Cours 9 - Imagerie visuelle Flashcards
Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?
Habileté à recréer le monde visuel dans nostre esprit en l’absence d’un stimulus physique.
Expliquz brièvement l’historique de l’imagerie comme champs d’étude
Instrospection, shut down par Watson, puis révolution cogitive. Imagerie comme un champ d’études (Utilisation de mesure objectives, on se remet dans un cadre scientifique).
Quelle est la question principale: est-ce que l’imagerie limite la perception visuelle?
Est-ce que l’imagerie imite la perception
Quelles sont les trois transformations mentales qu’on a vues en classe?
1- Rotation mentale
2- Analyse structurelle
3- Balayage mental
Expliquez l’étude des rotations mentale. On veut entre autre étudier les limites de l’imagerie et la comparer à la perception.
o Paires d’images représentant figures 3D de
10 cubes connectés
o Structure ressemblant à un “bras” avec trois “coudes” à angle droit
- Tâche
o Déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D
- Variable-clé: Temps de réaction
- On veut voir les limites de l’imagerie visuelle. Quand on fait la rotation: est-on limité dans ces capacités où on va à toute vitesse? Essai avec de feuilles de papier qu’on va rotater pour voir la différence entre les deux. On va vois si on peut faire la même qu’avec les feuilles de papier, mais dans notre tête. Quand on imagine la forme qui rotate, on a une limite de vitesse mentale.
- Rotation sur le plan de l’image: comme si n prenait une feuille de papier et on la tournait. C’est en 2D, on fait une rotation de 360 degrés. Profondeur: comme en 3D.
- Différente: peu importe combien de temps on l’a tourné dans notre tête, on va jamais arriver à ce résultat car elle a été flipped complètement.
- Différence angulaire = différence dans l’angle.
- Hypothèse
o Plus grande différence angulaire implique un plus grand temps de réponse. - Résultats
o Forte relation linéaire entre la différence angulaire et le temps de réaction. (45 `60 degrés par seconde mentalement)
o Pas d’impact de la variable « axe de rotation » pour TR : peu importe si c’est en 2D ou 3D.
o Si les paires sont différentes : +1 seconde pour la décision parce qu’on doit faire la rotation complète puis faire la décision. - La rotation mentale semble fonctionner de la même manière que si on avait des feuilles de papier qu’on rotatait.
- Interprétation
o Robustesse dans la linéarité des résultats
Preuves claires de processus additif.
Cohérent avec proposition selon laquelle les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les objets similaires
Processus analogue peut être réalisé à un taux limite maximal de rotation
o Degrés de similarité entre les images 2D statiques n’est pas prise en compte.
o Participants performent operations mentalese en 3D analogues (interpretation + rotation)
Même si on leur montre des images 2D
o Soutien pour representations figuratives
Expliquez l’étude des rotations mentales? Quels sont les résultats? (3 éléments)
- Forte linéarité entre le temps de réaction et la rotation angulaire
2- Peu importe si la rotation se fait en 2D ou en 3D
3- Si les paires sont différentes, cela prendra une seconde de plus puisqu’on doit faire une rotation complète puis faire la décision.
Vrai ou Faux? L’étude des rotations mentales est peu robuste empiriquement
Faux
Quelle est la logique derrière le balayage mental? (Exemple du cheval)
- Focus sur une partie du cheval EX: être face à face au cheval. Si on pose une question par rapport au devant du cheval, la réponse va être rapide parce qu’on va déjà être là. Si on demande par rapport au derrière du cheval, la réponse va être plus longue parce qu’on doit se déplacer. Est-ce qu’on doit faire ce même genre de déplacement si on est dans notre imaginaire? EX: si on demande de focus sur l’objet général et qu’on pose une question sur la porte de la tour u sur le drapeau sur le top, ça va prendre le même temps pour se déplacer vers les deux
- Si on demande qqch de focus spécifique et qu’on demande sur cette partie, ça va prendre bcp moins de temps que si c’était une question sur qqch de plus loin.
Donc: le même temps pour aller n’importe où si on regarde l’objet au complet. Plus de temps si on regarde quelque chose de spécifique et qu’on tente de répondre à des questions sur une autre partie spécifique de l’objet qu’on regarde.
Quelles sont les 3 critiques de Pylyshyn concernant le balayage mental?
1- Introspection n’est pas fiable
2- Impénétrabilité cognitive
3- Hypothèse de connaissances tacite
Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite de Pylyshyn?
On utilise notre savoir à propos des objets et de l’environnement pour accomplir la tâche de balayage mental. Si on utilise des infos sémantiques, on a pas besoin d’utiliser d’images pour arriver à ce résultats.
Expliquez le représentation propositionnelle de Pylyshyn.
- Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent des objets et relations entre les objets)
o Vient de notre MLT.
o On se fit seulement à des faits, sans les images.
