Cours 9.1 et 9.2 Flashcards

1
Q

Qu’est ce que l’imagerie visuelle?

A

Habileté à recréer le monde visuel dans notre esprit, en l’absence d’un stimulus physique
-Est ce que l’imagerie imite la perception visuelle?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Dans l’expérience Transformations mentales: Rotation mental, quels sont les buts (2)? La tâche est de déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D

A

-Déterminer si l’imagerie visuelle fonctionne comme la perception
-Étudier les limites de l’imagerie visuelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Dans l’expérience Transformations mentales: Rotation mental, quels sont les conditions? La tâche est de déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D

A

1) Rotation sur le plan de l’image: dessin sur feuille de papier et comme si je tourne la feuille de papier dans le sens des aiguilles d’une montre. On ne voit jamais la 3e dimension
2) Rotation en profondeur: rotation comme si on avait l’objet dans nos mains, fait tourner sur la 3e dimension (pour voir si on est capable de traiter la 3e dimension justement)
Avec pour chacun soit original, même ou différent
-Différence angulaire: 0/20/40/60/80/100/120/140/160 degrés de rotation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Dans l’expérience Transformations mentales: Rotation mental, quel est l’hypothèse et quels sont les résultats? La tâche est de déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D

A

-Hypothèse: Plus grande différence angulaire implique plus grand TR
-Résultats: 1) Forte relation linéaire entre la différence angulaire et le temps de réaction. Donc + différence angulaire est élevée, + le TR est élevé 2) Pas d’impact du type de rotation sur les TR. Capacité naturelle de traitement de la profondeur (en 3D) en imagerie
-Donc les résultats sont cohérents avec la proposition selon laquelle les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les objets congrus/identiques
-Soutien pour utilisation des représentations figuratives en imagerie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est ce qu’une représentation figurative?

A

Représentations qui respectent ce qu’on utiliserait en perception visuelle du vrai monde (angles et représentation de la profondeur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Dans l’expérience balayage mental, on cherche à savoir, si l’imagerie est semblable à la vision, est ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet qu’on est en train d’imaginer? Dans la phase test quelles sont les deux conditions?

A

Condition 1: Imaginer objet complet en imagerie mentale
Condition 2: Focus sur une extrémité spécifique
On calcule le temps de réaction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dans l’expérience balayage mental, on cherche à savoir, si l’imagerie est semblable à la vision, est ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet qu’on est en train d’imaginer? Quelles sont les hypothèses? Et les résultats?

A

-Équivalent au traitement au traitement visuel:
Si on regarde objet complet, TR moyen ne dépendra pas de la position de la partie demandée
Si on doit se concentrer sur une partie (ou ‘zoomer’) TR sera en fonction de la distance entre emplacement de l’extrémité et propriété testée
-C’est ce qui a été obtenu comme résultat, donc soutien pour utilisation de représentations figuratives en imagerie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les critiques de Pylyshyn sur les représentations figuratives?

A

-Impénétrabilité cognitive: Faire l’expérience de l’image ne signifie pas nécessairement utiliser l’image
-Introspection n’est pas fiable: participants pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre
-Pourquoi y aurait-il une image? Image pourrait être un épiphénomène (représentations/processus non-spatial/non-visuel)
-Image pourrait être produite après le traitement (stimulation post-décision, après avoir utilisé un autre type de représentation)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est l’hypothèse de Pylyshyn?

A

Hypothèse de connaissance tacite:
-Utilise savoir déjà acquis à propos de l’environnement pour accomplir tâche
-Mémoire de la structure des objets/du monde réel: relations entre parties d’objets et distances entre monuments/villes
Il propose une représentation alternative:
-Les représentations propositionnelles. Propriétés des stimuli sont représentés symboliquement (comme quand mots du langage représentent objets et relations entre objets)
Pourrait expliquer le balayage mental

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Exemple de représentations propositionnelles

A

hélice vers cabine (utilise 3 propositions pour ‘trouver’ la cabine):
1) L’hélice est sous le moteur
2) Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)
3) la poupe est derrière la cabine
# de propositions utilisées explique temps de réaction
Aucune image nécessaire
-Organisation possible mais pas nécessairement celle de tout le monde

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Dans la deuxième expérience de balayage mental, le but est de déterminer si l’info spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels. On demande à des participants de mémoriser et redessiner la carte en se concentrant sur sept endroits-clés. Quelle est la procédure?

A

1) Les participants doivent s’imaginer la carte complète
2) Ils entendent un mot dénotant un lieu sur la carte et doivent ce concentrer sur ce lieu
3) 5 secondes plus tard, un autre nom de lieu est diffusé et ils doivent balayer la carte et indiquer lorsqu’ils atteignent le 2e lieu (point rouge se déplaçant en ligne droite le plus vite possible jusqu’au deuxième lieu)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Dans la deuxième expérience de balayage mental, le but est de déterminer si l’info spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels. On demande à des participants de mémoriser et redessiner la carte en se concentrant sur sept endroits-clés. Quelles sont les hypothèses et les résultats?

