Cours : La médecine psychosomatique Flashcards
Définir grossièrement la psychosomatique
En quelque sorte, la psychosomatique porte sur des maladies organiques dont l’origine est psychologique.
Nommez trois critiques souvent adressées à la catégorisation des troubles somatoformes en cours dans les éditions précédentes du DSM
- Manque de consensus
- Stigmatisation élevée
- Est un diagnostic d’exclusion
- Faible usage du trouble somatoforme
Dites les troubles somatiques fonctionnels les plus fréquents
- Céphalée de tension
- Syndrome temporomandibulaire
- Douleur thoracique non spécifiée
- Syndrome d’hyperventilation
- Dyspepsie non ulcéreuse
- Syndrome de l’intestin irritable
- Lombalgie
- Cystite interstitielle
- Douleur pelvienne chronique
- Syndrome prémenstruel
Définition d’un trouble somatoforme :
Trouble dont le mode de présentation est constitué principalement de symptômes somatiques et de préoccupations / distorsions cognitives face à la maladie.
Ils sont habituellement nommés des troubles somatiques fonctionnels et comportent plusieurs entités tels que le syndrome du côlon irritable en gastro-entérologie et ne s’articulent pas toujours à travers une psychopathologie.
V ou F. Un message général serait de délaisser la dichotomie traditionnelle de la médecine (soit physique, soit mentale). Un patient se plaignant de
troubles physiques chez lequel les tests reviennent normaux ne veut pas dire qu’il n’est pas maladie, les TSS étant une maladie.
VRAI
Dite l’épidémio des troubles symptomatologie somatique
On estime une prévalence de 5 -7 %
Dites des DDX du trouble symptomatologie somatique
Troubles dépressifs
Troubles anxieux
Traits et TP (surtout évitante, paranoïde et obsessionnelle – compulsive)
V ou F. La majorité des trouble symptomatologie somatique sont aigus
FAUX. CHroniques et sont associés à des TP.
Tx pour le trouble symptomatologie somatique ?
- Ø de pharmacothérapie
- activation physique peut aider
- les différentes psychothérapies aident de façon modérée
- la bonne relation md-pt constitue le principal outil diagnostique et thérapeutique.
Dites quelques indices qui peuvent orienter vers un TSS
tableau de Sx vagues, diffus, fluctuants, difficile à circonscrire, chronique ; consultations médicales multiples et des ATCD chirurgicaux non spécifiques; histoire développementale marquée par des sévices physiques ou sexuels/ carence affective / somatisations ou de maladies en bas âge chez les proches ; facteurs liés à l’apprentissage familial ; dysfonctionnement relationnel, social, professionnel de longue date, etc.
Aller lire sur les prédisposants, précipitants, perpétuants : bio, psycho, sociaux DIA 41.
.
Vrai ou faux : aucun facteur biologique ou génétique n’a été encore proposé dans l’étiologie du trouble à symptomatologie somatique
FAUX. Facteurs biologiques comme :
des tendances génétiques complexes semblent exister entre les syndromes somatiques fonctionnels (comme anxiété et dépression)
Dysfonctionnement de neurotransmetteurs : la 5HT et la NA sont mis en causes, des mécanismes de structures (SNC et corne postérieure de la moelle)
Pouvez-vous nommer quelques exemples d’explication de symptômes somatiques inexpliqués dans différentes cultures
- Le « mauvais œil » → bassin méditerranéen
- Vaudou → Antilles
- Possession démoniaque → Chrétienté
Selon vos lectures dans le Lalonde, quel type de personnalité a été spécifiquement associé aux troubles liés à de la somatisation
Au niveau de l’étiologie, aucun. On observe les trois troubles et aucun spécifique n’y semble associé. On a précédemment cru à l’hystérie pour la conversion (Freud) puis les traits obsessionnels pour l’hypocondriaque. Par contre, au niveau des comorbidités entraînant des dysfonctionnements, les plus marqués sont les personnalités évitante, paranoïde et obsessionnelle-compulsive.
Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes moteurs, quatre symptômes
sensoriels et trois symptômes systémiques souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?
Moteurs :
- Faiblesse / spasmes musculaires / paralysie / évanouissement
- Troubles du mouvement
- Troubles de la déglutition
- Symptômes reliés au langage
Systémiques :
- Pseudo-convulsions / syncope
- Symptômes cognitifs
- Amnésie / état de transe ou de possession
Sensoriels :
- Paresthésies
- Anesthésies
- Étourdissements
- Déficits visuels / olfactifs / auditifs
Qu’est-ce que la belle indifférence?
Un terme du Kaplan… : Diminuer l’importance voire être indifférent face à un symptôme important. * À noter que ce n’est plus pathognomonique de la conversion*
Distinguez le bénéfice primaire du bénéfice secondaire
Primaire : protection du rôle de malade et celui-ci profite ainsi de certains privilèges (soins et services) et est exempté de plusieurs responsabilités, à condition qu’il veuille retrouver son état de santé.
Bref : Offrir un environnement de soins dans le but de recouvrer la santé.
Secondaire : obtention de bénéfices secondaires (privilèges et fuite de certaines responsabilités) en adoptant un comportement de malade que l’on qualifie d’anormal (perpétuation du rôle de malade).
Nommez un facteur contribuant à la chronicité des symptômes de somatisation :
- Litige administratif
- Attente d’une compensation
- Croyances liées à une attribution somatique
Vrai ou faux : La personne souffrant du trouble « crainte excessive d’avoir une maladie » répond habituellement rapidement à une intervention de nature psychologique visant à rassurer. Justifiez.
Faux, la personne est difficile à rassurer et le patient demeure préoccupé, même si les résultats sont normaux. Ceci le porte à être hypervigilant et à surveiller ses signes corporels de façon excessive.
Nommez quatre types de facteurs pouvant précipiter des symptômes de somatisation
- événements de vie
- stress non spécifique
- maladie organique
- trouble dépressif et/ou anxieux
Voir critères DSM V des troubles somatiques DIA 44
.
Traitements globaux des TSS
L’aspect fondamental avec ce type de patient est l’alliance thérapeutique entre le patient et le médecin.
L’objectif thérapeutique devrait viser l’adaptation optimale du malade et de sa condition et non la disparition des symptômes ou une psychologisation prématurée de son malaise. Les TSS sont souvent chroniques et associés à des traits de personnalité qui limitent les capacités de changement du malade.
Traitement psychopharmacologique pour TSS
il n’existe pas de pharmacothérapie spécifique pour le TSS. Si une maladie psychiatrique est comorbide, le TSS n’est pas une contre-indication à la traiter pharmacologiquement. Rappelons que les dépressions avec somatisation répondent moins bien au traitement antidépresseur.
Expliquez grossièrement ce que s’est la fibromyalgie
Il consiste brièvement en des points douloureux à la pression et la coexistence de fatigue et de troubles de sommeil. Le seuil à la douleur serait plus bas et les sensibilités accentuées.