Examen 2 - La mémoire à long terme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme?

A

C’est la mémoire qui permet de se souvenir sur une longue période de temps

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2
Q

Vrai ou faux : La MLT a une capacité et une durée limité

A

Faux.

La quantité d’info stocké est pratiquement illimitée

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3
Q

L’oubli serait causé par quoi (de manière générale)?

A

L’oubli en MLT n’est pas lié à l’effacement de l’info, mais plutôt à l’incapacité de retrouver le chemin menant à l’info recherché

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4
Q

La mémoire à long terme regroupe deux sous-types de mémoire. Nomme les et explique les brièvement.

A

La mémoire déclarative : Le rappel est contrôlé, volontaire et conscient (aussi appelé mémoire explicite)

La mémoire non déclarative : Le rappel est inconscient et automatique. Elle se fait sans penser (aussi appelé mémoire implicite)

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5
Q

La mémoire déclarative est divisé en 2 sous mémoire. Nomme les et explique les brièvement.

A

Mémoire épisodique :
- Concerne les évènements personnels (récents et anciens)
- Comporte des précisions du contexte spatio-temporel
- Ex : Qu’est-ce que tu as mangé hier soir?

Mémoire sémantique :
- Concerne les connaissances générales (faits, concepts, relations entre objets), sans références personnelles
- Absence de contexte spatio-temporel
- Ex : Un chat est un félin

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6
Q

La mémoire non-déclarative inclus un type de sous-mémoire et une technique de “rappel”. Nomme les et explique les brièvement?

A

Mémoire procédurale :
- C’est la mémoire musculaire et corporelle
- Concerne l’exécution d’actions et s’améliore par la pratique répétée.
- Son contenu est non verbal (il est difficile de trouver les mots pour expliquer)

Amorçage :
- Concerne l’activation inconsciente et involontaire d’info stockée en mémoire déclarative
- Ex : On présente le mot “fleur”. En présentant ensuite le mot “tulipe”, il y a plus de chance de le reconnaître puisqu’il aura déjà eu l’activation de la thématique

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7
Q

Qu’est-ce qu’un comportement d’utilisation?

A

C’est lorsque tu fais automatiquement une action dû à une présence d’un élément dans l’environnement qui «amorce» le comportement.

Ex : si tu as une bouteille d’eau sur la table devant toi, tu vas boire beaucoup (sans t’en rendre compte), car juste la présence de la bouteille va faire l’amorçage moteur de boire de l’eau.

En gros, tu vois quelque chose et tu vas y être attentif et y réagir, même si ce n’était pas ton objectif de base

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8
Q

Une tâche a été grandement utilisé afin de mesure l’apprentissage procédural. Quelle est cette tâche et qui est principalement connu pour son utilisation?

Résume les résultats de cet individu à cette tâche et les conclusions qu’on peut en tirer.

A

H.M. Il était incapable de créer de nouveau souvenir, mais devenait malgré tout de mieux en mieux à la tâche (même s’il ne se souvenait avoir effectué la tâche avant)

La tâche est celle du dessin miroir. Il faut dessiner une étoile (à l’intérieur des lignes) en regardant dans un miroir. Chaque fois que la ligne était dépassé par H.M., une erreur était comptée.

Conclusion : Malgré un problème de mémoire déclarative, H.M. a sa mémoire non-déclarative épargnée (il peut donc toujours faire des “apprentissages corporelles” inconscients).

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9
Q

La MLT a 3 processus principaux. Nomme les et explique les brièvement.

A

(1) Encodage : Processus par lequel une info est transformé en trace mnésique

(2) Récupération : Processus par lequel une info en MLT est réactive en MCT pour être utilisé

(3) Consolidation : Processus par lequel une trace mnésique enrichie en renforçant ses associations existantes et en en créant des nouvelles.

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10
Q

Quelles sont les 3 tâches utilisées pour étudier la MLT?

A
  1. Rappel libre : le sujet doit nommer le plus d’items possible, sans ordre particulier
  2. Rappel indicé : le sujet doit effectuer un rappel d’un item particulier à l’aide d’un indice sémantique, phonologique ou contextuel
  3. Reconnaissance : forme extrême de rappel indice où l’indice est l’item lui-même (ex : le mot “pomme” faisait-il parti des items mémorisés?)
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11
Q

Qu’est-ce que la validité écologique en encodage?

