Cours : La médecine psychosomatique Flashcards

1
Q

Définir grossièrement la psychosomatique

A

En quelque sorte, la psychosomatique porte sur des maladies organiques dont l’origine est psychologique.

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Q

Nommez trois critiques souvent adressées à la catégorisation des troubles somatoformes en cours dans les éditions précédentes du DSM

A
  1. Manque de consensus
  2. Stigmatisation élevée
  3. Est un diagnostic d’exclusion
  4. Faible usage du trouble somatoforme
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3
Q

Dites les troubles somatiques fonctionnels les plus fréquents

A
  • Céphalée de tension
  • Syndrome temporomandibulaire
  • Douleur thoracique non spécifiée
  • Syndrome d’hyperventilation
  • Dyspepsie non ulcéreuse
  • Syndrome de l’intestin irritable
  • Lombalgie
  • Cystite interstitielle
  • Douleur pelvienne chronique
  • Syndrome prémenstruel
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4
Q

Définition d’un trouble somatoforme :

A

Trouble dont le mode de présentation est constitué principalement de symptômes somatiques et de préoccupations / distorsions cognitives face à la maladie.

Ils sont habituellement nommés des troubles somatiques fonctionnels et comportent plusieurs entités tels que le syndrome du côlon irritable en gastro-entérologie et ne s’articulent pas toujours à travers une psychopathologie.

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5
Q

V ou F. Un message général serait de délaisser la dichotomie traditionnelle de la médecine (soit physique, soit mentale). Un patient se plaignant de
troubles physiques chez lequel les tests reviennent normaux ne veut pas dire qu’il n’est pas maladie, les TSS étant une maladie.

A

VRAI

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6
Q

Dite l’épidémio des troubles symptomatologie somatique

A

On estime une prévalence de 5 -7 %

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7
Q

Dites des DDX du trouble symptomatologie somatique

A

Troubles dépressifs
Troubles anxieux
Traits et TP (surtout évitante, paranoïde et obsessionnelle – compulsive)

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8
Q

V ou F. La majorité des trouble symptomatologie somatique sont aigus

A

FAUX. CHroniques et sont associés à des TP.

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9
Q

Tx pour le trouble symptomatologie somatique ?

A
  • Ø de pharmacothérapie
  • activation physique peut aider
  • les différentes psychothérapies aident de façon modérée
  • la bonne relation md-pt constitue le principal outil diagnostique et thérapeutique.
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10
Q

Dites quelques indices qui peuvent orienter vers un TSS

A

tableau de Sx vagues, diffus, fluctuants, difficile à circonscrire, chronique ; consultations médicales multiples et des ATCD chirurgicaux non spécifiques; histoire développementale marquée par des sévices physiques ou sexuels/ carence affective / somatisations ou de maladies en bas âge chez les proches ; facteurs liés à l’apprentissage familial ; dysfonctionnement relationnel, social, professionnel de longue date, etc.

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11
Q

Aller lire sur les prédisposants, précipitants, perpétuants : bio, psycho, sociaux DIA 41.

A

.

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12
Q

Vrai ou faux : aucun facteur biologique ou génétique n’a été encore proposé dans l’étiologie du trouble à symptomatologie somatique

A

FAUX. Facteurs biologiques comme :

des tendances génétiques complexes semblent exister entre les syndromes somatiques fonctionnels (comme anxiété et dépression)

Dysfonctionnement de neurotransmetteurs : la 5HT et la NA sont mis en causes, des mécanismes de structures (SNC et corne postérieure de la moelle)

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13
Q

Pouvez-vous nommer quelques exemples d’explication de symptômes somatiques inexpliqués dans différentes cultures

A
  • Le « mauvais œil » → bassin méditerranéen
  • Vaudou → Antilles
  • Possession démoniaque → Chrétienté
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14
Q

Selon vos lectures dans le Lalonde, quel type de personnalité a été spécifiquement associé aux troubles liés à de la somatisation

A

Au niveau de l’étiologie, aucun. On observe les trois troubles et aucun spécifique n’y semble associé. On a précédemment cru à l’hystérie pour la conversion (Freud) puis les traits obsessionnels pour l’hypocondriaque. Par contre, au niveau des comorbidités entraînant des dysfonctionnements, les plus marqués sont les personnalités évitante, paranoïde et obsessionnelle-compulsive.

