Cours 9 Flashcards

1
Q

Quels sont les âges associés au stade du langage avancé (TDL proprement dit) ?

A

6-12 ans et plus

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2
Q

Quelles peuvent être les difficultés liées au TDL chez les enfants de 6 à 12 ans ?

A
  • Organisation du discours oral et écrit
  • Compréhension de texte (la somme de plusieurs habiletés)
  • Mots abstraits, langage figuré, inférences
  • Lexique scolaire / réseaux sémantiques (liens entre les mots)
  • Compréhension et production de phrases complexes/imbriquées
  • Ajustement du langage au contexte et à l’interlocuteur
  • Intentions de communication de haut niveau: raisonnement verbal ; argumenter ; convaincre
  • Autres matières et apprentissages: mathématiques +++
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3
Q

V-F La compréhension de texte est une habileté en soi

A

Faux, c’est un mélange de pleins d’habiletés :

  • Importance accrue des connaissances sur le sujet
  • Inférences, « non-dits »
  • Langage abstrait/figuré, vocabulaire complexe (classe 2,3), registre littéraire
  • Phrase longues et complexes (subordonnées ++, adverbes ++)
  • Phrases passives
  • Temps de verbes nouveaux : il fut, il marcha
  • Marqueurs de relation
  • Référents – il la lui donna, ce dernier
  • À chaque sujet (politique, histoire, science) ses propres considérations au niveau du langage
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4
Q

Quels sont les 4 visées possibles d’une intervention et à quel groupe d’âge s’adressent-elles?

A
  1. Éliminer le problème sous- jacent (en bas de 6 ans)
  2. Modifier/changer les manifestations du trouble ou les habiletés présentées (0-12 ans et plus)
  3. Enseigner des stratégies compensatoires (6-12 et plus)
  4. Modifier l’environnement (6-12 et plus)
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5
Q

Quelles sont les 4 buts de l’orthophonie au stade 6-12 ans et plus?

A
  • Aider l’enfant à acquérir les habiletés langagières qui lui permettront d’apprendre, et de vivre de succès sur les plans académiques et sociaux
  • Enseigner des stratégies compensatoires pour pallier aux difficultés langagières au quotidien
  • Favoriser l’autonomie dans la gestion du trouble du langage
  • Intéresser le jeune à la lecture et à l’écrit
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6
Q

Explique le principe d’impliquer activement l’enfant dans les décisions entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A

Importance de la collaboration enfant-parents-orthophoniste :
• Considération de la perspective de l’enfant / ado: implication dans la priorisation et le choix des objectifs
• Auto-évaluation : forces, faiblesses, intérêts (on lui demande selon lui)

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7
Q

Explique le principe d’utiliser le cursus scolaire entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A

• Viser des objectifs tirés du cursus scolaire de l’enfant
• Travailler les formes de langage qui seront utiles pour faire des apprentissages (mathématiques, histoire, français, etc…)
• Faiblesses de l’enfant -> dans quels contextes scolaires ces formes de langage sont principalement utilisées ?
on prend donc des textes tirés des manuels scolaires

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8
Q

Explique le principe d’impliquer l’oral ET l’écrit entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A
  • Utiliser les modalités orales et écrites pour un même objectif (l’écrit amène un support et des indices visuels -> étudiants)
  • Travailler les formes de langage fréquentes à l’écrit et réfléchir au sens qu’elles véhiculent (bien que… même si…plutôt que…)
  • Parler de l’écrit, manipuler l’écrit, socialiser autour de l’écrit, utiliser du materiel écrit en intervention, réfléchir aux liens entre l’oral et l’écrit (conscience phonologique -> mer – amer – mère - énumère)
  • On « enrichit » l’expérience linguistique pour chaque objectif travaillé : oral et contextualisé -> écrit, décontextualisé, littéraire
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9
Q

Explique le principe d’utiliser la méta entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A
  • Parler du langage (métalinguistique) et réfléchir à la cognition (métacognition) !
  • Toutes les composantes langagières ont un niveau « méta »
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10
Q

Quels sont les 2 niveaux des intervention méta en langage des 6-12 ans et plus?

