ED4 odontogénèse Flashcards
Caractéristiques essentielles du stade de formation de la lame dentaire.
La formation de la lame dentaire de déroule entre la 6ème et 7ème SD (semaine de développement).
Ce sont des bandes continues d’épithélium « épaissi » qui se forment autour de la bouche (J37). Elles
correspondent à la position des futures arcades dentaires des mâchoires supérieures et inférieures.
Elle est constituée d’un Epithélium oral (EO) séparé par une membrane basale (MB) du mésenchyme
oral (MO) ou ectomésenchyme.
La lame dentaire est la conséquence de l’épaississement de l’EO dû à une prolifération et à un
changement d’orientation du fuseau mitotique des cellules en division (4 à 5 couches cellulaires).
La lame dentaire a une forme de fer à cheval.
Les CCN qui envahissent ce tissu n’ont pas la même histoire.
La lame conduit à la formation de 52 germes 20 temporaires et 32 permanents.
Caractéristiques essentielles du stade de formation du bourgeon dentaire
Le stade bourgeon à lieu au début de la 8ème SD, il est caractérisé essentiellement par une
prolifération des cellules présentes. Les cellules épithéliales qui envahissement le mésenchyme sous-
jacent prolifèrent et forment le bourgeon dentaire.
Caractéristiques essentielles du stade de formation du capuchon
Le stade cupule à lieu entre les 9ème et 10ème SD : il y a poursuite de la prolifération des cellules
épithéliales et mésenchymateuses, mais différentielle entre les différentes parties
Le bourgeon augmente de volume et prend la forme d’un capuchon ou cupule : le massif épithélial
entoure partiellement le mésenchyme sous-jacent, appelé papille dentaire, future pulpe.
A ce stade, il apparaît une structure épithéliale transitoire le nœud de l’émail, un centre de
signalisation. Il va disparaître à la fin du stade cupule.
Le massif épithélial devient l’organe de l’émail, constitué de 3 couches cellulaires (EDE, RE et EDI)
l’ectomésenchyme devient la papille dentaire et l’ectomésenchyme qui entoure la cupule devient le sac
folliculaire ou dentaire
anomalie stade cupule et bourgeon
Anomalie de formation au stade de bourgeon macrodontie ou microdontie (altérations de la
prolifération).
Anomalies de formation au stade de cupule dens in dente (=dent dans la dent), gémination (2 dents à
partir d’un bourgeon), fusion, cuspide surnuméraire.
Caractéristiques essentielles du stade de formation de la cloche dentaire.
Entre la 11ème et 12ème SD (au stade cloche) : Il se passe la différenciation finale (cloche finale) des
différents types cellulaires :
- 4 types cellulaires dans l’organe de l’émail : EDE, SI, RE, améloblastes qui vont produire l’émail
- 2 types cellulaires dans la papille : cellules externes / odontoblastes qui vont produire la dentine et
cellules interne/pulpe.
La lèvre cervicale (zone de réflexion entre EDI et EDE) progresse en direction apicale (future racine).
Partie épithéliale : Apparition d’une 4ème couche dans l’organe de l’émail : le stratum intermedium
(entre EDI et RE). Les cellules de l’EDI s’allongent. EDI et EDE se juxtaposent en périphérie pour
former la gaine de Hertwig à l’origine de la formation de la racine.
Il y a la présence de nœuds de l’émail secondaires au sommet des cuspides en formation.
Partie ectomésenchymateuse : Début d’innervation et de vascularisation
anomalie stade cloche
Anomalie : Le dens in dente
L’anomalie se signale cliniquement par la présence sur la face palatine d’une dent, d’un sillon plus ou
moins profond. Elle résulte, au stade de l’organe en cloche, du plissement profond de l’organe de
l’émail “en portefeuille”. La minéralisation des matrices adamantine et dentinaire conduit à une
formation coronaire inverse à l’intérieur de la dent. Il y a altération rapide de cette dent car la cavité
d’invagination est en continuité avec le milieu buccal septique. Cette anomalie s’observe par ordre de
fréquence, sur les incisives latérales, centrales et les canines supérieures.
Mutation du gène de l’Ectodysplasine A1 (chromosome X) Maladie rare liées à l’X
Anomalie de nombre Dysplasie ectodermique Oligodontie perte de Plus de 6 dents
Latérales « grain de riz » Moins de 6 dents touche le volume Notamment sur les 3ème molaires
Anomalie de nombre souvent en rapport avec une anomalie de forme (un gène sur plusieurs états de la
dent)
Caractéristiques essentielles du stade de l’apposition/sécrétion, Citer une anomalie dentaire résultant
d’un défaut de développement à ces stades.
Les cellules de l’EDI s’alignent le long de la membrane basale. Elles s’allongent et polarisent leurs
noyaux, elles deviennent des pré-améloblastes. Les cellules périphériques de la papille dentaire
s’alignent également le long de la MB. Les cellules externes de la papille s’alignent le long de la MB
polarisent leur noyau et se différencient en odontoblastes qui commencent à secréter la prédentine. Les
pré-améloblastes deviennent des améloblastes qui sécrètent l’émail de leur côté de la MB (sécrétion
initiale d’une matrice partiellement minéralisée qui va servir de cadre à une minéralisation plus
complète). Le cément est également sécrété.
Anomalie : amélogenèse/dentinogenèse imparfaite
Caractéristiques du stade de la formation de la racine
La racine est composée de dentine recouverte de cément à la suite l’un de l’autre.
