Détresse respiratoire aiguë Flashcards

1
Q

Définition du pouls paradoxal ?

A

Baisse de la PAS > 20 mmHg et de la FC lors de l’inspiration

=> évoque surtout asthme aigu grave, tamponnade cardiaque

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2
Q

En cas de détresse respiratoire aiguë quelles sont les indications d’une assistance ventilatoire ?

A

–Respiration paradoxale
–hypoxémie réfractaire à l’oxygène
–troubles de conscience
–acidose respiratoire

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3
Q

Quels sont les facteurs de décompensation d’une pathologie respiratoire chronique ?

A
3 principaux : 
–Infection
–dysfonction cardiaque gauche
–embolie pulmonaire
Autres : PNO, sédatif, opiacés, chirurgie abdominale sus-mésocolique ou thoracique, traumatisme thoracique
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4
Q

Définition du SDRA ?

A

=œdème lésionnel du poumon : insuffisance respiratoire, opacités alvéolaires bilatérales diffuses, hypoxemie majeure, SANS argument pour une cause cardiogénique

  • agression exogène infectieuse ou toxique
  • agression endogène = réponse inflammatoire systémique : sepsis, polytraumatisé, pancréatite, embole amniotique, CEC, transfussion massive, brûlures étendues
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5
Q

Lors d’un syndrome de pénétration régressif, quelle est la seule condition pour ne pas réaliser d’hospitalisation ?

A

Si l’expulsion a été authentifié par l’entourage

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6
Q

Qu’est ce que le signe de Harzer ?

A

Palpation d’une onde de choc au niveau de l’épigastre lors d’une IC droite

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7
Q

Principales indications de VNI ?

A
  • exacerbation de BPCO
  • OAP
    => CPAP : alternative à la VNI en cas d’OAP
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8
Q

Définition détresse respiratoire aiguë ?

A

= ensemble des signes respiratoires cliniques témoignant de la gravité d’une affection de l’appareil respiratoire : risque de survenue d’une défaillance de l’appareil respiratoire => arrêt cardio-circulatoire de nature hypoxique

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9
Q

Définition d’insuffisance respiratoire aiguë ?

A

= hypoxie tissulaire, souvent marquée par une hyperlactatémie

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10
Q

Quels sont les signes de lutte dans une détresse respiratoire aiguë ?

A
  1. Polypnée superficielle
    = augmentation FR associée à une chute du volume courant : difficulté à parler, inefficacité de la toux
    => La bradypnée témoigne d’une défaillance neurologique et non respiratoire : signe
    d’extrême gravité (arrêt respiratoire imminent)
  2. Recrutement des muscles respiratoires accessoires
    - Contraction des muscles abdominaux expiratoires : expiration abdominale active
    - Contraction des muscles inspiratoires du cou (scalène, SCM) : pouls inspiratoire
    - Raccourcissement inspiratoire de la trachée extra-thoracique : signe de Campbell
    - Contraction des muscles inspiratoires intercostaux : tirage intercostal
    - Battement des ailes du nez (facile à identifier chez le petit enfant)
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11
Q

Quels sont les signes de faillie lors d’une détresse respiratoire aiguë ?

A
  • Respiration abdominale paradoxale (balancement thoraco-abdominal) : risque de défaillance rapide
  • Cyanose = coloration bleutée des téguments et muqueuses : signe un taux d’Hb désaturé > 5 g/dl dans
    le sang capillaire, correspondant à une saturation à 80%, soit une PaO2 à 45-50 mmHg pour une Hb à 14
    => Plus précoce en cas de polyglobulie et plus tardive en cas d’anémie
  • Retentissement neurologique: astérixis (flapping tremor), trouble du comportement et de la vigilance, jusqu’au coma hypoxique
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12
Q

Coeur pulmonaire aigu ?

A

= HTAP brutale insuffisance cardiaque droite : turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire, hépatomégalie douloureuse, signe de Harzer
- Evoque surtout : EP massive, pneumothorax compressif, asthme aigu grave

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13
Q

Clinique d’une hypercapnie ?

A
  • Effet vasodilatateur central : céphalée, hyper-vascularisation conjonctivale
  • Réaction adrénergique : tremblements, sueurs, tachycardie, HTA
  • Retentissement neurologique: astérixis, trouble du comportement/de la vigilance
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14
Q

PEC en urgence d’une détresse respiratoire aiguë ?

