Cours : Troubles dépressifs Troubles Bipolaires et le Risque Suicidaire Flashcards

1
Q

À quoi fait référence un épisode thymique ?

A

à un épisode de l’un ou l’autre des pôles de l’humeur opposés (maniaque / hypomaniaque ou dépressif).

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2
Q

En résumé, quelle est la différence entre un épisode maniaque et un épisode hypomanique ?

A

En résumé :
Épisode maniaque : Plus sévère, impact fonctionnel important, possible hospitalisation et présence de psychose.

Épisode hypomaniaque : Moins sévère, pas de perturbation majeure du fonctionnement, ni de psychose.

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3
Q

V ou F. De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.

A

VRAI

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4
Q

V ou F. les troubles se diagnostiquent en déterminant quels sont les épisodes affectifs qu’un patient a eu dans
sa vie jusqu’à maintenant. »

A

VRAI

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5
Q

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants :

TB I

TB II

T. Dépressif

A
  1. Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque (nécessaire), épisode hypomaniaque et épisode dépressif caractérisé.
  2. Trouble Bipolaire II : épisode hypomaniaque(nécessaire) et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)
  3. Trouble Dépressif caractérisé : épisode dépressif caractérisé (nécessaire).

À noter que la différence entre le type 1 et le type 2 c’est la présence de manie dans le type 1.

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6
Q

l’Épisode Mixte. Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5.

A

VRAI.

Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur

Un exemple : Une femme ayant eu deux épisodes maniaques dans le passé se présente à l’urgence avec tous les critères d’un épisode dépressif caractérisé, elle a des symptômes psychotiques congruents à l’humeur et des éléments mélancoliques. Votre diagnostic sera probablement :
« Trouble bipolaire de type I, Épisode dépressif caractérisé sévère avec éléments psychotiques congruents à l’humeur et caractéristiques mélancoliques », facile non ?!

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7
Q

Eh bien, vous devez pouvoir énumérer et reconnaitre les critères des trois épisodes affectifs (épisode dépressif, hypomaniaque et maniaque) ainsi que les critères des troubles nommés à l’objectif 6.2. Pour les spécificateurs, je ne vous demande pas de connaître leurs critères de mémoire, mais bien d’avoir une idée générale de ce qu’ils
sont. Par ailleurs, il est important de connaître la comorbidité des troubles thymiques (Lalonde, page 384).

A

.

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8
Q

Dépression caractérisée et dépression majeure comme synonyme. Sachez cependant que le terme Majeur n’est PAS en lien avec la sévérité. On peut souffrir d’une dépression majeure légère !

A

VRAI

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9
Q

Nommez les 3 types de troubels bipolaires

A
  • Le trouble bipolaire I
  • Le trouble bipolaire II
  • Le trouble cyclothymique
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10
Q

Nommez les 2 types de troubles dépressifs

A
  • Le trouble dépressif caractérisé
  • Le trouble dépressif persistant
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11
Q

Nommez les 2 types de troubles dépressifs secondaires

A
  • Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à une condition médicale * Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à l’usage d’une substance
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12
Q

Dite l’épidémio du TB en lien avec les jumeaux

A
  1. Monozygote, 50-80% (63%) de conordance
  2. Hétérozygote, 10-30% de concordance.
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13
Q

Dans le TB, On note d’ailleurs un risque_________ si un membre de la
famille du 1er degré est atteint.

A

X 10

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14
Q

Phrase clé : Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement _________________ (épigénétique).

A

permettent ou non son expression

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15
Q

Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ?

A

Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.
- Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur
identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
- Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les
épisodes subséquents.

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16
Q

Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.

A

Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types :

Dépression bipolaire : dénut plus rapide, anhédonie plus marquée, ralentissement psychomoteur

Dépression unipolaire : sx anxieux.

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17
Q

Vrai ou Faux? Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche.

A

Vrai, quoiqu’il y ait plus que ça… Voici les critères

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18
Q

Expliquer en une phrase à votre collègue d’étude un peu endormi ce qu’est le “spectre bipolaire” (non ce n’est pas une histoire de fantômes chinois!)

A

Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques.

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19
Q

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité

A

Faux. La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception. On note d’ailleurs l’abus de substances, les trouble anxieux, les TP (particulièrement TPL) ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques, tels les maladies CV, l’obésité, le diabète, les atteintes tyroïdiennes et les migraines. Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.

