Cours 9 Le comportement, ses conséquences et apprentissage Flashcards

Le conditionnement opérant

1
Q

Le béhaviorisme (Watson)

A
  • Est une approche de la psychologie qui relève des sciences naturelles et qui met l’accent sur l’étude des influences du milieu sur le comportement observable
  • Watson a défini et influencé le plus le béhaviorisme
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2
Q

La loi de parcimonie

A

Les explications plus simples sont préférables aux explications complexes.

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3
Q

5 courants de pensée du béhaviorisme

Béhaviorisme méthodolgique

A
  • Postule que, pour des rasions méthodologiques, les psychologues devraient étudier uniquement les comportements directement observables.
  • Les activités subjectivement perçues comme les pensées, sont méthodologiquement trop difficiles à évaluer pour être d’une grande utilité dans l’analyse scientifique du comportement.
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4
Q

La théorie de l’apprentissage de Watson

A
  • Un type de théorie S-R, en vertu de laquelle l’apprentissage comporterait la formation d’un lien entre un stimulus spécifique (S) et une réponse spécifique (R).
  • Une telle théorie présume qu’un comportement complexe est associé à la présence de chaînes extrêmement longues de ces liens S-R
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5
Q

Les êtres humains héritent de 3 émotions fondamentales selon Watson

A
  1. L’amour,
  2. la rage
  3. la peur.
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6
Q

Néobéhaviorisme

A
  • Dans le cadre du néobéhaviorisme de Hull, des théoriciens s’appuient sur des variables intermédiaires, sous a forme de processus physiologiques hypothétiques, afin d’explier le rapport entre le milieu et le comportement.
  • Évènement interieurs (Variables intermédiaires)
  • Ex:Des réactions de types physiologiques tel que la faim pouvant être obtenue par un nombre d’heures de privation de nourriture.
  • Ces événements sont formellement appelés variables intermédiaires, parce qu’ils interviennent entre une cause et un effet.
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7
Q

La loi de l’effet (Thorndike)

A
  • Stipule qu’un comportement donnant lieu à un résultat satisfaisant est renforcé ou imprimé, tandis qu’un conportement qui entraîne un résultat insatisfaisant ou irritant se trouve affaibli ou jugulé.
  • L’ampleur de l’irritation ou de la satisfaction issue des conséquences d’un comportement détermine si celui-ci se répétera.
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8
Q

Procédure opérante libre (Skinner)

A
  • La procédure de Skinner se nomme procédure opérante libre parce que le rat répond librement en adoptant un comportement particulier.
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9
Q

Chambre de conditionnement opérant (Skinner)

A
  • Procédure pour l’étude du comportement.
  • Dans une boite de Skinner standard conçue pour les rats, ceux ci sont capables d’obtenir des morceaux de nourriture s’ils appuient sur un levier ou sur une barre de réponse.
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10
Q

Comportements répondants

A
  • Les comportements involontaires à caractère réflexe qui, comme Pavlov l’avait démontré, peuvent souvent faire l’objet d’un conditionnement classique pour se produire dans de nouvelles situations.
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11
Q

Comportements opérants

A

Englobe les comportements qui semble d’une nature plus volontaire et qui sont régis par leurs conséquences plutôt que par les stimulis qui les précèdent.

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12
Q

Le conditionnement opérant

A
  • Le conditionnement opérant est un type d’apprentissage se caractérisant par le fait suivant: la probablilité future d’un comportement est influencée par les conséquences de celui-ci.
  • Notons qu’il s’agit d’une reformulation de la loi de l’effet de Thorndike.
  • Selon, le principe du conditionnement opérant, les comportements qui donnent des résultats favorables sont plus susceptibles de se répéter que ceux qui n’en procurent pas.
  • Ainsi le conditionnement opérant est un peu comme une mini-évolution des comportements d’un organisme, chez lequel les comportements adaptatifs (qui donnent des résultats favorables) deviennent plus fréquents, tandis que les comportements non adaptatifs( qui ne produisent pas de résultats favorables) y deviennent moins fréquents.
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13
Q