A

C’est lorsque une étude crée des conditions expérimentales similaires aux conditions naturelles (normalement présentes dans l’environnement)

Dans ces circonstances, le participant va faire de l’encodage de manière non intentionnel. On parle alors d’un apprentissage incident

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12
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse classique de l’encodage?

A

C’est la théorie que le meilleur prédicateur du rappel est le temps et l’effort consacrés à la mémorisation volontaire.

Le processus d’autorépétition et l’effet de primauté (qui cause plus d’autorépétition) permettent par exemple d’augmenter les chances de rappel.

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13
Q

Résume l’expérimentation par apprentissage incident de Hyde & Jenkins?
Quelle interprétation peut-on faire de cette expérimentation?

A

Présentation d’une série de 24 mots, suivi d’une tâche de rappel libre. Il y a 4 groupes :
- Groupe contrôle : Mémorisation intentionnel des mots
- Traitement superficiel : Compter les lettres du mot
- Traitement superficiel : Détection de la lettre “E”
- Traitement sémantique : Jugement de valence (agréable ou désagréable)

*Les 3 groupes expérimentaux ne savaient pas qu’il allait y avoir une tâche de rappel (apprentissage incident, non pas intentionnel)

Résultats :
- L’apprentissage incident peut être aussi efficace que l’apprentissage intentionnel
- Une traitement sémantique semble donner des meilleurs taux de rappel que des traitement superficiel.

Donc, il est suggéré que la profondeur du traitement (superficiel vs sémantique) d’une info va impacter sa mémorisation

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14
Q

Qu’est-ce que les niveaux de traitement dans la MLT?

A

C’est la profondeur de l’analyse d’une info mémorisée. Plus l’analyse est profonde, plus la trace mnésique va être riche et durable.

Craik & Lockhart suggère que le rappel est déterminé par la profondeur du traitement ( ex : superficiel vs phonétique vs sémantique) plutôt que par sa durée (temps passé à mémoriser)

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15
Q

Résume l’expérimentation 1 sur la profondeur de traitement/apprentissage de Craik et Tulving. Résume ses conclusions.

A

Les participants sont placés dans 3 conditions de traitement.
- Traitement visuel (ex : est-ce que le mot est en majuscule?)
- Traitement phonétique ( ex : est-ce le mot rime avec lion?”)
- Traitement sémantique (ex : est-ce que le mot peut être inséré dans la phrase “…”?)

*Sans le savoir, on le demande ensuite d’effectuer une tâche de reconnaissance.

Conclusions :
- La profondeur de traitement affecte la mémorisation incidente (non volontaire)
- La profondeur du traitement affecte le temps alloué au traitement des items (la reconnaissance prend plus de temps plus le traitement est profond)

*Le temps de traitement PEUT être une conséquence de la profondeur de traitement, mais c’est pas certain

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16
Q

Résume l’expérimentation 2 sur la profondeur de traitement/apprentissage (sémantique VS superficiel) de Craik et Tulving. Résumé ses conclusions.

A

Les participants sont répartis dans 2 conditions où ils doivent traiter les informations de manière fois superficiel, soit profonde.
- Superficiel = déterminer si le mot comporte une séquence précise de voyelle/consonne
- Profond = déterminer si le mot peut être utilisé dans une phrase donnée

*On évalue ensuite le temps nécessaire pour répondre

Conclusions
- Le traitement superficiel prend plus de temps à répondre que le traitement sémantique
- Le traitement superficiel a un taux de rappel inférieur au traitement sémantique

17
Q

L’élaboration d’une trace mnésique se produit (et est renforcé) suite à l’association de deux éléments. Quels sont ses éléments?

A

1) Contenu déjà en mémoire à long terme
2) Contexte dans lequel l’information entrante est reçue (contexte temporel, sémantique, etc.)

18
Q

Résume l’expérimentation de Craik et Tulving qui mesure l’élaboration de la trace mnésique selon la richesse du contexte. Quelles sont les conclusions qui en ont été tirées?

A

Les participants doivent trouver un mot cible (dans une phrase donnée) grâce à un contexte soit pauvre, moyen ou riche.

*En théorie, plus le contexte (indice de récupération) est riche, plus les participants ont de chance de trouver le mot cible recherché

Conclusion :
- Plus le contexte est riche, meilleure est l’élaboration et plus la probabilité de rappel est élevée

19
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de l’encodage distinctif?

