Cours 9 et 10 - TCA Flashcards

1
Q

Quels sont les risques liés à une insatisfaction corporelle?

A
  • Troubles de la conduite alimentaire
  • Anxiété
  • Régimes à répétition
  • Exercices excessifs
  • Usage de stéroïdes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les facteurs de protection pour le développement d’une bonne image corporelle?

A

Avoir une bonne estime de soi

Avoir des relations sociales satisfaisantes

Faire de l’activité physique (corps qui me permet de bouger)

Avoir une relation saine à son alimentation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les préoccupations en lien avec l’image
corporelle: quand s’inquiéter ?

A

Le temps investi dans l’apparence physique.

L’influence sur l’humeur ou autre indicateur de santé mentale.

L’influence dans les sphères de la vie.

La présence d’évitement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qui est favoriser pour aimer son corps?

A

Se décentrer de l’apparence physique

Miser sur sa fonctionnalité

Posture neutre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nommez quelques faits sur les TCAs à l’adolescence?

A
  • 3e maladie chronique chez les ados
  • Troubles de santé mentale avec le plus haut taux de mortalité
  • Augmentation de la prévalence
  • Modèle biopsychosocial (approche traitement)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Comment pourrions-nous conceptualiser les comportements alimentaires et les difficultés en lien avec l’image corporelle?

A

Les comportements alimentaires et les
difficultés en lien avec l’image corporelle ne sont que la pointe de l’iceberg.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les critères diagnostiques du DSM-5 pour l’anorexie mentale?

A

A. Restriction de l’apport énergétique par rapport aux besoins conduisant à un poids
corporel significativement bas par rapport à l’âge, le sexe, le stade de développement et la santé physique.

B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas.

C. Une altération de la façon dont la personne perçoit son poids ou sa forme
corporelle, une influence excessive de la forme et du poids corporel sur l’estime
de soi, ou un déni de la gravité de la maigreur actuelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les sous-types de l’anorexie mentale?

A

Type restrictif : exercices excessifs, jeûne, régime
Type accès hyperphagiques/purgatif : peut avoir des accès hyperphagiques sans
comportement purgatif. Peut avoir des comportements purgatifs sans accès
hyperphagiques.
Peut avoir les deux sous-types au cours de l’évolution
Attention aux TCAs sous cliniques !

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quel genre est + atteint du TCA? Quel est l’âge moyen du développement du trouble?

A

10 femmes pour 1 homme
Âge moyen: 14 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Pourquoi il y a des pics de TCA à 13 ans et 18 ans?

A

13 ans: puberté, bcp de changements et adaptation durant période de transition

18 ans: Transition vie adulte (+ de responsabilités, déménagement)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont 2 particularités de l’anorexie qui influencent l’intervention?

A

-Beaucoup de déni et de minimisation
-Maladie dite égosynchrone (lune de miel, rend heureux)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les symptômes de l’anorexie?

A
  • Perte de poids/préoccupation nourriture
  • Changement d’habitudes au moment des repas
  • Absorption de beaucoup de liquides
  • Isolement
  • Se peser, se mesurer plusieurs fois par jour
    *Hyperactivité
  • Surinvestissement scolaire
  • Irritabilité
    *Humeur triste
  • Vie sexuelle absente
  • Insomnie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les principales comorbidités de l’anorexie?

A

Boulimie (30 à 50%)*
Trouble anxieux (83%)/ Trouble obsessionnel-compulsif (vulnérabilité génétique commune)
Trouble de l’humeur (45 à 70%, mais attention!)
Suicide
Automutilation
Trouble de la personnalité
Abus alcool/drogue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle est l’évolution de l’anorexie?

A

Élimination graduelle d’un aliment ou deux
* La restriction entraine la compulsion
* Cela augmente les préoccupations liées au poids
* Plusieurs hospitalisations possibles
* 1 seul épisode pour certaines
* La règle du 1/3
* 5 à 10% en meurent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que la règle du 1/3?

A

1/3 guérie totalement
1/3 ça devient chronique
1/3 vient et ça repart

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pour qui le risque est le plus élevé dans l’anorexie et son évolution (récurrence et mort)?