Le processus du conditionnement opérant peut être conceptualisé comme le regroupement de 3 éléments:

A
  • Une réponse, qui produit une certaine conséquence (par exemple appuyer sur un levier procure de la nourriture) ;
  • Une conséquence, qui sert à accroitre ou à amoindrir la probablilité de la réponse qui l’a précédée (par exemple la conséquence que constitue la présence d’un morceau de nourriture accentue la tendance du rat à appuyer de nouveau sur le levier); et
  • Un stimulus discriminatif, qui précède la réponse et qui indique qu’une certaine conséquence est maintenant disponible (par exemble, une tonalité indique qu’appuyer sur un levier va maintenant procurer de la nourriture)
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14
Q

Un comportement opérant

A
  • Représente une classe de réponse produites qui engendrent certaines conséquences; à leur tour, ces conséquences influencent la probabilité ou la force future des réponses.
  • Le comportement opérant est produit par l’organisme (par exemple, le rat produit le fait de d’appuyer sur un levier et la personne produit le comportement consistant à raconter des blagues.
  • Un comportement opérant a un caractère volontaire et plus souple que le conditionnement classique.
  • Par forcément volontaire car le comportement est déterminé par les conséquences, nuance avec réflexe.
  • Habituellement définit comme une classe de réponse (appuyer sur le levier)
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15
Q

Événement Renforçateur

A
  1. Une conséquence qui renforce le comportement
  2. Est renforçateur si il suit le comportement et la probabilité de ce comportement s’accroit.

S(r)

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16
Q

Évènement punisseur

A
  • Si il suit le comportement et si la probabilité future du comportment s’ammoindrit. S(p)
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17
Q

Renforceur vs Renforcement

Punisseur vs Punition

A
  • Premiers renvoient aux conséquences précises et les deuxièmes son la procédure faisant en sorte qu’on comportement est modifié.
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18
Q

Stimulus discriminatif S(d)

A
  • Est un stimulus en présence duquel une réponse se trouve renforcée et en l’absence duquel elle ne l’est pas.
  • En d’autres termes un S(d) est un signal indiquant qu’une réponse sera suivie d’un renforçateur.
  • Un S(d) engendre une réponse favorable au comportement, c’est à dire le comportement est plus probables de revenir en présence du stimulus.
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19
Q

La contingence à trois termes

A
  • Le S(d), le comportement opérant et le renforçateur ou le punisseur
  • Aussi un événement antécédent, un comportment et une conséquence.
  • Remarquer quelque chose, faire quelque chose, obtenir quelque chose.
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20
Q

Stimulus discriminant signalant la puniton

A
  • S(d)P) par exemple l’excès de vitesse peut amener une contravention, la voiture de police est S(d)P)
21
Q

Stimulus discriminant signalant l’extinction

A

Un stimulus signale l’absence de renforçement.

Symbole S(A) ‘‘esse delta’’

22
Q

Les 4 types de contingence

A
  • Le renforcement positif
  • Le renforcement négatif
  • La punition positive
  • La punition négative
23
Q

Le renforcement positif distinctions

A
  • Le renforcement immédiat
  • Le renforcement différé
24
Q

Le renforcement positif

A
  • Le renforcement positif consiste en la présentationd’un stimulus (habituellement considéré comme plaisant ou satisfaisant) à la suite d’une réponse, ce qui entraîne alors un accroissement de la force future de cette réponse.
  • On petu dire que le comportement entraine la présentation de quelque chose que le destinataire aime bien, de sorte que la personne ou l’animal est plus susceptible de se comporter ainsi à l’avenir.
25
Q

Le renforcement négatif

A
  • Consiste en la suppression de quelque chose (habituellment déplaisant ou aversif) par suite d’une réponse, qui produit alors un accroissement de la force future de cette réponse.
  • Entraine la prévention ou la suppresion de quelque chose que la personne ou l’animal déteste, de sorte que le sujet est plus suceptible de se comporter ainsi à l’avenir.
26
Q

2 types de comportemetn du renforcement négatif

A

Le comportement d’échappement: entraine la cessation l’arrêt d’un stimulus aversif. Pluie/parapluie, aspirine/mal de tête

Le comportement d’évitement: se produit avant la présentation du stimlulus aversif et en prévient donc l’appartion. Parapluie avant, la pluie.

