Cours 4 Flashcards

1
Q

Les troubles pragmatiques sont plus apparents lors de la ______ du langage, mais ils ont aussi une portion _______.

A

production

compréhension

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2
Q

Pourquoi la pragmatique dépend elle entres autres de l’environnement ?

A

L’efficacité de toute communication dépend du locuteur (qui s’exprime) et de l’interlocuteur (qui interprète).

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3
Q

Quels sont les éléments à considérer en évaluation pour l’utilisation du langage?

A
  • Maximes de Grice
  • Fonctions communicatives (ou intentions de communication pour les enfants préverbaux)
  • Moyens de communication linguistiques et nonlinguistiques complémentaires (prosodie, expressions faciales, gestes)
  • Tour de parole
  • Initiation de conversations
  • Maintien du sujet
  • Réparation des bris de conversation
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4
Q

Le langage abstrait dépend de d’autres habiletés langagières, lesquelles (3) ?

A

◦ Sémantique
◦ Métalinguistique
◦ Syntaxique

Ces éléments sont particulièrement importants à évaluer (pour intervenir au besoin) chez les enfants plus vieux.

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5
Q

Quels sont les éléments à considérer dans le langage abstrait ?

A
Interprétations non littérales 
◦Demandes indirectes
◦ Métaphore
◦ Ironie
◦ Sarcasme
- Sens de l’humour
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6
Q

Quels sont les 2 types d’habiletés langagières affectant la pragmatique?

A
  • habiletés langagières

- habiletés sociales

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7
Q

Quelles sont les habiletés sociales qui affectent la pragmatique?

A
◦Empathie émotionnelle
◦Capacité d’engendrer des inférences 
◦Théorie de l’esprit
• Comprendre les états mentaux d’autrui, incluant les désirs et les croyances
◦Motivation sociale
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8
Q

Quelles peuvent être les difficultés pragmatiques qu’en enfant TDL peuvent avoir?

A

◦Traitement de l’information contextuelle
◦Compréhension du code nonverbal, de l’implicite et du non-dit
◦Comportements langagiers de base : saluer, contact visuel et posture corporelle ajustée
- Le « pourquoi les gens agissent de cette manière et parlent de cette façon » doit être explicité

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9
Q

Explique les différences entre un enfant ayant un TDL vs. un trouble de la pragmatique ?

A

TDL :
Les intentions et réponses ne sont pas toujours appropriées ou efficaces
◦secondaire à des difficultés au niveau des capacités linguistiques
Utilisation et fréquence similaires aux enfants DT.

Trouble de PRAG :
Ces enfants ont plus souvent tendance à ne pas répondre (même de manière nonverbale)
◦Attention : cela ne veut pas dire qu’ils ne répondent jamais !

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10
Q

Qu’est-ce qu’une bonne première mention et comment doit-elle être faite + quel est le rapport avec la cohérence/cohésion?

A

La première mention doit être faite de manière à indiquer l’introduction d’un nouveau personnage, de l’objet, etc.
◦ Prénom
◦ Article indéfini + nom commun (ex. Un garçon qui…)
◦ Article possessif + nom commun, si le possesseur a déjà été mentionné (ex. Martin… Son ami… ).
◦ Pointé du doigt + article défini ou pronom si l’interlocuteur a accès au contexte

Les expressions référentielles subséquentes doivent permettre la reconnaissance du référent.
◦ Article défini (ex. le garçon)
◦ Pronom (ex. il)

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11
Q

Quelle est la différence entre cohésion et cohérence?

A

cohésion : même pronoms, mêmes accords dans un texte, reprise d’infos et marqueurs de relation …

cohérence : organisation macro du récit

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12
Q

Quels sont les points de repère développementaux pour les premières mentions?

A

L’utilisation de gestes (ex. pointé du doigt), même si le contexte n’est pas partagé, est normal jusqu’à 8 ans.

Les enfants utilise seulement le langage, même en contexte partagé, que vers 11 ans.

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13
Q

V-F On évalue tous les types de narration avec le même outil

A

Faux, il existe plusieurs types de narration, conséquemment il y a aussi plusieurs outils d’évaluation. Il y a aussi plusieurs types d’analyses possibles, qui peuvent être utilisées avec un type de narration en particulier ou plusieurs types

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14
Q

Pour les inférences, comment distinguer les enfants au DT vs. TDL entre 4 à 6 ans?

A

TDL : Leur performance est similaire à celle d’enfants plus jeunes. Les enfants au DT de 3-4 ans sont capables de répondre à des questions inférentielles portant sur un récit.

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15
Q

Quels sont les difficultés que peut amener un TDL par rapport à la narration?