A

Celles qui perdent leur poids graduellement, car le corps s’adapte

Celles pour qui le traitement tarde

Précocité
Présence de sang dans les vomissements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Décrivez la phase 1 du Dr Wilkins dans l’anorexie

A
  • La perte de poids
  • La patiente est très réfractaire au traitement puisque lune de miel et banalisation
  • La phase 1 se termine lorsque l’adolescente a atteint son poids minimum (donc n’en perd plus)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Décrivez la phase 2 du Dr Wilkins dans l’anorexie

A
  • Pression de l’entourage à guérir et prendre du poids
    o Beaucoup de chicanes, car inquiétude, mais l’ado ne veut pas.
  • L’adolescente veut maintenir son poids
  • Patience! Cette phase donne l’impression que l’adolescence stagne, mais il y a tout de même une amélioration graduelle
  • Fin de cette phase: l’adolescente perd tranquillement le contrôle de son contrôle! Elle sort de sa lune de miel, vie les conséquences de la dénutrition comme l’arrêt du sport, la fatigue, ne se sent plus très bien. Présence d’une légère forme d’ambivalence/levier intervention
19
Q

Décrivez la phase 3 du Dr Wilkins dans l’anorexie

A
  • Phase d’ambivalence ++++
  • Reprise pondérale
    o Elles aiment l’énergie que manger procure, mais n’aime pas prendre de poids, ce n’est pas assez avantageux pour continuer
  • La souffrance est finalement ressentie par l’adolescente et crée l’ambivalence
  • Sentiment d’échec
  • Moment où l’introduction d’une psychothérapie est recommandée
    o Car + de motivation aux changements possibles, avant mais création lien de confiance)
  • Attention aux épisodes boulimiques! Compulsion alimentaire amène souffrance
20
Q

Décrivez la phase 4 du Dr Wilkins dans l’anorexie

A
  • Dépend de l’évolution
  • Faire du sens de l’anorexie (pourquoi c’est arrivé, prévention rechute, on ne veut pas ramener le jeune où il était avant puisque c’est cette version du jeune qui a amené le trouble, on veut qu’elles s’affirment et mettent leurs limites.
21
Q

Quelle phase de Dr Wilkins est la meilleure pour le traitement de l’anorexie?

A

Phase 3

22
Q

Quelle est l’étiologie de l’anorexie? Bio

A

Bio:
* Génétique
* Altérations neurobiologiques
o Anomalies sérotonine (+basse)
o Dopamine plus basse même après la guérison (cerveau zone de récompense altéré au delà de la guérison. Aucune récompense quand elle gagne ou très
peu, mais lorsqu’elles perdent, réagit +++ pareil pour le sucre

23
Q

Quelle est l’étiologie psycho de l’anorexie?

A
  • Personnalité
    o Perfectionnisme
    o Impulsivité
    o Conformité ++
    o Obéit ++ donc à risque de
    développer anorexie purgative
    et boulimie car elles sont
    perfectionnistes dans le
    trouble aussi rigidité
  • Image corporelle négative
  • Fonctionnement cognitif rigide
  • Régulation émotionnelle
    o Difficultés
    o Dénutrition = émotions gelées
    et quand elles remangent =
    +++ émotions intenses liées à
    l’adolescence dev
    o Anorexie permet de se réguler
  • Attitudes alimentaires mésadaptées
    o Perceptions, cognitions,
    rigides, restrictives, préjugés,
    diète
24
Q

Quelle est l’étiologie sociale de l’anorexie?

A
  • Famille
    o Génétique si parent en
    souffre : peut faire la
    promotion du trouble
    façons dont le poids est
    discuté
    o Régime, nutrition, accents
    sports excessifs,
    performance
  • Amis
    o Si une personne en
    développe risque d’en
    développer (TCA,
    automutilation, etc)
  • Réseaux sociaux/pression
    sociale
    o Sports où l’image
    physique est mise de
    l’avant ou encouragé.
    Ballet, danse, gym, cheer,
    patins.
  • Trauma/intimidation
    o De manière globale ou lié
    au physique sexuelle
25
Q

Quel est le poids de la génétique dans le développement de l’anorexie?

A
  • Poids de la vulnérabilité génétique : entre 48 et 74 %
  • Si un parent souffre d’anorexie: 3%
    Si un parent n’en souffre pas: 0,3%
  • Jumelles monozygotes: 10 fois plus élevé
  • Monozygotes: 56%
    Hétérozygotes: 5%
26
Q

Pourquoi les transformations pubertaires sont-ils un enjeu chez les patientes atteintes d’anorexie?

A

Le corps des filles s’éloigne de l’idéal de beauté avec la puberté.
o Un signe concret du passage vers l’âge adulte. Refus de rentrer dans le monde adulte : je
retarde mon dev pubertaire (inconscient psychanalytique)
o Quels sont les messages lancés aux ados concernant la vie adulte ? En voyant les adultes
fatiguées/stressées en permanence en attente de la retraite, ça ne donne pas le goût d’être adulte
o Rythme pubertaire: l’adolescent a-t-il les ressources cognitives pour passer au travers de
la tempête hormonale ? Parfois besoin d’un cadre d’enfant encore, pas tjrs équipé
cognitivement/émotionnellement pour les changements pubertaires et peu être un risque pour
dev trouble de santé mentale

27
Q

Pourquoi l’augmentation des exigences scolaires sont-ils un enjeu chez les patientes atteintes d’anorexie?

