ecosysteme buccal 1 part 2 Flashcards
Coques ou cocci
Les coques sont des bactéries de forme sphérique qui ont un diamètre allant de 0,5 à 1,0 μm, elles peuvent avoir différents arrangements suivant leur plan de division cellulaire.
Elles peuvent suivre un ou plusieurs plans de division.
Coque si elle suit 1 plan de division
o Une division en cellules diplocoques, on obtient deux cellules complètement dissociées.
o Une division en cellules streptocoques, on obtient des cellules accolées qui forment des
chaînettes (strept = chaîne, donc littéralement sphère en chaîne). La longueur de cette chaînette peut varier en fonction de l’agitation (plus il y a du mouvement plus la chaîne sera courte car brisée).
Neisseria gonorrhoeae,
Coque
Divison selon 1 plan
en cellule diplocoque
responsable d’infections sexuelles
GRAM -
Streptococcus mutans,
Coque
Division 1 plan
en cellule streptocoque
présent sur la gencive et principal initiateur de la formation des caries.
GRAM +
Si elle suit plusieurs plans de division, on a alors :
o 2 plans : Tétrades = carré de 4 cocci.
o 3 plans : Sarcines, carré de 8 cocci, sarcine vient de sarcina signifiant « paquet ».
Bâtonnetsoubacilles
Ces bactéries ont un diamètre allant de 0,1 à 1,0 μm et une longueur allant de 1,0 à 4 μm
On retrouve 4 catégories d’arrangement : batonnet ou bacilles
o Les isolées : elles sont complètement indépendantes les unes des autres.
o En palissade : elles s’organisent en se mettant en contact via leur grand axe
o En chaine : les unes a la suite des autres
o Ovalaire
Spirales
Les spirales sont des bactéries longues qui peuvent aller jusqu’à 100μm.
Type spirales
On en trouve deux types :
o Vibrion:bâtonnetallongéetcourbé.
- Spirilli : spirale épaisse et rigide.
- Spirochète : spirale fine et flexible
Exceptions
Il existe deux types d’exceptions :
o Les bactéries Fusiformes : forme de fuseau.
o Les bactéries filamenteuses : forme de champignon.
Micrococcus
Coque 2 plan
responsable de différentes infections en passant dans le sang comme
endocardites, septicémies, etc.
GRAM +
Sarcina
Coque
3 plan
bactérie du genre Sarcina, responsable d’ulcères pyloriques
GRAM +
Staphyloccus
Coque
Plan aléatoire
responsable d’infection cutané, elles sont présentes sur la peau et dans le nez c’est pourquoi il est nécessaire de bien se désinfecter avant une intervention chirurgicale)
GRAM +
Escherichia coli
Batonnet isole
que l’on retrouve dans l’estomac.
GRAM -
Corynebacterium
Batonnet en palissade
responsable diphtérie
GRAM +
Bacillus anthracis
Batonnet En chaîne
Exemple : Bacillus anthracis responsable de l’anthrax des anglo-saxons ou maladie du charbon. C’est une bactérie à GRAM+ qui peut former des spores.
Aucune bactérie dans la cavité buccale ne peut former de spores.
Porphyromonas gingivalis
Batonnet ovalaire
responsable de maladies parodontales.
GRAM -
Vibrio cholerae
spirale
vibrion
agent choléra
Spirillum minus,
Spirilli : spirale épaisse et rigide.
Exemple : Spirillum minus, provoque des infections propagées par les morsures de rats, surtout en Asie.
Treponema pallidum
Treponema denticola
Spirochète : spirale fine et flexible
Exemple : Treponema pallidum = agent de la syphilis. Treponema denticola = cavité buccale.
GRAM +
elles possèdent deux enveloppes. Leur périplasme est compris entre
la membrane cytoplasmique et la paroi. Il correspond à un espace là où la membrane cytoplasmique est censée être plaquée contre la paroi. Sur cette image, on observe que le gros espace est plutôt un artefact parce que normalement l’espace entre la membrane et la paroi est plus fin. Leur paroi et leur périplasme sont épais.
GRAM -
:ellespossèdenttroisenveloppes.Leurpériplasmeestcomprisentre la membrane cytoplasmique et la membrane externe, il est ainsi partagé en deux par la paroi. Leur paroi et leur périplasme sont plus fins. On retrouve une très grande proportion de bactéries anaérobies dans les bactéries à Gram –.