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20
Q

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :

Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire

A

Vrai. Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.

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21
Q

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :

Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique.

A

Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire. Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque.

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22
Q

Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire.

A

Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir. Elle est principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium

On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie. Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.

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23
Q

À PARTIR D’ICI TROUBLE DÉPRESSIFS

A

.

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24
Q

Différence épidémio entre trouble dépressif caractérisé vs MAB

  1. Familiale 1er degré
  2. Jumeaux
A

Trouble dépressif caractérisé

  1. Augmente le risque de 2 – 4 fois si un parent du premier degré souffre de dépression
  2. 5 – 40 % de concordance chez les jumeaux homozygotes → on donne une part d’héritabilité de 35 % pour cette pathologie.

MAB :

  1. Risque X 10 si membre de la famille du 1er degré atteint
  2. 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
    10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
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25
Q

Nommez les trois amines biogènes les plus souvent évoqués dans l’étiologie et le traitement de la dépression majeure.

A

Noradrénaline

Sérotonine

Dopamine

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26
Q

Quel axe hormonal est souvent évoqué dans la pathogenèse de la dépression ?

A

Axe hypophyso-surrénalien (HHS) qui serait hyperactif, entraînant des taux anormalement élevés de cortisol qui seraient neurotoxique sur certaines structures cérébrales, dont l’hippocampe, et qui inhiberait la production de BDNF. (SCHÉMA EXTRÊMEMENT BIEN FAIT…!)

VOIR SCHÉMA DIA 11

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27
Q

Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck?

A

C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression :
- Vision négative de soi-même (worthlessness)
- Vision négative des événements (helplessness)
- Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).

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28
Q

Quel facteur de biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée?

A

Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques. Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.

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29
Q

Savoir qu’on répète 2-3 fois ceci : l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.

A

.

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30
Q

Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise)

A

L’impuissance acquise, concept élaboré en 1975 par Seligman, stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort. On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.

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31
Q

Comment sera l’état général de quelqu’un qui a un épisode dépressif ?

A

Le patient sera fatigué, les patients souffrant presque toujours d’insomnie. Il pourra avoir maigrit ou pris du poids et consulter pour des plaintes somatiques

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32
Q

Comment sera les affects et son humeur dans l’épisode dépressif ?

A

Le patient peut se présenter avec une humeur irritable voire colérique. L’intérêt pour ses activités quotidiennes s’amenuise, le désir d’agir aussi, les sources habituelles de plaisir le laissent sans joie ; c’est l’anhédonie. Ses affects peuvent être mobilisable si l’épisode dépressif n’est pas majeur, mais seront davantage limités et moins mobilisables lorsque l’épisode sera sévère.

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33
Q

En lien avec l’épisode dépressif, comment sera son discours ?

A

En général, on observe une diminution de la vitesse de traitement de l’information, des difficultés attentionnelles et de concentration ainsi que des troubles de la mémoire de rappel.

le discours peut être plus lent

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34
Q

Comment sera la pensée de la personne en épisode dépressif ?

A

Les pensées du patient deviennent moroses ; le patient déprimé se dit que rien de ses accomplissements ou de ses projets n’a de valeur, il s’autodéprécie. Il se sent coupable et peut se reprocher sans cesse ses échecs et ses malheurs passés. Il envisage le futur tout aussi négativement,

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35
Q

Comment sera les fonctions cognitives de la personne qui est en épisode dépressif ?

A

L’activité psychomotrice du patient dépressif est souvent altérée. On distingue une forme ralentie (la plus commune) et une forme plus anxieuse ou agitée

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36
Q

À noter que : La personne âgée présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression. La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.

A

.

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37
Q

Maintenant parlons des épisodes de maniaque

A

.

38
Q

C’est quoi l’état général d’une personne en épisode maniaque ?

A

Augmentation du niveau d’énergie, une expansivité et une accélération au niveau psychomoteur.

39
Q

Comment sera Ses affects et son humeur ?

A

L’épisode maniaque associe généralement une expansivité et une élévation de l’humeur. L’humeur d’un patient est typiquement labile, avec une alternance rapide et souvent sans raison apparente de l’euphorie à la colère, de la bonhommie à l’impatience, etc.