27
Q

La punition positive

A
  • Consiste en la présentation d’un stimulus (habituellement considéré comme déplaisant ou aversif) à la suite d’une réponse, ce qui entraine une amoindrissement de la force future de cette réponse.
  • On peut dire que le comportement déclenche quelque chose que la personne ou l’animal déteste, de sorte que le sujet est moins susceptible de se comporter ainsi à l’avenir.
28
Q

La puniton négative

A
  • Consiste en la suppression d’un stimulus (habituellement considéré come plaisant ou satisfaisant) à la suite d’une réponse, ce qui entraîne un amoindrissement de la force future de cette réponse.
  • On peu dire que le comportement entraîne la suppression de quelque chose que la personne ou l’animal aime, de sorte que le sujet est moins susceptible de se comporter ainsi à l’avenir.
29
Q

Le renforcement immédiat et le renforcement différé

A
  • Plus le renforçateur est immédiat plus son comportement est prononcé.
30
Q

Le renforcement primaire (renforcateur inconditionnel)

A
  • Est un événement intrinsèquement renforçant.
  • On peut dire qu’un renforçateur primaire est une chose qu’on aime de façon innée, plutôt que d’avoir appris à l’aimer, et qui a donce une capacité intrinsèque à renforcer un comoportement humain. (eau, nourriture, température adéquate, contact sexuels)
  • Associés a des besoins psychologiques fondamentaux, et leur efficacité est étroitement liée à un état de déprivation (mais pas toujours)
31
Q

Renforçateur secondaire ou renforçateur conditionnel

A
  • Est un évènement ayant un effert renforçant parce qu’il a été associé à un autre renforçateur.
  • On appris à l’aimer parce qu’il est associé à quelque chose qu’on apprécie (bonne notes, beau vêtements, belle voiture)
32
Q

Renforçateur généralisé (ou renforçateur secondaire généralisé)

A

Est un important type de renforçateur secondaire; il s’agit d’un refnorçateur secondaire ayant été associé à plusieurs autres renforçateurs. Par exemple l’argent et l’attention sociale

33
Q

Le renforçement intrinsèque

A
  • Se caractérise par le fait que qu’il découle de l’exécution même du comportement. On s’adonne au patin à roue alignée parce que c’est vivifiant, on fait la fête avec des amis parce qu’on aime leur compagnie et l’on travaille fort pour accomplir une tâche en partie parce qu’on travail soutenu est devenu agréable au fil du temps.
34
Q

Renforcement extrinsèque

A
  • Se caractérise par le fait qu’il découe d,une conséquence extrieure au comportement (renforçateur extrinsèque) par exemple étudier pour réussir un examen.
35
Q

Renforçateur naturel

A
  • Se caractérise par le fait qu’il est généralement associé à un certain comportement, c’est à dire qu’il constitue la conséquence prévue habituelle de ce comportement dans son contexte. (l’argent dans le cas de la vente)
36
Q

Renforçateur artificiel ou renforçateur agencé

A
  • Se caractérise par le fait qu’il a tété délibérément présenté afin de modifier un comportement, ce n’est pas une conséquence habituelle de ce comportement dans son contexte.
37
Q

Le façonnement

A
  • Désigne la production graduelle d’un nouveau comportement opérant au moyen du renforcement d’approximations successives de ce comportement. (entrainer le chien au frisbee ou aller dans lit)
38
Q

