Emergence comm et lang jeune enfant 3DEVA Flashcards

1
Q

LAD de Chomsky (1951)
perspective linguistique nativiste
(3)

A

=Language Acquisition Device

  • chq être humain est né avec la capacité de produire et comprendre ttes les langues (gram.universelle transmise ds les gènes “générative”)
  • mais l’enfant doit apprendre à s’en servir (=notion de performance)
  • l’E fait des hyp: 1 phrase=1 mot (1an), puis grammaire pivot (un pivot+un mot-ouvert) (2 ans)
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2
Q

Communication référentielle (entre 2 enfants)
QUOI?
EXPE ASSOCIEE?

A

=communication avec attention conjointe vers le même objet
(expérience de construction d’un objet montrée à un E par un A, puis l’E doit transmettre ses instructions à un autre E (écran entre eux)) -> on étudie les infos et l’adaptation du discours

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3
Q

Paradigme de STROOP?

expérience classique

A

= noms de couleurs écrits ds une couleur différente: on doit donner la couleur de l’encre
-tâche ppale: donner la couleur de l’encre
-tâche secondaire de lecture auto qu’il faut inhiber
Rq: le tps de réponse est plus long qd il faut lire une couleur que qd il faut lire un nom commun

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4
Q

Paradigme de STROOP
cas général: consiste en quelle expérience?
Quelles conclusions?

A
  • On ajoute une amorce qui est un mot lié ou non au mot cible dont on doit donner la couleur (ex: oiseau pour moineau)
  • > Plus le tps mis pour nommer la couleur est long, plus la préactivation a été importante, car il lui faut du tps pour l’inhiber. On peut ainsi déterminer la typicalité du mot oiseau.
  • > caractère irrépressible automatique de la lecture et de l’accès au sens des mots-cible
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5
Q

Technique des associations verbales
Rosenzweig 1957
consiste à…

A

-proposer au sujet un mot et de lui demander le premier mot qui lui vient à l’esprit

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6
Q

Le paradigme de STROOP permet de…

A

estimer la quté d’activation que peuvent recevoir différents concepts

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7
Q

Technique des associations verbales: qu’observe-t-on?

A
  • un gd nb de réponses est consensuel (asso soif/faim, abeille/miel…)
  • cela prouve que des liens de nature sémantique (ms aussi syntaxique) lient les mots entre eux dans notre lexique mental
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8
Q

Technique des associations verbales:

nature possible des associations (6+2 pour les vbs)

A

-sémantiques (paradigmatiques: même catégorie, et syntagmatique: autre catégorie)
-opposées (antonymes)
-coordonnées (ex poire/pomme)
-synonymes
-catégorielles
-fonctionnelles
+pour les vbs liens d’agents (soigner/médecin) ou instrumentaux (coiffer/brosse)

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9
Q

acte locutoire

en pragmatique du langage

A

=production de mots, morphèmes, phrases ds une langue donnée (ce à quoi se réfère le locuteur)
=succession concrète des mots les uns derrière les autres
=sens littéral

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10
Q

acte illocutoire

en pragmatique du langage

A

=acte social posé lors de la production de son énoncé
-suppose une réponse verbale ou comportementale du destinataire
=signification intentionnelle
-met en évidence la dimension sociale du langage

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11
Q

acte perlocutoire

en pragmatique du langage

A

=effet intentionnel ou non produit par le locuteur sur le destinataire

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12
Q

Stades d’acquisition du syntagme verbal

temps du vb, mode…

A
  • 2 1/2 ans: “est”

- jusqu’à 6 ans: les formes du vb sont plus utilisées pour marquer l’action elle-même que le moment où elle se situe

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13
Q

Acquisition phrases actives (SVO=”agent/action/patient”, ordre canonique) et phrases passives (OVS)
Etude de Bever 1970

A

-4 ans: phrases non réversibles (le lait est bu par le BB), phrases relatives en QUI réversibles ou non et en QUE non réversible (le lait QUE boit le BB -ordre canonique respecté)
-10 ans: phrases passives réversibles (Pierre est frappé par Paul) et en QUE réversible (le pdt QUe salue la foule)
ATTENTION: VRAI en LF, différent selon les langues

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14
Q

phrase passive réversible

A

=phrase où l’inversion du sujet est acceptable sur le plan sémantique
ex: “le pdt est salué par la foule”
on peut aussi dire “la foule est saluée par le pdt”.

