Examen 2 - Imagerie mentale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’imagerie mentale (IM)?

A

C’est la formation d’une représentation mentale sans transduction sensorielle préalable (sans stimulation des sens - tous est fait “dans la tête”)

Ex : “Imagine l’image d’une pomme et décris moi ce que tu vois.”

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2
Q

Qu’est-ce que le concept de capacité à degré variable en IM?

A

C’es un continuum sur lequel on observe d’importantes différences individuelles. En gros, certains individus sont meilleurs que d’autres à se faire des images mentales.

L’échelle est graduée de “aucune image mentale” à “aussi clair et vivace que la vision normale”

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3
Q

Il existe 2 types d’aide mémoire. Nomme-les et explique les brièvement.

A

Aide mémoire externe : Objet physique dont la fonction est de rappeler un contenu ou une action à un moment donné (ex : agenda, liste, etc.)

Aide mémoire interne : Stratégie cognitive qui a pour but d’augmenter l’efficacité des processus d’encodage et de récupération (meilleur probabilité de rappel d’un item.
*Aussi appelé méthode mnémotechnique

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4
Q

Quels sont les 3 pré requis aux méthodes mnémotechniques (aide mémoire interne)?

A

L-A-C

(1) Requière un Apprentissage préalable d’items (ils agiront comme des indices de récupération)

(2) Les items à mémoriser doivent être présentés à un rythme assez Lent (environ 1 item/5 secondes)

(3) Les items à mémoriser doivent idéalement être Concrets (s’ils sont “physiques”, ils sont plus faciles à s’imaginer - Ex : il est plus facile de s’imaginer une table que le mot “démocratie”)

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5
Q

L’aide mémoire interne utilise comme technique la “méthode des lieux”. Explique cette technique ainsi que le ratio idéal d’items/lieux.

A

C’est lorsqu’il y a une association entre des items à mémoriser et des lieux. Les items à mémoriser sont distribués à travers les lieux selon un parcours précis. On présente ensuite au participant un lieu (après l’autre), et demande l’item associé à ce lieu. Chaque lieu agit comme un indice contextuelle lors du rappel.
Le rappel est effectué dans le même ordre que l’encodage

Le ratio idéal #items/#lieux :
- 1-2 items par lieu semble être le ration idéal
- À 8 items ou plus par lieu, l’indice de récupération (soit le lieu) n’est plus suffisamment spécifique et n’améliore pas la performance comparé à une tâche de rappel libre

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6
Q

L’aide mémoire interne utilise comme technique la “méthode des crochets”. Explique cette technique.

A

C’est lorsqu’il y a une mémorisation préalable d’une série de mots-crochets dans un ordre précis. Donc, un mot “indice” est mémorisé avec un mot “cible”. Le participant doit ensuite créer une association visuelle par imagerie mentale entre les mots crochets et les items à mémoriser.

Les items crochets sont ensuite utiliser comme indice de rappel pour récupérer l’image créée, et donc le mot “cible”.

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7
Q

(Propriété 1 d’une bonne image mentale) Explique l’expériences 1 & 2 sur la bizarrerie des images mentales. Résume les conclusions individuelles qui ont été tirées de chacune. Quelles sont les 2 conclusions générales qu’on peut tirer de ces deux expériences?

A

Expérience 1 :
Les participants devaient mémoriser des paires de mots (ex: cigare + piano). La paire pouvait soit être présenté (sous forme d’image) de manière “individuelle”, en duo “non bizarre” ou en duo “bizarre”.

Conclusion = La bizarrerie ne semble pas avoir d’effet sur le rappel. Le rappel est simplement meilleur quand les items sont présentés ensembles plutôt que séparément.

Expérience 2 :
Les participants généraient ses propres images d’une phrase soit plausible ou bizarre.
- L’automobile roule sur un parapluie (plausible)
- L’automobile se couvre d’un parapluie (bizarre)

Conclusion : Le rappel des participants n’est pas meilleur lorsque les images sont bizarres. Les participants avaient seulement l’impression (déterminé lors d’une demande de feedback) que leurs résultats étaient meilleurs.

Conclusions générales :
- C’est l’interaction des objets dans l’image mentale qui est le meilleur déterminant du rappel.
- Les individus reflète un biais de métamémoire, soit des croyances sur notre mémoire. Ils se croyaient donc meilleurs lorsque c’était bizarre, mais sans différence lors des résultats

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8
Q

(Propriété 2 d’une bonne image mentale) Explique l’expérience sur le potentiel d’imagerie des mots. Résume les conclusions qui en ont été tirés.

