble inverse existe également. Donc, difficulté à identifier/décrire les objets inertes, mais aucune difficulté pour les objets vivants.

Pourquoi?
La plupart des objets inertes sont catégorisés à partir d’attributs fonctionnels (ex : un marteau sert à clouer), tandis que les objets vivants sont catégorisées à partir d’attributs visuels ( ex : forme, couleur). Ça provient donc de deux “sections” différentes du cerveau.

Proposition de l’idée que la dissociation porte sur la “dichotomie visuel/fonctionnel” plutôt que sur l’idée “objet vivant/inerte”

19
Q

Explique ce qu’est le concept de modélisation connexionniste.

A

Des participants, lorsque demandé de générer des attributs pour des objets, génèrent surtout des attributs visuels.
- Objets vivants = 16 attributs visuels VS 2 attributs fonctionnels
- Objets inertes = 9,4 attributs visuels VS 6,7 attributs fonctionnels

Un modèle a été créé par rapport à ses réponses. Le modèle contient 2 modules de mémoires sémantiques (Attributs fonctionnels et Attributs visuels), avec chacun des liens vers deux types d’identification (inertes et vivants).
Ils ont ensuite testé ce modèle et l’identification selon des lésions cérébrales chez des participants.

20
Q

Explique les expérimentations effectuées sur la simulation de lésions de la mémoire (visuelle et fonctionnelle).
Quelles sont les 3 conclusions qui en ont été tirées?

A

Lésion 1 : Lésion de la mémoire visuelle.
Affecte le module “attributs visuels”.
- Rend presque impossible l’identification d’objets vivants.
- Affecte légèrement l’identification d’objets inertes

Lésion 2 : Lésion de la mémoire fonctionnelle.
Affecte le module “attributs fonctionnels”.
- Affecte quasi aucunement l’identification d’objets vivants.
- Affecte légèrement l’identification des objets inertes.

Conclusions :
(1) Lorsqu’il y a une perte complète des connaissances sémantiques visuelles (lésions visuelles), il y a une incapacité presque total d’identifier les objets vivants, et une altération légère pour identifier les objets inertes
(2) Lorsqu’il y a une perte complète des connaissances sémantiques fonctionnelles (lésions fonctionnelles), il y a une préservation presque totale de la capacité à identifier les objets vivants, et une altération légère de la capacité d’identifier les objets inertes.
(3) Les connaissances sémantiques sont stockées dans les régions impliquées dans le traitement des modalités correspondantes.