2 Catégories des punitions négatives

A
  • La mise à l’écart
  • Le cout de la réponse
39
Q

La mise à l’écart

A

Comporte la perte d’accès à un renforçateur positif pendant une courte période de temps, après la manifestation d’un comportement problématique

40
Q

Coût de la réponse

A
  • La suppression d’un renforçateur précis après la manifestation d’un comportement problèmatique.
41
Q

Punition intrinsèque

A
  • Punition consituant un élément inhérent au comportement puni.
  • L’activité elle même est punitive, si bien que la personne manifestant le comportement en question est désormais mois susceptible de le répéter.
42
Q

Punition extrinsèque

A
  • Est une punition qui ne constitue pas un élément inhérent du comportement puni, mais qui suit simplement ce comportement.
  • Dans ce cas, l’activité est suivie d’un événement distinct qui sert à punir cette acivité.
43
Q

Punisseur Primaire (ou inconditionnel)

A
  • Est un événement qui est intrinsèquement punitif. En termes généraux, on peut dire qu’il s’agit d’un événement qui est intrinsèquement punitif.
  • Il s’agit d’un événement qu’on déteste de façon innée (décharge électrique, bruit assourdissant, chaleur intense etc…)
44
Q

Punisseur secondaire (ou inconditionnel)

A

Est un événement devenu punitif parce qu’il a été associé, dans le passé à un autre punisseur.

45
Q

Punisseur généralisé (ou secondaire généralisé)

A
  • Est un évènement devenu punitif parce qu’il a, dans le passé , été associé à plusieurs punisseurs. Ex: Le regard glacial.
46
Q

Paradigme instrumental

A

S(d) –> R –> Sr (ou C pour conséquence)

  • Dérivé de la loi de l’effet de Thorndike
  • Dans une situation de stimulation (Sd ), une réponse (R) est suivi d’un stimulus renforçant (Sr)/conséquence. (On fait aussi référence à S(d) comme étant un stimulus discriminatif.)
47
Q

Les effets nocifs de la punition positive

A
  • La punition positive est la façon la plus directe et plus rapide pour contrôler le comportement. Elle a toutefois plusieurs effets nocifs dont :
  • Agressivité passive : forme subtile d’agressivité caractérisée par la bouderie, la procrastination, l’entêtement et l’inefficacité intentionnelle.
  • Intensification de l’agressivité chez celui qui administre la punition. Cercle vicieux : le « punisseur » est renforcé d’avoir puni ; le « puni » est renforcé d’adopter des attitudes de soumission, mais aussi d’agressivité passive.
  • L’apprentissage de l’agressivité par le sujet puni.
  • Comportement d’évitement de la punition : l’exemple de l’adolescent qui va éviter l’endroit de la punition (la maison) et mentir.
48
Q

Différences entre le conditionnement classique et le conditionnement opérant

A

Conditionnement classique

  • Le comportement est généralement considéré comme involontaire et inflexible
  • Le comportement est considéré comme “déclenché” par le stimulus
  • Ce type de conditionnement est généralement associé à des modes de comportements innés (RI)
  • Le comportement est fonction de ce qui le précède, c’est à dire que le stimulus antérieur joue un rôle crucial et que les conséquences sont largement sans rapport.
  • Le conditionnement comporte une séquence stimulus-stimulus-réponse (S-S-R)

Conditionnement opérant

  • Le compotement est généralement considéré comme volontaire et flexible
  • Le comportement est considéré comme produit par l’organisme
  • Ce type de conditonnement n’est souvent pas associé à des modes de comportements innés
  • Le comportement est fonction de ce qui le suit, c’est à dire que les conséquences jouen un rôle crucial et que le stimulus antérieur ne fait qu’‘engendrer une occasion favorable au comportement’’
  • Le conditionnement comporte une séquence stimulus-réponse-stimulus (S-R-S).