Sa formation débute après la formation de la couronne. Les cellules épithéliales des épithélia interne et
externe prolifèrent à partir de la lèvre cervicale pour former une double couche de cellules : la gaine
épithéliale de Hertwig.
La croissance en direction apicale de la gaine sépare la future pulpe radiculaire du mésenchyme
environnant. Des interactions épithélio-mésenchymateuses amènent les cellules de la papille dentaire à
se différencier en odontoblastes qui vont synthétiser la dentine radiculaire. Puis la gaine de Hertwig se
fragmente et régresse (persistance de quelques résidus épithéliaux appelés résidus épithéliaux de
Malassez). Au contact de la dentine radiculaire, les cémentoblastes se différencient (à partir de cellules
du mésenchyme) et déposent le cément.
(Épithélium continue qui se fragmente par la suite),
Caractéristiques du stade de l’éruptio
Pour devenir fonctionnelles, les dents se déplacent au travers de l’os puis de la gencive et viennent
se placer au contact des dents opposées. L’éruption démarre après le début de la formation radiculaire et
se poursuit jusqu’à atteindre la position finale dans la bouche.
Les mécanismes de l’éruption ne sont pas entièrement élucidés. Il entre en jeu un ensemble de forces
qui conduisent axialement la dent depuis sa position de développement jusqu’à sa position
fonctionnelle dans le plan occlusal. (Processus multifactoriel)
Quel(s) mécanisme(s) peut/peuvent expliquer l’éruption dentaire ?
Les mécanismes de l’éruption ne sont pas entièrement élucidés. Entre en jeu un ensemble de
forces qui conduisent axialement la dent depuis sa position de développement jusqu’à sa position
fonctionnelle dans le plan occlusal en traversant l’os puis la gencive.
De nombreuses molécules entrent en jeu : des enzymes, cytokine, MMP, …
Théories pour rendre compte de l’éruption dentaire : élongation radiculaire, remaniement de l’os
alvéolaire, formation et maturation du ligament alvéolo-dentaire (follicule dentaire intact requis),
amélogénèse, dentinogénèse se réalisent en même temps.
Le développement de la racine et l’éruption sont conjointes mais ne sont pas liés.
L’éruption est un processus multifactoriel
Quel(s) mécanisme(s) peut/peuvent expliquer l’éruption dentaire ?
Les mécanismes de l’éruption ne sont pas entièrement élucidés. Entre en jeu un ensemble de
forces qui conduisent axialement la dent depuis sa position de développement jusqu’à sa position
fonctionnelle dans le plan occlusal en traversant l’os puis la gencive.
De nombreuses molécules entrent en jeu : des enzymes, cytokine, MMP, …
Théories pour rendre compte de l’éruption dentaire : élongation radiculaire, remaniement de l’os
alvéolaire, formation et maturation du ligament alvéolo-dentaire (follicule dentaire intact requis),
amélogénèse, dentinogénèse se réalisent en même temps.
Le développement de la racine et l’éruption sont conjointes mais ne sont pas liés.
L’éruption est un processus multifactoriel
Comment peut-on expliquer la formation de différents types de dents (canines, incisives, molaires)
La formation de différents types de dents pourrait s’expliquer par 3 mécanismes :
Théorie des champs morphogénétiques : la forme de la dent est déterminée par la concentration des
différentes molécules de signalisation (diffusibles produites dans le premier arc). BMP : incisives.
FGF : molaires (gradient) Elle prévoit que tous les primordia dentaires sont initialement équivalents
a. Théorie des clones : Chaque dent se développe à partir d’un clone de cellules
mésenchymateuses dérivées de la crête neurale. Les cellules ne sont pas équivalentes dans
chaque groupe, elles donnent donc lieu à la formation de dents de formes différentes. (Réémerge)
b. Théorie du modèle des homeobox : Le modèle du code homéobox propose que les domaines
chevauchant de ces différents gènes fournissent l’information positionnelle pour la morphogenèse
d’un type dentaire. La combinaison de gènes homéobox spécifique à une région donnera l’identité
de la dent.
Théorie en cours : Les cellules dérivées des CCNs en contact avec l’épithélium oral sont sous l’influence
de signaux épithéliaux qui vont activer l’expression de gènes homéobox. Les différents éléments, cellules, signaux, expression des gènes homéobox vont tous contribuer au patron de la formation des
dents
A quelle période (approximative) du développement humain les molaires temporaires et définitives
commencent-elles à se minéraliser
Le début de minéralisation des molaires temporaires se fait à 5 mois IU (Intro-Utérin)
La 1ere molaire définitive commence à se minéraliser dès la naissance, et la 3eme se minéralise à
partir de 7-10ans.
Nous pouvons déterminer grâce à ce développement des dents, le passé, l’exposition à certains facteurs
environnementaux.
Quels sont les rôles successifs de l’épithélium dentaire et de l’ectomésenchyme dans les premières
étapes du développement dentaire ?
L’épithélium dentaire provoque l’initiation de l’odontogenèse grâce à ses signaux. (Épithélium
odontogène) depuis ED 9-10 jusqu’à ED 12. Il y a alors une influence permissive de l’épithélium sur
le mésenchyme
Le potentiel odontogène est transmis au mésenchyme (influence instructive). Donc à ED 14,
l’expression des gènes nécessaires au programme odontogénique par le mésenchyme dentaire est
devenue indépendante de l’épithélium (instruction permissive).
L’épithélium et le mésenchyme communiquent pour pouvoir se développer
