Cours INTRO - X. Noël Flashcards

1
Q

Addiction?

A

Comportement dirigé par un but
–> fruit d’une sélection qui justifie sa subsistance

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Q

Psychopathologie expérimentale?

A

étude d’un modèle du traitement de l’info caractéristique d’états psychopatho en lien avec le fonctionnement cérébral, le contexte et les antécédents historiques
==> donc pas uniquement “comment?” mais aussi “pourquoi?” !

étude des déficits et biais cognitifs (et leur substrat neuronal) ainsi que des croyances et la personnalité comme facteurs de risque, de maintien et de rechute d’un était psychopatho

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3
Q

Liaisons entre le contexte, les réponses (neuro-) cognitives et affectives et les actions sont …

A

… dynamiques et varient en fonction du temps

–> en psychopatho, on tente souvent une recherche radicale centrée sur le système triadique

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4
Q

Origines de la psychopatho expérimentale

A

neuropsy, psycho sociale, psycho expérimentale, neurobio, psycho clinique, neurosciences, génétique, psychiatrie, etc

–> point commun entre ces pro n’est pas tellement l’objet de l’étude mais surtout la méthode : empirique et expérimentale

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5
Q

Qu’est-ce que le fonctionnement mental? comment on le perçoit? qu’est-ce que la normalité?

A
  • système de traitement d’infos sensorielles, affectives et cognitives permettant l’optimisation des choix et des actions (!!) –> bcp d’énergie mobilisée pour optimiser un max les résultats (au final, on économise l’énergie pour être optimal)
  • estimation de l’incertitude, de la récompense à court et à long terme, des risques encourus selon la quantité d’infos produites
  • le système est conflictuel, il est bien souvent en opposition (ex: court terme >< long terme ; plaisir >< l’absence de plaisir ; …) et considérablement biaisé, dans le sens où le rapport à la réalité est très distant –> la personne ne saisit pas les infos telles qu’elles sont mais les transforme en permanence
    –> illusions perceptives, décisions irrationnelles (ex: framing effect)
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6
Q

c’est quoi le framing effect?

A

occurs when people react differently to something depending on whether it is presented as positive or negative –> notre décision (réaction) est influencée selon la manière dont l’info est présentée plutôt que ce qui est dit en tant que tel

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7
Q

concrètement, à quoi est dû le framing effect?

A

il est dû par l’effet de substances psychoactives dans le cerveau

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8
Q

2 réalités mentales s’opposent dans la vidéo “résister aux tentations version adulte” (avec Denzel Washington)

A

1) Rester sobre pour être prêt pour le procès du lendemain
2) Appel de l’alcool, attirance, plaisir pour cette personne…

–> les décisions prises ne sont pas définitives, elles varient selon le CONTEXTE –> ici, présence du frigo mini-bar. S’il était dans une chambre d’hôtel sans mini-bar, il n’y aurait peut-être pas eu ce conflit interne

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9
Q

il n’y a pas de psychopathologie sans …, sauf dans … !!

A

SOUFFRANCE
perversion

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10
Q

Design des recherches en psychopatho expérimentale

A
  • approche empirique : différencier clairement VI et VD, compréhension des médiateurs et modérateurs
  • approche phénoménologique : centrée sur la subjectivité de la personne
  • étude de cas
  • étude de groupes (grp expérimental ; grp contrôle)
  • étude de suivi
  • revue narrative / de littérature / méta-analyse
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11
Q

Comment on établit un diagnostic?

A
  • Approche catégorielle ou dimensionnelle
  • Réseau de symptômes
  • La question de l’influence du contexte
  • La question de l’antériorité des symptômes : quelles vulnérabilités? Quels facteurs de risque et de protection?
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12
Q

Approche catégorielle

A

la personne est ou n’est pas en situation psychopathologique (oui ou non)

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13
Q

Approche dimensionnelle

A

pas de changement de nature entre état normal et psychopatho mais continuité, variable discrète continue entre le pôle normal et le pôle psychopatho
–> correspond bcp mieux à ce qui est admis à l’heure actuelle

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14
Q

réseau de symptômes

A

= regarder les symptômes qui caractérisent un état plus général et manière dont, sur des échantillons assez larges, ces symptômes se distribuent avec des poids + ou - importants
–> certains se lient davantage l’un à l’autre (affinité++) et d’autres ont une valeur de centralité bcp plus grande

ex: symptomes de la dépression (fatigue, tristesse, …)

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15
Q

Influence du contexte dans diagnostic

A

si contexte fait varier considérablement le phénomène observé, le plus svt on considère que critères de psychopatho pas atteints

ex : enfant avec hyperactivité seulement dans le contexte familial –> pas tdah tant que pas observé dans plusieurs domaines

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16
Q

Antériorité des symptômes dans le diagnostic

A

facteurs de risque, de maintien?

17
Q

moyens techniques en psychopatho expérimentale

A
  • paradigmes comportementaux : temps de réaction, erreurs, omissions, etc
  • technique occulomotrice (eye tracking)
  • imagerie cérébrale fonctionnelle et structurelle
  • réalité virtuelle
  • rTMS, tDCS, psychopharmacologie
18
Q

Analyse des big data

A
  • gambling data
  • données de moteur de recherche
  • conceptualiser l’impulsivité d’action
  • certains traits de personnalité
  • les facteurs de risque en santé mentale
19
Q

quelles questions doit-on se poser dans le traitement des données l’analyse des résultats?

