Cours et divers Flashcards

1
Q

Quelles sont les principes à retenir de l’Académie des sciences ?

A

1) Prendre conscience de la révolution en cours et du choc entre la traditionnelle culture du livre et la nouvelle culture numérique
2) Prendre du recul par rapport au virtuel
3) S’adapter au mouvement technologique en restant en phase avec la jeunesse
4) Adapter la pédagogie aux âges de l’enfant et lui apprendre l’autorégulation

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2
Q

Quelles sont les recommandations de l’Académie des sciences pour l’enfant avant 2 ans ?

A

5) Toutes les études montrent que les écrans non interactifs (télévision et DVD) devant lesquels le bébé est passif n’ont aucun effet positif
6) Les tablettes peuvent être utiles au développement sensori-moteur de l’enfant mais uniquement à petite dose et au sein d’une riche palette d’autres outils sensori-moteurs

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3
Q

Quelles sont les recommandations de l’Académie des sciences pour l’enfant entre 2 et 6 ans ?

A

7) De 2 à 3 ans, l’exposition passive et prolongée des enfants à la télévision, sans présence humaine interactive et éducative est déconseillée
8) A partir de 3 ans, le développement des diverses formes de jeux symboliques invitant l’enfant à “faire semblant” l’éduque à distinguer le réel du virtuel
9) A partir de 4 ans, les ordinateurs et consoles de salon peuvent être un support occasionnel de jeu en famille, voire d’apprentissage accompagné

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4
Q

Quelles sont les recommandations de l’Académie des sciences pour l’enfant entre 6 et 12 ans ?

A

10) L’école élémentaire est le meilleur lieu pour engager l’éducation systématique aux écrans
11) L’utilisation pédagogique des écrans et des outils numériques à l’école ou à la maison peut marquer un progrès éducatif important
12) Une éducation précoce de l’enfant à l’autorégulation face aux écrans est essentielle
13) En famille, les logiciels de contrôle parental sont une protection nécessaire mais insuffisante

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5
Q

Quelles sont les recommandations de l’Académie des sciences pour l’enfant après 12 ans ?

A

14) Les outils numériques possèdent une puissance inédite pour mettre le cerveau en mode hypothético-déductif
15) En revanche, un usage trop exclusif d’Internet peut créer une pensée “zapping”, trop rapide, superficielle et excessivement fluide, appauvrissant la mémoire et les capacités de synthèse personnelle et d’intériorité
16) L’éducation et le contrôle des parents concernant les écrans sont essentiels, la maturation cérébrale n’étant pas achevée à l’adolescence
17) S’agissant des jeux vidéos, faire une distinction entre les pratiques excessives qui appauvrissent la vie des adolescents et celles qui l’enrichissent est indispensable
18) S’agissant des réseaux sociaux, beaucoup d’adolescents les utilisent positivement, comme un lieu d’expérimentation et d’innovation qui leur permet de se familiariser avec les espaces numériques, de se définir eux-mêmes et d’explorer le monde des humains
19) Mais les réseaux sociaux peuvent aussi être utilisés de façon problématique
20) La prévention doit associer l’encouragement des pratiques créatrices et les mises en garde

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6
Q

3 situtations sont de bon augure concernant les pratiques de jeux numérique d’un adolescent, lesquelles ?

A
  • l’adolescent joue avec des compagnons qu’il retrouve dans la vraie vie
  • l’adolescent a lui-même une activité de création d’images ou de films
  • l’adolescent désire s’orienter vers des professions liées aux écrans , ce qui révèle une préoccupation réaliste de son avenir
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7
Q

Quels sont les 3 domaines dans lesquels il convient de mettre en garde les adolescents concernant les pratiques numériques ?

A
  • Beaucoup de jeunes utilisateurs ignorent qu’Internet est aussi un gigantesque marché, âprement convoité, dans lequel les adolescents représentent, en tant qu’utilisateurs, une source de revenus dont on cherche à tirer parti par des moyens parfois douteux : une éducation sur les modèles économiques des entreprises présentes sur Internet est indispensable
  • Beaucoup ignorent les conséquences possibles à long terme de la publication sur Youtube de vidéos issus d’un téléphone portable
  • Mettre l’accent sur le droit à l’intimité et le droit de chacun à sa propre image, évoquer la pornographie et la violence
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8
Q

Quels sont les risques pathologiques associés aux écrans ?