40
Q

Son discours sera comment ?

A

Le débit verbal est augmenté, avec une pression du discours pouvant aller jusqu’à la logorrhée.

41
Q

Ses distorsions perceptuelles seront comment ?

A

Les symptômes psychotiques sont fréquents au cours des états maniaques.Les idées délirantes sont plus fréquentes que les hallucinations. Celles-ci sont généralement peu élaborées comparées à un schizophrène.

42
Q

Son jugement ?

A

Son jugement, du fait de sa faible autocritique est altéré

43
Q

Sa fiabilité ?

A

Règle générale, l’autocritique est faible chez les patients et ils tendent à sous-estimer les comportements et conséquences de l’épisode maniaque. Avoir une histoire collatérale peut être bien pertinente afin d’avoir une bonne histoire fiable.

44
Q

Notez qu’une personne en manie, aura insomnie, dormira moins, ET ne semblera pas fatigué.

A

.

45
Q

Différence entre deuil et dépression

A

TABLEAU dans photos.

46
Q

V ou F. Une dépression unipolaire se traite de la même façon qu’une dépression dans le cadre d’une maladie bipolaire.

A

FAUX. NE SE TRAITE PAS.

47
Q

Par ailleurs, en plus de la médication et de la psychothérapie, nous utilisons à l’occasion d’autres types de traitements comme la______________- ou la ____________.

A
  1. sismothérapie (électrochoc)
  2. luminothérapie
48
Q

DEUX GRANDES CLASSES DE Rx : lesquels

A

Antidépresseurs

Stabilisateurs de l’humeur.

49
Q

Trouble bipolaire Type 1 : un seul épisode de manie est suffisant pour le diagnostiquer. dans le type 2 on a besoin de 2 critères nécessaires.

A

VRAI.

50
Q

Nommez les 3 molécules qu’il faut connaitre dans les anti-dépresseurs

Même chose, nommez les 3 molécules qu’il faut connaitre des stabilisateurs de l’humeur

A

Le citalopram, la venlafaxine et le bupropion.

le lithium, l’acide valproïque et la lamotrigine.

POUR L’EXAMEN IL FAUT SAVOIR :

La classe

Le mécanisme d’action

Le nom

Posologie

51
Q

Expliquez les grands principes de la psychothérapie

A

Voir cours exprès sur la psychothérapie.

52
Q

V ou F. les ECT (Électrochoc ou Électro-Convulsivo-Thérapie) sont utilisés en clinique et peuvent même l’être en première intention (avant la médication !) dans certaines circonstances.

A

VRAI

53
Q

Le traitement pharmacologique est la pierre angulaire du traitement des TB

A

VRAI.

Une TCC ou psychothérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux en combiné peut aider.

54
Q

Quel tx Rx pour Épisodes maniaques

A

Lithium et acide valproïque.

55
Q

En situation d’urgence (et en clinique), on utilise fréquemment quel Rx pour un épisode de manie ?

A

les antipsychotiques atypiques (début rapide, facilité d’utilisation et effet sédatif notable).

56
Q

Tx pour un épisode dépressif en :

TB type 1

Tb type 2

A
  1. lithium, lamotrigine, quétiapine en 1ère intention.
  2. seule la quétiapine en monothérapie a été jugée efficace.
57
Q

Chez les patients sensibles aux saisons on peut ajouter quoi ?

A

luminothérapie

58
Q

Chez les patients en état dépressif majeur non répondants aux traitements pharmacologiques, rapidement envisager l’utilisation de ______________________

A

l’électroconvulsivothérapie.

59
Q

Les Interventions sociales permettent quoi ?

A
  1. meilleure observance au traitement
  2. une diminution des rechutes et une augmentation des délais de récurrences.
60
Q

V ou F. La recommandation actuelle est de traiter au long cours, puisque l’on considère que les rechutes sont fréquentes (ex : risque de 60-90% pour un épisode maniaque).

A

VRAI

61
Q

Quel est le tx de première intention pour le trouble dépressif caractérisée

A

Les antidépresseurs sont les médicaments de 1ère intention. Le 1er agent a généralement une efficacité chez 50 % des patients, et celle-ci arrive en 2 – 4 semaines, c’est pour cela que l’on doit essayer les médicaments 6 semaines pour un essai thérapeutique valide.

