Cours 5 Les Bases du conditionnement classique (suite) Flashcards
La théorie des processus opposants
- Explique les suites d’émotions changeantes Un événement à caractère émotif déclenche deux processus riveaux: un processus a (processus primaire) qui découle directement de l’évenement, et u nprocessus b (ou processus opposant), qui découle du processus a et qui vient le contrecarrer.
- La raison d’être du processus b compensatoire est de contrecarrer la housse soudaine du rythme cardiaque et donc le maintien de l’état d’équilibre interne (homéostasie)
La théorie des processus opposants
Processus A
- Le processus a est étroitement corrélé à la présence d’un événement à caractère émotif.
La théorie des processus opposants
Processus B
- Le processus b agit progressivement et cesse lentement d’agir.
- Pendant la présentation répétée de l’événement à caractère émotif, la force et la durée du processus b s’accroissent.
Le conditionnement classique
- Le conditionnemenet classique est un porcessus en vertu duquel un stiumulus ne déclenchant pas une certaine réponse est associé à un autre stimulus qui la suscite, de sorte que le premier stimulus finit également par déclencher une réponse.
- Il porte aussi le nom de conditionnement pavlovien ou conditionnement répondant.
Contre-préparation
Ex: Raton laveur
- La contrepréparation bloque le conditionnement classique, base biologique.
- La génétique prédetermine un facon de se comporter et peu probable de le changer.
État de préparation
- Tendance innée d’un organisme à apprendre plus facilement certains types de comportement ou à associer certains types d’événement ensemble.
- On retrouve ainsi le conditionnement de la peur, le conditionnement aversif du goût et le conditionnement aversif spatial.
- Dans le cas du conditionnement aversif du goût, le SI et le SN doivent idéalement être internes les deux.
Conditionnement par aversion gustative
- Un type de conditionnement classique dans lequel un aliment ayant été apparié a une maldadie gastro intestinale devient un stimulus avertif conditionnel.
Se distinque par:
- la formation d’associations après un long délai.
- Le conditonnement en un essai
- La spécificité des associations
Pertinence SC-SI un tendance innée à associer plus facilement certains types de stimulus les uns aux autres.
- La nausée est plus fortement associée au gout qu’à d’autres types de stimulus.
L’inhibition en conditionnement
Deux types d’inhibition
- inhibition lors de l’extinction : l’inhibition interne
- inhibition lors de la peur : l’inhibition externe / conditionnée
Désinhibition
- Le retour soudain d’une réponse durant une procédure d’extinction, en présence d’un nouveau stimulus.
- Semblable a la déshabituation, la présence d’un nouveau stimulus entraine la réappartion d’une réponse.
- La désinhibiton correspond au retour d’une réponse qui était devenue partiellement inhibée en raison de l’extinction.
La réévaluation du stimlulus inconditonel
- Désigne la présentation postcontiditonnement du SI à un degré d’intensité différent, ce qui modifie la force de la réponse au SC ayant précédemment servi au condtiionnement.
- La valeur et l’ampleur du SI est modifiée.
- Aussi appellé inflation ou déflation du SI
L’inhibition externe
- Le processus d’inhibition externe est l’exact opposé de la désinhibition
- Dans le cas de l’inhibition externe, la présentation simultanée d’un nouveau stimulus et du SC cause une baisse d’intensité du de la RC
- En d’autres termes, la présence du nouveau stimulus inhibe la production de la RC.
- Ex: une distraction
L’inhibition interne
- Impliquée théoriquement dans l’extinction, l’inhibition est le processus d’association du SC avec l’absence du SI.
- L’extinction est ainsi un apprentissage plutôt que la dégradation du lien établi lors du conditionnement initial
- Or détecter l’inhibition en conditionnement va requérir des méthodes particulières puisque le conditionnement et l’inhibition sont opposés.
L’inhibition latente
- En vertu de l’inhibition latente, un stimulus familier est plus difficile qu’un stimulus non familier(nouveau) à transformer en SC à des fins de conditionnement.
- Un stimulus non familier est plus facile qu’un stimulus connu à transformer en SC à des fins de conditionnement.
- L’inhibition latente prévient l’établissement d’associations conditionnelles à des stimuli redondants qui son présents dans le milieu. De tels stimulis n’ont souvent presque aucune conséquence sur l’événement produisant le conditionnement.
Le conditionnement temporel
- Est un type de conditionnement classique dans lequel le SC est le passage du temps.
- Ex: chien nourriture toutes les 10 minutes, fini par saliver chaque diminutes.
L’occasion setting
- L’occasion setting est une procédure dans laquelle un stimulus (un occasion setter) annonce qu’un SC sera probablement suivi du SI auquel il est associé. La présence de ce stimulus facilite la production de la RC en réaction au SC.