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15
Q

Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes moteurs, quatre symptômes
sensoriels et trois symptômes systémiques souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?

A

Moteurs :
- Faiblesse / spasmes musculaires / paralysie / évanouissement
- Troubles du mouvement
- Troubles de la déglutition
- Symptômes reliés au langage

Systémiques :
- Pseudo-convulsions / syncope
- Symptômes cognitifs
- Amnésie / état de transe ou de possession

Sensoriels :
- Paresthésies
- Anesthésies
- Étourdissements
- Déficits visuels / olfactifs / auditifs

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16
Q

Qu’est-ce que la belle indifférence?

A

Un terme du Kaplan… : Diminuer l’importance voire être indifférent face à un symptôme important. * À noter que ce n’est plus pathognomonique de la conversion*

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17
Q

Distinguez le bénéfice primaire du bénéfice secondaire

A

Primaire : protection du rôle de malade et celui-ci profite ainsi de certains privilèges (soins et services) et est exempté de plusieurs responsabilités, à condition qu’il veuille retrouver son état de santé.
Bref : Offrir un environnement de soins dans le but de recouvrer la santé.

Secondaire : obtention de bénéfices secondaires (privilèges et fuite de certaines responsabilités) en adoptant un comportement de malade que l’on qualifie d’anormal (perpétuation du rôle de malade).

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18
Q

Nommez un facteur contribuant à la chronicité des symptômes de somatisation :

A
  • Litige administratif
  • Attente d’une compensation
  • Croyances liées à une attribution somatique
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19
Q

Vrai ou faux : La personne souffrant du trouble « crainte excessive d’avoir une maladie » répond habituellement rapidement à une intervention de nature psychologique visant à rassurer. Justifiez.

A

Faux, la personne est difficile à rassurer et le patient demeure préoccupé, même si les résultats sont normaux. Ceci le porte à être hypervigilant et à surveiller ses signes corporels de façon excessive.

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20
Q

Nommez quatre types de facteurs pouvant précipiter des symptômes de somatisation

A
  • événements de vie
  • stress non spécifique
  • maladie organique
  • trouble dépressif et/ou anxieux
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21
Q

Voir critères DSM V des troubles somatiques DIA 44

A

.

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22
Q

Traitements globaux des TSS

A

L’aspect fondamental avec ce type de patient est l’alliance thérapeutique entre le patient et le médecin.

L’objectif thérapeutique devrait viser l’adaptation optimale du malade et de sa condition et non la disparition des symptômes ou une psychologisation prématurée de son malaise. Les TSS sont souvent chroniques et associés à des traits de personnalité qui limitent les capacités de changement du malade.

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23
Q

Traitement psychopharmacologique pour TSS

A

il n’existe pas de pharmacothérapie spécifique pour le TSS. Si une maladie psychiatrique est comorbide, le TSS n’est pas une contre-indication à la traiter pharmacologiquement. Rappelons que les dépressions avec somatisation répondent moins bien au traitement antidépresseur.

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24
Q

Expliquez grossièrement ce que s’est la fibromyalgie

A

Il consiste brièvement en des points douloureux à la pression et la coexistence de fatigue et de troubles de sommeil. Le seuil à la douleur serait plus bas et les sensibilités accentuées.

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25
Q

Il semble exister une corrélation entre la fibromyalgie et des certains troubles psychiatriques. Pouvez-vous en dire plus ?

A

Vrai. Les troubles les plus souvent associés sont l’anxiété, la somatisation, la dysthymie, le trouble panique, le TSPT et la dépression.

26
Q

Quelle serait pour vous la meilleure thérapie pour la fibromyalgie?

A

Le meilleur traitement a pour but de diminuer la douleur, améliorer la qualité du sommeil et augmenter l’activité physique par la réduction des symptômes somatiques. On propose comme traitement une combinaison d’exercice aérobique, de TCC et d’amitriptyline. À noter :

  • Les antalgiques opioïdes ne sont recommandés par aucun guide de pratique clinique.
27
Q

Dites quelques traitements adjuvants ayant une utilité clinique pour la fibromyalgie

A
  • L’exercice aérobique et en milieu aquatique
  • Les étirements musculaires
  • Les techniques de relaxation avec imagerie mentale
  • Le biofeedback
  • L’hypnose
  • L’acuponcture
28
Q

Quel est le diagnostic différentiel de la fibromyalgie?

