EP523-PSYCHOBIOLOGIE Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un organisme ?

A

être vivant organisé
consacre bcp de temps et d’énergie à traiter les infos sensorielles
afin de se faire une représentation valide de l’environnement

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2
Q

Définir une information sensorielle

A

énergie physico-cimique
mesurée en termes de longueur d’onde, de concentration moléculaire, de fréquence
traitée par les organes des sens

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3
Q

Quelle est la caractéristique de l’information sensorielle ?

A

C’est une information physico-chimique

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4
Q

Que permet le traitement sensoriel ?

A

De se faire une représentation valide de notre environnement

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5
Q

Quelles sont les quatre étapes du traitement de l’information sensorielle ?

A
  • réception
  • modulation
  • intégration
  • organisation
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6
Q

Comment le cerveau évite le surmenage ?

A

-traite
-ignore
-hiérarchise
les infos sensorielles
(principe de sélectivité, capacité adaptative)

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7
Q

Quelles sont les principales modalités sensorielles de l’être humain ?

A

Les sens
On en distingue 5 : l’audition, la vision, le toucher, l’odorat et le gout mais il en existe d’autres

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8
Q

Le circuit sensitif

A

stimulus > récepteur sensoriel (transduction = message transformé en influx nerveux) > parcours via un conducteur > cerveau (analyse)

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9
Q

Quels sont les récepteurs sensoriels de la vision ?

A

Les cônes et les bâtonnets

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10
Q

Quel est l’organe sensoriel de l’audition ?

A

L’oreille

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11
Q

Quel est le premier niveau de captation de l’information sensorielle ?

A

Le récepteur sensoriel

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12
Q

Citer les grandes étapes du circuit sensitif

A

1-Transduction
2-Transmission
3-Perception

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13
Q

Qu’est-ce qu’un récepteur sensoriel ?

A
  • une cellule nerveuse différenciée (spécifique)
  • qui présente un potentiel de repos à -70mV
  • située à la terminaison d’un neurone
  • dispersée dans tout le corps
  • qui génère un influx nerveux à partir d’une stimulation interne ou externe (transduction)
  • 1er niveau de traitement de l’information physico-chimique
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14
Q

Comment sont classés, classifiés, les récepteurs sensoriels ?

A

En fonction du type de stimulation à laquelle ils réagissent :
mécaniques (pression)
physiques (longueur d’onde, fréquence)
chimiques (concentrations moléculaires)

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15
Q

Qu’est-ce qu’un organe sensoriel ?

A

un regroupement de récepteurs sensoriels

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16
Q

Quel est le rôle du récepteur sensoriel ?

A

de capter l’information sensorielle et de transformer le stimulus en influx nerveux

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17
Q

Qu’est-ce qu’on appelle transduction de l’information sensorielle ?

A

La conversion d’une énergie en langage nerveux par les récepteurs sensoriels (périphérique)

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18
Q

Quel est le rôle des voies ascendantes ?

A

faire circuler, transiter les informations vers le cerveau

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19
Q

Quel est l’organe de convergence des informations sensorielles ?

A

Le thalamus

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20
Q

Qu’est-ce que le principe de sélectivité en neurophysiologie sensorielle ?

A

Chaque structure (voie nerveuse, aire corticale, etc.) traite une modalité sensorielle

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21
Q

Quels mécanismes permettent au cerveau d’ignorer de l’information ?

A
  • L’adaptation sensorielle
  • Le tri des récepteurs phasiques
  • Le non franchissement du seuil de génération d’un potentiel d’action au niveau des récepteurs sensoriels
  • La distance des sites récepteurs et générateurs
  • La propriété de traitement sélectif de chaque aire corticale
  • La modulation (boucles de rétroaction inhibitrices centrales vers la périphérie)
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22
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une information physico-chimiques que le récepteur doit traiter pour se représenter l’environnement ?

A
  • la nature
  • l’origine
  • la qualité
  • l’intensité
  • la durée
  • la localisation
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23
Q

Interoception

A

Traitement des informations qui nous renseignent sur notre sensibilité viscérale

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24
Q

Quelles sont les deux catégories de récepteurs sensoriels ?

A
  • les récepteurs phasiques
  • les récepteurs toniques
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25
Q

Quelle peut être la nature d’un stimulus sensoriel ?

A

physique : mécanique (pression), électromagnétique, thermique
chimique : concentration

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26
Q

Qu’appelle-t-on proprioception ?

A

le traitement des infos qui nous renseignent sur la position de nos membres dans l’espace

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27
Q

Qu’appelle-t-on seuil minimal ?

A

la quantité minimale d’énergie nécessaire pour que le récepteur perçoive l’information

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28
Q

Quel est le seuil maximal d’intensité pour lequel l’information est perçue ?

A

La douleur

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29
Q

Quelle est la relation entre intensité de stimulation et sensation ?