A

21) Les jeux vidéo, et la réalité virtuelle de façon générale, peuvent constituer un support dans de nombreuses formes de prise en charge
22) Les conséquences des mauvais usages (repli sur soi, manque de sommeil, défaut d’attention ou de concentration) sont le plus souvent rapidement réversibles si les parents interviennent aux premiers signes d’alerte
23) Les conséquences problématiques de l’exposition trop prolongée (plus de 2h par jour) du jeune enfant aux écrans non interactifs peuvent perdurer au-delà des premières années et se traduire par des performances scolaires amoindries
24) Chez l’adolescent, le problème principal est celui des usages excessifs et parfois pathologiques des écrans

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9
Q

Combien y a-t-il de consommateurs de cannabis dans le monde ?

A

5 millions chaque jour, c’est la drogue illégale la plus consommée

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10
Q

Quels sont les liens entre cannabis et troubles psychotiques ?

A
  • la consommation de cannabis peut produire des crises psychotiques aigües et transitoires
  • mais aussi des crises aigües et persistantes
  • et des effets permanents avec les symptômes de la schizophrénie
  • pour les personnes souffrant déjà de troubles psychotiques, les effets peuvent être exacerbés, la rémission retardée et le pronostic dégradé
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11
Q

L’adolescence est-elle une crise ?

A
  • On ne peut parler de crise à propos de l’adolescence que lorsqu’on envisage les changements qui interviennent dans l’ensemble de la personnalité et sous leur aspect qualitatif : il ne faut pas fermer les yeux sur l’intensité des conflits qui peuvent survenir, y compris entre l’adolescent et lui-même
  • La crise d’adolescence n’est pas un phénomène général, tout au plus peut-on parler à cet âge d’un terrain conflictuel. La crise est affaire de tempérament individuel et encore plus de milieu social.
  • La crise d’adolescence n’a pas un caractère absolu : on rencontre tous les degrés, depuis un simple malaise dans les rapports avec l’entourage jusqu’aux états oppositionnels extrêmes avec fugues ou violences. Lorsqu’elle existe, elle n’est que passagère
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12
Q

Dans quels cadres théoriques généraux convient-il de replacer la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent pour en comprendre la recherche et les débats ?

A
  • l’approche anthropologique
  • l’approche historique
  • le débat sur le pathologique et la norme
  • les questions sur l’usage du diagnostic en pédopsychiatrie
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13
Q

Que faut-il retenir de l’apport des approches anthropologiques et historiques de l’enfance et de l’adolescence ?

A

La psychologie est une discipline en tension entre une prétention à la scientificité et la nécessité de prendre en considération la complexité de son objet : l’esprit humain dans l’infinité de ses variations culturelles et historiques

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14
Q

Quels sont les problèmes spécifiques à notre temps pour la psychologie de l’enfant et l’adolescent ?

A
  • les nouvelles technologies

- la question des drogues

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15
Q

Que retenir de la réflexion critique sur les catégories diagnostiques, le psychologue et la norme ?

A
  • “la norme” au sens de ce qui est acceptable pour les adultes dans l’environnement de l’enfant ne correspond pas au pathologique
  • il n’existe pas de démarcation nette entre normal et pathologique
  • il convient d’identifier les pratiques éducatives qui peuvent influencer la santé mentale de l’enfant tout en restant humble sur ces questions de choix éducatifs (ex article sur cosleeping)
  • considérer et communiquer aux parents que les diagnostics en pédopsychiatrie sont des conventions, l’usage d’un terme par praticité ne fait pas de leur enfant une personne radicalement différente
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16
Q

Qu’est-ce que l’entretien semi-structuré Kiddie-Sads ?

A

Schedule for Affective Disorders ans Schizophrania for school-age children :

permet d’explorer la psychopathologie des enfants de 6 à 18 ans à partir des critères standards de plus de 30 diagnostics

Les critères sont examinés à partir de la combinaison des informations provenant de l’enfant et de ses parents

suivant une cotation de la fréquence et de la sévérité des symptômes

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17
Q

Qu’est-ce que l’entretien pour le diagnostic de l’autisme révisé ?

A

Autism Diagnostic Interview Revised ADI-R

entretien semi-structuré mené auprès des parents

permet de rechercher les symptômes de l’autisme dans le domaine des interactions sociales, de la communication et des comportements répétitifs et stéréotypés

Il tient compte de l’histoire du développement de l’enfant et de la symptomatologie actuelle

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18
Q

Qu’est-ce que l’Echelle comportementale d’anxiété et phobie de Vera ?