A

C’est l’idée que L’encodage par élaboration (donc apprentissage avec contexte très précis) est très efficace car il rend très distincte chaque trace mnésique.
Cette distinction réduit la confusion entre les éléments en mémoire à long terme

  • Traitement superficiel = trace mnésique peu spécifique
  • Traitement profond = trace mnésique plus profonde
20
Q

Quel est l’impact de l’organisation et de l’encodage relationnel dans le processus d’encodage?

A

Organisation = regroupement des items en unités plus grandes sur la base de leurs relations (ex : appartenance à une catégorie)

Encodage relationnel = un encodage optimisé suivra une logique d’organisation

21
Q

Résume l’expérimentation de Bower sur l’organisation hiérarchique de l’information (4 structures hiérarchiques de 28 mots à mémoriser). Quelles sont les conclusions qui ont été tirées de cette étude?

A

Les participants se font présenter 4 structures hiérarchique de 28 mots, et on une minute pour mémoriser chaque. Pour la moitié des participants, les structures sont composés de mots structurés (du général au particulier). Pour l’autre moitié, les structures sont composées des même mots, mais placé de manière aléatoire.

*Les participants doivent effectuer une tâche de rappel libre

Conclusion :
- L’organisation du matériel favorise largement le rappel
- Pour les participants du groupe organisé, le rappel s’effectuait aussi dans l’ordre hiérarchique

22
Q

Résume l’expérimentation de Einstein & Hunt sur l’organisation, l’oppositionnel et la complémentarité. Quelles sont les conclusions qui ont été tirées de cette étude?

A

Les participants doivent faire un apprentissage incident de 6 catégories de 6 mots (soit 36 mots). Ils sont répartis en 4 groupes :
- Contrôle : Mémorisation intentionnelle (volontaire)
- Expérimentaux : Sémantique (plaisant ou déplaisant)
- Expérimentaux : Taxomanique (Catégorisation - classer un mot dans la catégorie à laquelle il appartient)
- Expérimentaux : Sémantique + taxomanique

*Certains participants font une tâche de rappel, d’autres une tâche de reconnaissance

Conclusion :
- (Tâche rappel) La combinaison du traitement sémantique et taxonamique améliore le taux de rappel de près de 20% par rapport aux 3 autres groupes
- (Tâche reconnaissance) Le traitement sémantique améliore la reconnaissance de près de 25% par rapport au groupe contrôle et au groupe taxonomique
- (Tâche de reconnaissance) Le traitement sémantique + taxonomique améliore la reconnaissance de près de 40% par rapport au groupe contrôle et au groupe taxonimique

23
Q

Qu’est-ce que l’autorépétition?

A

Processus où tu répètes en boucle un chose afin de ne pas l’oublier.

24
Q

Qu’est-ce que la récupération et l’indice de récupération?

A

Récupération : Processus par lequel une info est stockée en mémoire à long terme est réactivée en MCT

Indice de récupération : C’est une précision d’une info recherchée. Peu être plus ou moins précis. Peut porter sur la nature de l’info (quoi) ou sur le contexte (où, quand, comment)

25
Q

Quels sont les 3 types d’indices de récupération?

A

1) Rappel libre : Indice associé de manière contextuelle à l’info recherchée (ex : “les mots mémorisés en début de séance”)

2) Rappel indicé : Indice associé de manière contextuelle et sémantique à l’info recherchée (ex : “un fruit faisant partie des mots mémorisés en début de séance)

3) Reconnaissance - Indice copie : L’indice est l’item-cible, associé de manière contextuelle et sémantique (ex : “le mot carambole faisait-il partie de la liste des mots mémorisés en début de séance)

26
Q

Nomme les 3 étapes de traitement (de la récupération) et explique les brièvement.

A

1) Plan de récupération
- Précise l’indice de récupération (nature/contexte d’encodage de l’item-cible)
- Précise les critères d’évaluation (ex : l’importance de réussir à trouver l’item-cible)
- Processus conscient et contrôlé

2) Activation
- Activation en MCT d’info stockée qui correspond à l’indice de récupération
- Processus automatique, donc l’indice, plus il est précis, plus il risque d’activer l’item-cible

3) Évaluation
- L’info activée en MCT est évaluée à l’aide des critères établis dans le plan de récupération

27
Q

Quelles sont les deux théories qui peuvent expliquer l’efficacité d’un indice de récupération?

