exam pratique patron clinique Flashcards
Ostéoarthrose patron clinique
Population :
* > 55 ans
* Femmes > Hommes
Zone douloureuse:
* Mi-inguinale, au milieu de la ligne inguinale, sous le ligament inguinal, « C-sign»
* « Triangulation sign », point profond au milieu des régions mi-inguinales, mi-fessières et latérales
* Une pathologie intra-articulaire donne nécessairement une douleur inguinale, mais pas toutes les douleurs inguinales
sont d’origine intra-articulaires
* Douleur qui peut irradier dans la fesse et la cuisse jusqu’au genou
Histoire:
* Souvent apparition graduelle, ou associée à une augmentation dans le volume ou l’intensité de l’activité
* Progressive sur plusieurs années, raideur qui apparait avant douleur
Symptômes associés:
* Limitation de ROM
* Raideurs matinales < 30 minutes, boiterie
* Bruits articulaires possibles mais rares, craquements en stade avancé seulement
* Peut avoir impression de manque de stabilité en MEC lors de l’E +-RE
Ce qui augmente la douleur:
* Marche, se lever debout pour marcher, douleur et raideur à la mise en route
* Tâches en MEC, habituellement pire en position d’E., rotation en MEC (pivots)
* Lever la jambe pour entrer/sortir du lit ou de la voiture
* Se pencher, enfiler ses bas, attacher ses chaussures
Ce qui diminue la douleur :
* Diminuer la charge en fin de mouvement en flexion, extension, rotation et circumduction
* Diminuer les impacts à la hanche
* Repo
Examen et test pour ostéoarthrose
-MEC asymétrique
-trendelenbourg
-squat
-squat unipodal
-FADDIR = dépister
-FABER = diagnostiquer
-douleur en ABD, ADD
-Diminution de ROM en ADD, RI
-Faiblesse des ABD, RE, fléchisseurs et extenseurs
CFA patron clinique
Population :
* Adolescents jusqu’à l’âge adulte
* Hommes > Femmes
* Souvent athlètes, sportifs
Zone douloureuse :
* Mi-inguinale, au milieu de la ligne inguinale, sous le ligament inguinal, « C-sign »
* « Triangulation sign », point profond au milieu des régions mi-inguinales, mi-fessières et latérales
* Une pathologie intra-articulaire donne nécessairement une douleur inguinale, mais pas toutes les
douleurs inguinales sont d’origine intra-articulaires
* Douleur reliée au mouvement ou à la position
Histoire :
* Peut être associé à un trauma avec surcharge de la région antérieure
* Souvent apparition graduelle, ou associée à une augmentation dans le volume ou l’intensité de l’activité
* Histoire d’activité sportive à haut volume ou intensité pendant l’adolescence
Symptômes associés
Symptômes associés :
* Limitation de ROM
* « Clic », blocages, craquements, dérobades raideurs
Ce qui augmente la douleur :
* Flexion profonde (squat, assis prolongé, en voiture…)
* Rotation en MEC (pivots)
* Pendant ou après une activité intense (Hockey, soccer)
* Lors de mouvements supra-physiologiques (danse, nage synchronisée, karaté)
Ce qui diminue la douleur :
* Diminuer la charge en fin de mouvement en flexion, extension, rotation et circumduction
* Diminuer les impacts à la hanche
Examen et test pour CFA
-maximal Squat test = dépister
-squat unipodal
-FADDIR = dépister
-diminution de ROM en flexion, en F+RI, en RI
-Faiblesse des RE, ADD, F et E
-test de thomas car moins de souplesse du droit fémoral
-SLR 90-90 car diminutionde souplesse des ischio
DDH patron clinique
Population :
* Adolescents jusqu’à l’âge adulte
* Femmes > Hommes
* Souvent athlètes, sportifs – Mouvements supra-physiologiques
Zone douloureuse :
* Mi-inguinale, au milieu de la ligne inguinale, sous le ligament inguinal, « C-sign »
* « Triangulation sign », point profond au milieu des régions mi-inguinales, mi-fessières et latérales
* Une pathologie intra-articulaire donne nécessairement une douleur inguinale, mais pas toutes les douleurs inguinales
sont d’origine intra-articulaires
Histoire :
* Souvent apparition graduelle, histoire de surcharge de la région antérieure
* Naissance par césarienne, présentation en siège, histoire familiale de dlr ou arthroplasties précoces à la hanche
Symptômes associés:
* Hyperlaxité
* Sensation de manque de contrôle en MEC, dérobades possibles en E+RE,
* «Clic»,«pop»enE+RE
Ce qui augmente la douleur :
* Lors de mouvements supra-physiologiques (danse, nage synchronisée, karaté, patin…)
* Positions soutenues ou répétées en E (randonnée, yoga…)
* Position statique prolongée debout
Ce qui diminue la douleur :
* Repos, position assis
* Diminuer la charge en fin de mouvement en extension, rotation
* Diminuer les impacts à la hanche
* Diminuer longueur de pas à la marche
examen et test DDH
-augmentation ROM dans au moins un plan
-SFM élastique mou
-faiblesse des ABD, RE, Fléchisseurs et Extenseur
-plus de souplesse psoas avec thomas modifié
-FABER
-Prone instability test
tendinopathie en antérieur patron clinique
Zone douloureuse :
* Région mi-inguinale à latérale
Histoire :
* Surcharge aigue (ADDucteurs > iliopsoas > droit fémoral)
* Surcharge chronique des tissus mous
* « Snapping » du tendon iliopsoas EX : dance
* Iatrogénique - Arthroplastie de hanche (PTH), arthroplastie de hanche
Ce qui augmente la douleur :
* Mouvement actif qui implique une contraction du muscle
* Étirement
* Pire si combine étirement et
contraction
* Compression du tendon (palpation)
Ce qui diminue la douleur :
* Repos
tendinopathie ischio-jambier patron clinique
Zone douloureuse :
* Région postérieure – dans la région ischiatique, peut s’étendre jusqu’à mi-cuisse
* Surcharge aigue (Ischio-jambier plus fréquents)
* Surcharge chronique des tissus mous
* Peut se présenter avec des engourdissements et paresthésies de type sciatalgique (N sciatique près de la
gaine des IJ: adhérences fibreuses possibles, inflammation 2nd ecchymose/oedèeme).
