Cours : Troubles dépressifs Troubles Bipolaires et le Risque Suicidaire Flashcards
À quoi fait référence un épisode thymique ?
à un épisode de l’un ou l’autre des pôles de l’humeur opposés (maniaque / hypomaniaque ou dépressif).
En résumé, quelle est la différence entre un épisode maniaque et un épisode hypomanique ?
En résumé :
Épisode maniaque : Plus sévère, impact fonctionnel important, possible hospitalisation et présence de psychose.
Épisode hypomaniaque : Moins sévère, pas de perturbation majeure du fonctionnement, ni de psychose.
V ou F. De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.
VRAI
V ou F. les troubles se diagnostiquent en déterminant quels sont les épisodes affectifs qu’un patient a eu dans
sa vie jusqu’à maintenant. »
VRAI
En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants :
TB I
TB II
T. Dépressif
- Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque (nécessaire), épisode hypomaniaque et épisode dépressif caractérisé.
- Trouble Bipolaire II : épisode hypomaniaque(nécessaire) et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)
- Trouble Dépressif caractérisé : épisode dépressif caractérisé (nécessaire).
À noter que la différence entre le type 1 et le type 2 c’est la présence de manie dans le type 1.
l’Épisode Mixte. Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5.
VRAI.
Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur
Un exemple : Une femme ayant eu deux épisodes maniaques dans le passé se présente à l’urgence avec tous les critères d’un épisode dépressif caractérisé, elle a des symptômes psychotiques congruents à l’humeur et des éléments mélancoliques. Votre diagnostic sera probablement :
« Trouble bipolaire de type I, Épisode dépressif caractérisé sévère avec éléments psychotiques congruents à l’humeur et caractéristiques mélancoliques », facile non ?!
Eh bien, vous devez pouvoir énumérer et reconnaitre les critères des trois épisodes affectifs (épisode dépressif, hypomaniaque et maniaque) ainsi que les critères des troubles nommés à l’objectif 6.2. Pour les spécificateurs, je ne vous demande pas de connaître leurs critères de mémoire, mais bien d’avoir une idée générale de ce qu’ils
sont. Par ailleurs, il est important de connaître la comorbidité des troubles thymiques (Lalonde, page 384).
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Dépression caractérisée et dépression majeure comme synonyme. Sachez cependant que le terme Majeur n’est PAS en lien avec la sévérité. On peut souffrir d’une dépression majeure légère !
VRAI
Nommez les 3 types de troubels bipolaires
- Le trouble bipolaire I
- Le trouble bipolaire II
- Le trouble cyclothymique
Nommez les 2 types de troubles dépressifs
- Le trouble dépressif caractérisé
- Le trouble dépressif persistant
Nommez les 2 types de troubles dépressifs secondaires
- Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à une condition médicale * Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à l’usage d’une substance
Dite l’épidémio du TB en lien avec les jumeaux
- Monozygote, 50-80% (63%) de conordance
- Hétérozygote, 10-30% de concordance.
Dans le TB, On note d’ailleurs un risque_________ si un membre de la
famille du 1er degré est atteint.
X 10
Phrase clé : Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement _________________ (épigénétique).
permettent ou non son expression
Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ?
Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.
- Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur
identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
- Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les
épisodes subséquents.
Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.
Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types :
Dépression bipolaire : dénut plus rapide, anhédonie plus marquée, ralentissement psychomoteur
Dépression unipolaire : sx anxieux.
Vrai ou Faux? Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche.
Vrai, quoiqu’il y ait plus que ça… Voici les critères
Expliquer en une phrase à votre collègue d’étude un peu endormi ce qu’est le “spectre bipolaire” (non ce n’est pas une histoire de fantômes chinois!)
Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques.
Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité
Faux. La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception. On note d’ailleurs l’abus de substances, les trouble anxieux, les TP (particulièrement TPL) ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques, tels les maladies CV, l’obésité, le diabète, les atteintes tyroïdiennes et les migraines. Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.
Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire
Vrai. Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.
Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique.
Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire. Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque.
Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire.
Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir. Elle est principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium
On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie. Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.
À PARTIR D’ICI TROUBLE DÉPRESSIFS
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Différence épidémio entre trouble dépressif caractérisé vs MAB
- Familiale 1er degré
- Jumeaux
Trouble dépressif caractérisé
- Augmente le risque de 2 – 4 fois si un parent du premier degré souffre de dépression
- 5 – 40 % de concordance chez les jumeaux homozygotes → on donne une part d’héritabilité de 35 % pour cette pathologie.
MAB :
- Risque X 10 si membre de la famille du 1er degré atteint
- 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
Nommez les trois amines biogènes les plus souvent évoqués dans l’étiologie et le traitement de la dépression majeure.
Noradrénaline
Sérotonine
Dopamine
Quel axe hormonal est souvent évoqué dans la pathogenèse de la dépression ?
Axe hypophyso-surrénalien (HHS) qui serait hyperactif, entraînant des taux anormalement élevés de cortisol qui seraient neurotoxique sur certaines structures cérébrales, dont l’hippocampe, et qui inhiberait la production de BDNF. (SCHÉMA EXTRÊMEMENT BIEN FAIT…!)
VOIR SCHÉMA DIA 11
Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck?
C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression :
- Vision négative de soi-même (worthlessness)
- Vision négative des événements (helplessness)
- Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).
Quel facteur de biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée?
Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques. Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.
Savoir qu’on répète 2-3 fois ceci : l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.
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Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise)
L’impuissance acquise, concept élaboré en 1975 par Seligman, stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort. On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.
Comment sera l’état général de quelqu’un qui a un épisode dépressif ?
Le patient sera fatigué, les patients souffrant presque toujours d’insomnie. Il pourra avoir maigrit ou pris du poids et consulter pour des plaintes somatiques
Comment sera les affects et son humeur dans l’épisode dépressif ?
Le patient peut se présenter avec une humeur irritable voire colérique. L’intérêt pour ses activités quotidiennes s’amenuise, le désir d’agir aussi, les sources habituelles de plaisir le laissent sans joie ; c’est l’anhédonie. Ses affects peuvent être mobilisable si l’épisode dépressif n’est pas majeur, mais seront davantage limités et moins mobilisables lorsque l’épisode sera sévère.
En lien avec l’épisode dépressif, comment sera son discours ?
En général, on observe une diminution de la vitesse de traitement de l’information, des difficultés attentionnelles et de concentration ainsi que des troubles de la mémoire de rappel.
le discours peut être plus lent
Comment sera la pensée de la personne en épisode dépressif ?
Les pensées du patient deviennent moroses ; le patient déprimé se dit que rien de ses accomplissements ou de ses projets n’a de valeur, il s’autodéprécie. Il se sent coupable et peut se reprocher sans cesse ses échecs et ses malheurs passés. Il envisage le futur tout aussi négativement,
Comment sera les fonctions cognitives de la personne qui est en épisode dépressif ?
L’activité psychomotrice du patient dépressif est souvent altérée. On distingue une forme ralentie (la plus commune) et une forme plus anxieuse ou agitée
À noter que : La personne âgée présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression. La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.
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