62
Q

Voir tableau DIA 19 sur la pharmacothérapie des états dépressifs. Important selon prof

A

.

63
Q

Qu’est-ce qui distingue le trouble dépressif persistant du trouble dépressif caractérisé ?

A

La dépression majeure et le trouble dépressif persistant sont vraisemblablement sur un continuum clinique : un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non. Pour être catégorisé comme trouble dépressif persistant, l’humeur dépressive doit être présente et observée pendant une période minimale de 2 ans chez l’adulte et 1 an chez les enfants et adolescents, et ce quasiment toute la journée, au moins 1 jour sur 2.

64
Q

On pourrait affirmer que le trouble dépressif caractérisé et le trouble dépressif persistant forment un continuum. Expliquez :

A

OUI.

un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non.

65
Q

Il faut TOUJOURS éliminer une cause __________ lorsque l’on est face à une symptomatologie compatible avec un trouble de l’humeur. Cette hypothèse doit faire partie de vos diagnostics différentiels jusqu’à preuve du contraire!

A

secondaire

66
Q

Devant un syndrome dépressif, le médecin doit d’abord éliminer une cause purement médicale. Il faut porter une attention particulière aux : ?

A
  • Signes d’anémie
  • Signes d’hypothyroïdie (surtout chez les 50 ans et plus)
  • Endocrinopathies (hyperthyroïdie, maladie de Cushing, insuffisance surrénalienne, hyperparathyroïdie)
  • Maladies inflammatoires (LED, etc.)
  • Néoplasie (surtout si fatigue et perte de poids)
  • Parkinson, Alzheimer ou d’origine vasculaire (surtout chez la personne âgée avec asthénie,
    ralentissement moteur)
  • Médicaments
67
Q

Médicaments pouvant causer un état dépressif ?

A
  • Corticostéroïdes
  • Méfloquine (antipaludéen)
  • Interféron-o (traitement hépatite C)
  • Interleukine-2 (antinéoplasique)

et plus

68
Q

Voir critères DSM V pour les troubles associés à une substance/Rx

A

. DSM V

69
Q

V ou F. Plusieurs personnes qui se suicident ont vu un médecin ou un autre professionnel dans les années, mois et parfois jours qui précèdent leur suicide.

A

VRAI

70
Q

Dans quelle population, les taux de suicide s’est-il accru de 1999 à 2005 ? Pourquoi est- ce surprenant ?

A

Le taux de suicide aux États-Unis s’est accru de 3 % par année dans la population blanche âgée de 40-64 ans. Ceci est surprenant, puisque depuis le début des années 1990, le taux de suicide a diminué dans la majorité des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique.

71
Q

Au Québec (2008-2009), dans quel groupe la prévalence est-elle la plus élevée? La moins élevée?

A
  • Hommes 35 – 49 ans : 34.9 / 100 000 - Femmes 50 – 64 ans : 11.3 / 100 000
  • Hommes 15 – 19 ans : 11.4 / 100 000 - Femmes 15 – 19 ans : 4.9 / 100 000
72
Q

V ou F. « Les idées suicidaires ont une prévalence élevée et le suicide est un phénomène beaucoup moins fréquent. »

A

VRAI

73
Q

V ou F.

Québec présente le plus haut taux de suicide chez les H

Manitoba présente le plus haut taux de suicide chez les F

A

VRAI

74
Q

Quelques facts sur le suicide :

90% des hommes âgés de plus de 60 ans réussissent leur première tentative

Taux de suicide 3-4X plus élevé chez les H que chez les F, sauf dans quelques
pays asiatiques

A

VRAI

75
Q

Pourquoi pense-t-on que le suicide peut être influencé par la génétique ?

A

Certains tempéraments et traits de caractère (par exemple un comportement impulsif / agressif) sont davantage associés aux comportements suicidaires. Des anomalies du système de la sérotonine sont aussi reliées au suicide et à la dépression.

76
Q

Reconnaitre bien le tableau : Modèle explicatif du suicide du Groupe McGill d’études sur le suicide

DIA 24

A

.