A

La sensation augmente (facteur logarithmique) avec l’intensité de la stimulation, mais moins vite (sauf pour la douleur)

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30
Q

Quelle est la relation entre intensité et fréquence des potentiels d’action ?

A

Plus l’intensité est élevée, plus la fréquence des potentiels d’action est élevée (loi de Stevens)

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31
Q

Qu’appelle-t-on seuil différentiel ?

A

La plus petite différente d’intensité que notre système nerveux est capable de détecter : plus la différence d’intensité perçue est petite et plus le seuil différentiel est élevé

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32
Q

Qu’est-ce que k ?

A

le pouvoir séparateur : plus le k est petit, plus le pouvoir de résolution est élevé, plus l’acuité est élevée

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33
Q

Que se passe-t-il quand notre système sensoriel n’est plus capable de traiter l’intensité ?

A

Il procède alors par contraste

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34
Q

Expliquer la notion d’adaptation sensorielle

A

Une stimulation sensorielle qui dure ou se répète va finir par être ignorée par le système nerveux

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35
Q

Qu’est-ce que la discrimination temporelle ?

A

Le plus petit intervalle de temps à partir duquel on perçoit deux stimulations comme différentes

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36
Q

Qu’est-ce que la discrimination spatiale ?

A

intervalle minimal (distance) séparant deux stimulations que le système nerveux peut différencier

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37
Q

Qu’est-ce que le champ récepteur ?

A

La zone d’excitabilité du récepteur

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38
Q

Quelle est la relation entre le champ récepteur et son étendue ?

A

plus la surface est étendue moins le récepteur est précis

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39
Q

Quels sont les plus petits champs récepteurs du corps ?

A

Les zones de l’index et du majeur et la zone péribuccale

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40
Q

Comment s’active un récepteur phasique ?

A

Il réagit à l’apparition ou au changement de la stimulation, c’est une sorte de starter qui arrête son activité une fois qu’il a détecté la stimulation pertinente

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41
Q

Comment s’active un récepteur tonique ?

A

Il relait le récepteur phasique et maintient l’activation aussi longtemps que la stimulation sensorielle.

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42
Q

Comment est l’activité des récepteurs toniques et phasiques ?

A

Complémentaire : d’abord le récepteur phasique, puis le tonique.

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43
Q

Le potentiel de repos d’un récepteur tonique ?

A

-70mV

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44
Q

Quel potentiel est généré par le récepteur phasique ?

A

Le potentiel récepteur codé en amplitude suivi du potentiel générateur codé également en amplitude

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45
Q

Quel potentiel est à l’origine de la génération d’un potentiel d’action ?

A

Le potentiel générateur

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46
Q

Quelles sont les caractéristiques des potentiels générateurs et récepteurs ?

A

Ils sont
- graduables
- sommables
- locaux

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47
Q

Comment est généré un potentiel d’action ?

A

par l’addition de plusieurs potentiels récepteurs, répétés à intervalle de temps bref ou au même endroit va atteindre un seuil donné

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48
Q

Voies afférentes

A

Voies centrales qui alimentent le système nerveux en informations sensorielles

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49
Q

Quel est le premier relais central situé avant les aires corticales ?

A

Le thalamus

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50
Q

Quel est le rôle du thalamus ?

A

C’est une zone de convergence des informations sensorielles, un relais

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51
Q

Qu’est-ce qu’une aire corticale sensorielle primaire ?

A

La première zone de traitement de l’information provenant du thalamus

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52
Q

Comment sont les neurones des aires corticales secondaires ?

A

polymodaux

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53
Q

Définir les neurones polymodaux

A

des cellules capables d’associer différents types d’informations sensorielles

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54
Q

Principe du traitement cortical

A

plus le traitement est cortical, plus le traitement est détaillé et précis alors que le traitement au niveau périphérique est plus sommaire

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55
Q

Qu’est-ce que la somatotopie

A

Organisation spécifique, différentiée, en fonction des fonctionnalités de chaque groupe de neurones

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56
Q

Quelles sont les deux modalités sensorielles les plus importantes chez l’être humain ?

A

L’audition et la vision

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57
Q

Quelles sont les caractéristiques physiques du son ?

A

C’est une onde définie pas une fréquence, une intensité

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58
Q

Qu’est-ce que la fréquence ?

A

Nombre de variations par unité de temps en Hz.

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59
Q

Quelle est l’unité de mesure de la fréquence ?

A

Le Hertz (Hz)

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60
Q

Quelle est la relation entre la hauteur et la fréquence ?

A

Plus la fréquence est élevée et plus le son sera aigu (la hauteur sera élevée)

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61
Q

Quel est le registre de fréquence de l’oreille humaine ?

A

20 Hz à 20 000 Hz

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62
Q

Quel est le registre de l’intensité humaine ?

