Dev parole Flashcards
*Quelle est l’importance de la perception des sons sur la production de ceux-ci ?
→ L’enfant doit bien faire la perception pour produire les phonèmes. Les erreurs de perception reflètent souvent les erreurs de production. Cela est déterminant pour l’autocorrection et la généralisation des acquis.
→ Pour arriver à catégoriser les phonèmes, la perception catégorielle est importante.
*Quels sont les éléments à considérer avant de proposer une intervention spécifique sur la production des sons
→ L’enfant doit produire des mots avant que l’on s’attarde à la production des sons.
→ On doit vérifier la stimulabilité de l’enfant.
→ On doit regarder si la production des sons est un objectif prioritaire et fonctionnelle.
*Décrivez l’impact possible des difficultés phonol sévères d’un enfant de 46 mois sur le développement des autres composantes du langage.
→ Lexico-sémantique : lexique peu diversifié, utilisation de mots plus simples pour se faire comprendre, complexité syllabique du mot.
→ Morphosyntaxe : Phrases plus courtes (omission de certains éléments), LMÉ moins élevée
→ Pragmatique : Moins de tour de parole (moins de participation), moins de contact visuel (gêne si conscience des difficultés), ne tient pas tjs compte du savoir partagé car veut exprimer le minimum.
→ Discours : Manque d’informations (qualité et quantité des informations moins adéquate)
→ Compréhension : Défi sur le plan de l’évaluation, nous ne savons pas s’il n’a pas compris la notion ou s’il ne produit pas bien la réponse à cause de ses difficultés phonologiques. Peut teinter les autres composantes.
*Vous analysez les données d’évaluation d’un jeune enfant de 50 mois. Comment distinguez-vous un TSP d’un TDL?
→ TSP : se situe majoritairement au niveau de la phonologie. Oui, des difficultés au niveau langagier peuvent être présentes, mais pas assez pour amener des impacts fonctionnels.
→ TDL : peut avoir des difficultés présentent au niveau de la phonologie, mais des difficultés marquées au niveau langagier sont présentes (oral et écrit). On ne dira pas que l’enfant a un TDL et un TSP s’il a des difficultés phonologiques importantes, car on peut retrouver des difficultés phonologiques dans le TDL.
*Vous concluez à un TSP chez cet enfant de 50 mois. Expliquez aux parents ce qu’est le TSP. Ce même parent vous questionne sur le pronostic d’évolution de son enfant. Que lui répondez-vous ?
→ Le TSP veut dire le Trouble des sons de la parole. En fait, ce trouble réfère à la production des sons qui est difficile chez votre enfant (nommer des exemples du corpus). Ces difficultés peuvent nuire sa capacité à se faire comprendre (ce qu’on appelle l’intelligibilité). À 50 mois, son intelligibilité devrait être à 100%. Ce trouble n’a pas une origine qui est toujours connue. La notion de trouble ici ne veut pas dire que le trouble va persister dans le temps, mais plutôt que l’apprentissage des sons de la parole va demeurer plus difficile. Ce trouble peut se résorber dans le temps. Il y a 2 trajectoires possibles :
1) Normalisation du développement des sons de la parole
Remarque une absence de décalage par rapport aux attentes développementales, et ce, avec ou sans tx. Puis cela n’aura pas d’impact sur le développement du langage écrit (lecture et écriture)
2) Persistance des difficultés
Les patrons atypiques présents seraient prédictifs de difficultés de csc phonologique et de difficulté de langage écrit vers 8 ans. En grandissant, le TSP se manifeste différemment, on verra plus de difficultés en langage écrit, c’est-à-dire en lecture et écriture. Donc, les difficultés se retrouvent plus dans le traitement phonologique qu’au niveau de la production des sons.
*Pour un enfant de 54 mois, vous concluez à un TDL, avec atteinte sévère de la phonologie. Que répondez-vous à son parent qui vous questionne sur le pronostic d’évolution ?
→ Lorsqu’on conclut au TDL, on suppose que les apprentissages seront plus difficiles dans la vie (et donc que la phonologie pourrait demeurer difficile à acquérir). Cependant, plusieurs enfants ayant un TDL évoluent bien grâce à des interventions soutenues et spécialisées qui leur permettent de cheminer. On ne peut pas prédire aujourd’hui à quoi va ressembler le futur de l’enfant, mais qu’on pourra davantage se pencher selon sa réponse à l’intervention et quels sont les impacts de son trouble dans sa vie.
*Nommez des difficultés phonol qu’on peut retrouver chez des élèves de la maternelle. Est-ce que certaines de ces atteintes seraient encore considérées normales ? Décrivez l’impact possible de ces difficultés sur le développement éventuel des habiletés en lecture.
→ L’enfant devrait être compris par tout le monde
→ Difficultés phonologique normales : antériorisation des palatales (ch/j), gliding du /r/, /l/, transformation des groupes consonantiques
*Mais elles doivent être en petite quantité.
→ En lecture, on peut voir les transformations qui sont effectuées à l’oral se répercuter à l’écrit. Par exemple, un jeune pourrait penser que le digraphe /ch/ fait le son /s/ et lire /sa/.
Les patrons atypiques présents seraient prédictifs de difficultés de csc phonologique et de difficulté de langage écrit vers 8 ans. En grandissant, le TSP se manifeste différemment, on verra plus de difficultés en langage écrit, c’est-à-dire en lecture et écriture. Donc, les difficultés se retrouvent plus dans le traitement phonologique qu’au niveau de la production des sons.
*Vous évaluez un jeune de 60 mois qui débutera la maternelle dans quelques mois. Le motif de référence est une difficulté isolée à produire certains sons. Vous commencez par une discussion spontanée avec l’enfant, suivi de l’ESPP. Lors de la réalisation de ces deux tâches, vous constatez la présence de nombreuses disfluidités. Comment vous ajustez-vous à la présence, imprévue, de ces manifestations ?
→ Terminer la tâche, sauf si ça dérange trop les résultats (le noter de manière qualitative dans l’ESPP). Enregistrer une conversation en spontané (et l’analyser par la suite). Dans une autre rencontre, je trouve au moins 2 autres contextes de conversation différentes pour récolter au moins 300 syllabes et faire l’analyse des disfluidités (enregistrement). Par exemple, si les disfluidités sont très nombreuses, je pourrais opter pour une tâche d’automatisation (ex.: lettre de l’alphabet, chiffre…), alors que si les disfluidités ne sont pas si nombreuses, je pourrais opter pour une tâche avec excitation ou pression temporelle, un rappel de récit, etc. J’aborderais ensuite mes observations avec les parents pour discuter de la priorité de l’intervention phonol ou bégaiement et je leur demanderais qu’on se revoit pour compléter l’anamnèse bégaiement pour faire l’analyse des facteurs de risque (sexe, antécédents familiaux, âge d’appar