A

Vos interventions devront maintenant avoir deux niveaux :

1) Démontrer, modeler, exposer et pratiquer de nouvelles formes langagières (comme à l’habitude);
2) Niveau « MÉTA »: Expliciter, parler des formes et fonctions des mots, des règles grammaticales et des phrases, porter une attention consciente sur le sens et la structure du langage

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11
Q

Explique le principe d’utiliser la réponse à l’intervention (RAI) entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A

Enfants avec TDL ont besoin de PLUS de la même chose

  • RAI: la clé pour augmenter le dosage des interventions
  • Collaboration avec de nouveaux intervenants (orthopédagogues, enseignants)

• Les mêmes principes : “priming” (activation de la forme) par l’orthophoniste, pratique distribuée dans le temps, exposition aux cibles dans les autres contextes et avec d’autres interlocuteurs pour favoriser la généralisation

ex: on regarde ce que l’enfant aura à faire la semaine prochaine en classe et on prépare l’enfant
en travaillant celui-ci une semaine avant avec l’orthophoniste

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12
Q

Donne un exemple d’une intervention RAI pour les 6-12 ans en 3 palliers.

A
  • Pallier 1 = Activité de lecture partagée en grand groupe, ciblant les inférences et la compréhension de la structure du récit
  • Pallier 2 = Même activité en plus petit groupe, moyens et stratégies additionnelles: activation des connaissances en lien avec le sujet avant la lecture, discussions de stratégies pour comprendre les nouveaux mots, étayage verbal additionnel
  • Pallier 3: Individuel ortho-enfant : utilisation de moyens additionnels spécifiquement choisis pour l’enfant (stimulation ciblée, support visuel, rejouer l’histoire, opportunités de production, utiliser les livres qui seront présentés en classe)
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13
Q

Explique le principe de mettre en place des conditions optimales entourant l’intervention entre 6-12 ans et plus.

A

• Faire la même tâche que les autres enfants, mais ajuster à la ZPD de l’enfant avec TDL (pourquoi selon vous?)
• Laisser l’enfant se familiariser avec une tâche, une thématique, du matériel avant l’introduction en classe (« priming !»)
• Adapter, modifier l’environnement et les conditions de realisation d’une tâche, par exemple:
- laisser plus de temps à l’enfant pour compléter une tâche
- offrir de l’étayage ou du support additionnel en classe (p.ex., pictos, organisateurs visuels, outils, ordinateurs, logiciels)

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14
Q

Dans la classe de Paul-Émile, qui présente un trouble du langage, les élèves doivent produire un court rapport d’une page résumant l’histoire d’un livre qu’ils ont choisi dans la bibliothèque.

Comment ajuster ceJe tâche à la ZPD de Paul-Émile ?

A

Lui poser des questions qui dirige son attention sur des éléments spécifiques de l’histoire (ex: qu’est-ce que la situation initiale était?), segmenter la tâche (faire des plus petits résumés des chapitres et les mettre ensemble à la fin), faire le rapport à l’oral en premier pour se pratiquer

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15
Q

Quelles sont les visées principales au niveau du lexique/sémantique des enfants de 6-12 ans et plus?

A
  • Viser la profondeur, le sens, les liens entre les mots
  • Augmenter les connaissances lexicales, surtout le vocabulaire associés au cursus académique, abstrait, langage figuré, expressions idiomatiques, proverbes,…
  • Augmenter les liens sémantiques / consolider les réseaux sémantiques: multiples sens d’un même mot, antonymes/synonymes, sens des préfixes/suffixes
  • Développer les habiletés « méta » : définir un mot, inférer/déduire le sens d’un nouveau mot (morphologie, syntaxe) – conscience lexicale ou sémantique (métasémantique)
  • Utiliser des stratégies compensatoires: identifier un mot inconnu et trouver des stratégies pour en déduire le sens (comprendre que je ne comprends pas)
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16
Q

Pourquoi cibler le vocabulaire de classe 2 avec les enfants d’âge scolaire?

A

Les mots de classe 2 sont les mots qu’on retrouve plus dans des textes scolaires et seul le vocabulaire “scolaire” (vs. vocabulaire général) est prédicteur de la réussite scolaire

17
Q

Nomme des moyens à privilégier pour travailler le lexique/sémantique avec les enfants d’âge scolaire?

