Éthique Flashcards
Quelles sont les valeurs éthiques ?
- Bienfaisance
- Non-malfaisance
- Respect de l’autonomie
- Justice / Équité
Quelles sont les valeurs professionnelles ?
- Respect des autres
- Intégrité
- Humanité
- Collaboration professionnelle
- Excellence des soins
- Compétence professionnelle
- Autonomie professionnelle
Qu’est-ce que la bienfaisance ?
Valeurs éthiques
La bienfaisance se réfère à l’obligation de faire le bien et de promouvoir le bien-être des individus (contribution au bien-être et l’aide apportée à autrui).
Je fais pour obtenir un bienfait
- Faire passer les intérêts du patient avant les siens
- Aider une personne ayant des incapacités
- Secourir une personne en danger
- Assurer l’accès aux ressources
- Ensemble des actions et des dispositions visant à favoriser le bien-être de la personne et à lui venir en aide
La bienfaisance c’est de FAIRE le bien (action) alors que la non-malfaisance c’est de NE PAS FAIRE le mal (inaction)
Qu’est-ce que la non-malfaisance ?
Valeurs éthiques
Devoir moral de ne pas nuire, de ne pas blesser ou de ne pas infliger du mal à autrui.
Inaction : je ne fais pas dans le but d’éviter un tort
- Ne pas entreprendre une action pouvant causer un préjudice
- Ne pas entreprendre des soins ou des traitements qui pourraient causer des souffrances inutiles ou disproportionnées à la personne
Qu’est-ce que le respect de l’autonomie ?
valeurs éthiques
Le principe d’autonomie est de reconnaître la faculté d’une personne à avoir des opinions, à faire des choix et à agir par soi-même en fonction de ses propres valeurs et croyance = autonomie décisionnelle
- Permettre à la personne de donner un consentement libre et éclairé
- Faire participer la personne aux décisions
- S’intéresser à son point de vue, ses questions et ses préoccupations
- Soutenir la personne qui pose des questions et lui donner des explications sur les interventions
- Obtenir l’information pour la personne (relation, dialogue et confiance)
- Considérer l’expression des souhaits de la personne
- Permettre à la personne d’exprimer ses préférences, ses valeurs, ses objectifs et sa compréhension
Qu’est-ce que la justice / équité ?
valeurs éthique
Obligation de traiter la personne de manière égalitaire et équitable
- Absence de discrimination (âge, orientation, sexe..)
- L’inf porte une attention aux besoins de la personne et ajuste sa conduite en conséquence
- Tout être humain est égal
- Donner à chacun la même intensité de soins selon les besoins
- Favoriser une égalité des chances pour tous, y compris les plus vulnérables
- Reconnaître un droit universel, un minimum décent de soins de santé
Qu’est-ce que le respect des autres ?
valeurs professionnelles
Établir et maintenir une relation de confiance.
Reconnaître chez chacune des personnes dont elle a la charge l’unicité ainsi que le droit à la vie privé et à l’autonomie décisionnelle.
Qu’est-ce que l’autonomie professionnelle ?
valeurs professionnelles
Capacité de prendre des décisions dans l’intérêt du patient, en toute objectivité et indépendance, d’en être imputable et d’en rendre compte
Compétence professionnelle
valeurs professionnelles
Maintenir et développer ses connaissances et ses habiletés. Tenir compte des données probantes et des bonnes pratiques. Être capable de reconnaître et de respecter ses limites dans l’exercice.
Excellence des soins
valeurs professionnelles
Reconnaître l’importance accordée à la vie humaine. Viser le bien-être et la sécurité des personnes de tout âge, à toutes les étapes de leur vie.
Collaboration professionnelle
valeurs professionnelles
Agir en partenariat avec d’autres professionnels pour assurer et optimiser la qualité des soins.
Humanité
valeurs professionnelles
Faire preuve de générosité, tolérance, empathie, solidarité et d’attention à l’autre dans son unicité.
Intégrité
valeurs professionnelles
Être honnête et franche
Qu’est-ce qu’une directive médicale anticipée ?
Mourir dans la dignité
Expression écrite des volontés d’une
personne majeure et apte à consentir à des soins en prévision de son inaptitude. (INACTION = ce que la personne ne veut PAS qu’on fasse)
Caractère éxécutoire (l’équipe soignante DOIT les respecter).