A

=> Urgence thérapeutique : appel SAMU/réa, mise en place d’une surveillance (FC, SpO2, PA, FR) et pose d’une VVC
- Libération des VAS (inspection de la bouche)
- Oxygénothérapie : au masque facial, à fort débit pour SpO2 ≥ 90%
+/- assistance ventilatoire

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15
Q

Indication d’intubation d’emblée lors d’un détresse respiratoire aiguë ?

A
  • trouble de conscience
  • état de choc
  • polytraumatisme
  • IRA
  • vomissements
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16
Q

Bilan complémentaire à réaliser lors de la PEC en urgence d’une détresse respiratoire aiguë ?

A
  • RP au lit
  • ECG
  • Biologie standard : GDS, NFS, ionogramme, urée/créatinine, lactates

Selon le contexte :

  • BNP si doute avec un OAP cardiogénique
  • PCT si doute avec une pneumonie infectieuse
17
Q

Causes de détresse respiratoire aiguë à radio pulmonaire anormale ?

A
  • opacités pulmonaires : pneumonie infectieuse, OAP cardiogénique, SDRA, exacerbation de PID
  • anomalies pleurales : épanchement, PNO compressif
18
Q

Clinique d’un OAP cardiogénique ?

A
  • Contexte : insuffisance cardiaque chronique, FdRCV
  • Début rapidement progressif, expectoration mousseuse, parfois rosée, orthopnée, râles crépitants bilatéraux prédominant à la partie inférieure des champs pulmonaires, OMI, turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire
  • RP : opacités alvéolaires bilatérales, diffuses, péri-hilaires
  • Bio : augmentation BNP ou NT-pro-BNP
  • Bilan : ECG, échographie cardiaque
19
Q

Causes de détresse respiratoire aiguë à radio pulmonaire normale ?

A

=> Selon la gazométrie artérielle :

  • Pathologie respiratoire aiguë de novo : capnie normale ou hypocapnie, bicarbonates normaux = EP, asthme aigu grave, PNO compressif
  • Exacerbation d’une pathologie respiratoire chronique : hypercapnie ± pH anormal, bicarbonates élevés
20
Q

Pathologies respiratoire chronique pouvant décompenser en détresse respiratoire aiguë ?

A
  • BPCO ++
  • pathologies pariétale : obésité morbide, cyphoscoliose
  • pathologies neuromusculaire : traumatique, vasculaire, tumoral, SLA, syndrome de Guillain-Barré, myasthénie, myopathie
21
Q

Corps étrangers des voies aériennes ?

A

= Ensemble des manifestations liées à l’inhalation accidentelle d’un corps étranger dans les voies aériennes

  • Le plus souvent lors d’un repas : graines d’oléagineux (cacahuètes) chez l’enfant, morceaux de viande chez l’adulte édenté…
  • Plus rarement matériaux métalliques ou plastiques : fragments de jouet chez l’enfant, clous, punaises ou petits objets tenus entre les lèvres lors du bricolage, fragments dentaires lors de soins ou de traumatisme
22
Q

CE des voies aériennes chez l’enfant ?

A
  • plus fréquent < 3 ans (80%) quand l’enfant commence à porter des objets en bouche (> 6 mois)
  • cacahuète : CE le plus fréquent, lors d’un apéritif
  • sans prédominance de l’enclavement du CE à droite (bronches principales symétriques)
23
Q

CE des voies aériennes chez le sujet âgé ?

A
  • Généralement par défaillance des mécanismes de protection des voies aériennes : trouble de
    déglutition (neurologiques…), mauvaise dentition
  • Tableau d’asphyxie aiguë lors de l’inhalation d’un morceau de viande chez un sujet de mauvaise dentition
  • Tableau de pneumonie à répétition ou de suppuration bronchique chronique par enclavement distal d’un CE de petite taille
24
Q

Physiopathologie d’un CE des voies aériennes ?

A
  1. Obstruction aiguë des VAS = au niveau du larynx, de la trachée ou d’une bronche principale
    - Possiblement transitoire, levée par les efforts de toux violents qui mobilisent le CE
    - Parfois définitive : asphyxie en cas d’enclavement laryngé ou trachéal
  2. Expectoration dans > 50% des cas qui peut ne pas être constaté par l’entourage
  3. Enclavement définitif
    - Chez l’enfant : le plus souvent au niveau d’une bronche principale => chute MV, wheezing
    - Chez l’adulte : le plus souvent au niveau d’une bronche lobaire segmentaire ou sous-segmentaire => asymptomatique
    - Obstruction :
    - – valve unidirectionnelle => hyperinflation du poumon par piégeage
    - – Infection d’aval : pneumonie obstructive
    - – Irritation majeure de la muqueuse bronchique en quelques heures avec granulome (surtout pour les CE huileux : cacahuètes…)
    - Peut rester asymptomatique pendant des années
    - Lésions bronchiques irréversibles à long terme : sténose bronchique, bronchectasie
25
Q

Syndrome de pénétration ?