A

4 dB à 130 dB

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63
Q

Quelle est l’intensité sonore ?

A

Une amplitude mesurée en dB

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64
Q

Comment varie l’intensité sonore ?

A

En fonction de l’amplitude : plus l’intensité est élevée, plus l’amplitude est forte

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65
Q

Quelle est l’intensité sonore d’une conversation ?

A

60 dB

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66
Q

A partir de quelle intensité l’audition se dégrade si l’exposition est prolongée ?

A

A partir de 90 dB

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67
Q

Comment varient l’intensité et la fréquence ?

A

L’acuité est maximale en zone de conversation humaine : à 60 dB, le seuil minimal de perception est autour de 1000 Hz

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68
Q

Quel est l’organe sensoriel de l’audition ?

A

l’oreille

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69
Q

Quelles sont les parties composant l’oreille humaine ?

A

L’oreille externe
L’oreille moyenne
L’oreille interne

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70
Q

De quoi se compose l’oreille externe ?

A

Pavillon
Conduit auditif
Tympan

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71
Q

Quelle est la frontière entre l’oreille externe et l’oreille moyenne ?

A

le tympan

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72
Q

Quelle est la fonction du pavillon ?

A
  • orienter le signal vers le canal auditif
  • moduler les ondes
  • localiser un son.
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73
Q

Quels sont les trois petits os de l’oreille moyenne ?

A

le marteau, l’enclume et l’étrier

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74
Q

Quel est le rôle des osselets ?

A

Double :
- moduler le signal transmis.
- protéger lors d’une exposition dangereuse

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75
Q

Quel élément fait frontière entre l’oreille moyenne et l’oreille interne ?

A

la fenêtre vestibulaire

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76
Q

Où se trouvent localisées les cellules ciliées ?

A

Dans la cochlée, entre la membrane basilaire et la membrane tectoriale

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77
Q

Quels sont les récepteurs sensoriels de l’oreille ?

A

Les cellules ciliées

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78
Q

De quoi est constitué le nerf auditif ?

A

De la réunion des axones en lien avec les c ciliées

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79
Q

Combien d’étapes comporte le circuit auditif ?

A

7

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80
Q

Qu’est-ce que la tonotopie

A

Cartographie de la représentation neuronale des fréquences

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81
Q

Quel est le premier relais des voies auditives centrales ?

A

Le nerf auditif

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82
Q

A quel système appartient le nerf cochléaire ?

A

Au SNP

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83
Q

A quel niveau s’effectue la décussation du système auditif ?

A

entre le noyau cochléaire (ipsilatérale) et le noyau olivaire supérieur (jonction bulbe-pont)

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84
Q

Dans quelle structure s’effectue la projection tonotopique ?

A

Dans le noyau bulbaire (bulbe rachidien)

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85
Q

Quelles sont les caractéristiques du son ?

A

intensité
fréquence
localisation

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86
Q

Quel est le premier relais nerveux du circuit auditif ?

A

le ganglion spiral

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87
Q

Quels sont les deux processus de traitement de la fréquence au niveau du système auditif ?

A

La projection tonotopique
La corrélation de phase

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88
Q

Expliquer la corrélation de phase

A

Traitement à partir de la fréquence de l’onde sonore :plus la fréquence est élevée, plus les phases de PA sont désynchronisées

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89
Q

Comment varient la corrélation de phase et l’organisation tonotopique ?

A

Moins il y a de corrélation de phase et plus l’organisation est tonotopique

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90
Q

A partir de quel relais peut-on coder la localisation du son ?

A

à partir des noyaux olivaire (SNC) car ce sont les premiers centres d’intégration binaurale

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91
Q

Quel est le pourcentage de décussation au niveau des noyaux olivaires, des voies auditives centrales ?

A

60%

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92
Q

Que permet la décussation des voies auditives ?

A

que chaque structure reçoive des informations provenant des deux oreilles et pas d’une seule.

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93
Q

Combien de codages sont réalisés pour localiser le son ?

A

Deux codages :
- horizontal
- vertical

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94
Q

Qu’est-ce que le délai inter-aural ?

A

Un paramètre de localisation horizontale du son : la différence de temps (le délai) de perception entre les deux oreilles permet de localiser le son

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95
Q

Quels sont les deux paramètres de localisation horizontale des sons ?

A
  • le délai inter-aural
  • la différence d’intensité inter-orale
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96
Q

De quelle partie anatomique dépend la localisation verticale du son ?

A

du pavillon de l’oreille

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97
Q

Quel est le mécanisme de codage vertical ?

A

le délai entre le moment où le son percute le pavillon et sa transmission dans le canal auditif

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98
Q

Quelle est la conséquence d’une lésion du cortex auditif associatif ?

A

une agnosie auditive (incapacité à analyser, à comprendre la signification des sons)

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99
Q

Où se situe le cortex auditif ?