A

La performance est variable selon la tâche :
◦ Compréhension
◦Rappel de récit
◦Génération à partir d’images

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16
Q

Les différentes tâches de narration sont influencées par deux éléments notamment. Lesquels?

A

◦Le statut langagier

◦Habiletés cognitives (attention auditive, la mémoire verbale)

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17
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’une séquence descriptive ?

A

Suite d’événements habituels décrits sans lien de causalité

liste d’épicerie : il est arrivé ça, ça, ça et ça

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18
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’une séquence d’action?

A

suite d’actions décrites sans lien de causalité + indication de l’état interne et externe du caractère

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19
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’une séquence réactive?

A

Suite de changements sans objectif

Présence d’un lien entre événements,
mais sans objectif

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20
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’un épisode abrégé?

A

description d’un but d’un protagoniste en réaction à un

événement ou à un état interne suivi d’une conséquence spécifiée

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21
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’un épisode complet ?

A

doit inclure une situation initiale, un événement perturbateur et une conséquence. Évidence d’un certain niveau de planification. Peut aussi inclure une réaction, une tentative et un jugement.

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22
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’un épisode complexe?

A

ex. séquences de réactions, inclusion dans une narration plus longue

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23
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’un épisode interactif?

A

il y a deux protagonistes qui s’influencent.

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24
Q

Dans l’analyse par épisodes des histoires fictives, qu’est-ce qu’une structure multiple?

A

plus d’une structure narrative dans le récit, sans lien de causalité

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25
Q

Avec quel test peut-on évaluer l’analyse par épisodes pour la narration d’histoire + explique le?

A

Le test ENNI

Les différents éléments de l’analyse sont « cotés » pour permettre le décompte d’un score brut.

Les grilles d’analyse et de cotation en anglais et en français sont disponibles

Des données normatives partielles sont disponibles pour le français

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26
Q

V-F Le test ENNI évalue entres autres les premières mentions

A

Vrai

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27
Q

Quels sont les éléments évalués par rapport à la structure de l’histoire dans le test ENNI?

A

réglages (personnage, endroit, caractéristiques…), événement initial, réponse interne, plan interne, tentatives, résultat, réaction finale

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28
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «désorientée» ?

A

l’enfant est désorienté à propos des événements racontés, ou des erreurs de langage rendent l’histoire incompréhensible

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29
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «pauvre» ?

A

Séquence de 2 événements qui sont largement commentés, ou de trop peu de propositions pour permettre une analyse

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30
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «chronologique» ?

A

description d’une suite d’événements

31
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «coq-à-l’âne» ?

A

présentation des événements dans le

désordre en omettant certaines parties qui peuvent être inférées

32
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «fin au point fort» ?

A

augmentation de la complication d’action jusqu’à atteindre un point fort sans résolution du point fort

33
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, qu’est-ce que la structure «modèle classique» ?

A

les événements menant à un point fort sont récapitulés dans l’ordre, suivi de la conclusion

34
Q

Quelles sont les 2 structures qui sont jugées adéquates dans l’analyse des anecdotes personnelles par point fort?

A

Fin au point fort et modèle classique

35
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, quelles 3 structures sont jugées immatures et laquelle est jugée typique, même chez l’adulte?

A

immatures : désorienté, pauvre et coq-à-l’âne

typique : chronologique (présente à tous les âges)

36
Q

Pour évaluer la narration d’anecdotes personnelles, le clinicien devrait récolter au moins ___ échantillons.

A

3

37
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, quelle structure est la moins présente?

A

Désorienté

38
Q

Dans l’analyse des anecdotes personnelles par points forts, à quel âge utilise-t-on la structure «fin au point fort» vs. «modèle classique» ?

A

Fin au point fort : 5-6 ans

Modèle classique : à partie de 6 ans

39
Q

Donne des exemples permettant de repérer le point fort dans un récit narratif pour l’enfant.

A
  • onomatopées
  • élongation
  • exclamation
  • répétition
  • exagération
  • termes négatifs
  • hypothèses…
40
Q

Quels éléments ne sont pas de bons marqueurs cliniques à l’adolescence ?

A

Longueur des narrations, diversité lexicale, nombre de phrases complexes, nombre de T—unit

41
Q

L’évaluation utilisant ________ est particulièrement pertinente pour les narrations d’histoires fictives.

L’évaluation utilisant _______ est particulièrement pertinente pour les narrations personnelles.

A

l’analyse par épisode

l’analyse par point fort

42
Q

Certains chercheurs considèrent que la _________ est le facteur principal qui déterminera les efforts de l’enfant dans ses apprentissages.

A

motivation à apprendre à lire

43
Q

Quelles sont les connaissances conceptuelles à acquérir pour que l’enfant développe son éveil à l’écrit?

