Cours 3 - Imagerie des circuits dysfonctionnels (S. Campanella) Flashcards
résumé des dimensions symptomatiques et des circuits cérébraux dysfonctionnels
- les symptômes positifs : hypoactivité self-monitoring (régions temporales) et hyperactivité au niveau cortex préfrontal et circuit de récompense
- les symptômes négatifs: hypoactivité au niveau cortex préfrontal et circuit de récompense
- les symptômes cognitifs: hypoactivation régions exécutives
- les symptômes affectifs: régions limbiques
- les symptômes agressifs: régions frontales et pariétales –> manque de contrôle cognitif et manque de connectivité entre ces régions
Rappel : lorsqu’un patient schizo entend des voix …
c’est lui-même qui les produit (hyperactivation broca) mais ne sait pas se les rapporter
Bien que la schizo puisse être conceptuellement divisée en ces 5 dimensions symptomatiques, il existe en réalité un … important entre …
–> ?
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chevauchement symptomatique
ces diverses dimensions
–> les symptômes agressifs sont souvent associés aux symptômes positifs
–> l’altération des fcts exécutives ainsi que les symptômes affectifs sont difficiles à dissocier des symptômes négatives
Pourquoi associer sémiologie psychiatrique et circuits corticaux ?
à partir du moment où on considère que la maladie mentale est une maladie du cerveau donc circuit cortical dysfonctionnel –> traitement inefficace de l’information. ça va donner lieu à des symptômes cliniques (psychiatriques) et donc à la maladie mentale
théorie du gène unique
pdt longtemps, on pensait qu’un gène en particulier était à l’origine de la maladie
–> aujd, on sait qu’on a plusieurs gènes de vulnérabilité, pas qu’un gène responsable
VRAI OU FAUX
On est tous plus ou moins vulnérables à un ou plusieurs types de maladie mentale (ex: addiction, psychose, dépression)
VRAI
–> ça veut pas dire qu’on va forcément développer la maladie –> ça dépend aussi des événements de vie
à partir du moment où plusieurs gènes de vulnérabilité + facteurs de stress mineurs (événements de vie)…
au nv cortical, on traitera l’info inefficacement, on va avoir des troubles cognitifs qui pourront mener au développement de la maladie mentale
VRAI OU FAUX
Un circuit cortical ne peut pas être altéré par des facteurs non génétiques
FAUX
–> des facteurs non génétiques tels que les traumatismes physiques et/ou émotionnels, les apprentissages aberrants (?), la consommation de drogues, des infections, etc PEUVENT altérer le circuit cortical
La … et les facteurs … s’allient donc pour perturber le traitement de l’info dans les circuits …, générant les symptômes des …
génétique
environnementaux
corticaux
maladies mentales
Quelles sont les boucles neurales dysfonctionnelles responsables spécifiquement des symptômes cliniques observés dans la schizophrénie?
Quelle est la question principale du cours, notamment de la partie du Pr. Campanella?
Quelle est l’utilité de décomposer le diagnostic d’une maladie mentale en plusieurs dimensions symptomatiques, et à relier chaque symptôme avec des circuits cérébraux dysfonctionnels?
Réponse à cette question?
Comprendre le rôle du psychiatre : la sémiologie et les circuits cérébraux impliqués peuvent servir de BASE à une approche rationnelle pour le choix des traitements
–> base car y a des limites à son rôle
Les 7 étapes de l’approche rationnelle du psychiatre
Etape 1 : construire un diagnostic par une approche catégorielle –> un certain nombre de symptômes reliés à une pathologie
Etape 2 : décomposer le diagnostic dans les différents symptômes qu’il comprend
Etape 3 : mettre en rapport chaque symptôme avec un circuit potentiellement dysfonctionnel
Etape 4 : étudier la gamme des neurotransmetteurs censés réguler chaque circuit
Etape 5 : choisir un traitement prenant pour cible le neurotransmetteur régulant le circuit potentiellement dysfonctionnel
Etape 6 : associer un autre médicament ou remplacer le médicament par un autre si le symptôme n’est pas soulagé
Etape 7 : répéter cette démarche pour chaque symptôme jusqu’à ce que le patient soit asymptomatique ou en rémission chaque fois que cela est possible
neurotransmetteurs?
=agents chimiques qui permettent aux neurones de communiquer des infos entre elles et de les transmettre de certaines parties du cerveau à d’autres
Les psy et neuropsy utilisent plutôt l’approche dimensionnelle par rapport à l’approche catégorielle des psychiatres
L’idée étant que ce sont les fcts cognitives qui sont importantes
Ex : inhibition peut être atteinte de manière transversale dans différentes maladies mentales (dépression, dépendance, TDAH, anxiété)
–> traiter la fct cognitive indépendamment de la catégorie nosographique dans laquelle le psychiatre va placer le patient
–> la fct d’un processus est + importante
Comment trouver une médication adaptée?
établir une correspondance entre des symptômes spécifiques et des circuits potentiellement dysfonctionnels
Maladie de Parkinson
manque du neurotransmetteur dopamine dans les circuits moteurs
–> tremblements, manque de mouvements fins, …
–> médicament qui stimule création de dopamine dans le cerveau
–> symptômes diminuent mais symptômes secondaires apparaissent
L’idée de base du neuropsychopharmacologue moderne est …
mettre en rapport chaque symptôme avec un circuit neural dysfonctionnel, et, grâce à la connaissance des neurotransmetteurs qui régulent ce circuit et des médicaments qui agissent sur ces neurotransmetteurs, choisir un agent thérapeutique qui réduira le symptôme en question.
Qu’en est-il donc de la schizophrénie??
Les réseaux de neurotransmetteurs forment le substrat moléculaire et anatomique qui accorde le fonctionnement des neurones au sein des circuits cérébraux –> permet la communication dans le cerveau entre les neurones.
On peut donc cibler de façon rationnelle des réseaux neuraux et les fonctions qu’ils régulent, en choisissant et en associant des produits psychotropes agissant sur des neurotransmetteurs spécifiques dans les aires cérébrales pertinentes pour le traitement d’un patient donné.
neurotransmetteur très important dans la schizophrénie
la dopamine
dopamine?
=neurotransmetteur inhibiteur
Dans la schizophrénie, il y a combien de grandes voies dopaminergiques? Quelles sont-elles?
5 grandes voies :
1) Voie nigrostriée : surtout impliquée dans parkinson
2) Voie tubéro-infundibulaire
3) Voie mésolimbique (!!) : part de la base du cerveau vers les régions striatales lymbiques
Voies mésocorticales (!!) se constituant en deux voies :
4) partant de la base du cerveau vers les régions frontales –> vers le PFC dorsolatéral
5) partant de la base du cerveau vers les régions frontales –> vers le PFC ventromédian
–> on parlera pas trop des deux premières voies
Hypothèse importante étayée depuis des années par rapport aux voies dopaminergiques (!!)
1) Les symptômes positifs et agressifs sont associés à une hyperactivité dopaminergique mésolimbique
2) Les symptômes cognitifs, affectifs et négatifs sont associés à une hypoactivité dopaminergique mésocorticale
Hypothèse dopaminergique intégrée de la schizophrénie
1) Voie nigrostriée normale
2) Voir tubéro-infundibulaire normale
–> qd même touchées par les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie
3) Voie mésolimbique hyperactive –> symptômes positifs et agressifs
4) Voie mésocorticale CPFDL hypoactive –> symptômes cognitifs et négatifs
5) Voie mésocorticale CPFVM hypoactive –> symptômes affectifs et négatifs