A
  • Répéter et mettre en saillance (accentuer) des nouveaux mots, les présenter dans d’autres contextes (p.ex., créer une histoire avec les mots appris pendant la semaine!)
  • Expliciter le sens des mots, décrire, expliquer son sens, la fonction, ressemblance – et non la catégorie (dev.normal) ! (+ efficace qu’un dictionnaireJ)
  • Faire de l’étayage verbal (penser tout haut)
  • Activer les connaissances et faire des liens avec les experiences passes de l’enfant : As-tu déjà entendu ce mot là ? Où ? Quand ?
  • Utilisation d’indices contextuels pour faire des inferences informationnelles: tu penses que ça veut dire quoi “furieux” ? Regarde l’image, il est comment le personnage ?
    ­- Utilisation de stratégies métalinguistiques (métasyntaxe, métamorphologie) pour faire des inferences informationnelles: «Le mot ambulancière, est-ce que ça te fais penser à un autre mot ?»
  • Demander aux enfants de répéter un nouveau mot (imitation)
  • Après explications, amener l’enfant à reformuler dans ses propres mots le sens d’un nouveau mot (donner un exemple, l’expliquer d’une autre façon)
  • Varier les modalités de présentation: représenter le mot visuellement (forme écrite, dessiner, pictogramme, etc) avec l’enfant, le mimer
  • Organiser et lier les mot entre-eux sur les plans sémantiques, morphologiques et phonologiques
  • Lier les mots au contexte habituel dans lequel on les trouvent
  • Enseigner des stratégies compensatoires: s’apercevoir/indiquer qu’on ne comprend pas un mot, faire une recherche, google (surtout: trouver des synonymes ++)
18
Q

Que doit-on prendre en considération dans le choix des mots pour travailler le lexique/sémantique des enfants d’âge scolaire?

Quels types de mots il ne faut pas oublier de travailler?

A
  • Choix des mots: enseigner ++ des mots liés aux apprentissages scolaires
  • Choix des mots: Ne pas oublier le langage figuré et abstrait
    ex:
  • Polysémie : café, pâte, bureau, glace, baguette, bouton, cuisinière, jumelles ;
  • Sens littéral et sens figuré (voir ext. ou fig. dans les dictionnaires): froid ; amer; briller, brillant, vernis
  • Mots à double fonction : orange ; moyenne, droite ; lancer
19
Q

V-F Après 7 ans, il y a beaucoup moins d’erreurs en morpho à l’oral, mais beaucoup plus d’erreurs à l’écrit

A

Vrai

20
Q

Pour les enfants d’âge scolaire, quels aptitudes doivent-ils développer pour bien saisir la morphologie et la syntaxe?

A
  • Morphologie dérivationnelle : permet de comprendre des milliers de mots avec quelques lettres et de déduire le sens de nouveaux mots (crucial au développement lexical)
    • Développer une conscience du processus de formation des mots, des liens entre les racines et les dérivations des mots et leur sens (métamorphologie ou conscience morphologique)
21
Q

Quels sont les buts principaux en orthophonie avec les enfants d’âge scolaire pour la morphosyntaxe?

A
  • Introduire de nouveaux morphèmes (p.ex., nouvelles flexions verbales rencontrées à l’écrit : il sauta)
  • Comprendre et la produire des phrases complexes fréquemment rencontrés dans les textes (phrases à plusieurs clauses, coordonnées, subordonnées, incluant des adverbes) : sauf, à moins, que, même si, bien que, contrairement
  • Comprendre et produire de nouveaux types des phrases (p.ex., phrase passive)
  • Travailler la « méta » ! Comprendre et analyser la morphologie des mots (méta: préfixes, suffixes communs: monstre-monstrueux, médecin/médicinal, peur/apeuré)
22
Q

Quels sont les moyens à privilégier pour travailler la morphosyntaxe chez les enfants d’âge scolaire?

A
  • Expliciter le sens des préfixes/suffixes
  • Regrouper/contraster les « sortes » ou « familles » de mots: préfixes, dérivations et racines similaires
  • Combiner les préfixes et suffixes pour inventer des mots (une luminette = petite lumière ?) et créer de vrais mots (prévision, visionner, visière, aviser)
  • Reconnaître et identifier les mots ou marqueurs qui annoncent des phrases complexes (souvent adverbes: quand, lorsque, si, alors que, pendant que, alors que, après que, avant que, qui, que,…)
  • Expliciter le sens de ces marqueurs (leur fonction)
  • Construire et déconstruire des phrases (build-ups/breakdowns)
  • Présenter ces formes syntaxiques en haute intensité (stimulation ciblée, beaucoup d’expositions en peu de temps)
23
Q

Où sont les phrases complexes (donc: dans quel contexte ou activité les travailler) pour les enfants d’âge scolaire?