A

pas juste si les groupes sont diff ou si la personne a changé dans le temps mais plutôt taille de l’effet et de l’échantillon –> montre la puissance de l’étude et si y a une validité forte de l’étude

utile de faire en sorte que tâches soient compréhensibles dans l’analyse mais le plus proche possible de ce à quoi les personnes sont confrontées dans la vraie vie

DONC :
- la question de la taille des effets produits
- la taille des échantillons
- la confiance et la puissance
- directement lié à la reproductibilité des résultats (question centrale de la crise de confiance)
- la question de l’écologisation des tâches : quelle pertinence des tâches classiques de labo pour comprendre le fonctionnement lors d’un contexte naturel?

20
Q

modèles de prédiction

A

quand on prédit, on est vite rattrapés par la réalité … (ex: covid)

  • pour prédire, nous avons besoin de régularités et de redondances (que l’humain produit, des redondances plus ou moins cachées et complexes)

exemple : l’IA modélise le comportement humain à partir d’outputs redondants

  • si un événement est unique ou rare, la prédiction est impossible (covid)

Donc nous sommes dépendants aux grosses tailles d’échantillons pour avoir bcp de redondances et ainsi faire des prédictions (bien que fragiles) : petits effets, grosse taille d’échantillon

21
Q

On essaie de faire des interventions sur base de :
1) …
2) …
3) …

A

1) modèle explicatif
2) compréhension des phénomènes et mécanismes clés
3) modèles de prédictions

22
Q

on est de + en + axé sur des modèles … plutôt que des modèles …

A

multivariés (=plusieurs variables liées entre elles)
univariés (=une variable mais en cache pleins d’autres qu’on ne comprend pas)

23
Q

objet de la recherche en psychopatho cognitive?

A

tenter de comprendre les tendances psychopathologiques dans les échantillons sous-cliniques et tenter de comprendre les états psychopathologiques dans les échantillons cliniques (drogue, jeux d’hasard, d’argent, jeux vidéos)

24
Q

échantillons sous-cliniques?

A

personnes qui n’ont pas encore totalement présenté un état psychopatho donné mais qui ont des vulnérabilités (ex: + impulsives, + anxieuses, + déprimées que “la normale”)

25
Q

tDCS ?

A
  • non-invasive : facile à utiliser, pas cher, presque indolore
  • deux électrodes : anode (+) et cathode (-)
  • courant peut varier entre 0,5 et 2 mA et dure entre 10 et 40 min
  • sham tDCS : 0mA mais stimule les 15 ou 30 premières et dernières secondes pour que le patient ne puisse pas deviner s’il a la tDCS active ou sham
  • les mécanismes ne sont tjrs pas clairs, néanmoins :
  • la tDCS ne déclenche pas un potentiel d’action mais renforce les potentiels d’action présent durant la stimulation
  • permet de modifier l’excitabilité corticale même après 1 stimulation (Nitsche & Paulus, 2000)
  • plusieurs séances augmentent la durée des effets (Boggio et al., 2007)
    –> potentielle intervention à plus long terme
26
Q

comment utiliser la tDCS?

A

Peut être utilisée en 3 montages (Zhao et al., 2017) :
1) montage bi-céphalique (anode et cathode sur cuir chevelu)
2) montage mono-céphalique : anode sur le cuir chevelu et cathode sur le corps comme électrode de référence (ex: bras)
3) montage non céphalique : stimulation non corticale (ex: cervelet)

Ce qui influence les effets:
- la zone ciblée (ex: addiction = régions préfrontales et frontales)
- la distance entre les électrodes : si elles sont proches, on estime que la région stimulée est + proche du cuir chevelu alors que si distantes, région + sous-corticale qui sera stimulée
- le nombre de sessions : + on fait de sessions, + y a des effets à long terme
- la durée et l’intensité du courant par séance : + c’est long et + c’est intense, + on estime qu’il y a des effets

27
Q

Entrainements cognitifs

A
  • entrainement d’une fct cognitive (ex: N-back pour mémoire de travail ou Go/No-Go pour inhibition)
  • modification des biais cognitifs (CBM) : on peut utiliser cette technique pour diminuer les tendances d’approche vers une substance et l’inverse qd qqch nous rebute (ex: dans l’alcoolisme, no-go = alcool et go = sport ou neutre)
  • biais d’attention, ex : dot probe task
  • biais d’approche automatique envers une substance, ex : alcohol approach biaises retraining
28
Q

eye tracker?

A

suivre avec précision les mouvements du regard

utilisé en psychiatrie dans les biais attentionnels –> estimation + précises que dans les tâches purement comportementales et permet d’étudier le temps de regard, le nombre de regards, le diamètre pupillaire, etc …

29
Q

VR ou réalité virtuelle?

A

immerger le participant dans un environnement choisi le + écologique possible

Deux types : VR pure et vidéo 360° (mais pas d’interaction avec l’environnement là)
- possibilité de mouvement en VR
- environnement + réalistes en vidéos 260°

  • permet de se retrouver dans son environnement problématique depuis l’hôpital
  • induction d’émotions ou de craving et d’en évaluer l’impact
  • passation de tâches dans un environnement virtuel