A

Les participants doivent apprendre une liste de paires de mots. Ces pairs ont différentes combinaisons de mots concrets (potentiel d’imagerie élevé) et abstraits (potentiel d’imagerie faible).
4 types de paires de mots (E-E; E-F; F-E; F-F)
Après mémorisation, le premier mot de la paire est présenté comme indice de récupération, et le participant doit donner le deuxième mot de la paire en réponse.

Conclusions :
- Les paires E-E entrainent le meilleur rappel
- Les paires F-F entrainent le pire rappel (50% inférieur à E-E)
- Les paires E-F entrainent un meilleur rappel que F-E

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9
Q

Dans l’expérience sur le potentiel d’imagerie mentale, les participants ont rapporté 3 stratégies qu’ils ont utilisé pour mémoriser les paires de mots.
Nomme ces stratégies et explique à quel moment chacune d’elle est plus efficace pour le rappel.

A

(1) Stratégie d’imagerie mentale (intégrer deux objets en une image)
Utile lorsque les mots sont concrets (+++ E-E; ++ E-F; +F-E; nulle pour F-F)

(2) Stratégie verbale (intégrer deux objets en une phrase)
* Pas vraiment de contexte où c’est meilleur. C’est relativement bas et stable comme résultats de rappel*

(3) Stratégie d’autorépétition
* Pas vraiment de contexte où c’est meilleur. C’est relativement bas et stable comme résultats de rappel*

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10
Q

(Propriété 3 d’une bonne image mentale) Explique l’expérience sur l’interaction des mots concrets. Résume les conclusions qui en ont été tirées.

A

Les participants devaient mémoriser des paires de mots concrets et des paires de mots abstraits.
- Groupe 1 : évaluation des items ENSEMBLE et plus mentale (visuel)
- Groupe 2 : évaluation des items INDIVUELLEMENT et plus verbale

Conclusion :
Les participants du groupe 1 avaient un meilleur rappel des mots concrets. MAIS, les participants du groupe 2 n’ont pas démontré ce même avantage de rappel des mots concrets

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11
Q

Explique l’expérience 1 (les paires de solide) sur la rotation mentale. Résume les conclusions qui en ont été tirées.

A

Les paires de solides sont présentés selon différents axes de rotation. Le participant doit effectuer une rotation mentale (jusqu’à 180 degré) sur le 2e solide pour dire s’il est identique au premier solide.
3 conditions :
- Paires identiques, rotation sur un axe image (rotation à gauche ou à droite)
- Paires identiques, rotation sur un axe profondeur (rotation selon plusieurs sens)
- Paires différentes

Résultats :
- Les temps de réponses augmentent de façon linéaire en fonction de l’angle de la rotation mentale qu’il faut effectuer.
- Le taux d’erreur faible (3%) indique une prédisposition à effectuer ce type d’opération
- La plupart des participants disaient qu’ils “voyaient” le solide en train d’effectuer une rotation dans leur tête

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12
Q

Explique l’expérience 2 (les lettres dans le miroir) sur la rotation mentale. Résume les conclusions qui ont été tirées.

A

Des lettres et chiffres sont présentés dans un angle de rotation allant de 0 à 300 degrés.
Le participant doit identifier le plus vite possible si ces derniers sont dans le sens “droit” ou dans le sens “miroir” (inversé)

Résultats :
Les TR ont une relation exponentielle plutôt que linéaire (ils sont donc plus une montagne - avec un pic à 180 degré - qu’une ligne droite)
- Il y a un augmentation du temps de réponse en fonction de l’angle du caractère (jusqu’à 180 degré).
- La familiarité des symboles nous permet d’avoir une plus grande flexibilité à la reconnaissance

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13
Q

Résume l’expérience sur le balayage mental. Résume les conclusions qui ont été tirées.

A

Les participants se faisaient présenter une carte avec différents éléments à mémoriser (les emplacements). La carte disparait après un temps, et le participant se fait donner un point de départ puis un lieu sur la carte. Le participant doit ensuite tracer, de mémoire, le trajet. Quand il est rendu à destination, le participant appuie sur un bouton et le chronomètre est arrêté.