Membrane cytoplasmique
La membrane plasmique est une bicouche phospholipidique.
Cette membrane n’est capable ni d’endocytose ni d’exocytose. Cependant la membrane plasmique des procaryotes possède plus de fonctions que celle des eucaryotes avec notamment :
o La chaîne de transports des électrons
o La synthèse des lipides et des éléments de la paroi
o Mécanismes spécialisés dans le transport d’éléments de l’extérieur vers l’intérieur et de
l’intérieur vers l’extérieur
Paroibactérienne
i. Peptidoglycanes
orga
La paroi bactérienne est plus épaisse chez les bactéries Gram + et très fine chez les Gram –.
Elle est constituée de peptidoglycanes dans la majorité des cas chez les eubactéries. Les peptidoglycanes sont des protéines qui ont deux parties, une partie peptidique et une partie glycane. Le peptidoglycane est formé de longs brins de saccharides avec deux sucres qui interviennent : le NAG (N-acétylglucosamine) et le NAM (acide N-acétylmuramique = NAG + 1 acide lactique ajouté au carbone n°3). Les brins de polysaccharides sont composés d’une alternance NAG/NAM.
Paroibactérienne
i. Peptidoglycanes
Oligosaccharides
Sur ces chaînes d’oligosaccharides vont venir se greffer des oligopeptides qui dans leur forme mature sont composés de 4 acides aminés. Ils s’accrochent au niveau du NAM et suivent toujours le même ordre :
o En 1er une L-alanine.
o En 2ème une D-glutamine ou un acide D-glutamique.
o En 3ème une L-lysine ou un acide DAP (Di Animo Pimélique = lysine + 1 deuxième fonction
OH au niveau de son carbone epsilon. Cet acide est propre aux bactéries. On ne le trouve pas
chez les eucaryotes.)
o En dernier une D-alanine présente chez toutes les bactéries.
On remarque qu’il y a une alternance de formes D et de formes L.
Paroibactérienne
i. Peptidoglycanes
Reticulation
Afin que la paroi bactérienne soit solide, il faut relier les chaînes de polysaccharides entre elles. Pour les relier, il y a des réticulations qui vont permettre de relier deux tétrapeptides qui sont voisins. Cette réticulation se fait entre une L-Lysine et une D-Alanine terminale.
Il y a deux façons d’amener cette réticulation, soit par un pont peptidique avec généralement chez les bactéries à Gram + deux penta glycines qui sont utilisées pour relier la L-Lysine et la D-Alanine terminale, soit par une liaison covalente entre les deux acides aminés ce qui fait que les brins sont plus proches que lorsqu’ils sont reliés par un pont peptidique. Chez les Gram + la paroi est très épaisse donc on peut avoir une distance plus grande entre les peptidoglycanes, par contre chez les Gram – la paroi est fine et si des ponts peptidiques étaient utilisés cela engendrerait des trous dont les liaisons covalentes sont favorisées. La fréquence de réticulation est plus grande chez les Gram + que chez les Gram –.
Les NAG vont servir d’espaceurs entre deux molécules de NAM ce qui évite un encombrement stérique.
Paroi bactérienne
i. Peptidoglycanes
Fonction
Les peptidoglycanes qui constituent la paroi lui confèrent diverses fonctions :
o Unesolidité, une protection contre la lyse osmotique.
o Donnent la morphologie bactérienne→ coques, bacilles, fuseaux, spirales,etc.
o Permettent l’ancrage des composants au niveau de cette paroi.
Paroi bactérienne
ii. Acides téichoïques et lipotéichoïques
1/ Caractéristiques
Ces molécules sont liées à la paroi et sont caractéristiques des bactéries à Gram +. L’acide téichoïque va être composé de polymère de phosphoglycérol ou de phosphoribitol et il va venir s’accrocher au OH du C6 du NAM dans la paroi.
L’acide lipotéichoïque possède une partie hydrophobe lipidique, c’est un polymère de phosphoglycérol qui va venir s’insérer au niveau du feuillet externe de la membrane cytoplasmique.