A

Dans le lobe temporal

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100
Q

Quel pourcentage du cortex est dédié au traitement de l’information visuelle

A

1/3

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101
Q

Quelle est la gamme de longueur d’onde perçue par l’humain ?

A

380 à 780 nm

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102
Q

Quelles dimensions caractérisent le signal visuel?

A

la longueur d’onde
le champ visuel
le pouvoir séparateur ou acuité visuelle

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103
Q

Quelle est l’unité de mesure de l’information visuelle ?

A

la longueur d’onde (nanomètre)

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104
Q

Quel est le seuil de discrimination temporelle ?

A

40ms

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105
Q

Qu’est-ce que la rétine ?

A

membrane fine et fragile
contient les cellules sensorielles

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106
Q

Qu’est-ce que le nerf optique ?

A

la réunion des axones des cellules ganglionnaires

107
Q

Enoncer les récepteurs sensoriels de la rétine

A

les cônes et bâtonnets,
les cellules bipolaires
les cellules ganglionnaires.

108
Q

Où sont localisés les cônes de l’oeil ?

A

Dans la rétine centrale

109
Q

Qu’est-ce que l’acuité visuelle ?

A

Le pouvoir séparateur ou seuil de discrimination spatiale
Moins bonne en périphérie

110
Q

Dans quoi sont impliqué les bâtonnets ?

A

dans la vision nocturne et périphérique.

111
Q

Quelle est la particularité unique de fonctionnement des bâtonnets ?

A

un potentiel récepteur est généré lorsque la cellule est en condition d’hyperpolarisation

112
Q

Décussation système auditif vs système visuel

A
  • visuel : chiasma optique (50%)
  • auditif : noyaux olivaires (60%)
113
Q

Quel est l’organe sensoriel de la vision ?

A

l’oeil

114
Q

Quel est le pourcentage de décussation au niveau du chiasma optique ?

A

50%

115
Q

Quel est le relai thalamique (entre la rétine et le cortex)

A

Le corps genouillé latéral

116
Q

Où se passe le traitement de la vision ?

A

Dans le lobe occipital

117
Q

Expliquer les voies au-delà du cortex visuel primaire

A
  • voie du “où” (voie dorsale), pariétale (localisation de l’information)
  • voie du “quoi” (voie ventrale), temporale (identification de l’information)
118
Q

Expliquer l’importance de l’attention

A

Une x de stimulations luttent > accès à notre cerveau.
Or, notre cerveau : pas capable de traiter ttes les stimulations.
Notre attention facilite le tmt cérébral : filtre les infos les plus pertinentes, en fonction du contexte dans lequel on est à un instant t.

119
Q

De quoi dépendant les processus attentionnels ?

A
  • facteurs endogènes (objectifs internes)
  • facteurs exogènes (objectifs externes)
120
Q

Définir l’attention

A

« la prise de possession par l’esprit d’un objet ou d’une suite de pensées parmi plusieurs disponibles. » (William James, 1890).

121
Q

L’attention est un concept unitaire

A

FAUX : c’est un concept multidimensionnel

122
Q

Quel est l’objectif de l’attention ?

A

augmenter la force de représentation cérébrale de certains stimuli de l’environnement

123
Q

mots clefs de l’attention

A

filtre ; priorisation sélective ; orientation ; traitement optimal ; sélection

124
Q

Décrire le modèle de Peterson et Posner (1990)

A

L’attention est subdivisée en trois composantes
- L’activation de l’attention (alerte, vigilance, éveil)
- L’orientation de l’attention
- Le contrôle exécutif

125
Q

Quand une pensée nous envahit, quel processus attentionnel est préféré ?

A

la modulation top-down (à partir de notre cerveau, descend)

126
Q

Etat d’alerte

A

modulation d’un état interne qui permettra une perception sensorielle optimale.

127
Q

Orientation attentionnelle

A

sélection des informations pertinentes pour les traiter de la façon la plus appropriée possible

128
Q

Contrôle exécutif

A

système
permet de résoudre des conflits entre différents processus mentaux
permet de produire la réponse la plus adaptée possible

129
Q

Facteurs de variation de l’alerte

A
  • le temps
  • état interne
130
Q

Quelle structure corticale est responsale de l’état d’éveil ?

A

La formation réticulée

131
Q

Où est située la formation réticulée ?

A

dans le tronc cérébral

132
Q

Qu’est-ce que le « système réticulé activateur ascendant » (SRAA)

A

un système qui envoie des projections vers des structures cérébrales postérieures et active l’état d’éveil du cerveau.

133
Q

Quels sont les noyaux cérébraux de la formation réticulée permettant l’augmentation de l’état d’alerte ?

A

le Locus Coeruleus (LC)

134
Q

Qu’est-ce que le Locus Coeruleus ?