Résultats :
- Il y a une corrélation presque parfaite entre la distance à parcourir sur la carte mentale et le temps que ça prend pour parcourir cette distance.

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14
Q

Explique l’expérience sur la comparaison mentale. Résume les conclusions qui ont été tirées.

A

Les participants doivent visualiser deux horloges qui indiquent des heures différentes. Ils doivent ensuite identifer laquelle aura un angle plus grand entre ses deux aiguilles.

Résultats :
- Plus la différence entre les angles des deux horloges est petite, plus la réponse est donnée lentement
- Plus l’angle est similaire, plus la comparaison est difficile
- Si les participants ont naturellement une capacité de visualisation plus fortes, alors ils vont systématiquement répondre plus rapidement

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15
Q

Explique l’expérience sur la reconfiguration mentale. Résume les conclusions qui ont été tirées.

A

Les participants ont devant les yeux une cube décomposé (de différentes manières) et doivent déterminer si deux côtés indiqués par une flèche se touchent lorsque le cube est reconstitué.

Résultats : Plus il y a d’opération à faire pour faire se toucher les deux côtés/flèches, plus les temps de réponse augmentent.

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16
Q

À la question “L’imagerie mentale existe-t-elle vraiment?”, il y a des arguments Contre et des Pour.
Nomme et explique brièvement les 4 Contre.

A

Connaissance tacite = non verbalisable

(1) Les connaissances tacites des participants.
Les individus ont des connaissances et des attentes par rapport à leur perception visuelle (et à ce dont elle devrait avoir l’air). Exemple, on sait qu’une rotation d’un tour prend deux fois plus de temps qu’une rotation d’un demi tour.

(2) Les attentes de l’expérimentateur.
Il s’attend à avoir certains résultats, et il est possible de, par exemple, augmenter ou diminuer les scores aux tests d’imagerie mentales

(3) Les demandes de la tâche.
Il est possible que les participants n’effectuent pas vraiment la tâche “sur le coup”, mais plutôt qu’ils l’ont anticipé à l’avance, ce qui modifie les résultats.

(4) L’imagerie mentale est propositionnelle.
Selon Pylyshyn, tous les résultats qui valident l’IM s’expliquent par des connaissances propositionnelles ou par des biais expérimentaux. La théorie de l’analogie sensorielle est peu parcimonieuse

17
Q

À la question “L’imagerie mentale existe-t-elle vraiment?”, il y a des arguments Contre et des Pour.
Nomme et explique brièvement les 4 Pour.

A

Connaissance tacite = non verbalisable

(1) Connaissances tacites et objets non familiers.
Dans différentes études, les résultats sont similaires peu importes si les objets sont familiers aux participants ou non familiers, ce qui élimine la possibilité qu’ils sont des prédictions lors de la tâche

(2) Interférence intramodale > Intermodale.
- Dans les tâches visuelles, répondre de manière visu-manuelle (ex : pointer du doigt) prend beaucoup plus de temps que la réponse verbale.
- Dans les tâches verbale, répondre de manière verbale prend modérément plus de temps que la réponse visu-manuelle.
Cela met en avant que l’IM n’est pas juste propositionnelle mais aussi sensorielle : La stimulation visuelle interfère avec la capacité à se créer une image mentale et à la manipuler

(3) Activation des aires sensorielles associées.
Expérience 1 = tâche d’IM visuelle ; tâche d’IM auditive ou tâche d’arithmétique
Résultats :
- La tâche d’IM visuelle active les régions du lobe occipital (et les régions de la vision de haut niveau)
Ce sont les mêmes zones impliquées dans la perception visuelle
- La tâche d’IM auditive active des cortex supramarginal (lié au Language) et auditif
- La tâche d’arithmétique active le cortex angulaire

Expérience 2 = les participants écoutent des musiques familières et non familières trouées. Pour les chansons familières, ils doivent “continuer” à chanter les sections des trous.
- L’imagerie auditive active le cortex auditif primaire et le gyrus temporal supérieur (deux aires importantes de la perception auditive)

(4) Effets de lésions sur l’imagerie mentale.
Ex : Une lésion temporo-occipitale cause une agnosie visuelle (incapacité à identifier les objets). Ça affecte aussi l’imagerie mentale

*Donc, il y a une correspondance entre les déficits sensoriels et les déficits d’imagerie mentale dans la modalité correspondante

(4)