A

Utilisée surtout avec les < 10 ans

mais s’adresse aux 8-18 ans

permet d’évaluer les peurs du patient face à de multiples objets (phobie scolaire, phobie sociale, phobie des maladies, anxiété de séparation etc)

Facile d’accès, constitué d’items de type “j’ai peur de”

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19
Q

Qu’est-ce que l’Echelle d’anxiété état-trait pour enfant (Strait-Trait Anxiety Inventory for children STAI-C) ?

A

20 items

permet d’investiguer un ensemble de manifestations anxieuses,

très utile pour dépister l’anxiété et notamment l’anxiété de performance (liée à l’école) fréquence chez l’enfant

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20
Q

Qu’est-ce que l’Inventaire de dépression de l’enfant ?

A

Children Depression Inventory CDI

adaptation de l’inventaire de dépression de Beck pour les 7-17 ans

comporte 27 items du type “je suis triste tout le temps”

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21
Q

Qu’est-ce que l’Echelle d’hyperactivité de Conners ?

A

Disponible en une version parent et une version enseignant, le mieux étant de recueillir les deux

Peut être utilisée avec des patients de 7 à 18 ans

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22
Q

Qu’est-ce que l’Echelle d’estime de soi de Rosenberg (R-SES) ?

A

peut être utilisée dès l’âge de 8 ans

permet d’évaluer l’estime de soi globale

23
Q

Une fois un ou plusieurs diagnostics posés, il convient de décider d’une orientation thérapeutique pour le patient. Le projet peut être de différents ordres, lesquels ?

A
  • psychothérapie
  • rééducation : orthophonique, psychomotrice, psychopédagogique, orthoptique
  • changement passager ou au long cours de l’environnement de vie : thérapie institutionnelle
24
Q

Quelles sont les principales dates des DSM ?

A

DSM3 : 1980

DSM4 : 1994

DSM4 TR : 2004

DSM5: 2013

25
Q

Quelle est la révolution apportée par le DSM3 ?

A

En réponse à une crise de légitimité profonde, la revalorisation du modèle médical :

  • une réforme du vocabulaire clinique qui expurge les termes théoriques ou hautement inférentiels
  • l’introduction systématique de critères opérationnels pour définir chaque trouble mental
  • la construction d’un système multiaxial

L’approche athéorique prônée par le DSM3 a à la fois pour but de concilier les cliniciens d’orientations théoriques différentes mais aussi une volonté de montrer que la clinique psychiatrique se perfectionne en utilisant les mêmes outils que dans les autres branches de la médecine

A partir de la littérature scientifique et non plus d’avis d’experts

26
Q

Quelles sont les contraintes qui ont prévalu à la construction du DSM4 ?

A
  • augmentation du niveau de preuve exigé pour introduire une modification : répondant à la nécessité de ralentir le rythme des modifications (impact sur la recherche, les assurances etc), but d’apporter de la stabilité
  • ouverture et démocratisation du processus de révision du DSM : une attention plus grande est donnée à l’utilité clinique de la classification ainsi qu’aux revendications des associations de patients
  • nécessité de se conformer à la CIM
  • un principe de prudence en réponse aux critiques faites au DSM (surmédicalisation)
27
Q

Qu’est-ce que la mention TR et que cela traduit-il ?

A

text revised

seul le texte qui accompagne les descriptions cliniques est révisé et non l’édition en général

c’est un bouleversement profond des modalités de révision du DSM

pour apporter de la stabilité (ralentir le rythme des nouvelles versions et avec l’augmentation du nombre de maladies répertoriées) et éviter la surmédicalisation conséquence de l’augmentation du nombre de maladies répertoriées

28
Q

La construction du DSMV a démarré par un état des lieux des difficultés depuis le DSM3, quelles ont été les difficultés recensées ?

A
  • aucun biomarqueur n’a été découvert pour n’importe quel syndrome du DSM
  • la comorbidité est extrêmement haute entre les troubles mentaux
  • les diagnostics sont instables dans le temps
29
Q

Quel débat oppose les chercheurs épidémiologistes aux chercheurs cliniciens interculturels concernant le trouble du sommeil chez le jeune enfant ?

A
  • Le contact de proximité entre la mère et l’enfant ainsi que le co-sleeping serait pourvoyeur de trouble, selon les épidémiologistes
  • Le contact distal serait générateur de trouble selon les cliniciens interculturels
30
Q

Qu’apporte l’article de Govindama à ce débat ?