- Pourrait expliquer le balayage mentale
- Plus on fait des « trajet » entre les liens entre les choses, plus ça va prendre de temps pour arriver à l’objet demandé.
Pour contrer toutes les critiques de Pylyshyn et prouver que notre balayage mental se fait grâce à l’image et non les infomraitons de notre MLT, Kosslyn fait l’expérience avec l’île. Expliquez cette expérience.
o Déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels
- Procédure
o Paradigme de balayage mental - Variable-clé: Temps de réaction
- S’il y a vraiment un lien entre les parties de l’île et les temps de réaction, c’est qu’on utilise vraiment l’image de cette île imaginaire parce qu’on ne la connait pas.
- On demande aux participants de mémoriser et redessiner la carte (à gauche) en se concentrant sur sept endroits clés : une hutte, un arbre, un puit, un lac, une plage, un rocher et un champ.
- Procédure :
o Les participants doivent s’imaginer la carte complète
o Ils entendent un mot dénotant un lieu sur la carte et doivent se concentrer sur ce lieu
o 5 secondes plus tard, un autre nom de lieu est diffusé
o Participants doivent balayer la carte et indiquer lorsqu’ils atteignent le 2e lieu
o “Point” se déplaçant en ligne droite le plus vite possible
o On doit imaginer un pint rouge de la plage jusqu’au champ. Il doivent peser sur un bouton pour dire qu’ils sont rendu à destination: on observe le temps de reaction.
o Impossible de regarder toutes les propositions: il y en a une vingtaine sur quelque chose qu’on a jamais vu, donc pas das la mémoire à long terme, on est obligé d’avoir une image de l’île dans notre tête. - Rationnel/Hypothèses :
o Si l’image mentale de l’île est réellement une copie analogue (similaire), cette copie devrait préserver les relations en termes de distances
o Plus la distance entre deux cibles est élevée, plus grand sera le temps de réaction.
o Relation linéaire entre la distance et TR. Causé par représentation figurative. - Résultats :
o Temps de balayage augmente linéairement VS distance
o Corrélation quasi-parfaite entre distance et temps de réaction lorsque les deux objets sont présents - Interprétation
o Distances métriques représentées de la même façon que lorsque carte visuelle perçue.
o Soutien pour représentations figuratives en tablette visua-spatiale
o Les temps sont similaires à ceux qu’on aurait si on avait la carte devant nous et qu’on faisait le trajet de manière « physique » sur la feuille de papier.
Qu’est-ce que l’imagerie structurelle?
- Si l’imagerie fonctionnement comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une image.
o EX : objets plus gros seront détaillés plus perceptuellement. - On montre ici c’est même si on sait déjà l’informaiton, la façon dont on va te dire d’enregistrer l’information va faire une différence.
- Dans la vraie vie, quand on a les yexu ouverts, plus l’objet est détaillé perceptuellement parce que les détails sont plus détaillés.
- Un éléphant est plus facile à décrire perceptuellement qu’une mouche
- Aussi plus on est proche d’un objet, plus on a de la facilité à décrire cet objet.
Expliquez l’espérience 1 d’analyse structurelle. (Éléphant et mouche de taille réelle)
o Tâche Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche Imaginer second animal (ex: lapin) à côté Juger si une propriété est appropriée ou non pour le second animal o Mesure Temps de réaction o Variable d’intérêt Taille relative o Prédiction 1er animal plus gros -> Laisse moins de place au 2e Donc 2e animal plus petit -> Plus lent à juger o Imaginer un éléphant et une mouche de taille normale. Si l’animal est tôp gros pour entre dans notre champ visuel, on appel ça de l’overflow (arrive aussi en imagination), ici, l’éléphant doit être le plus gros possible sans dépasser l’image. Si l’animal est plus gros que celui qu’on va tester, ça laisse pas beaucoup de place pour le deuxième et si l’animal est plus petit ça laisse plus de place au deuxième. o Résultats : Taille relative influence le temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété. Soutien pour représentations figuratives
Expliquez l’Expérience 2 de l’analyse structurelle. (Mouche et éléphants de taille
o Tâche
Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche
Modifier la taille de l’animal principal en imagerie
• Voir un éléphant de la taille d’une mouche
• Voir une mouche de la taille d’un éléphant
Juger si une propriété est appropriée ou non pour le
second animal (ex: lapin)
o Mesure
Temps de réaction
o Variable d’intérêt
Taille relative
o Prédiction
Résultat inverse de l’expérience 1
Temps plus longs si imaginé à côté de la mouche
Temps plus courts si imaginé à côté de l’éléphant
o N’a pas rapport avec les dimensions réelles des animaux
o Résultats :
Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la presence d’une propriété
Soutien pour représentations figuratives