Paroi bactérienne
ii. Acides téichoïques et lipotéichoïques
2/ fonction
Les deux molécules vont permettre à la bactérie :
o Destabiliserlaparoi.
o L’adhésion de la bactérie aux cellules de notre corps → joue un rôle dans la pathologie. o D’interagir avec le système immunitaire et d’être reconnues par lui.
Paroi bactérienne
iii. ColorationdeGram
Cette coloration va permettre de distinguer les bactéries Gram + et Gram –. Elle est due à Hans Christian Gram et a été mise au point vers la fin du XIXème – début du XXème siècle.
Paroi bactérienne
iii. ColorationdeGram
deroulement
1) Pour commencer on colore les bactéries avec un colorant : le cristal violet = colorant primaire,
à la fin de cette étape le colorant aura pénétré dans toutes les cellules qu’elles soient Gram + ou
Gram –.
2) On utilise le Lugol = agent mordant à base d’iode qui va agresser les cristaux du cristal violet
et va entraîner la formation de gros amas de cristaux violets à l’intérieur des cellules qui ne
peuvent pas sortir spontanément de la cellule.
3) On ajoute un décolorant = alcool (déshydratant) + acétone (solvant).
Chez les Gram +, les nombreuses couches de peptidoglycanes de la paroi vont s’effondrer les unes sur les autres et séquestrer le colorant tandis que chez les Gram –, comme il n’y a que 3 couches de peptidoglycanes au maximum, leur effondrement ne va pas séquestrer le colorant.
4) On effectue un rinçage et le colorant qui était présent au niveau des GRAM- va s’échapper et celui au niveau des Gram + reste piégé.
5) On se retrouve avec des Gram + violets et des Gram – qui ont perdu leur coloration et qu’on ne voit donc plus.
6) On utilise donc de la safranine = contre colorant poudre jaune qui donne une coloration rose, les bactéries qui étaient déjà violettes restent violettes et celles qui étaient décolorées deviennent roses, on peut alors distinguer les Gram + des Gram –.
Exceptions
1/ Les Mycoplasmes
o Sphérique mais possibilité de déformation car pas de paroi.
o Diamètre de 300 à 800 nm, à peine plus grandes que le plus gros des virus.
o Stérols dans la membrane plasmique qui assurent la cohésion et la fluidité de la membrane pour
compenser la paroi.
o Découvertes d’infections à mycoplasmes avec l’apparition du sida chez les sidéens au niveau
de leurs poumons.
o Posent problème en laboratoire car s’il y a une contamination à mycoplasmes, c’est très dur de
s’en débarrasser du fait de leur absence de paroi et de leur petite taille et de leur déformabilité (utilisation de filtres impossible), les mycoplasmes faussent les tests parce qu’ils engendrent une agglomération de cellules.
2/ Les Mycobacterium
o Exemple : l’agent de la lèpre (Mycobacterium leprae), agent de la tuberculose (Mycobacterium tuberculosis = le bacille de Koch).
o Possèdent une paroi mais avec une faible proportion de peptidoglycanes.
o Paroi composée de lipides cireux = acides mycoliques afin de compenser le manque de peptidoglycanes, leur chaîne carbonée est extrêmement longue (C78 – C80), ils rendent la paroi
très hydrophobe et très imperméable.
o Leur croissance va être ralentie car la paroi imperméable fait que c’est plus dur pour les
nutriments de pénétrer, il va donc leur falloir du temps et un milieu riche pour se développer. o Résistentausystèmeimmunitairecarellesrésistentàl’opsonisation,lesphagocytesontdumal
à les phagocyter à cause de leur grande hydrophobicité.
o Résistants aux désinfectants antibiotiques et autres, en cas de suspicion d’infection par
Mycobacterium tuberculosis à l’hôpital réalisation de cultures + d’une PCR + patient sous antibiotiques. La PCR va permettre d’amplifier le matériel génétique du prélèvement mais les bactéries qui meurent libèrent leur ADN donc on va se retrouver avec de l’ADN extracellulaire et de l’ADN dans les cellules vivantes et si le test est positif il n’est pas possible de distinguer les deux alors il faut attendre d’avoir le résultat de la culture pour savoir si le patient est actuellement infecté ou s’il y a eu une infection précédemment.