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15
Q

L’ensemble de représentations des mots de la LM se trouve schématiquement…

A

…réuni dans un lexique, que chq individu se construit au cours de sa vie.

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16
Q

On a étudié les effets du contexte sur l’accès au sens dans le cas des mots … avec la procédure d’…

A
  • ambigus (pls sens possibles)

- d’amorçage (mot-amorce très rapide non visible, puis mot-cible: le sujet doit dire s’il appartient à la LF)

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17
Q

Conclusions de l’effet de l’amorçage ds le cas des mots ambigus

A
  • en présence d’un mot ambigu on active très rapidement (250ms) ttes les interprétations possibles
  • si le mot ambigu est présenté seul, c’est la plus utilisée qui est activée
  • s’il est présenté en contexte (amorce phrase le contenant), le sujet choisit l’acception en rapport avec le contxt, et cela prend plus de tps
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18
Q

3 types d’études en psy du dvpmt

A
  • longitudinale (suivre un nb limité d’enfants pdt pls mois et en étudier l’évolution)
  • transversale (+utilisée,+rapide): comparer différents grps d’enfants d’âges différents
  • transversale séquentielle (=”mixte”): examens répétés ds le tps sur plus grps différents d’âges successifs
19
Q

2 types de méthodes en psy du dvppmt

A

-observation en milieu naturel
-expérimentales (en laboratoire)
Rq: ces méthodes peuvent être complémentaires

20
Q

Pour étudier la COMPREHENSION chez l’enfant, la méthode d’observation consiste à…

A

présenter un stimulus oral et à demander l’E de répondre par un cpmt moteur et/ou verbal

21
Q

Méthodes d’observation de la COMPREHENSION chez l’enfant de moins de 2 ans:

A
  • avant 2 ans (méthodes indirectes): HAS High Amplitude Sucking: stimulus, habituation, nouveauté et mesure pour savoir s’il a perçu la différence
  • on peut aussi noter d’autres indices (rotation tête, fixation…)
22
Q

3 outils pour l’observation de la PRODUCTION chez l’enfant de moins de 3 ans:

A
  • 8 mois à 3 ans (méthode indirecte): Mac Arthur Communicative Development Inventories: questionnaires standardisés adressés aux parents à propos du langage de leur enfant (CO 8-16mois, PO de 16 à 18 mois)
  • +12 mois: méthodes directes MLU (longueur moy d’énoncés), de Brown 1973
  • syst CHILDES= outil informatisé aidant à la transcription et à l’analyse des prod
23
Q

Pour étudier la PRODUCTION chez l’enfant, la méthode d’observation consiste à…

A

enregistrer en situation naturelle (famille, crèche, école…) les émissions verbales et non verbales (video, logiciel de codage…)

24
Q

Méthodes de mesure de la CO et de la PO (et la métalinguistique) chez l’enfant à partir de 3 ans:

A

tests standardisés et méthodes expérimentales

  • WISC (items verbaux)
  • L’ECOSSE: épreuves de vocab, compréhension et vérif de vocab: étudie ts les aspects du langage
  • simulation de situations avec jouets
  • compléter des histoires
  • communication référentielle (donner des instructions qu’on a soi-même reçues)
25
Q

Les 5 aspects du langage

A
  • phonologique (sons)
  • morphosyntaxique (grammaire)
  • sémantique (sens des mots)
  • lexical
  • pragmatique
26
Q

Les différentes fonctions (6) du langage des enfants de moins de 2 ans
d’après HALLIDAY 1975

A
  • régulatrice (cpmt d’autrui)
  • instrumentale (obtenir qqchose)
  • heuristique (augmener ses savoirs)
  • imaginaire (exprimer sa conception du monde)
  • personnelle (exprime ses propres intérêts
  • interactionnelle (marques de politesse)
27
Q

4 stades du dvpmt du langage

A

1- dvpmt de la phonologie (0 à 1 an)
2-dvpmt de la morphologie et de la syntaxe (2eme annee et +): grammaire pivot (P+O, classe pivot +classe ouverte, “pati bonbon), puis phrase simple SVO puis de + en + complexe
3-dvpmt sémantique (prototypes, etc)
4-dvpmt de la pragmatique (contxt)

28
Q

Les grandes théories (perspectives) du dvpmt de la comm et du langage

A
  • behavioriste (début 20e)
  • linguistique nativiste (Chomsky 1969)
  • constructiviste (Piaget 1966)
  • interactionniste sociale (Vygotski, 1997)
29
Q

principes de la perspective behavioriste

A

-conditionnemt classique (mot = référent)
-conditionnemt opérant (prod = recompense)
-imitation
PB: Comment expliquer l’infinité de phrases possibles si on ne passe que par une asso stimulus/réponse?