Elles ont la même valeur que des volontés exprimées par une personne apte à consentir à des soins.
Formulaire que quelqu’un remplit AU CAS OÙ même s’il est en santé
Il est possible, en tout temps, de les modifier et de révoquer ses volontés exprimées.
Vrai ou Faux
Les directives médicales anticipées prévalent sur le mandat de protection.
VRAI
Qu’est-ce qui est exclut de la liste des traitements couverts par les DMA (directives médicales anticipées) ?
L’aide médicale à mourir
Quelles sont les 3 conditions pour exprimer les DMA ?
- Être majeur
- Être apte
- Faire signer 2 témoins de 18 ans ou plus
Surtout les 2 premières
Quelles sont les situations cliniques visées par les DMA ?
- Situation de fin de vie
= lorsqu’une personne souffre d’une condition médicale grave et incurable et qu’elle est en fin de vie - Situation d’atteinte sévère et irréversible des fonctions cognitives
= État comateux jugé irréversible ou état végétatif permanent - Autre situation d’atteinte sévère et irréversible des fonctions cognitives
état comateux jugé irréversible, c’està-dire qu’elle est inconsciente, de façon permanente et alitée, sans aucune possibilité de reprendre conscience;
état végétatif permanent, c’est-à-dire qu’elle
est inconsciente, mais conserve quelques réflexes, comme la capacité d’ouvrir et de fermer les yeux ou la réaction à la douleur.
5 soins visés par les directives médicales anticipées (DMA)
- Réanimation
- Ventilation assistée par un respirateur
- Dialyse
- Alimentation et hydratation forcées (TNG)
- Alimentation et hydratation artificielles (HAIV)
Différencier :
- Le protocole de détresse
- La sédation palliative (intermittente VS continue)
- Le protocole de détresse (endormir le pt pour réduire la détresse + récupérer si possible. Durée 4 hrs)
- La sédation palliative = personne en fin de vie !!
INTERMITTENTE (pronostic plus de 2 semaines). Adm pendant plusieurs heures ou quelques jours puis rééval.
.CONTINUE (pronostic moins de 2 semaines) La médication administrée rend la personne inconsciente, de façon continue (irréversible).
2 conditions :
- Caractère réfractaire et intolérable des symptômes et de l’impossibilité de parvenir à un soulagement approprié dans
un délai acceptable à l’aide des modalités thérapeutiques standards.
- Caractère terminal de la maladie (fin de vie)
Sédation palliative continue :
▪ Arrêt des traitements
▪ On continue lessoins de confort et de base.
▪ Ilse peut qu’une sonde urinairesoit installée
Rôle de l’inf :
* Informer
* Évaluer
* Surveiller
* Prodiguer les soins de confort
Quelles sont les 6 conditions pour obtenir l’AMM
DAMMAS
- Être assurée au sens de la Loi sur l’assurance maladie
- Être majeure (18 ans+)
- Être apte à consentir aux soins (consentement libre et éclairé)
- Être atteint d’une maladie grave et incurable
- Avoir une situation médicale qui se caractérise par un déclin avancé et irréversible de ses capacités
- Éprouver des souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle juge tolérables
Quel est le délai pour avoir recours à l’AMM ?
Mort est prévisible:
le demandeur peut recevoir le
soin dès le lendemain de sa
demande, sans délai d’attente.
Mort n’est pas prévisible (ex : SLA):
le délai d’attente prévu par la
loi est de 90 jours après la date
de la première évaluation du
médecin.
La personne doit toutefois avoir consenti à ce soin par écrit en présence d’un professionnel compétent dans les 90 jours précédant la date de l’administration de l’aide médicale à mourir. Il ne s’agit donc pas d’une demande anticipée d’aide médicale à mourir.
Mais si…
un patient n’est plus apte à donner son consentement avant de recevoir l’AAM ?
Le patient donne alors son consentement à recevoir l’aide médicale à mourir à une date précise.
Une entente écrite détermine la date pour recevoir l’aide médicale à mourir.
La date choisie doit être à l’intérieur d’un délai de 90 jours après l’entente écrite.
Le patient n’a alors pas besoin de donner son consentement exprès à recevoir l’aide médicale à mourir juste avant de la recevoir s’il a effectivement perdu sa capacité à consentir à ce moment.