A
  • Écrit> oral
  • Discours narratif > conversationnel
  • Discussion autour d’un sujet intellectuellement stimulant ou qui suscite l’engagement > compléter une tâche formelle, expliquer une procédure, parler de ce qu’on a fait ce matin…
24
Q

Quels sont les principaux buts des interventions en pragmatique chez les enfants d’âge scolaire?

A
  • Complexifier les intentions de communication : persuasion, explications, raisonnement, demande de clarification, clarification, faire des blagues/ironie/sarcasme/double sens (ados ++)
  • Comprendre des requêtes indirectes (Excuse-moi, j’ai de la difficulté à ouvrir mon sac)
  • Ajuster le contenu et le style à son interlocuteur et au contexte (politesse, formalité, convivialité, textos, conversation entres amis)
  • Identifier et réparer des bris de communication, donner suffisamment d’information (présuppositions, théorie de l’esprit)
  • Tenir compte du savoir partagé : comprendre ce que l’autre sait et ajuster son langage à cela
25
Q

Quels sont les moyens à employer pour mieux expliquer et ajuster la quantité d’infos dites (pragmatique) pour les enfants d’âge scolaire ?

A
  • Commencer avec de l’étayage verbal (forme de priming) offert par le clinicien pendant cette tâche qui inclut plusieurs étapes
  • Questions ouvertes posées à l’enfant pour orienter la réflexion et expliquer comment il s’y est pris pour réaliser la tâche
  • Offrir des expansions ou extensions “pragmatique”! qui agissent comme modèles pour montrer à l’enfant “comment” il aurait pu utiliser le langage pour raisonner et expliquer
  • Une fois le “priming” effectué (demonstration, modelage) -> Utiliser des contextes qui créent des bris de communication (écran/distance): révèle la consequence naturelle de donner suffisamment d’info ou non, de prendre en considération le savoir partagé ou non (ex: jeux d’écran)
26
Q

Quels sont les moyens à employer pour mieux adapter son langage (pragmatique) pour les enfants d’âge scolaire ?

A
  • Utiliser des jeux de rôles et me[re en scène des contextes significatifs
    ex: Politesse: «fait semblant que tu dois demander un crayon à ton ami – à ton professeur – à ta soeur »

• Affirmation: « fait semblant que tu veux dire quelque chose à ton ami mais il te n’écoute pas – fait semblant que ta soeur s’est fait mal et que tu dois le dire à ta mère qui est au téléphone»

27
Q

Quels sont les buts principaux des interventions pour le discours CONVERSATIONNEL des enfants d’âge scolaire?

A
  • Améliorer la compréhension et l’organisation de différents types de discours: conversationnel, narratif, informatif/explicatif, argumentatif
  • Augmenter la capacité à contribuer aux échanges/conversation
  • Maintenir (et changer?) de sujet de conversation
28
Q

Quels sont les moyens à employer pour avoir un meilleur discours conversationnel pour les enfants d’âge scolaire ?

A
  • Enregistrements vidéos (de soi et d’autres): pratiquer, offrir une retroaction, s’auto-évaluer
  • Jeux de rôles: amenez l’enfant à identifier quand vos propos ne sont pas clairs (volontairement)
  • « Méta » : parler de la conversation, conscience discursive
29
Q

Quelle est la différence entre les interventions en discours des enfants au présco vs âge scolaire?

A

Introduit au présco, mais travaillé au scolaire

30
Q

V-F Il est important de travailler la microstructure (vocabulaire littéraire et abstrait et, inférences, morphologie et structure de phrase) ET la macrostructure (contenu, organisation, structure du récit) pour les enfants d’âge scolaire

A

Vrai

31
Q

Quels sont les buts principaux des interventions pour le discours NARRATIF des enfants d’âge scolaire?