A

zone de la formation réticulée responsable de l’augmentation de l’état d’alerte

135
Q

Quel neurotransmetteur est produit par les neurones du Locus Coeruleus de la formation réticulée ?

A

La Noradrénaline (Nad) ou Norépinéphrine (Ne)

136
Q

L’activité des neurones du Locus Coeruleus varie en fonction…

A

…du cycle veille-sommeil (spontané)

137
Q

Qu’entraine la baisse de l’activité des neurones du Locus Coeruleus ?

A

pas forcément le sommeil,
désengagement de l’attention

138
Q

Quelles zones du cerveau modulent l’activité neuronale du LC (feedback) ?

A

Les neurones de l’amygdale, du cortex cingulaire antérieur et du cortex orbito-frontal

139
Q

Quel est le lien entre l’état d’alerte et la Nad ?

A

Si activité Nad trop faible > somnolence, désengagement
Si activité Nad trop importante > stress et anxiété.

140
Q

Quel est l’autre nom de la narcolepsie ?

A

La maladie de Gelineau

141
Q

Définir la narcolepsie

A

accès irrépressibles de sommeil plusieurs fois par jour.

142
Q

Quelle composante attentionnelle est atteinte dans la narcolepsie ?

A

l’état d’éveil (alerte)

143
Q

Quel est le traitement de la narcolepsie ?

A

Le Modafinil (bloque le transporteur de la Nad > augm qtté Nad dans la synapse)

144
Q

Quel est le rôle du Modafinil ?

A

inhibiteur de la recapture de la Nad
rôle d’augmenter les capacités d’éveil.

145
Q

Quels sont les deux modes de fonctionnement des neurones à Nad ?

A

1-décharge tonique, (fonctionnement de base) : décharges constantes de potentiels d’action
2-décharge phasique (fonctionnement stimulé) : « bouffée » de potentiels d’actions à haute fréquence sur un temps très court.

146
Q

Quel est le fonctionnement de base des neurones à Nad ?

A

décharges constantes de PA

147
Q

Sur quelle gamme de fréquence des PA des neurones à Nad du LC, les performances sont optimales ?

A

entre 2 et 15 Hz (activité tonique)

148
Q

Que se passe-t-il quand la fréquence de décharge tonique des PA des neurones Nad du LC est inférieure à 2Hz ?

A

les performances sont moins bonnes (désengagement par rapport à la tâche)

149
Q

Que se passe-t-il quand la fréquence de décharge tonique des PA des neurones Nad du LC est supérieure à 15Hz ?

A

les performances sont moins bonnes (augmentation des saccades oculaires)

150
Q

Quelle condition doit être remplie pour qu’une décharge phasique (une bouffée de PA de fréquence élevée) survienne ?

A

qu’elle soit précédée d’une décharge tonique dont la fréquence est comprise entre 2 et 15Hz

151
Q

Que faut-il sur le plan neurobiologique, pour que la performance soit optimale ?

A

une décharge tonique modérée suivie d’une décharge phasique

152
Q

Quelle théorie permet de mieux matérialiser le fonctionnement de l’attention ?

A

La Théorie du Gain adaptatif : double notion d’exploitation d’une tâche et d’exploration de l’environnement

153
Q

Que se passe-t-il au niveau des neurones Nad du LC quand la tâche ne nous intéresse plus

A

Neurones déchargent à +15Hz > activité phasique disparait > arrêt exploitation de la tâche > augmentation des saccades oculaires > exploration de l’environnement

154
Q

Quel noyau est impliqué dans le contrôle de la respiration ?

A

Le complexe pré-Bötzinger

155
Q

Sur quoi agit la Nad ?

A
  • sur la plasticité synaptique (modulation)
  • sur l’excitabilité des neurones
156
Q

Comment fonctionne la réduction de l’anxiété via la respiration profonde ?

A

abaisse fréquence respiratoire > activité des neurones du complexe pré-Bötzinger baisse > moindre activation du LC > baisse la décharge de Nad > abaisse le comportement anxieux

157
Q

Comment agit la Nad ?

A
  • diminue l’activité de base du neurone sur lequel elle agit
  • potentialise l’activité induite de ce neurone par un autre neurone
158
Q

Quel est le rôle de la Nad sur les neurones corticaux sensoriels ?

A

augmente le rapport signal/bruit > optimise
la perception sensorielle

159
Q

Modulation de l’activité des neurones du LC

A

COF et CCA

160
Q

Rôle du COF

A

évaluation de la tache en cours en fonction des récompenses perçues

161
Q

Rôle du CCA

A

impliqué dans l’évaluation du coût d’une action

162
Q

Comment est modulée l’activité du LC ?

A

Double valence :
- information sur les récompenses
- coût de l’action

163
Q

Qu’est-ce que la somesthésie ?

A

La sensibilité liée au corps

164
Q

Quels sont les stimuli concernés par la somesthésie ?