30
Q

principes de la perspective linguistique nativiste

Chomsky

A

-LAD
-progression: 1 mot/2 mots avec pivot/ phrases
TOUJOURS D’ACTUALITE

31
Q

principes de la perspective constructiviste

Piaget

A

-appui sur les constructions antérieures
-dépend de ses interactions avec le monde et de son potentiel propre
- les structures cognitives sont nécessaires au dvpmt du langage
-stades pré-liguistique, puis permanence de l’objet (2 ans), puis conservation de la matière (5 ans)
TOUJOURS D’ACTUALITE

32
Q

principes de la perspective interactionniste sociale

Vygotski

A
  • la communication est l’outil majeur de socialisation et d’acquisition
  • la ZPD
  • phase interpsychologique: l’adulte interprète les prod de l’enfant
  • phase intrapsychologique: l’enfant utilise le code acquis
  • BRUNER 1983: aide, étayage, ritualisation
33
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance et traitement du mot
Théorie de l’accès direct

A
  • entrée visuelle
  • représentation orthographique
  • représentation lexicale
34
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance et traitement du mot
Théorie de la médiation phonologique

A
  • entrée visuelle
  • représentation orthographique
  • représentation phonologique
  • représentation lexicale
35
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance et traitement du mot
Théorie des 2 routes

A

=passage par la représentation phonologique OU non

36
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance et traitement du mot
On peut reconnaître +facilement des mots selon (3)…

A
  • leur fréquence d’usage
  • l’âge d’acquisition
  • le voisinage orthogr avec un autre mot
37
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance des mots
Modèle de MORTON 1970

A
  • localiste et interactif
  • une représentation= un mot
  • chq mot est représenté par un LOGOGENE (infos de forme et de sens)
  • comparaison simultanée de ttes les entrées lexicales
  • il faut un certain seuil d’activation pour que le mot soit reconnu
38
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance des mots
Modèle de FOSTER 1976

A
  • localiste et non interactif
  • recherche lexicale sérielle (les entrées lexicales sont comparées les unes après les autres)
  • remis en cause car il implique que l’aspect sémantique n’intervient qu’à la fin du process de reconnaissance
39
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance des mots
Modèles connexionnistes
(McClelland et Rumelhart 1981: Seidenberg et McLelland 1989)

A
  • non localiste
  • chq représentation est distribuée sur un ensemble de traits
  • un certain nb de traits doivent être activés pour qu’un mot-candidat émerge
40
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance des mots
Compétition passive VS active

A

dans les 2 modèles localistes, la compétition entre les entrées lexicales est passive car la sélection d’une entrée empêche l’activation des autres entrées.
Dans le modèle connexionniste, la compét est active car il y a des relations inhibitrices entre les entrées lexicales.

41
Q

Le langage chez l’ADULTE
Reconnaissance des phrases et relations syntaxiques
2 modèles

A
  • MODULAIRE (Fodor 1986): traitement syntaxique PUIS sémantique
  • INTERACTIF (McLelland et Rumelhart 1981): traitemt syntaxique en PLLE du traitemt sémantique (sens des mots ET contexte)
42
Q

Les 2 principes qu’on utilise pour la compréhension de phrases ambigües

A
  • principe d’attachement minimal (on favorise la structure grammaticale la +simple)
  • principe de fermeture tardive (on préfère compléter la proposition en cours plutôt que d’en ouvrir une autre incluse ds la même phrase)
43
Q

Sur quoi s’appuie-t-on pour comprendre les phrases complexes? (2)

A
  • sur la distance des mots à intégrer (le tps d’interprétation augmente avec le nb de mots qui sépare)
  • même système pour mémoriser des mots et comprendre des phrases complexes (en MT)