- Un occasion setter peut être associé non seulement à la présentation d’un SI , mais aussi à une modification de l’intensité de celui-ci
- ex: efant dont parent alcoolique l’abusent, alcool est le occasion setter.
Production de l’inhibition interne en conditionnement selon Rescorla
Paradigme de sommation
- On conditionne séparément SC avec SI (produit une RC) et SC* avec non-SI (pas de RC)
- On teste ensuite en présentant SC et SC* ensemble
- La quantité de réduction de RC indique la force de SC* comme stimulus inhibiteur
SC*: stimulus de modalité différente
Paradigme: Procédue expérimenatale.
Production de l’inhibition interne en conditionnement selon Rescorla
Paradigme de retardation
- On conditionne en premier SC* avec non-SI
- On essaye ensuite de conditionner SC avec SI en présence de SC*
- Le nombre de présentations pariées de SC-SI qu’il faut faire en plus (comparativement à un groupe contrôle) pour conditionner SC indique la force de SC* comme stimulus inhibiteur.
SC*: stimulus de modalité différente
Paradigme: Procédue expérimenatale.
Contiguïté et Guthrie
- C’est quand les apparition de 2 stimuli sont proches dans le temps (temporelle) ou l’espace (spatiale)
- Pour Guthrie, plus de contiguïté=plus d’apprentissage.
Conditionnement appétitif
- Dans le cas du contionnement appétif, le SI est un événenement qu’un organisme va généralement appprocher ou rechercher; en termes mentalistes, on dit que c’est quelque chose qu’une personne considérerait généralement comme plaisant.
- Ex: nourriture (faim) eau (soif) etc…
Conditionnement aversif
- Dans le cas du conditionnement aversif, le SI est un événement qu’un organisme va généralement éviter; en termes mentalistees, on dit que c’est quelque chose qu’une personne considérerait généralement comme déplaisant.
- Se produit très facilement et rapidement
- Ex: décharge électrique
La suppression conditionnée ou le paradigme de la réponse émotionellement conditionnée (REC)
- Créer une situation stable avant de faire les essai de conditonnement
Le conditionnement différé
Dans le conditionnemet différé, l’activation du SN précède celle du SI, et les deux stimuli se chevauchent.
Conditionnement classique de deuxième ordre et plus ou Conditionnement d’ordre supérieur.
Un stimulus associé à un SC peut aussi devenir un SC lui même
SC1 + SI –> RI devient
SC1 –>RC1 (conditionnement classique de premier ordre)
SC1 + SC2 –> RC1 devient
SC2 –> RC2 (conditionnement classique de deuxième ordre)
Etc.
Il est à noter que le SC2 déclenche généralement une réponse plus faible que le SC1 qui déclenche lui même une réaction plus faible que le SI
Ceci semble confirmer la nature du conditionnement classique comme étant un apprentissage prédictif.
Stimulus combiné
- L’emploi d’un stimulus combiné consiste à présenter simultanément au moins deux stimuli distincs (métronomie, lumière)
Préconditionnement sensoriel
- Lorqu’un stimulus devient un SC, un autre stimulus luiyant déja été associé peut également se transformer en un SC.
- Il est parfois plus efficace lorsque les deux stimuli sont présentés simultanément, plutôt que consécutivement, durant la phase de préconditionnement.
- Le préconditionnement sensoriel est important parce qu’il démontre que les stimuli peuvent s’associer mutuellement en l’absence de toute réponse identifiable (autre qu’un réponse d’orientation)
- Peut être considéré comme une forme d’apprentissage latent.
Le masquage
- L’élément plus visible d’un stimulus combiné se transforme plus facilement en un SC et influe ainsi sur les possibilités de conditionnement rattachées à l’élément le moins visible
- Loi de l’intensité des stimuli : un stimulus plus intense est plus efficace.
- Dans une composition de deux stimuli, surtout en cas de déséquilibre marqué des intensités, le plus intense des deux peut « masquer » l ’autre et tout l ’apprentissage concerne alors le stimulus « masquant »
Kamin et le blocage
- Dans certains circonstances, la simple contiguité d’un SN et d’un SI e suffit pas à produire un conditionnement.
- La présence d’un SC établi entrave l’effet de conditionnement d’unnouveau SC.
- Semblable au masquage sauf que le stimulus combiné comprend un SN et un SC, plutôt qu’un SC et deux SN dont l’un plus saillant que l’autre.
- Kamin (1968) démontre qu’un stimulus conditionné seul lors d’une phase initiale va empêcher un autre stimulus neutre de devenir conditionné malgré qu’il soit contingent.
Production de l’inhibition en conditionnement selon Rescorla
- Paradigme de sommation
- Paradigme de retardation