A
  • ce débat ne tient pas compte de la dimension culturelle
  • la représentation de la solitude qu’implique le sommeil renvoie à celle de la mort et influe sur les pratiques du coucher
  • le trouble du sommeil ne serait pas lié directement au mode de coucher mais à la gestion de la séparation dans chaque culture, à une dynamique de déculturation en cours qui s’exprime dans les modes de coucher et expose l’enfant à une rupture généalogique
31
Q

Les auteurs recommandent de considérer l’opposition catégories / dimensions suivant différents niveaux d’analyse, lesquels ?

A
  • la nécessité clinique
  • les convictions méta-théoriques
  • la réalité empirique
32
Q

Quelle est la discipline qui traite de l’étiologie des troubles mentaux au décours du développement ?

A

la psychopathologie développementale

33
Q

En quoi la question fréquente du caractère inné ou acquis des troubles mentaux est-elle problématique ?

A
  • si on entend “inné” comme ce qui est présent à la naissance, les caractéristiques du nouveau-né sont déjà le fruit d’une double influence de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux. A l’inverse des processus sous contrôle génétique tels que la puberté ou la ménopause peuvent entrer en jeu bien après la naissance
  • définir l’inné et l’acquis comme ce qui n’est que sous influence génétique vs que sous influence environnementale ne fonctionne pas dans le champ des troubles mentaux dar rien dans le comportement ou la vie psychique n’échappe à l’influence génétique ni environnementale
  • > les troubles mentaux sont le fruit d’influences mêlant facteurs génétiques et facteurs environnementaux
34
Q

Les liens identifiés entre facteurs de risque et troubles mentaux identifiés dans ce contexte sont des liens probabilistes et non déterministes, qu’est-ce que ça veut dire ?

A

Un facteur ne conduit jamais systématiquement au développement d’un trouble, ex trouble bipolaire de la mère est un facteur de risque pour le trouble bipolaire chez son enfant mais il s’agit seulement d’une probabilité accrue

35
Q

Ces relations complexes entre facteurs de risque et troubles mentaux sont incarnées par quels concepts (2) ?

A
  • équi-finalité

- multi-finalité

36
Q

Qu’est-ce que l’équi-finalité ?

A

L’équi-finalité : des chemins développementaux très variés peuvent conduire à un même trouble mental

-> le même diagnostic chez 2 enfants différents peut résulter de combinaisons de facteurs très différentes

37
Q

Qu’est-ce que le concept de multi-finalité ?

A

Un même facteur de risque peut conduire au développement de psychopathologies variées

38
Q

On parle d’exposome pour désigner quoi ?

A

l’ensemble des influences environnementales auxquelles un individu a été exposé depuis la naissance jusqu’au présent,

l’exposome de chaque personne est ainsi unique, car composé notamment de l’ensemble des expériences relationnelles qu’il a eues jusqu’ici

39
Q

Critères diagnostic du trouble du développement intellectuel selon le DSM V

A

A. Fonctionnement intellectuel général significativement inférieur à la moyenne : niveau de QI d’environ 70 ou au-dessous, mesuré par un test de QI passé de façon individuelle (pour les enfants très jeunes, on se fonde sur un jugement clinique de fonctionnement intellectuel significativement inférieur à la moyenne

B. Déficits concomitants ou altérations du fonctionnement adaptatif actuel (c’est à dire la capacité du sujet à se conformer aux normes escomptées à son âge dans son milieu culturel) concernant au moins 2 des secteurs suivants : communication, autonomie, vie domestique, aptitudes sociales et interpersonnelles, mise à profit des ressources de l’environnement, responsabilité individuelle, utilisation des acquis scolaires, travail, loisirs, santé et sécurité

C. Début avant l’âge de 18 ans

Spécifier en fonction du degré de sévérité, le niveau du déficit intellectuel

40
Q

Quels sont les différents niveaux de gravité à spécifier selon le DSM V

A
  • retard mental léger : niveau de QI de 50-55 à 70 environ
  • retard mental moyen : niveau de QI de 35-40 à 50-55 environ
  • retard mental grave : niveau de QI de 20-25 à 35-40
  • retard mental profond : niveau de QI inférieur à 20-25
  • retard mental, sévérité non spécifiée : lorsqu’il existe une présomption de retard mental mais que l’intelligence du sujet ne peut être mesurée par des tests standardisés
41
Q

Un diagnostic de déficience intellectuelle ne peut être posé que si l’enfant ou l’adolescent présente aussi une déficience marquée ou des altérations significatives de son fonctionnement adaptatif. Comment est-ce évalué ?