Toutefois, le médecin n’administrera pas l’aide médicale à mourir si le patient manifeste un refus ou une résistance à la recevoir (paroles, des sons ou des gestes volontaires).
Qui peut adm l’AMM?
IPS / médecin
Qu’est-ce que l’objection de conscience ?
AMM
L’OIIQ reconnaît la liberté de conscience des infirmières.
Une infirmière peut avoir des croyances et des valeurs qui diffèrent de celles d’un patient et peut ne pas être à l’aise de
fournir ou de participer à l’aide médicale à mourir. (NE PAS COMMUNIQUER CETTE OBJECTION AU PATIENT DIRECTEMENT).
Les infirmières doivent transférer les soins du patient à une autre infirmière ou à un autre prestataire de soins de santé qui sera en mesure de répondre à ses besoins
Quel est le risque pour l’infirmière qui adm l’AMM ?
Risque de traumatisme
Une infirmière est généralement habituée à voir l’état d’un patient se détériorer au fil du temps, qui devient moins alerte, plus endormi, etc.
Un patient peut sembler en bonne condition et manger avec appétit, puis cesser de respirer et changer de couleur après l’AMM et mourir soudainement.
Les infirmiers(ères) ne sont pas encore familiers à cette façon différente de mourir.
La possibilité où l’intervention tourne mal et cause du tort au patient est aussi à envisager.
Les infirmiers(ères) peuvent ressentir un traumatisme jamais connu auparavant.
Pour être éclairé, l’information donnée doit porter sur six éléments essentiels. Quels sont-ils ?
- le soin proposé
- les autres solutions possibles
- les avantages prévus
- Les risques
- Les effets secondaires
- les répercussions prévues en cas de refus
Quelles informations le patient doit-il être capable de comprendre pour qu’on puisse affirmer qu’il est apte à consentir aux soins ? (6)
- La nature de la maladie
- le but du traitement
- les risques du traitement
- Les avantages du traitement
- les risques de ne pas subir le traitement.
- Il est en mesure de faire connaître sa décision
Si le patient remplit tous ces critères, il est alors apte à consentir seul aux soins.
Le patient peut-il refuser des soins dans un contexte d’inaptitude ?
Avant de faire appel à un consentement
substitué, le personnel soignant doit constater
que son patient est bel et bien incapable de
consentir valablement aux soins proposés.
Même si ce patient est sous tutelle ou sous
mandat de protection, cela ne l’empêche pas
nécessairement de donner seul un consentement
libre et éclairé à des soins.
De plus, le fait de refuser des soins qui pourraient
lui être bénéfiques ne signifie pas
automatiquement que le patient n’est pas apte à
consentir seul aux soins.
L’infirmière doit s’assurer qu’il s’agit bel et bien d’un refus catégorique.
Elle doit tenter d’administrer le soin à plus d’une reprise, ce sans jamais abuser de la confiance du client. Elle doit établir un plan de soins correspondant le plus possible aux volontés de la personne.
Pour que le refus soit qualifié de catégorique, il doit :
* Être non équivoque
* Perdurer dans le temps
La forme pour l’exprimer pourrait être :
* Verbale
* Écrite
* Non-verbale (coup, évitement)
Si après maintes tentatives, le refus persiste = refus catégorique.
« L’autorisation du tribunal est nécessaire en cas d’empêchement ou de refus injustifié de celui qui peut consentir à des soins requis par l’état de santé d’un mineur ou d’un majeur inapte à donner son consentement; elle l’est également si le majeur inapte à consentir refuse catégoriquement de recevoir les soins,** à moins qu’il ne s’agisse de soins d’hygiène ou d’un cas d’urgence** ».
Code civil du Québec [C.c.Q, art.16]
Qu’est-ce qu’un consentement substitué ?
Dans un cas où un patient inapte ne peut pas consentir seul aux soins requis par son état de santé, un consentement substitué est donné par
l’une des personnes suivantes :
* Le mandataire
* Le tuteur
* Directive médicale anticipée
* son conjoint (marié/conjoint de fait)
* un proche parent
* toute personne intéressée (un ami intime)
La personne qui donne un consentement substitué prend des décisions seulement dans l’intérêt du patient.Les avantages du traitement doivent être plus importants que les
inconvénients.
Non régit par le tribunal.