A

◦ Connaissance du principe alphabétique :
• Correspondance graphème- phonème (le lien entre les sons à l’oral et les lettres de l’écrit)
◦Connaissance des lettres
◦Conscience phonologique :
• Syllabes, rimes, phonèmes (= conscience phonémique)

44
Q

Dans les facteurs influençant l’écrit, les acquis en prélittératie dépendent de quoi (2)?

A

◦Du milieu :
• De l’exposition à l’écrit / de l’environnement littéraire ◦De l’enfant :
• De ses intérêts personnels
• De sa facilité d’apprentissage

45
Q

Les enfants ayant un ______ sont à risque d’avoir des difficultés avec la conscience phonologique

A

retard/trouble de l’articulation

46
Q

Les enfants en fin de maternelle qui ont une faiblesse au niveau de la _____ sont plus à risque d’avoir des difficultés à apprendre à lire

A

connaissance des lettres

◦Cette faiblesse peut être simplement due à une faible exposition au monde de l’écrit
◦Peut être un signe précurseur d’un trouble d’apprentissage de la lecture

47
Q

Quels éléments sont des facteurs prédictifs d’un bon développement des habiletés en lecture et écriture?

A

◦Connaissance alphabétique
◦Conscience phonologique
◦Dénomination rapide de lettres et de chiffres ◦Dénomination rapide d’objets et de couleurs ◦Écriture de lettres ou du prénom
◦Mémoire phonologique

Les relations demeurent même lorsque les aptitudes intellectuelles et le niveau socio-économique sont considérés dans l’analyse.

48
Q

Les enfants qui ont une dyslexie ont des habiletés plus faibles que leurs pairs à l’âge préscolaire et scolaire pour quels 4 éléments?

A

◦Dénomination rapide
◦Mémoire phonologique
◦Conscience des rimes
◦Conscience phonémique

Ce sont des facteurs de risque

49
Q

V-F Les enfants qui sont à risque familial d’avoir une dyslexie, mais qui n’en ont pas une, ont des habiletés entre celles des enfants qui ont une dyslexie et ceux qui ne sont pas à risque

A

vrai

50
Q

Entre 3-5 ans, la faible connaissance des lettres est-elle un facteur de risque?

A

Oui

51
Q

Le PREMIER facteur de risque pour un enfant d’avoir un TDL demeure toujours lequel ?

A

enfant ayant des capacités langagières plus basses que ce qui est attendu pour son âge

52
Q

Nomme des manifestations précises du TDL chez les enfants d’âge scolaire.

A
  • Omission des articles : dans une position de complément interne de la phrase, mais pas en position sujet
  • Verbes : omission d’auxiliaire pour les enfants francophones
  • Lecture (signification des phrases lues, inférences)
  • Écriture (composition de texte narratif)
  • Mathématiques (comprendre consignes)
  • Compétences sociales (amis, collaboration…)
53
Q

Au niveau des verbes, quelles sont les différences entre les enfants TDL anglophones vs. francophones?

A

◦Anglophones :
• Pas plus d’erreurs au niveau des arguments
• Mais utilisation de structures moins complexes

◦Francophones :
• Performance similaire en dénomination de verbes transitifs ou intransitifs (= connaissances lexicales similaires),
• Mais en production de phrases, ils omettent plus souvent l’auxiliaire (pour les verbes transitifs et intransitifs).

**PAS LES MÊMES MARQUEURS ALORS

54
Q

V-F Lorsque le vocabulaire scolaire, est considéré, seulement celui-ci est prédicteur de la réussite scolaire à la fois pour les enfants bilingues que unilingues.

A

Vrai

55
Q

L’utilisation de tests normés est beaucoup plus facile à l’âge _____ (ex: CELF) parce qu’on a des normes

A

scolaire

56
Q

V-F Le niveau de vocabulaire global a un impact significatif sur le succès scolaire

A

Vrai

57
Q

Quelle est la différence entre l’acquisition bilingue vs. l’acquisition d’une langue seconde?

A

Acquisition bilingue : apprentissage des 2 langues avant 4 ans

Acquisition langue seconde : 2e langue après 4 ans

58
Q

V-F Un TDL peut se manifester seulement dans une des deux langues d’un enfant bilingue

A

Faux, il se manifestera pour les 2 langues

Par contre, les manifestations peuvent être différentes selon les caractéristiques de chaque langue

59
Q

Quelle tâche doit-on absolument inclure dans l’évaluation d’un enfant bilingue et pourquoi?

A

Répétition de nonmots : car cette tâche est beaucoup moins influencée par les connaissances dans chaque langue alors si on voit une atteinte, les preuves sont solides, car elles ne dépendent pas des connaissances dans une langue ou les deux.