A
  • Produire de plus longues histoires avec davantage de détails et une meilleure organisation
  • Améliorer l’organisation du récit: respecter la séquence des événements, ne pas omettre d’événements importants
  • Produire un plus grand nombre d’épisodes complets (avec tous les éléments de la structure narrative)
  • Montrer une meilleure cohésion à travers les épisodes (indices linguistiques pour lier les phrases les unes aux autres, lien entre les informations connues et nouvelles -> morpho)
  • Donner plus d’informations sur les émotions, pensées et plans des personnages
  • Comprendre les différents types d’inférences: anaphoriques (p.ex., pronoms: Le garçon s’empara de la bouteille. Il la lança), causales, prédictions, informationnelles, problèmes, etc.
32
Q

Si on veut travailler le discours narratif AVANT l’histoire des enfants d’âge scolaire, que peut-on faire?

A
  • Activer les connaissances antérieures sur ce sujet/thématique, partager une expérience personnelle en lien avec l’histoire, dire ce qu’on connait, ce qu’on ne connait pas, etc.
  • Discuter des mots dans le titre
  • Priming: exposer à certains mots avant la lecture
  • Utiliser la conscience de l’écrit pour faire des inférences sur le récit (images, titre, mots, faire des prédictions et expliquer)
  • Réviser les prédictions au début de l’histoire
  • Établir un but pour la lecture de l’histoire ou d’un passage

Pour les plus vieux :
Essaie de trouver (p.ex., dans un article de journal)…
- De quel endroit dans le monde il est question…
- Quels sont deux activités qui sont interdites à cet endroit…
- Qui a été impliqué dans cette tragédie…

33
Q

Si on veut travailler le discours narratif PENDANT l’histoire des enfants d’âge scolaire, que peut-on faire?

A
  • Étayage verbal « penser tout haut » : ce que le lecteur se dit, aperçoit, se demande, prédit, comment le lecteur se sent, clarifier les référents, faire des inférences soi-même et révéler les indices contextuels qui permettent de les comprendre (pourquoi il était déçu-> image/visage, il a utilisé le mot “zut”, etc).
  • Expliquer le sens de nouveaux mots, reformuler
  • Discuter avec l’enfant: sonder les connaissances, faire des liens avec les expériences personnelles, questionner pour guider et vérifier la compréhension d’inferences
  • « méta »: Réfléchir au but ou message de l’auteur (ce qu’il veut faire comprendre), à sa propre compréhension de l’histoire jusqu’à maintenant, faire des synthèses au fur et à mesure de l’histoire
34
Q

Si on veut travailler le discours narratif APRÈS l’histoire des enfants d’âge scolaire, que peut-on faire?

A
  • Présenter la même histoire plusieurs fois, en augmentant graduellement le niveau de complexité des demandes à l’enfant (pratique assistée -> pratique autonome)
  • Utiliser un support visuel qui rappelle la structure du récit ou les éléments-clés de l’histoire (organisateurs graphiques, bénéfiques jusqu’à l’adolescence
  • Dessiner/représenter visuellement l’histoire
35
Q

Pour pratiquer le discours narratif avec les adolescents, on peut utiliser des _____. Explique pourquoi.

A

Fables

  • Langage de haut registre, histoires intéressantes, phrases plus complexes
  • Discussions philosophiques sur la morale sous-jacente à la fable, raisonnement moral, parler de sujets abstraits, partager un point de vue
  • Raconter (modèle) avec support visuel, garder le support visuel et demander à l’ado de raconter à nouveau
36
Q

Quels sont les moyens à employer pour avoir un meilleur discours argumentatif/persuasif pour les enfants d’âge scolaire ?

A
  • Pour convaincre une autre personne de faire quelque chose ou d’adhérer/accepter notre point de vue: des arguments pertinents, clairs et complets
  • Mis à profit en contexte scolaire, professionnel, et interpersonnel – Évaluer ET intervenir à ce niveau
  • Jeux de rôles : Fais semblant que je suis ton patron et que tu veux changer tes heures de travail ou ton horaire pour un événement important
  • Établir un sujet d’intérêt avec l’enfant
  • Faire un plan: Organiser ses idées / arguments à l’avance / mots-clés
  • Prompting (indiçage) = Inciter l’enfant/ado à ajouter des informaMons / donner le plus d’arguments possible / parler longtemps (as-tu autre chose à ajouter ? Et qu’en est-il de…X?)
  • Enregistrer le discours, offrir de la retroaction, laisser l’enfant ré- écouter (auto-évaluaMon) et determiner comment améliorer son discours
37
Q

Quelle est le meilleur type d’intervention pour augmenter le dosage ?

A

RAI