A

les informations
- extéroceptives
- intéroceptives
- proprioceptives

165
Q

C’est quoi les informations extéroceptives ?

A

Les informations qui proviennent de l’extérieur du corps

166
Q

Que sont les informations intéroceptives

A

Celles qui proviennent de l’intérieur du corps :
- physiologiques
- musculaires et tendineuses

167
Q

Quel est l’organe sensoriel de l’extéroception ?

A

La peau

168
Q

Quelles sont les classes de récepteurs de l’extéroception ?

A

Les mécanorécepteurs
Les thermorécepteurs
Les nocicepteurs

169
Q

Que captent les mécanorécepteurs ?

A

Les informations mécaniques (étirement, déformation, vibration, mouvement, pression de la peau)

170
Q

Que captent les nocicepteurs ?

A

Les informations sur la douleur

171
Q

Qu’est-ce que la nociception ?

A

prise d’informations sur la douleur, signalement d’une information mais pas forcément traduction de la douleur

172
Q

Que captent les terminaisons nerveuses libres ?

A

Les informations des mécanorécepteurs, mais aussi des thermorécepteurs, des nocicepteurs

173
Q

Quels sont les propriocepteurs ?

A

Les fuseaux neurotendineux
Les fuseaux neuromusculaires

174
Q

Quelle est la fonction des fuseaux neuromusculaires ?

A

Mesurer le degré d’étirement du muscle

175
Q

Quelle est la fonction des fuseaux neurotendineux ?

A

Mesurer le degré de tension du muscle

176
Q

Quelle est la fonction des récepteurs articulaires ?

A

Mesurer les angles d’ouverture, de rotation et la vitesse d’activité des articulations

177
Q

Quelle est a fonction des récepteurs vestibulaires ?

A

participent à l’équilibre

178
Q

Qu’est-ce que l’intéroception ?

A

La sensibilité végétative (information sur l’activité physiologique)

179
Q

Quels récepteurs sont à l’oeuvre dans l’intéroception ?

A

Toutes les classes de récepteurs

180
Q

Quel est le critère principal de l’extéroception ?

A

Le seuil de sensibilité spatial

181
Q

Définissez le seuil de sensibilité spatiale

A

distance minimale de deux stimulations différentes à partir de laquelle le sujet ne perçoit qu’une stimulation

182
Q

Quels sont les facteurs de variation du seuil de sensibilité spatial ?

A
  • La zone du corps
  • Le nombre de récepteurs
  • La taille du champ récepteur
183
Q

Quelles zones du corps présentent un seuil de sensibilité spatiale très faible ?

A

péribuccale,
extrémité de la langue
index et majeur

184
Q

Quelle méthode prend en compte cette sensibilité extrême pour aider une forme de handicap ?

A

le braille

185
Q

Quelles sont les voies qui véhiculent les informations nociceptives ?

A

voie spinothalamique
voie spinotectale
voie spinoréticulaire

186
Q

A quel niveau décussent la voie proprioceptive ?

A

bulbe

187
Q

A quel niveau décussent les voies nociceptives ?

A

Dès leur entrée dans la moelle épinière

188
Q

Qu’est-ce qu’un dermatome ?

A

un territoire cutané sous la responsabilité d’un nerf périphérique

189
Q

Dans quel lobe est traitée l’information somesthésique ?

A

Dans le lobe pariétal

190
Q

Quelle est la particularité de l’organisation corticale somesthésique ?

A

L’organisation est somatotopique (organisation proportionnelle au degré de sensibilité des zones corporelles)

191
Q

Quelles sont les zones de sensibilité les plus représentées au niveau du cortex somesthésique ?

A

Les zones du visage et de la main

192
Q

Quelle est la caractéristique du stimulus olfactif et gustatif ?

A

C’est une concentration moléculaire

193
Q

Quelle est la structure de traitement de l’information olfactive ?

A

L’épithélium olfactif

194
Q

Quelles sont les trois propriétés physiques du traitement olfactif ?

A
  • intensité
  • qualité
  • tonalité hédonique
195
Q

Qu’est-ce que le seuil de détection olfactif ?

A

la concentration moléculaire minimale pour laquelle l’individu perçoit une odeur.

196
Q

Qu’est-ce que le seuil de reconnaissance olfactif ?

A

la concentration moléculaire minimale pour laquelle l’individu identifie l’odeur

197
Q

Quelle est la différence entre le seuil de détection et le seuil de reconnaissance olfactif ?

A

Seuil de détection : perception de l’odeur
Seuil de reconnaissance : identification de l’odeur

198
Q

A quel seuil la qualité d’une odeur est possible ?

A

Au-delà du seuil de reconnaissance (quand le sujet identifie l’odeur)

199
Q

Qu’appelle-t-on la tonalité hédonique ?