60
Q

Idéalement, lorsqu’on a un enfant bilingue, on doit évaluer les 2 langues. Par contre, si on ne peut pas, laquelle devrait-on favoriser?

A

La langue dominante

61
Q

L’anamnèse est-elle différente si l’enfant est bilingue. Si oui, comment?

A

Oui, l’histoire de cas doit aussi inclure le détail de l’exposition aux langues

62
Q

À qui doit-on faire appel lorsqu’on ne comprend l’une des deux langues de l’enfant bilingue?

A

À un interprète (au besoin)

63
Q

V-F Il est bien d’observer une interaction entre le parent et l’enfant, même si on ne comprend pas la langue utilisée lors de l’évaluation

A

Vrai

64
Q

À quoi sont semblables les capacités d’un enfant bilingue équilibré ou pour la langue ayant la plus forte exposition ?

A

Similaires à celles d’un enfant unilingue pour chacune de ses langues

• Pas de différences significatives entre les groupes, mais il y a tout de même des différences individuelles

65
Q

À quoi sont semblables les capacités d’un enfant bilingue dans la langue ayant une plus faible exposition ?

A

aux compétences d’un enfant unilingue plus jeune ayant un DT

66
Q

Pour être à l’intérieur des limites de la normale selon les normes d’enfants unilingues, le pourcentage d’exposition en français doit être de :
◦____ pour le Boehm (test de concepts de base)

A

35%

67
Q

Pour être à l’intérieur des limites de la normale selon les normes d’enfants unilingues, le pourcentage d’exposition en français doit être de :
◦____ pour le EVIP (vocabulaire réceptif)

A

35%

68
Q

Pour être à l’intérieur des limites de la normale selon les normes d’enfants unilingues, le pourcentage d’exposition en français doit être de :
◦____ pour le N-EEL (sous-test de vocabulaire expressif)

Explique pourquoi.

A

70%

C’est normal d’avoir un plus gros pourcentage demandé, car on a besoin de plus d’exposition pour pouvoir s’exprimer + expression prend du temps (ex: on comprend mieux l’anglais qu’on le parle)

69
Q

Quelles sont les lignes directrices pour l’interprétation des résultats pour les enfants bilingues en évaluation?

A

Pour bilingues simultanés de 3-5 ans, deux langues majoritaires à haut statut : appliquer un point de repère « corrigé », qui varie selon l’aspect du langage évalué et le degré d’exposition à la langue.

◦ Langue dominante (±60-90% exp. français): -1.25 ÉT à -1.5 ÉT
◦Bilingue équilibré (±40-60% exp. français): -1.5 ÉT à -1.75 ÉT
◦Langue faible (±25-40% d’exp. au français) : -2 ÉT à -2.25 ÉT

si moins de 25% d’exposition : on ne les considère pas bilingues, car ce n’est pas suffisant (langue seconde plutôt)

Pour les bilingues anglais/français, selon Elin Thordardottir et al. (2011), le point de référence serait plutôt de -1ÉT.

70
Q

ÉVALUATION DES ENFANTS BILINGUES :
La performance au test de _______ est corrélée avec le niveau d’exposition dans la langue du test, en anglais et en français.

A

répétition de phrases

Le test francophone de répétition de nonmots n’est pas corrélé avec le niveau d’exposition en français.

71
Q

Pour le calcul du pourcentage d’exposition à une langue, quels éléments doit-on considérer?

A
  • durée de chaque période
  • contextes de chaque période + % de temps où l’enfant est dans chaque contexte
  • déterminer l’exposition du français dans chaque contexte
72
Q

V-F Les parents doivent utiliser une langue qu’ils maîtrisent.

A

Vrai

il n’est pas nécessaire de suivre la règle un-parent- une-langue pour éviter que l’enfant soit « mélangé » dans ses langues.

73
Q

Quels éléments doit-on garder en tête lors de l’évaluation d’un enfant bilingue par rapport à son contexte de vie?

A
  • Nombre d’interlocuteurs (natifs) qui parlent la langue à l’enfant (pour les langues minoritaires).
  • Variété de l’exposition à la langue (ex. télévision, activités extrascolaires, amis locuteurs natifs) :
    ◦Importance de l’exposition à des interactions « réelles » avec les pairs.
    ◦Importance de la variété de contextes d’utilisation, incluant une exposition au monde de l’écrit, dans chaque langue
74
Q

En quoi les différences culturelles peuvent influencer le langage des enfants bilingues ?

A

◦Les éléments du discours/pragmatiques peuvent être particulièrement affectés par la culture.
◦Il peut aussi y avoir des particularités sur les autres aspects du langage.