* Tendinopathie des IJ peut être concomitante à tendinopathie des fessiers, surtout chez les femmes péri-
ménopausées
Ce qui augmente la douleur :
* Mouvement actif dynamique qui implique une contraction des extenseurs de la hanche (enlever les souliers)
* Étirement en F de hanche +- E genou
* Assis sur surface ferme (décharge), assis prolongé (conduite voiture)
* Monter les escaliers, monter une côte
* Squat, dead lift, fentes (pire avec flexion du tronc)
* Activités qui demandent une flexion du tronc (vider lave-vaisselle, sortir
sac de poubelle, jardiner…)
* Course en montant, en accélérant, avec foulée plus longue (douleur peut
s’atténuer après échauffement mais augmenter lors du retour au calme)
Ce qui diminue la douleur:
* Repos
* Décharge lorsqu’assis
Examen et test pour tendinopathie de la hanche
- Palpation = dépistage
- Maintien de la position unipodale = diagnostique
- FABER
SFP patron clinique
- augmentation trop rapide d’une activité
- Surcharge d’entraînement ou de travail
- Modification d’un geste technique
- Port de charges lourdes
- Activités de grandes amplitudes du MI (cycliques, impacts répétés et sauts)
- F > H
- Limitations pouvant être rapportées par le patient : course, escaliers, sauts, position accroupie.
SFP examen et test
- Contrôle du squat unipodal déficient (rotation médiale MI et affaissement arche médial, tronc s’incline du côté ipsi et bassin s’affaisse côté contra, oscillations genou et perte d’équilibres)
- Faiblesses extenseurs genou et des muscles à la hanche
- Patella en position de bascule latérale, avec glissement med parfois diminué
- Anomalies posturales fréquentes, mais non spécifiques
-RM du MI - Test du rabot (compression de la patella)
- Extension résistée du genou à différents angles. Si SFP, dlr devrait être > quand le genou est près de l’extension que lorsqu’il est en F (pourquoi? : car quand près de l’extension, la surface de contact patello-fémorale est minimale, donc le stress articulaire est ++ grand)
- Si ø de dlr au squat/palpation, test de rabot négatif et ø de dlr à l’extension résistée du genou = peut exclure avec confiance ce Dx, mais ça reste un dx d’exclusion
Ostéoarthrite du genou patron clinique
- Stress articulaire répété (pathologie de surutilisation)
- Dlr profonde au genou, difficile à localiser
- Dlr augmente par toutes les activités de MEC
- Raideurs articulaires liées à l’inactivité (20-30 minutes)
- Déformation osseuses
- Chaleur cutanée / œdème
- diminution mobilité selon le schème capsulaire (F > E)
- Boiterie à la marche (souvent diminué à l’extension en phase appui et diminué à la flexion en phase oscillation)
- Craquements/crépitements articulaires
- Épaississement des tissus péri-articulairesAnomalie posture (MI + court,
- varus/valgus, flexum genoux ou hanches)
- Douleur diminué par NMEC
- Faiblesse des E du MI et des muscles proximaux
Mécanisme de blessure LCA et patron clinique
- Forte décélération et accélération
- Contraction excessive du quadriceps et une co-contraction réduite des ischios-jambiers, alors que le genou est en extension ou légère flexion.
- Pivot ou d’un changement brusque de direction : RM + Valgus augmente stress sur LCA
- Sensation de POP lors du trauma
- Œdème / hémarthrose habituellement imp. qui s’installe rapidement (0-12h)
- Dérobades (grade 3, instabilité rotatoire)
Mécanisme de blessure LCP et patron clinique
- Violente extension du genou ou trauma direct à la face ant. du tibia prox (tubérosité tibiale) : cisaillement post.
- Dlr derrière la patella, à l’interligne médiale du genou ou dans le creux poplité.
- Dlr augmente + faiblesse en F active ou résistée (crée tiroir postérieur = tension sur le ligament)
- Dlr augmente à genou et lors des décélérations
- Œdème intra-articulaire léger/modéré
- Dérobades + instabilité occasionnelles
- diminution amplitudes douloureuses en F active et passive
test diagnostique pour LCA
- Lachman : Vérifie la stabilité antérieure du genou (LCA)
o + si augmentation de la translation antérieure du tibia et SFM élastique molle
o Peut être utilisé en chronique et aigu - Tiroir antérieur : Vérifie la stabilité antérieure du genou
o Positif si déplacement antérieur du tibia plus important ( > 6 mm). SFM élastique molle. - Pivot shift : Vérifier l’intégrité de la stabilité rotatoire antérolatérale du genou.
o Test par excellence pour mettre en évidence une rupture complète du LCA.
o Mauvais pour dépistage, car sensibilité faible
o + si réduction ou recul soudain du tibia à environ 30-40° en flexion. Il s’agit de la sensation de dérobade ressentie par le patient