A

La puissance émotionnelle des odeurs

200
Q

Quelles sont les caractéristiques des récepteurs olfactifs ?

A

neurones
bipolaires,
amyélinique
dendrites étalées pour une réception optimale
récepteurs complexes métabotropes

201
Q

Quelles cellules sont associées aux récepteurs olfactifs ?

A
  • cellules basales
  • cellules de soutien
202
Q

Quelles sont les cellules qui participent à la neurogenèse du système olfactif ?

A

les cellules basales

203
Q

Qu’est-ce que la neurogenèse ?

A

Le renouvellement cellulaire (des neurones)

204
Q

Quel est le rôle des cellules de soutien de l’épithélium olfactif ?

A

apporter les besoins aux neurones

205
Q

Quelle est la zone de projection du nerf olfactif ?

A

Le cortex piriforme

206
Q

Quelles sont les deux voies olfactives ?

A

cortex olfactif > thalamus > cortex orbitofrontal = voie consciente
cortex olfactif > système limbique (amygdale) = voie non consciente

207
Q

Quelles sont les causes de l’anosmie ?

A
  • traumatisme crânien
  • maladies neurodégénératives
  • Covid
208
Q

Quel est l’organe sensoriel de la gustation ?

A

la langue

209
Q

Quels sont les récepteurs sensoriels de la gustation ?

A

mécanorécepteur
nocicepteurs
thermorécepteurs

210
Q

Quelle est la raison de la sensibilité gustative ?

A

la survie (éviter l’intoxication)

211
Q

Quel est le facteur de variation de la sensibilité gustative ?

A

La saveur

212
Q

Quelles sont les cinq saveurs de base ?

A

l’amer
l’acide
le sucré
le salé
l’umami

213
Q

A quelle saveur sommes nous le plus sensible (seuil de détection très bas) ?

A

l’amer

214
Q

Où sont situés les récepteurs gustatifs ?

A

à l’intérieur des bourgeons du goût

215
Q

Quel est le type des récepteurs gustatifs ?

A

Type I (capables de générer un PR et un PA)

216
Q

Quelles sont les trois grands familles de papilles ?

A

Papille follée (bord de la langue) : perception acide
Papille fungiforme (partie avant de la langue) : perception sucrée et salée
Papille circumvallées (fond de la langue) : perception l’amer

217
Q

De quelles papilles part le nerf facial ?

A

les papilles fungiformes

218
Q

Quelle est le nerf relié à l’épiglotte ?

A

Le nerf vague (X)

219
Q

Quels sont les trois nerfs crâniens impliqués dans la transmission de l’information gustative ?

A

le nerf facial (VII)
le nerf glossopharyngien (IX)
le nerf vague (X)

220
Q

Quel est le relai des nerfs impliqués dans la gustation ?

A

le noyau solitaire (bulbe)

221
Q

Dans quel noyau du thalamus convergent les informations gustatives ?

A

le noyau ventral postéromédial

222
Q

Quelle est la particularité du traitement de l’information gustative au niveau cortical ?

A

Le traitement est ipsilatéral (pas de décussation)

223
Q

Quel est le principe qu’on retrouve à la fois dans la somesthésie et dans la gustation ?

A

Principe de précaution (plusieurs voies transmettent l’information donc si lésion, la transmission est toujours possible)

224
Q

Qu’est-ce que l’orientation attentionnelle ?

A

composante du modèle de Posner
permet la focalisation de la perception sensorielle sur les stimuli d’intérêt

225
Q

Quels sont les systèmes d’influence de l’orientation attentionnelle ?

A
  • modulation top-down (orientation en fonction d’objectifs internes).
  • modulation bottom-up (orientation vers des stimuli externes ou internes mais non prévus et non fréquents)
226
Q

Quels sont les deux types d’orientation de l’attention ?

A
  • orientation manifeste (mvt de la tête et des yeux)
  • orientation non manifeste (pas de mvt)
227
Q

Donnez un exemple de tâche d’orientation non manifeste de l’attention

A

Tâche de Posner (le sujet fixe une croix)

228
Q

Donnez un exemple de tâche d’orientation manifeste de l’attention

A

Où est Charlie ?

229
Q

Au labo, quelle tâches d’orientation sont préférées pour étudier les réseaux de l’attention ?

A

les tâches d’orientation non manifeste (permet d’enlever activations parasites liées aux mouvements de la tête)

230
Q

Quelle technique est couplée aux tâches d’orientation attentionnelle pour étudier les régions impliquées dans l’attention ?

A

l’IRMf (bonne résolution temporelle et bonne résolution spatiale)

231
Q

La modulation top-down fait appel au réseau

A

dorsal (partie haute du cerveau)

232
Q

La modulation bottom-up fait appel au réseau

A

ventral (partie basse du cerveau)

233
Q

Quelles sont les régions cérébrales activées dans lors de l’orientation attentionnelle non manifeste ?