A
  • Syndrome myofascial
  • Syndrome de fatigue chronique
  • Hypothyroïdie
29
Q

Comment la classe-t-on dans le DSM 5 (si vous avez de la difficulté à trouver, utilisez simplement votre raisonnement clinique)?

A

La fibromyalgie ne fait pas partie du DSM-5 puisque c’est une pathologie qui est maintenant classée comme étant rhumatismale.

30
Q

Dite l’étiologie de la fibromyalgie

A

Il s’agirait d’un déséquilibre neurochimique du SNC provoquant une amplification de la perception douloureuse au niveau du SNC.

31
Q

V ou F. Il existe une unité et une interaction entre le corps et l’esprit. Aussi, des facteurs psychologiques sont impliqués dans le développement de toute maladie physique, que ce soit dans l’initiation, la progression, l’aggravation ou l’exacerbation des symptômes, ou encore dans la prédisposition ou la réaction à la maladie elle-même.

A

VRAI

32
Q

Hippocrate décrit 3 types de relations : dites lesquels

A
  • Médecin-Patient
  • Patient-Maladie
  • Médecin-Maladie
33
Q

Quels sont les postulats de base de la médecine psychosomatique?

Dite LE POSTULAT

A

LE postulat de base est qu’il existe une affection médicale réelle (le contenu) pour le contenant psychologique (maladie psychiatrique / symptôme psychologique).

34
Q

De quelle façon résumeriez-vous les influences des facteurs psychologiques sur une problématique somatique ?

A

Les patients qui expriment des problèmes psychosomatiques sont en fait immature au niveau de l’expression de leurs affects, ce que l’on nomme l’alexithymie. L’expression des émotions, au-delà de l’anxiété, est traduite par des phénomènes physiologiques et corporels chez ses patients, dont le but est la décharge de cette émotion.

35
Q

Expliquez le concept d’alexithymie développé par Sifnéos et Nemiah.

A

Les patients qui ne semblent pas avoir de mots pour décrire leurs affects et leurs émois.

36
Q

Dite le concept de trouble factice

A

On pense à des patients qui ne collaborent pas honnêtement, qui mentent et recherchent la maladie, ou du moins ses apparences, avec force de symptômes fictifs, simulés ou provoqués, sans égard aux souffrances qu’ils encourent en conséquence. Il y a une composante de mauvaise volonté et de souffrance ; on qualifie souvent le patient d’auteur de la falsification.

37
Q

Dite l’épidémio du trouble factice

A

1% en milieu hospitalier et la prévalence est plus haute chez les femmes 3:1 H).

  • Ø transmission génétique / familiale
  • Ø étiologie organique connue
38
Q

Décrivez le rôle de la volonté dans la manifestation des sx dans :

TSS

Tr. Factice

Simualtion

A
  1. TSS :

Intervention de la volonté : OUI

Conscience du comportement volontaire : NON

Conscience de la motivation : NON

  1. Tr. Factices :

Intervention de la volonté : OUI

Conscience du comportement volontaire : OUI

Conscience de la motivation : NON

  1. Simulation :

Intervention de la volonté : OUI

Conscience du comportement volontaire : OUI

Conscience de la motivation : OUI

39
Q

V ou F. Le sommeil est un état naturel de repos, cyclique et réversible, caractérisé par une réactivité réduite aux stimuli. Au cours des dernières décennies, le temps consacré au sommeil aurait diminué de 20%

A

VRAI

40
Q

V ou F. La somnolence diurne interfère avec le fonctionnement de 50% des travailleurs

A

VRAI

41
Q

Globalement, nous pouvons dire qu’environ ________ des personnes de 15 ans et plus souffrent d’un problème chronique de sommeil

A

13%

42
Q

Le sommeil est constitué de deux états physiologiques distincts. Quels sont-ils?

A
  • Le sommeil paradoxal (REM), qui apparait entre chaque cycle (90 min) de sommeil.
  • Le sommeil lent (non REM), qui constitue la majorité du temps de sommeil (80%).
43
Q

De combien de stades se compose le sommeil NREM ?