A

o Et aussi de l’importance mise sur la sphère scolaire. (Cultures de l’école, + de stress et anxiété)
o L’anorexie peut amener ou nourrir le surinvestissement scolaire.

28
Q

Pourquoi le questionnement identitaire sont-ils un enjeu chez les patientes atteintes d’anorexie?

A

o Le TCA peut devenir un morceau de casse-tête. Il faut le dépersonnifier
o La fille parfaite, le gars sportif, la personne performante… Ne sait plus qui ils sont en dehors TCA
o Sensibles aux influences extérieures. Culture perte de poids
o Moins on se connait, plus on se compare ! l’anorexie = se comparent aux autres davantage

29
Q

Pourquoi la transformation des relations avec les parents sont-ils un enjeu chez les patientes atteintes d’anorexie?

A

o L’anorexie peut devenir une forme de rébellion face aux parents. Donc permet distance parents.
o Seule source de conflits. Car avant n’en avait pas, mais besoin de se distancer adolescence aussi donc se fait par le trouble
o Témoigne d’une difficulté d’affirmation de soi, de la place possiblement déficiente des
émotions dans la famille.
▪ Difficulté d’autonomie émotionnelle = se travaille par l’affirmation de soi malgré autonome comportemental.
▪ Bcp de suppressions des émotions dans la famille, on n’en parle pas

30
Q

Pourquoi les relations amoureuses et sexuelles sont-ils un enjeu chez les patientes atteintes d’anorexie?

A

o Désintérêt possible ou comportements à risque : pourrait ne pas se protéger
o Peur de l’intimité ? Façon de l’éviter, on ne veut pas s’attacher à quelqu’un d’autre ou que l’autre se rapproche de nous autant physiquement qu’émotionnellement
o Lien avec la dénutrition et l’arrêt des transformations pubertaires
▪ Système endocrinien ralentit, pas assez avancé pour avoir l’intérêt

31
Q

Expliquez comment est la gestion des émotions dans l’anorexie

A
  • Période de changements +++ où les tempêtes émotionnelles sont normales !
  • Surestimation de leurs capacités de régulation émotionnelle.
    o Décalage capacités cognitives vs émotionnelles. Logique rationnelle raisonnable et peut donner l’impression d’un manque de volonté
  • Ados souvent renforcées dans leur douceur, leur calme, leur conformisme.
    o Socialisation petite fille sage, ne pas s’affirmer, etc
  • Manger ses émotions ou se restreindre comme stratégie de gestion émotionnelle.
    o Manger ses émotions
    o C’est une forme d’apaisement (ex. boulimie)
    o Restriction alimentaire = restriction émotionnelle
32
Q

Quels sont les critères diagnostics du DSM-5 pour la boulimie?

A

A- Survenue récurrente d’accès hyperphagiques.
Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes :
1- Absorption, en une période de temps limitée (ex: moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberait en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
2- 2-sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange)
B- Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tel que :
vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements, ou autres médicaments; jêunes; exercices physiques excessifs.
C- Les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois.
D- L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E- Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale

33
Q

En plus des critères diagnostics, quels sont les autres facteurs à tenir compte dans la boulimie?

A
  • Pas du grignotage toute la journée
  • Sentiment de honte / culpabilité : amène action compensatoire
  • Comportements faits généralement en cachette seule : amène planification, cachette
  • Crises peuvent être planifiées
  • Aliments consommés durant les crises sont souvent ceux « interdits » : ceux dans le régime sont souvent les 1er à être ceux qu’on binge
  • Souvent jusqu’à une sensation pénible, voire douloureuse : Certains arrêtent quand elles ont mal, c’est ça qui les ramène à la réalité. Certaines recherchent cette sensation spécifiquement.
  • Rapport à l’image corporelle similaire à l’anorexie : veut perdre du poids
  • Poids considéré « normal » ou légèrement supérieur : les vomissements deviennent moins efficaces avec le temps, le corps va digérer + vite
  • Entre les crises, restrictions : rare d’avoir une alimentation normale
    o Restriction cognitive : le manger, mais se dire qu’on en mangera plus = amène sentiment de manque pour le cerveau, même si en remange
34
Q

Quels sont les 4 choses pouvant déclencher une crise boulimique?

A
  • Affects négatifs
    o Situations avec émotions désagréables sans avoir outils gestions émotions pour les gérer et celles qui sont saines ne sont pas autant apaisante
  • Régimes restrictifs
  • Pensées négatives à l’égard du poids, à l’apparence physique et à la nourriture.
  • Ennui (pu de tolérance à l’ennui)
35
Q

Quelle est l’épidémiologie de la boulimie?