A

= CE mobile dans les voies aériennes : tableau typique, noté dans 80% des cas

  • Début brutal : toux quinteuse, accès de suffocation (tirage, cornage, cyanose)
  • Chez un individu sain, à l’occasion d’un repas/jeu
  • Habituellement résolutif en quelques secondes à plusieurs heures
26
Q

CAT en cas d’asphyxie aiguë ?

A
  • Recherche du CE endo-buccal et retrait à la pince Magyl (ou au doigt à défaut)
  • Manœuvre de sauvetage si absence de toux :
  • –5 claques dorsales, sujet penché en avant
  • – Manœuvre de Heimlich : 5 compressions abdominales
  • – Poursuivre l’alternance 5 claques dorsales-5 compressions jusqu’à désobstruction ou perte de conscience
  • Chez le patient inconscient : réanimation cardio-pulmonaire
  • Appel du SAMU : transfert vers un centre de bronchoscopie pour extraction en urgence
  • Corticoïdes IV en cas d’obstruction partielle
27
Q

CAT en cas d’asphyxie chez le nourrrison < 1 an ?

A
  • Claques dorsales : nourrisson sur le ventre sur le bras de l’opérateur, tête légèrement plus basse que le corps, doigts de part et d’autre du cou, claque dorsale entre les omoplates avec le talon de l’autre main
  • Compression thoraciques : nourrisson sur le dos sur le bras de l’opérateur, tête légèrement plus basse que le corps, en soutenant la tête avec la main, compression 2 doigts en dessous de la ligne mamelonnaire
28
Q

Syndrome de pénétration régressif ?

A

=> Hospitalisation (même si enfant asymptomatique, sauf si l’expulsion à été authentifiée par l’entourage) avec transport en position assise

  • En cas d’obstacle partiel sans signe d’épuisement respiratoire ou d’hypoxémie : éviter toute manœuvre de désobstruction des voies aériennes (y compris l’examen local), calmer le patient, éviter toute mobilisation risque de déplacement du CE et d’asphyxie
  • Persistance d’une toux, dyspnée, cornage, tirage
  • chute latérale du murmure vésiculaire, wheezing
29
Q

RP en cas de syndrome de pénétration ?

A

= RP inspurée +/- expirée
- Le plus souvent normale
- CE radio-opaque (10%)
- Distension unilatérale par piégeage : hyperclarté
pulmonaire unilatérale, majorée en expiration
- Complication : atélectasie, pneumonie
=> La RP expirée est réalisée si la RP inspirée est normale

30
Q

TTT d’un syndrome de pénétration régressif ?

A
  • Fibroscopie : même en l’absence de signe : seul examen permettant de confirmer l’absence de CE endobronchique
  • TTT médical :
  • – Corticoïdes : chute œdème local et pharyngé
  • – Antibiothérapie : systématique si CE végétal
  • – Humidification par aérosols
31
Q

Extraction d’un CE des voies aériennes ?

A
  • Méthode : bronchoscopie souple : chez l’adulte si CE non volumineux ou bronchoscopie rigide sous AG si échec ou d’emblée
  • Sous AG, au bloc opératoire
  • Désenclavement et extraction du CE sous contrôle permanent de la vue
  • Contrôle endoscopique immédiatement après extraction
  • En cas d’échec (rare) : thoracotomie
32
Q

Quand évoquer un CE chronique ?

A

=> Syndrome de pénétration inaperçu, négligé (20%) ou oublié : l’absence de syndrome de pénétration à l’interrogatoire n’élimine pas le diagnostic de CE
- Manifestations respiratoires chroniques ou récidivantes, ne répondant pas au traitement habituel : toux chronique, bronchite sifflante, bronchorrhée, hémoptysie
- Anomalie radiologique persistante : atéléctasie ou hyperclarté unilatérale, pneumopathie récidivante dans le même territoire, pleurésie, abcès pulmonaire, bronchectasies localisées
=> Fibroscopie au moindre doute

33
Q

Corps étranger mobile dans les voies aériennes ?

A

= se déplaçant dans la trachée et/ou d’une bronche à l’autre

  • épisode de dyspnée trachéale intermittents, quintes de toux expulsives ou toux spasmodique
  • auscultation caractéristiques : “bruit de drapeau” = mouvement du CE
  • risques : aggravation brutale lors de la mobilisation de l’enfant, mort subite en cas d’enclavement laryngée ou trachéal