A

1) La spécificité de l’encodage
Théorie où un indice sera efficace si l’info contextuelle qu’il contient est compatible avec la trace mnésique

2) La force d’association
Théorie où l’efficacité de l’indice sera déterminée par la force de l’association sémantique entre l’indice utilisé et l’item-cible

28
Q

Résume l’expérimentation de Thomson & Tulving sur la spécificité d’encodage VS force d’association. Quelles sont les conclusions qui en ont été tirées?

A

Les participants font la mémorisation intentionnelle de 2 mots-cibles. Ils sont répartis en 3 groupes :
- Contrôle : le mot cible est tous simplement présenté sans mot contexte (ex : froid)
- Expérimentaux faible: le mot-cible est précédé d’un mot-contexte de faible association (ex : sol-froid)
- Expérimentaux fort : le mot-cible est précédé d’un mot-contexte de forte association ( ex : neige-froid)

*Tous les participants effectuent une tâche de rappel où les mots-contextes sont utilisés comme indices

Conclusions :
- Les indices qui recrées le contexte d’encodage mènent à un plus haut taux de rappel (appuie la théorie de la spécifié d’encodage)
- Le taux de rappel était plus fort lorsque les mots contexte présenté avaient une plus forte association sémantique avec le mot-cible (appuie la théorie de la force d’association)

29
Q

Vrai ou faux : De manière générale, le taux de reconnaissance est plus élevé que le taux de rappel.

A

Vrai.

En reconnaissance, l’indice est fort puisque c’est l’item lui-même. L’association sémantique est donc parfaite.

30
Q

Résume l’expérience de Tulving et Thomson sur le rappel d’items non reconnus. Quelles sont les conclusions qui en ont été tirées?

A

C’est une expérience fait en 4 phases :
1) Les participants mémorisent intentionnellement des mots-cibles qui sont précédés d’un mot-contexte de faible association (ex : sol-froid)

2) On présente aux participants des mots fortement associés aux mots-cibles mémorisés en phase 1 (ex : chaud). On le demande ensuite de donner 4 mots qui leur viennent en tête suite à la présentation du nouveau mot (tâche d’association)
*Systématique, le mot de la phase 1 est l’un des 4 mots nommés

3) Les participants sont une tâche de reconnaissance où on présente leur liste de 4 mots, et ils doivent identifier (par oui ou non) si chacun faisait partie des mots-cibles de la phase 1

4) Les participants font une tâche de rappel indice. On leur utilise les mots-contexte de faible association de la phase 1 comme indice de récupération, et ils doivent essayer de se rappeler les mots-cibles de cette même phase (donc, ils se font présenter “sol” et doivent dire “froid”)

Conclusions :
- Le taux de rappel (phase 4) est de 63%
- Le taux de reconnaissance (phase 3) n’est que de 24%

*On peut donc assumer que la différence entre les contextes d’encodage entre la phase 1 et 2 créent deux traces mnésiques

  • En phase 3, l’indice de récupération active le contexte d’encodage de la phase 2, et la mauvaise trace mnésique
  • En phase 4, l’indice de récupération active le contexte d’encodage de la phase 1 et active la bonne trace mnésique
31
Q

En classe, 3 autres effets de contexte on été mentionné comme ayant un impact sur la reconnaissance et le rappel. Quels sont-ils?

A

L’humeur : On se souvient mieux d’infos positives quand on est de bonne humeur, et on se souvient mieux d’info négatives quand on est déprimé/dépressif

Acteurs professionnels : Se mettre dans un état émotif compatible avec celui véhiculé par le texte favorise l’apprentissage et le rappel

L’alcool : Si tu fais un apprentissage sous l’influence de l’alcool, alors ça va être difficile de se faire le rappel sans l’effet de l’alcool

32
Q

Deux problèmes sont soulevés soulevés pour tenter d’expliquer le phénomène de l’oubli. Quels sont-ils?

A

Un problème de disponibilité : l’info aurait été compromis, donc la récupération est impossible (puisqu’elle n’a jamais été enregistrée)

Un problème d’accessibilité : l’info a été enregistré, mais c’est le processus de récupération qui serait compromis.