A

Stade - éveillé yeux ouverts

Stade éveil - yeux fermés

Stade 1 - N1 (sommeil lent léger)

Stade 2 - N2 (Sommeil lent léger)

Stade 3-4 - N3 (Sommeil lent profond)

Sommeil paradoxal - REM

44
Q

Dans les énoncés suivants concernant le sommeil, lesquels sont vrais (type K) ?

a) 1, 2, et 3 sont vrais
b) 1 et 3 sont vrais
c) 2 et 4 sont vrais
d) 1, 2, 3, et 4 sont vrais

1) Les ondes delta sont des ondes de faible amplitude, typiques de l’endormissement
2) Les complexes K s’observent dans le stade 2 du sommeil
3) Les ondes rapides en dents de scie caractérisent le tracé d’EEG des stades 3 et 4
4) Les ondes thêta caractérisent le stade 1 du sommeil

A

c) 2 et 4 sont vrais

45
Q

Dite le rôle des zones spécifiques dans le sommeil :

Hypothalamus

Thalamus

Tronc cérénbral

A
  • Hypothalamus : interrupteur qui permet l’alternance entre l’éveil et le sommeil
  • Thalamus : interrupteur du passage ou du blocage de l’information vers le cortex (utile à partir de la phase
    N2…)
  • Tronc cérébral : interrupteur permettant l’alternance entre le sommeil lent et le sommeil paradoxal.
46
Q

Dite le rôle des NT spécifiques dans le sommeil :

  • Adénosine :
  • GABA :
  • Neurones cholinergiques (TC) :
  • Neurones aminergiques (TC) :
A
  • Adénosine : responsable de l’apparition du sommeil en désinhibant la neurotransmission GABAergique - GABA : protection des stimulations du monde extérieur (diminue la sensibilité aux stimuli)
  • Neurones cholinergiques (TC) : induction et maintien du sommeil paradoxal
  • Neurones aminergiques (TC) : inhibition du sommeil paradoxal
47
Q

Le sommeil est régulé par 2 systèmes, lesquels

A
  1. Horloge biologique circadienne :
    Sa composante maîtresse se situe dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus antérieur. Elle s’occupe de réguler :
    * Le cycle veille-sommeil
    * La T° corporelle
    * La sécrétion de plusieurs hormones (dont la mélatonine…)
    * L’humeur
    * Certaines habiletés cognitives (attention / mémoire / fluidité verbale) * Habiletés psychomotrices (temps de réaction par exemple)
  2. Pression homéostatique : mécanisme qui facilite le sommeil proportionnellement au temps d’éveil avant le coucher. C’est la « dette accumulée de besoin de sommeil ».
48
Q

Qu’est-ce qui est moins dommageable pour la consolidation des apprentissages :

Se réveiller plusieurs fois OU une nuit blanche

A

Nuit blanche. Pouruqoi ? Voir prochaine FC

49
Q

Le _____________ et le _______________ se succèdent et favorisent une consolidation des apprentissages (les 2 étapes sont nécessaires, d’où l’importance d’une bonne hygiène de sommeil) :

A
  1. sommeil lent
  2. sommeil paradoxal

LES 2 SONT NÉCESSAIRES.

50
Q

retenir grossièrement les critères diagnostics DSM de l’insomnie, hypersomnolence (p 735) et narcolepsie (p 736 sans les sous-types bien sûr), et des parasomnies et troubles secondaires (à une condition médicale ou toxique) du sommeil en oubliant les troubles liés à la respiration qui seront vus en pneumologie

A

VOIR DMS V

51
Q

Dites les grandes lignes de l’hygiène du sommeil

A

Activité physique
Au matin peu de rôle sur le sommeil, en après-midi favorise le sommeil, en soirée altère le sommeil donc préférence d’activités de détente en soirée.

Activité intellectuelle
Attention à l’hyperactivité intellectuelle en fin de soirée (par exemple lecture prolongée au lit) ou au retour introspectif sur la journée ou sur 1’agenda du lendemain lors du coucher. L’utilisation de technique de relaxation.

Nutrition
Repas du soir léger.
En cas d’éveil nocturne: manger peu pourrait avoir un effet anxiolytique comme utiliser un lait chaud.

À éviter
Cigarettes, thé, café, chocolat, tisane à saveur de menthe et l’alcool. Cette dernière substance favorise certes l’endormissement, mais procure un sommeil de mauvaise qualité (fractionné, léger et instable).

