Cours 8.1 et 8.2 Flashcards
Proposition de Baddeley et Hitch après le modèle modal de la mémoire de Atkinson et Shiffrin?
La mémoire de travail:
-Système à capacité limitée
-Entreposage temporaire
-Composantes multiples pour codages différents
-Manipulation de l’info dans des tâches complexes
-Séparation: capacité vs répétition
Baddeley a proposé une tâche de génération aléatoire (doit produire séquence aléatoire de 100 lettres) pour montrer la capacité de traitement limité de l’exécutif central. Hypothèse de cette tâche et prédiction?
- ↑ demande pour l’exécutif central = ↑ surcharge de la capacité limitée, ce qui mène à des répétitions dans la séquence et ↑ de la dépendance sur les connaissances disponibles en MLT
- Taux de génération + rapide = niveau de hasard plus bas = Occurrence + élevée de… séquences prévisibles (A-D, A-D, A-D…) ou de séquences stéréotypées (S-A-Q, C-I-A…), dans ce cas connexion entre exécutif central et MLT
Baddeley a proposé une tâche de génération aléatoire (doit produire séquence aléatoire de 100 lettres) pour montrer la capacité de traitement limité de l’exécutif central. Quels sont les résultats?
-Participants génèrent + de séquences non-aléatoires (stéréotypées ou prévisibles) quand la pression (due au rythme de génération de lettre plus vite) est plus élevé: Soutien pour l’idée que l’exécutif central dépend plus des connaissances en MLT quand les demandes de traitement sont élevés
-Plus on surcharge le système, plus on a recours à des stratégies alternatives : Soutien pour capacité générale de traitement limitée
-Soutien pour connexion entre exécutif central et MLT (tel que démontré par séquences stéréotypées)
Avec la tâche de Spatial and Verbal components of the act of recall, on veut montrer des systèmes séparées (boucle phono et tablette visuospatiale) à capacité limitée en MCT. 2 tâches utilisées (verbale vs visuospatiale), on mesure le temps de réponse. Traitement de l’entrée et réponse se font de façon simultanée. Hypothèses?
-Correspondance entre type d’entrée et de réponse va surcharger l’un des sous-systèmes.
-Non-correspondance n’aura aucun effet (pas de surcharge)
Sera la preuve de sous-systèmes séparés
Avec la tâche de Spatial and Verbal components of the act of recall, on veut montrer des systèmes séparées (boucle phono et tablette visuospatiale) à capacité limitée en MCT. 2 tâches utilisées (verbale vs visuospatiale), on mesure le temps de réponse. Traitement de l’entrée et réponse se font de façon simultanée. Résultats?
-Impact moyen sur TR: plus marqué quand correspondance entre type d’entrée et de réponse
-Soutien pour systèmes verbal et visuospatial
-Validé pour les 2 entrées (même résultat)
Décrivez la boucle phonologique (postulats qui seront testés avec expérience):
-Composée de deux sous-systèmes: entrepôt phonologique (endroit ou laisse les mots) et système de répétition articulatoire (maintient traces mnésiques phonologiques et traduit info visuelle en nommant de façon sous-vocale donc dans notre tête)
-Contient traces de matériel AVL
-Contient jusqu’à 2 secondes de matériel (capacité de la boucle)
Donc trace gardée active par système de répétition articulatoire. Si entrée non rafraichie, disparait (en 15-30 sec)
Comment la boucle phonologique fonctionne?
-Entrée auditive : mémoire sensorielle → exécutif central (mémoire de travail) → entrepôt phonologique
-Entrée visuelle/visuospatiale: mémoire sensorielle → exécutif central → tablette visuospatiale
SI info avec contrepartie AVL: transfert au système de répétition articulatoire pour nommer de façon sous-vocale ou ‘traduire’. Capacité de 2 sec/répétition articulatoire possible
3 phénomènes importants et interreliés qui soutiennent la boucle phonologique:
- Effet de similarité phonologique (Rappel: 95% d’erreurs de similarité auditive)
- Effet de longueur du mot
- Suppression articulatoire
- Effet de similarité auditive. Tâche: rappel sériel avec présentation auditive ou visuelle (liste mots similaires au niveau auditif ou listes mots différents au niveau auditif). On veut savoir si codage AVL est utilisé/impo en mémoire de travail. Hypothèse?