A

-Si l’image mentale de l’île est réellement une copie analogue (ou figurative), cette copie devrait préserver les relations en termes de distance
-Augmentation distance entre deux cibles = augmentation temps de reaction (car plus de temps pour déplacer le point rouge de l’image 1 à l’image 2)
-SI relation linéaire entre distance et TR : Causé par représentation figurative

-Résultats: Temps de balayage augmente linéairement vs distance
-Corrélation quasi-parfaite entre distance et temps de réaction lorsque les deux objets sont présents
-Distances métriques représentées de la même façon que quand la carte est visuellement perçue
-Utilisation de représentations figuratives en imagerie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Dans l’expérience analyse structurelle, on pense que si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une image. par ex: objet plus gros = plus détaillés perceptuellement. Quelle est la tâche de la première expérience?

A

Créer une image mentale d’un éléphant ou d’une mouche et imaginer un second animal à côté. Ensuite, juger si une propriété est appropriée ou non pour le second animal.
On mesure le temps de réaction pour le 2e animal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle est la prédiction pour l’expérience 1 de l’analyse structurelle?

A

1er animal plus gros laissera moins de place au 2e, donc 2e animal plus petit ce qui fera qu’il sera plus lent à juger, car il sera moins détaillé. Éléphant vs mouche

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les résultats de l’expérience 1 de l’analyse structurelle (éléphant vs mouche)?

A

-Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété
Donc si 1er animal = éléphant, 2e animal (lapin) prend moins de place donc jugement plus lent
Si 1er animal = mouche, 2e animal (lapin) prend plus de place donc jugement plus rapide
-Recherche sérielle auto-terminante, donc vrai tjrs plus rapide que faux
-Soutien pour représentations figuratives
-Les connaissances tacites n’expliquent pas l’effet. Si connaissance tacite, n’aurait pas de différence de TR, car on se baserait juste sur les connaissances préalables

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dans la tâche de marche mentale ou l’on doit estimer la distance à un objet quand cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (analogue à notre champ visuel). Que se passe t’il quand on retire le cortex visuel (plus précisément le lobe occipital droit) pour traiter un cas sévère d’épilepsie?

A

Le retrait du cortex visuel rétrécit le champ visuel ET imaginatif et augmente la taille relative de l’objet en vision et en imagerie

17
Q

Qu’est ce que l’agnosie visuelle? Et quels sont les symptômes au niveau perceptuel et en imagerie?

A

-Incapacité à reconnaitre les objets
-Perception (visuel): diff. à nommer couleurs présentés visuellement, diff. à nommer les couleurs d’objets courants, pas un déficit au niveau sensoriel
-Imagerie: ne peut nommer des objets d’une certaine couleur, comparer la couleur d’objets, pâle vs foncé, patiente incapable d’imaginer des couleurs

18
Q

Qu’est ce que l’héminégligence?

A

-Ignorance d’un côté
-Perceptuelle: Ne tient pas compte des objets dans une moitié du champs visuel, pas un déficit au niveau visuel (vision 20/20)
-Motrice: Ne tient pas compte d’un côté de son corps, s’habille à moitié, se coiffe d’un côté seulement, problèmes d’hygiène, problèmes de déplacement (fonce dans objets/meubles…)
-Imagerie: même chose. On demande au patient de s’imaginer à un endroit connu et de décrire les objets présents dans l’image. Patient ignore les objets qui sont situés à sa gauche et nomme ceux à sa droite
*Parfois héminégligence au niveau de l’imagerie mais pas dans la perception

19
Q

Qu’est ce qu’une question qui nécessite un haut niveau d’imagerie?

A

C’est une question ou il est facile de créer une image dans sa tête pour répondre à la question
-Si le patient est capable de répondre à une question avec un haut niveau d’imagerie = imagerie intacte, si pas capable, non intacte

20
Q

Dans la tâche d’habileté à dessiner, il y a parfois des différences entre la perception et l’imagerie. Lesquelles?

A

-Perception: Patient peut identifier les bonnes couleurs pour les objets (colorier les images avec le bon crayon) et peut recopier les objets présentés
-Imagerie: patient ne peut dessiner des objets de mémoire (il ne s’en souvient pas) et il a de la misère à répondre à des questions qui demandent un haut niveau d’imagerie

21
Q

Il y a aussi des différences au niveau de la perception et de l’imagerie au niveau de la reconnaissance d’objets. Lesquelles?

A

-Perception: Diff. à nommer les objets 3D, incapacité à reconnaitre des objets dessinés, incapacité à dire quel objet est le plus gros, diff à discriminer entre différentes lettres ou les reconnaître
-Imagerie: Capable de nommer la couleur des objets en mémoire, capable de dire quel objet est plus gros de mémoire, capable de répondre à des questions haute imagerie, capable de décrire des lettres de l’alphabet de mémoire
*Perception atteinte et imagerie intacte ici

22
Q

Dans une première expérience on veut étudier la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence. La tâche est une tâche de rappel libre (20 mots peu reliés - présentation visuelle 5 sec par mot). Quels sont les hypothèses?