A

Dans la plupart des cultures occidentales, on utilise une échelle standardisée telle que :
- l’Echelle de maturité sociale de Vineland qui doit être remplie par une personne connaissant bien l’enfant ou l’ado

-> ces échelles permettent de déterminer jusqu’à quel point celui-ci est capable de répondre aux exigences quotidiennes auxquelles il se voit confronté dans différents domaines

42
Q

Qu’est-ce que l’aphasie ?

A

trouble dans lequel la personne a partiellement ou totalement perdu la capacité de parler et/ou de comprendre ce qu’on lui dit

43
Q

Quels sont les troubles de la communication fréquemment associés aux troubles des apprentissages ?

A
  • trouble du langage de type expressif
  • trouble du langage de type mixte réceptif-expressif
  • trouble phonologique
44
Q

crises de colère =

A

crises clastiques

45
Q

Quelle est la finalité de la psychopathologie développementale ?

A

comprendre les relations qui existent entre les aspects biologiques, psychologiques et socio-culturels du développement psychique de l’être humain

46
Q

Dans le cadre de la psychopathologie développementale, comment est pensée la plus ou moins bonne adaptation d’un être humain à la société ou le développement de troubles ?

A

comme des processus, qu’influencent des facteurs de risque ou de protection

47
Q

Pourquoi la notion de chemin développemental est-elle centrale pour la psychopathologie développementale ?

A

Parce qu’elle désigne le caractère singulier de la trajectoire de chaque être humain : dans chaque histoire individuelle, les facteurs de risque et de protection se rencontrent et s’assemblent d’une manière unique pour concourir au développement normal ou pathologique du sujet

48
Q

Par quels concepts est illustrée “la nature probabiliste de l’association entre facteurs de risque, facteurs de protection et psychopathologie” ?

A
  • le concept de multi-finalité : un même facteur de risque peut conduire à des psychopathologies variées
  • le concept d’équi-finalité : des chemins développementaux variés peuvent conduire à une même pathologie
49
Q

Un même facteur de risque peut conduire à des psychopathologies variées : comment se nomme ce concept ?

A

multi-finalité

50
Q

Des chemins développementaux variés peuvent conduire à une même pathologie : comment se nomme ce concept ?

A

équi-finalité

51
Q

L’usage journalier ou quasi-journalier du cannabis à l’adolescence est associé à :

A
  • un risque accru d’installation d’une dépendance au cannabis
  • de moins bonnes performances cognitives, notamment pour l’apprentissage verbal, la mémorisation et l’attention
  • une moins bonne réussite académique, avec un risque accru d’abandon des études
  • de plus grandes chances de consommer d’autres drogues
  • un risque accru de développer une schizophrénie chez les sujets porteurs de risque
  • un risque suicidaire plus important et peut-être de plus forts taux de dépression
  • des problèmes respiratoires et cardiovasculaires
  • un risque de cancer des poumons accru
52
Q

Définition du trouble dépressif majeur

A
  • présence d’un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs, la durée moyenne d’un épisode dépressif majeur chez l’adulte comme chez l’enfant est de 4 mois
  • le nombre d’épisodes dépressifs majeurs, la durée des épisodes et la durée des périodes séparant les épisodes varient d’un patient à l’autre
53
Q

Définition du trouble dépressif persistant

A

dépression au long cours mais avec une symptomatologie plus modérée

  • humeur déprimée ou irritable pendant la plupart des journées pendant au moins un an avec au moins 2 des symptômes suivants : diminution ou augmentation de l’appétit, insomnie ou hypersomnie, fatigue ou perte d’énergie, faible estime de soi, faible concentration ou difficulté à prendre des décisions, sentiments de désespoir
54
Q

Définition du trouble disruptif de dysrégulation émotionnelle

A

nouvelle entité du DSMV

enfants de plus de 6 ans

qui ont manifesté pendant une durée de plus de 12 mois des crises de colère sévères au moins 3 fois par semaine

ces crises de colère doivent être accompagnées de manifestations verbales et comportementales, être disproportionnées au regard de la situation ou de la provocation et en décalage avec le niveau de développement de l’enfant

L’humeur entre les épisodes de colère doit par ailleurs être irritable la plupart des journées, et cette irritabilité doit être observée dans au moins deux environnements différents

  • > le diagnostic ne peut pas coexister avec un trouble oppositionnel avec provocation ou un trouble bipolaire
  • > si l’enfant a déjà présenté un épisode maniaque ou hyponamniaque, le diag disruptif ne peut pas être posé