Il sera plus difficile de rapporter les listes de mots similaires à cause de la confusion auditive
- Effet de similarité auditive. Tâche: rappel sériel avec présentation auditive ou visuelle (liste mots similaires au niveau auditif ou listes mots différents au niveau auditif). On veut savoir si codage AVL est utilisé/impo en mémoire de travail. Résultats?
-Peu importe la modalité de présentation (auditif ou visuel), les listes de mots similaires au niveau auditif sont plus difficiles à rapporter
-Importance de la propension à nommer/traduire les mots sous forme AVL
- Effet de longueur du mot. Tâche: rappel sériel. 4-8 mots/1 vs. 5 syllabes. Veut montrer que la capacité de la mémoire de travail:
≠ constant en nombre de chunks
Varie avec longueur des mots à rapporter. Hypothèses?
-Si capacité de mémoire de travail limitée en termes de nb de chunks, aucun effet de longueur du mot sur empan mnésique
-Si capacité de mémoire de travail limitée en termes de quantité d’informations sur une période de temps donnée, effet de la longueur du mot sur l’empan mnésique:
-Mots plus longs = moins de mots en mémoire et prennent plus de temps à répéter
- Effet de longueur du mot. Tâche: rappel sériel. 4-8 mots/1 vs. 5 syllabes. Veut montrer que la capacité de la mémoire de travail:
≠ constant en nombre de chunks
varie avec longueur des mots à rapporter. Résultats?
-Effet de longueur du mot pour toutes longueurs (4-8 mots) de liste. Avantage clair pour mots courts
Conclu: Capacité non basée sur le nombre d’unités significatives (chunks)
Plutôt basée sur une limite temporelle
- Suppression articulatoire (durée des traces acoustiques). 2 tâches: 1) Mesure de taux de lecture # de mots lus par seconde (selon # de syllabes) 2) Tâche de rappel sériel (séquences de mots). 5 mots par liste (mots de 1 à 5 syllabes). But: déterminer la durée de la boucle Hypothèses?
-Répétition articulatoire analogue à la parole
-Mots plus courts: lus et répétés + vite
-Plus de mots courts ‘entrent’ dans la boucle
Donc taux de lecture prédit rappel/détermine capacité de la boucle
Durée des traces acoustiques. 2 tâches: 1) Mesure de taux de lecture # de mots lus par seconde (selon # de syllabes) 2) Tâche de rappel sériel (séquences de mots). 5 mots par liste (mots de 1 à 5 syllabes). But: déterminer la durée de la boucle. Résultats?
-Comme expérience précédente, # de syllabes par mot est lié à la perfo de rappel sériel
-Taux de lecture prédit # de séquences correctes
-En moyenne, 2 sec de matériel dispo pour rappel
-Encore une fois, durée-temporelle = facteur-clé
- Suppression articulatoire. Tâche : Rappel sériel (une seule longueur de liste)
Variables: longueur de mots, type de présentation (visuel ou auditif) et possibilité de répétition (contrôle ou suppression). But: Montrer que le système de répétition articulatoire maintient traces mnésiques phonologiques, traduit info en mode AVL en nommant de façon sous-vocale et que est responsable de l’effet de longueur du mot. Prédictions?
- En auditif - suppression, effet de longueur du mot absent quand répétition de la liste non permise, car le système de répétition articulatoire ne peut rafraichir les traces mnésiques de l’entrepôt phonologique, donc perte de la trace
- En visuel - suppression, effet de longueur du mot sera perdu car aucune traduction par le SRA