A

FEF
IPS
MT+
FUS

234
Q

Quelle est la fonction de l’aire MT+ (aire visuelle simple) ?

A

identification et localisation d’un objet (s’active à la détection de l’indice)

235
Q

Quelle est la fonction de l’aire FUS (gyrus fusiforme) ?

A

reconnaissance des visages et des objets

236
Q

Quelle est la fonction de l’aire FEF (champ oculaire frontal) ?

A

saccades oculaires

237
Q

Quelle est la fonction de l’aire IPS (sillon intrapariétal) ?

A

représentation sensorielle de la mémoire à court terme

238
Q

Quelle méthode permet d’appréhender la temporalité de l’activation des réseaux de l’orientation de l’attention ?

A

les potentiels évoqués

239
Q

Quelles sont les trois composantes électrophysiologiques impliquées dans la temporalité de l’orientation de l’attention ?

A

EDAN (+200ms) : tmt visuel de l’indice
ADAN (+400ms) : orientation de l’attention
LDAP : augmentation du ratio signal/bruit

240
Q

Quelles sont les deux structures impliquées dans le réseau ventral ?

A

TPJ et MFG/IFG

241
Q

Quel est le rôle des giri frontaux et médian ?

A

impliqué dans la mise en place d’un lien entre le réseau dorsal et ventral

242
Q

Qu’est-ce que le signal BOLD ?

A

Un reflet des variations de la quantité d’oxygène

243
Q

Que traduit le signal BOLD ?

A

L’activité neuronale du cerveau (variation entre l’Hb et l’HbO2)

244
Q

Quels sont les avantages de l’IRMf ?

A
  • n’utilise pas la radioactivité
  • résolution spatiale bonne
  • résolution temporelle de l’ordre de la milliseconde
245
Q

Quelles sont les régions cérébrales qui s’activent dans l’orientation de l’attention ?

A

FEF et IPS (MT+ et FUS détection de la cible) réseau dorsal fronto-pariétal (orientation prévue to-down)
TPJ et MFG/IFG (orientation non prévue bottom-up) réseau ventral

246
Q

Quelle est la temporalité de l’activation des réseaux d’orientation de l’attention endogène ?

A

1- Régions ventrales (détection de l’indice - décroit ensuite)
2- Régions dorsales (détection de l’indice - perdure jusqu’à l’apparition de la cible)

247
Q

Quel est le rôle de la région MT+ ?

A

Réseau ventral
identifier la localisation et le mouvement d’un objet

248
Q

Quel est le rôle de la région FUS ?

A

Réseau ventral
reconnaissance des visages et des objets

249
Q

Quel est le rôle de la région FEF ?

A

Réseau dorsal
impliqué dans la réalisation des saccades oculaires

250
Q

Quel est le rôle de la région IPS ?

A

mémoire sensorielle

251
Q

Quelle est la temporalité de l’activation électropysiologique du réseau dorsal ?

A

3 composantes
- EDAN (early directing attention negativity) > (cortex occipital) traitement visuel de l’indice.
- ADAN (anterieur directing attention negativity) > (frontopariétale) orientation de l’attention.
- LDAP (late directing attention positivity) > (pariétalet posterieur) augmentation du rapport signal sur bruit dans l’hémichamp.

252
Q

l’activation du réseau ventral est dépendante de l’indice

A

FAUX. Contraitement au réseau dorsal, l’activation du réseau ventral n’est pas dépendante de l’indice !

253
Q

De quoi dépend le réseau dorsal ? De la cible ou de l’indice ?

A

de l’indice !

254
Q

De quoi dépend le réseau ventral ? De la cible ou de l’indice ?

A

de la cible !

255
Q

Quel est le rôle de la MFG/IFG ?

A

mise en place d’un lien entre le réseau dorsal et ventral

256
Q

De base, quel réseau inhibe l’autre ?

A

Le réseau dorsal inhibe le ventral (éviter d’être attiré par tous les stimuli)

257
Q

Quel réseau de l’orientation de l’attention est latéralisé ?

A

Le réseau ventral (latéralisé à droite)

258
Q

Théorie hémispatiale de Mesulam

A

l’HD est dominante dans l’orientation de l’attention

259
Q

Théorie de compétition interhémisphérique de Kinsbourne

A

L’hémisphère droit est plus fort que le gauche en termes d’inhibition

260
Q

Quel hémisphère est dominant sur l’autre selon Kinsbourne ?

A

Dominance hémisphérique droite

261
Q

Qu’est-ce que la NSU ?

A

difficultés à orienter l’attention au niveau d’un hémichamp de l’espace

262
Q

Quel réseau est impliqué dans la NSU ?

A

déficit du réseau ventral latéralisé à droite

263
Q

A quelle activité est liée le réseau “Mode par défaut” ?

A

L’activité introspective