77
Q

V ou F. Seuil de tolérance
Le suicide survient au moment où le niveau de douleur psychique dépasse le seuil de tolérance de l’individu. Le processus d’évaluation clinique revient donc à évaluer jusqu’où la souffrance ressentie se rapproche de ce seuil de tolérance. La souffrance et le seuil peuvent varier en fonction de différents facteurs : fatigue, insomnie, intoxication, etc. et est propre à chaque individu.

A

VRAI

78
Q

On considère parfois que le facteur de risque « maladie psychiatrique » est peut-être le plus
important. Pourquoi selon vous ?

A

Parce que l’on considère que 90 % des patients qui font une tentative de suicide ont un trouble mental.

  • Schizophrénie - Paranoïa
  • Dépression majeure
  • Toxicomanies ou alcoolisme
79
Q

Que pensez-vous du risque suicidaire après le départ d’une hospitalisation psychiatrique ?

A

Dans plus du 2/3 des cas de suicide, il s’agit de patients bien connus des services spécialisés en santé mentale et en toxicomanies.

80
Q

Dite deux interventions qui ont le plus grand % de réduction du taux de suicide

A
  1. Formation des médecins au traitement de la dépression (-25%)
  2. Prescription judicieuse des antidépresseurs (-4%)
81
Q

Que peut signifier la révélation d’une lettre d’adieu?

A

La lettre d’adieu, tout comme l’achat récent de matériel, la mise à jour du testament ou une nouvelle demande de contrat d’assurance vie sont tous des indices parfois laissés par les patients avant de passer à l’acte. Ils suggèrent la possibilité d’un plan suicidaire en cours. On estime que 70 – 80 % des patients laissent des signes avant de poser leur tentative.

82
Q

Quelle est la différence entre le risque suicidaire médical et le risque suicidaire psychologique?

A
  • Risque suicidaire médical : Relié à la létalité du moyen (par exemple, utiliser une arme à feu vs des contraceptifs oraux)
  • Risque suicidaire psychologique : Réfère au potentiel de létalité que le patient attribue au plan suicidaire., sans qu’il y ait vraiment de corrélation avec le risque médical réel (par exemple, le patient peut être convaincu que 5 g de Tylenol va le tuer, on a donc un risque suicidaire psychologique élevé, mais médical faible).
83
Q

Pouvez-vous nommez de facteurs de protection? Tiens, nommez en 4 :

A

Traitements
Médication
Mobilisation du milieu
Bonne santé physique

84
Q

Qu’est-ce que l’intention de létalité?

A

Il s’agit du degré de conviction que le patient a en l’efficacité létale du moyen qu’il compte utiliser.

85
Q

Nommez des facteurs de risque élevé d’un passage à l’acte :

A

Est décidée (planification claire et prévue)
Coupée de ses émotions ou rationalisation de la décision ou très émotive, agitée, troublée
Sentiment d’immobilisation par la dépression ou grande agitation fébrile
Éprouve une douleur et souffrance envahissantes ou complètement tues
Accès direct et immédiat au moyen de se suicider.

Très isolé

86
Q

Sur quoi vous baserez-vous pour déterminer si l’hospitalisation en psychiatrie est nécessaire chez un patient ayant des idées suicidaires ?

A

Indications d’hospitalisation :

Automutilation répétée (mais l’hospitalisation peut être contre-indiquée dans le contexte d’un trouble de la personnalité limite*)
Geste suicidaire à faible létalité chez un patient atteint de maladie mentale aiguë
Tentative de suicide récente, haut potentiel de létalité
Idées suicidaires persistantes
Présence d’un plan
Désespoir, horizon bouché
Hallucinations impérieuses
Délire de culpabilité ou de mort imminente
Douleur chronique

87
Q

Au Québec, peut-on hospitaliser quelqu’un contre son gré ?

A

Oui, pour 72 h → garde préventive

88
Q

Il est important de distinguer deux types de patients selon le contexte de consultation :
- Le patient avec idées suicidaires :

  • Le patient suicidaire :
A
  1. n’implique pas nécessairement une action, un passage à l’acte
  2. n’implique pas qu’il va nécessairement se suicider.
89
Q

VOIR TABLEAUX RÉSUMÉS À PARTIR DIA 32

A

.

90
Q

Tx antidépresseurs temps: ? pendant combien de temps on prescrit un antidépresseurs

A

6-9 mois à partir de la date de rémission. Pas à partir de la première journée qu’on en prend.