A

-La répétition devrait être seulement reliée à la performance en MLT donc à l’effet de primauté, pas de récence
-Premiers mots peuvent être répétés plus souvent, donc perfo élevé pour premiers mots. # de répétitions (voix haute) prédit performance de rappel pour les premiers mots (primauté)
-Effet de récence: Contenu de la MCT
Pas le temps de répéter, mais performance élevée quand même
# de répétition non relié à performance pour derniers mots

23
Q

Dans une première expérience on veut étudier la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence. La tâche est une tâche de rappel libre (20 mots peu reliés - présentation visuelle 5 sec par mot). Quels sont les résultats?

A

-Probabilité de rappel pour début de la courbe directement liée au nombre de répétitions. Montre que répétition (chunking) a un effet sur la force de la trace en MLT, et donc que c’est un processus nécessaire
-Pas de relation pour fin de la courbe. Pas besoin de répéter, les items sont encore en MCT
*Différence entre MCT et MLT

24
Q

Dans une première expérience le but est d’éliminer l’effet de récence et maintenir l’effet de primauté. Comment?

A

On pense que si l’effet de récence est dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre la fin de liste et l’indice de rappel devrait réduire l’effet de récence

25
Q

Dans une première expérience le but est d’éliminer l’effet de récence et maintenir l’effet de primauté. Quels sont les résultats?

A

-En demandant aux participants de compter entre fin de la liste et rappel: Non-disponibilité (on occupe la MCT), alors items en MCT sont oubliés
Effet de récence + faible (délai 10 sec) ou absent (délai 30 sec)
-Premiers items sont bien rapportés, car transférés dans un entrepôt plus permanent (MLT) suite à répétition suffisante
-Effet de primauté inchangée
*Dissociation entre MCT et MLT

26
Q

Dans une deuxième expérience, le but est d’augmenter l’effet de primauté et de maintenir effet de récence. Comment fera t’on cela?

A

Si l’effet de primauté est dû à des ressources de mémorisation supplémentaires (ex: répétition) pour les mots initiaux, alors lire la liste plus lentement améliorera l’effet. Il y aura 3 conditions: Standard (3 sec entre mots), espacé (6 sec entre mots), espacé 2.0 (9 sec entre mots)

27
Q

Dans une deuxième expérience, le but est d’augmenter l’effet de primauté et de maintenir effet de récence. Résultats?

A

Plus l’espacement est grand (9 sec), plus cela améliore l’effet de primauté
-Présentation plus lente (espacement) augmente la capacité de rappel
-Affecte effet de primauté (MLT), mais pas effet de récence (MCT), car répétition non utilisée pour matériel récent.
*Dissociation entre MCT et MLT

28
Q

Quelle est la différence entre se souvenir et savoir?

A

-Se souvenir = mot évoque des souvenirs quand même précis, mémoire épisodique
-Savoir = un peu moins sûr, idée que mot faisait partie de la liste, mais sait pas les détails comme apparence physique ou si était au milieu, au début, mémoire sémantique

29
Q

Dans une expérience on cherche à montrer une différence dans l’oubli pour la mémoire épisodique et la mémoire sémantique. La tâche est d’étudier 36 mots (2 sec chacun) pour être testée plus tard. Le test est une tâche de reconnaissance avec 36 mots vus et 36 mots non vus. Il y a 2 réponses possibles: Se souvenir vs savoir. 2 tests: après 10 minutes/après une semaine. Quels sont les résultats et l’interprétation de ceux-ci?

A

-La capacité à discriminer les anciens items des nouveaux baisse surtout au niveau des réponses ‘Se souvenir’ que ‘Savoir’
-Les réponses ‘Se souvenir’ (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses ‘Savoir’ (mémoire sémantique = plus robuste)
*Indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (qté d’oubli)

30
Q

Dans une expérience, le but est de montrer une différence dans l’évolution de la mémoire épisodique et sémantique. Deux types de participants: Personnes moins âgées (58-69 ans) et personnes plus âgées (74-85 ans). Tâches: 150 événements réels (1952-2001), réponses possibles: se souvenir, savoir, ne pas savoir. Quels ont été les résultats?

A

-On se souvient de moins en moins. Mémoire épisodique (dégénérescence). Ce type de réponse est sensible à la dégénérescence de l’hippocampe et du cortex frontal (se souvenir - mémoire épisodique)
-On sait de plus en plus avec l’âge.
Mémoire sémantique (accumulation de faits)
-Aussi phénomène de sémantisation: souvenirs épisodiques qui deviennent faits sémantiques
*Autre indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (évolution avec l’âge)