Organisation du temps de sommeil
La fin de journée doit préparer au sommeil en évitant toute stimulation excessive.

Heure du coucher
Varie selon le besoin et le désir de s’endormir. N’a pas à être fixe.

Heure du lever
Régulière. Ne pas tenter de rattraper le sommeil perdu… cercle vicieux de l’insomnie.

Éveil dans la nuit
Tenter de se rendormir, après 10 ou 15 minutes, se lever et faire une activité neutre.

Sieste
Peut être utile si tôt en journée, nuit au sommeil nocturne si plus tard en après*midi.

Environnement
À vérifier: Bruit, température ambiante et qualité du lit.

Travail
À éviter : Horaire variable, travail de soirée et de nuit.

52
Q

Nommez les différents tx non pharmaco pour les troubles du sommeil et expliquez

A

Thérapie de contrôle des stimuli :

Veiller à éviter que l’environnement n’influe négativement sur le sommeil et à favoriser un rythme veille - sommeil stable. Le lit et la chambre à coucher sont réservés au sommeil et aux activités sexuelles; on se couche seulement si on est somnolent; on quitte sa chambre après 15 ou 20 minutes si le sommeil tarde puis on y retourne seulement si on est somnolent; on se lève à la même heure chaque matin, peu importe la durée du sommeil; on ne fait pas de sieste.

Thérapie de restriction de sommeil :

Vise à restreindre le temps passé au lit au temps de sommeil estimé pour empêcher la fragmentation du sommeil et en augmenter l’efficacité. La privation de sommeil qui en résulte, favorise un endormissement plus rapide et contribue à l’augmentation de l’efficacité du sommeil. Ainsi, un sujet qui mentionne dormir seulement quatre heures alors qu’il en passe neuf au lit, devra rester seulement quatre heures au lit; au fur et à mesure que se consolide son sommeil, le temps passé au lit est accru d’une quinzaine de minutes par semaine.

Thérapie cognitive :

Cible les attentes réalistes ainsi que les conceptions erronées concernant les causes et les conséquences de l’insomnie. La crainte de souffrir des conséquences de l’insomnie est un souci majeur. Or, bien que l’insomnie puisse occasionner fatigue et irritabilité, particulièrement chez les sujets soucieux, les mesures objectives de performance et de somnolence indiquent peu de déficits. La thérapie cognitive permet ainsi de modifier les attentes irréalistes, d’imputer à d’autres causes les conséquences présumées de l’insomnie et de favoriser un sentiment de contrôle sur son sommeil.

Traitement de relaxation :

Sous forme de relaxation progressive, de training autogène ou de rétroaction biologique, permet de réduire l’éveil et les tensions somatiques; ils améliorent la qualité du sommeil en quatre à six semaines et leur efficacité est plus durable que celle des somnifères.

53
Q

Définir le Tb de Conversion

A

Ce sont des sx somatiques NEURO. (motricité / sensorielle).

54
Q

Définir le TSS

A

Sx somatiques qui ne sont pas NEURO.

55
Q

Différence entre TSS et l’hypocondrie

A

Dans l’hypocondrie, il y a une crainte d’avoir une maladie grave et cela SANS sx somatiques (sx somatique peut être présent, mais peu, mineur).

56
Q

Expliquez la simulation

A

Dans la simulation, il y a but précis. C’est volontaire, c’est très conscient (gain clair).

57
Q

Epliquez le factice

A

S’induire des sx sans qu’on puisse identifier un gain conscient. (Le gain c’est juste faire le malade). Il n’y a pas d’autres gains sous-jacents.

58
Q

V ou F. Toute personne qui n’est pas capable de bien s’exprimer (comment il se sent) est plus à risque de somatiser

A

VRAI. Les enfants, les asiatiques, les personnes avec une moins grande intelligence etc.

59
Q

Quel TP est le plus susceptible de somatiser ?

A

TP histrionique. Sont plus à risque de somatiser. (À cause de L’aspect superficiel).

60
Q

V ou F. On doit faire un suivi médical étroit avec une clientèle avec Tb de conversion, TSS etc..

A

VRAI. Aux mois au début. Créer alliance thérapeutique.

61
Q
A