Élaboration d'un questionnaire Flashcards

1
Q

Comment peut-on opérationnaliser un construit?

A
  • En le DÉFINISSANT
  • En déterminant les VARIABLES LIÉEs
  • En déterminant les DIMENSIONS du construit
  • En déterminant les INDICATEURS
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Q

Pourquoi voudrait-on consulter la documentation scientifique?

A

Pour connaitre…

  • Les concepts et variables connexes ou liées
  • Les instruments de mesure sur le construit et les différentes contraintes d’évaluation
  • Les différents comportements permettant d’observer le construit
  • Les définitions actuelles du construit et les dimensions reconnues
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3
Q

Comment définit-on le construit?

A
  1. SPÉCIFIER
    - considérer la clientèle
    - considérer le contexte d’utilisation
  2. DÉLIMITER
    - si construit complexe, on peut s’attarder à un ou à quelques dimensions du construit
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4
Q

Qu’est-ce qu’une dimension et comment la déterminer?

A

C’est une composante d’un construit, une sous-catégorie de celui-ci. Elle est donc plus concrète que le construit mais plus abstraire que l’indicateur.

Il faut premièrement les identifier. Ensuite, on les définit de façon concrète comme avec le construit. Elles doivent être compatibles entre elle et être complémentaires.

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5
Q

Qu’est-ce qu’un indicateur?

A

C’est une manifestation concrète du construit. Il est supposé signaler sa présence. Il est toujours imparfait (parfois absent même si le construit est là, parfois présent mais le construit non)

… il importe d’inclure plusieurs indicateurs pour évaluer un construit.

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6
Q

Quelles sont les contraintes diverses à l’idée de générer des items?

A
  • La population à laquelle on s’adresse (scolarité, propension aux biais)
  • Les contraintes pratiques de l’étude (disponibilité des participants, temps, volonté)
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7
Q

Qu’est-ce que la redondance de contenu?

A
  • La répétition du contenu véhiculé par un item à d’autres items
  • À la base de la cohérence interne (contenu s’additionne, score moins entaché d’erreur, plus susceptible de fournir un indice valide du construit)
  • Attention à la redondance inutile (grammaticale)
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8
Q

Quel est le nombre d’items à considérer?

A
  • Impossible de spécifier le nombre
  • Plus on a d’items, plus on peut être sélectif, plus la cohérence interne sera grande
  • Le nombre d’items dépend du construit à mesurer
  • Le nombre d’items dépend du format de réponse choisi (si permet une grande variabilité dans les scores comme likert, moins besoin d’items)
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9
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un bon item? (5)

A

CLARTÉ

  • transparence du construit
  • éviter le doute
  • reformuler items peu clair ou les éliminer

CONCISION

  • simplicité de lecture
  • longueur des phrases et choix de mot

ÉVITER ITEMS À NÉGATION MULTIPLES
- items ambigus pouvant confondre le répondant

ÉVITER LES ITEMS À PLUSIEURS IDÉES PRINCIPALES

ÉVITER LES ITEMS DISCRIMINATOIRES
- distorsions liées au sexe, culture

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10
Q

Quels sont les principaux biais de réponse?(4)

A
  • Gestion des impressions (désirabilité sociale et falsification négative)
  • Acquiescement
  • Désapprobation
  • Réponse aléatoire ou incohérence
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11
Q

Comment peut-on contrôler les biais de réponse?(5)

A

FORMULATION DES ITEMS

  • à sens négatif/positif
  • formulation moins sujette aux impressions

PRIVILÉGIER CERTAINS CHOIX DU FORMAT DE MESURE

  • éviter les choix neutre
  • items à choix forcé

INCLURE DES ITEMS PARTICULIERS
- utiliser des items tampons traitant d’un sujet autre que celui qu’on souhaite mesurer

INCLURE DES ÉCHELLES DE VALIDITÉ PROFIL

  • items positifs rarement endossé
  • items négatifs rarement endossé
  • items qui ne font pas de sens si endossés
  • paires d’items à contenu hautement compatibles

INCLURE DES INDICES ADMINISTRATIFS
- calcul du nombre de réponses dans chacune des catégories de réponse possible.

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12
Q

Quels sont les deux types d’échelles de mesure?

A

ÉCHELLES DIFFÉRENTIELS

  • Thurston
  • Guttman

ÉCHELLES ADDITIVES

  • Likert
  • Différenciateurs sémantiques
  • Analogue visuels
  • Binaire ou dichotomique
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13
Q

De quel type d’échelle s’agit-il?

  • Les items ont un poids différents (ils signalent la présence d’un niveau variable du construit). Le pois attribué aux items est déterminé a priori par une étude de calibration
  • Le choix d’un item détermine le score de l’individu
A

Une échelle différentielle

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14
Q

De quel type d’échelle s’agit-il?

  • Les items sont additionnés afin de constituer une mesure du construit
  • Pour chaque items, c’est l’échelle de réponse qui signale la présence du construit
  • Il faut éviter les items extrêmes car ils affecteront la cohérence interne de la mesure
A

L’échelle additive

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15
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’échelle différentielle de type Thurstone?

A
  • Le score est déterminé par l’item affirmatif obtenant la réponse la plus élevée de la liste
  • Les items à poids variables sont présentés dans le désordre
  • Exemple: Échelle d’attitude à l’égard du don de sang
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16
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’échelle différentielle de type Guttman?

A
  • Le score est indiqué par l’item affimatif obtenant la réponse la plus élevée dans la liste
  • Les items sont présentés en ordre de poids
  • Exemple: Attitude à l’égard du contrôle d’armes à feu
17
Q

Dans cette échelle, chaque item est une phrase déclarative suivie d’options à réponses à intervalles égaux.

  • Niveau d’occurence (jamais, toujours…)
  • Niveau d’accord (désaccord, accord…)
  • Niveau d’intensité (fort, faible…)
A

Échelle additive de type Likert

18
Q

Cette échelle présente une liste d’adjectifs pairés dont chaque paire représente la fin d’un continuum défini par les adjectifs ou phrases.

Bipolaire = (Introverti vs Extraverti)
Unipolaire (Introverti vs Pas introverti)

A

Échelle additive de type différenciateur sémantique

19
Q

Cette échelle ressemble au différenciateur sémantique. Les descripteurs sont rejoints par une ligne ou sous une forme de thermomètre.
Bonne sensibilité et donc très utilisée dans les études portant sur l’évaluation de l’intensité de la douleur, l’évaluation de changements subtils dans le temps. La finesse de différenciation est déterminée par le chercheur qui assigne un score aux points de l’échelle. Codification peut être lourde.

A

Échelle additive de type analogue visuel

20
Q

Dans cette échelle, chaque item est une phrase déclarative suivie de deux options de réponses (oui-non, vrai-faux…). Remplie rapidement, conceptuellement plus simple. Permet moins de discriminer les niveaux du construit

A

Échelle additive de type binaire/dichotomique.