A
  • 1 à 3% des femmes et 0,1% des hommes
  • 10 femmes pour 1 homme
  • Chez les étudiantes universitaires : 8 à 10% vont en souffrir au moins 1x durant leurs études
  • Débute à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte
36
Q

Quelle est l’étiologie de la boulimie?

A
  • Génétique (similaire à l’anorexie)
  • Sérotonine/dopamine sécrété différemment
  • Puberté précoce (S’éloigner des standards de beauté + vite puisque sont les seules à avoir des formes)
  • L’impulsivité (Difficulté gestion émotion opposé à l’anorexie (restriction), ici c’est l’impulsivité)
  • Difficulté à réguler les émotions
  • Labilité de l’humeur : TPL lié
  • La restriction alimentaire : début
  • Facteurs socioculturels similaires à l’anorexie (socio, familial)
37
Q

Pourquoi une personne allergique à un aliment n’amène pas de trouble? Et une personne végée? Qu’est-ce qui est recommandé pour les personnes ayant un TCA et qui sont végées?

A

Pourquoi une personne allergique à un aliment n’amène pas de trouble? Car le cerveau fait la différence pour traiter l’information (survie).
Pour les végétariens? Dépend des motifs et liens dans le cerveau → perte de poids = risque
Pour celles qui sont végés + TCA = attendre que la personne soit guérie du TCA avant d’encourager végé pour s’assurer que c’est pour les bons motifs

38
Q

Quelles sont les conséquences de la boulimie?

A

Parfois aménorrhéiques (abs menstruation 3x et +) mais exclu du DSM-5
* Érosion de l’émail des dents (vomir)
* Callosités sur les mains (se fait vomir avec les mains)
* Constipation (très violent pour le corps de binge et se faire vomir)
* Déshydratation
* Déchirures de l’œsophage, de l’estomac (on évalue aussi si présence de sang dans les vomissements)

39
Q

Quelles sont les comorbidités de la boulimie?

A
  • Comportements ressemblant à ceux des toxicomanes → Urge
  • 1/3 abuse de drogue ou d’alcool (Variables liées avec impulsivité)
  • 1/2 troubles anxieux ou humeur (TPL, clubster B : narcissique, histrionique)
  • Automutilation
  • 1/2 troubles de la personnalité
40
Q

Quelle est la trajectoire développementale de la boulimie de manière générale?

A
  • Relation complexe avec l’alimentation durant l’enfance (bébé capricieux, régurgite)
  • Début: régime (75 à 80% des cas) ou épisode d’anorexie
  • Plus de chance de “guérir” (vs anorexie), mais peut devenir chronique : 50% de rémission avec un traitement
  • Parfois, celles qui n’ont plus de symptômes de boulimie: symptômes de dépression
  • Évolution vers l’anorexie dans 10 à 15%, mais retour vers la boulimie. Mais une fois que le corps fait des binge, c’est difficile de se restreindre
41
Q

Quels sont les critères diagnostics pour l’hyperphagie?

A

A- Survenue récurrente d’accès hyperphagiques.
Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limitée (ex: moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberait en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange)
B- Les accès hyperphagiques sont associés à au moins 3 des caractéristiques suivantes :
1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale
2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale
3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe
5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé

42
Q

Quels sont les faits sur l’hyperphagie-boulimique?

A
  • Début habituellement à la fin de l’adolescence / début de l’âge adulte
  • Le TCA le plus fréquent : 3,5% des femmes et 2% des hommes
  • Méta-analyse chez les ados : 1,32%
  • À l’adolescence : 16-19% des adolescentes et 6 à 7 % des adolescents rapportent des accès
    hyperphagiques réguliers.
  • 60 % influence excessive du poids et de la forme corporelle sur l’estime de soi
  • 20 à 40 % des personnes qui consultent pour perdre du poids
  • 50 % ont des comorbidités (dépression, troubles anxieux, dépendance à des substances, tp limite)
  • Le TCA avec la meilleure évolution : bon taux de succès au traitement. Peu de gains secondaires ici. La
    personne veut juste arrêter. + facilite à traiter. Mais restriction aussi au sens où elles vont manger le
    moins possibles puisque binge
43
Q

Quelle est la différence entre la boulimie et l’hyperphagie?

A

Dans l’hyperphagie, il n’y a pas présence de compulsion suite aux excès. Il n’y a que les binge

44
Q

Quelle est l’étiologie de l’hyperphagie boulimique?

A
  • Facteurs génétiques
  • Difficultés d’inhibition à s’arrêter dans l’impulsivité en général
  • Dérégulation émotionnelle
  • Restriction alimentaire rigide
  • Représentations de soi négatives
  • Influence excessive du poids et de la forme du corps sur l’estime de soi
  • Stigmatisation et discrimination liée au poids : grossophobie et standards de beauté nuisent à la guérison.
  • Événements de vie négatifs : ex. trauma en lien avec le corps comme agressions sexuelles