Cours 8 Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 courants théoriques influents sur le développement des activités d’intervention?

A
  • Béhavioriste
  • Socio-interactionniste / fonctionnaliste / pragmatique
  • Cognitiviste
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2
Q

Explique comment le courant béhavioriste a influencé le développement des activités d’intervention?

A

L’enfant apprend à reproduire des comportements :

  • ­qui lui sont utiles
  • ­qui lui permettent d’atteindre un objectif ­
  • qui ont été renforcés

Implications :

  • Choix des formes et fonctions langagières (plus-value)
  • Offrir des conséquences (renforcements) rapides et contingentes aux réponses et comportements de l’enfant
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3
Q

Explique comment le courant socio-interactionniste / fonctionnaliste / pragmatique a influencé le développement des activités d’intervention?

A
  • Le langage (son rôle, ses fonctions) s’apprend uniquement dans un contexte social
  • Le langage est un outil pour remplir ses besoins
  • L’adulte sert de guide pour soutenir la complexification du langage (ZPD)

Implications

  • La communication/conversation est une conséquence ou un renforcement en soi
  • Mettre en évidence à quoi « sert » une forme ou fonction langagière
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4
Q

Explique comment le courant cognitiviste a influencé le développement des activités d’intervention?

A
• Apprentissage statistique
• Extraction des règles et patrons
récurrents de la langue
• Différences liées au traitement de l’information linguistique
• Développement typique vs. TDL ?

Implications

  • Répéter, exposer, bombarder
  • Varier l’input pour mettre en saillance les patrons récurrents
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5
Q

Nomme les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace?

A
  1. Votre input: outil principal
  2. Commence par une activation (priming)
  3. Utilise des contextes significatifs et connus
  4. Révèle la fonction de la cible
  5. Suscite l’engagement actif de l’enfant
  6. Offre un renforcement / une rétroaction
  7. Spécificité de l’habileté travaillée
  8. Minimise les erreurs
  9. Offre un dosage optimal
  10. Favorise la généralisation
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6
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique « votre input : outil principal ».

A
  1. Ralentir
  2. Mettre en saillance
  3. Varier
  4. Complexifier
  5. Répéter
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7
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique le priming et son but.

A
  • Première étape pour enseigner une nouvelle forme : présenter un input « rehaussé »
  • Exposer à des modèles en haute fréquence, exemples multiples et variés (p.ex., stimulation ciblée)
  • But: Rendre l’enfant « prêt », « activer » l’habileté, la forme, la fonction ou le concept
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8
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique l’utilisation des contextes significatifs et connus.

A
  • Utiliser des cibles, mots, contextes et activités qui correspondent à la réalité de l’enfant
  • Une façon simple: utiliser des scripts (aussi appelés schémas)
  • Dégage cognitivement les enfants
  • Inclure les cibles à travailler naturellement au sein de ces scripts

Exemples:

  • Se préparer pour aller à l’école / s’habiller üFaire une chasse au trésor
  • Aller faire l’épicerie
  • Préparer une recette
  • Faire un bricolage / pâte à modeler üPartir en voyage
  • Prendre soin d’une poupée malade
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9
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique «l’activité révèle la fonction de la cible».

A
  • Pourquoi les enfants utilisent typiquement une forme langagière X ?
  • À quoi « sert » cette habileté langagière réellement ? Quelle est sa fonction?
  • Construire une activité qui le démontre implicitement

Ex:

  • À quoi sert le passé composé ?
  • Quelle est la fonction d’une phrase subordonnée relative ?
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10
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique «l’engagement actif de l’enfant».

A

• Activités qui favorisent l’intérêt et l’attention de l’enfant
• Le matériel 3D au préscolaire
• Solliciter, monitorer, maintenir et ramener
l’attention de l’enfant sur la tâche
• L’enfant doit avoir un rôle actif dans l’interaction
• Offrir des opportunités de productions après une période d’exposition

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11
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique la rétroaction ou le renforcement.

A
  • Favorise la reproduction d’un comportement
  • Des renforcements rapides, contingents aux productions de l’enfant (qui l’encourageront à reproduire cette forme de langage)
  • Renforcement à privilégier: intrinsèque (conséquences naturelles de la communication)
  • Rétroaction spécifique sur le langage produit (p.ex., évaluation, expansion) – Attention au ratio!
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12
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique la spécificité de l’habileté travaillée.

A
  • Les enfants apprennent ce qui leur est enseigné, et ce qu’ils ont la chance de pratiquer
  • Ne pas intervenir sur des processus cognitifs sous-jacents au langage
  • Une nouveauté à la fois
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13
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique «minimiser les erreurs».

A
  • L’enfant doit pouvoir atteindre la cible ou produire une réponse correcte presque tout le temps
  • Ceci n’est pas une évaluation
  • Contrôler la complexité: d’une pratique assistée à une pratique autonome
  • Retirer graduellement les formes d’étayage (gestes, explications, indices, modèles, exemples, support visuel, etc.)
  • Créer un contexte (input) qui suscite des réponses « pragmatiquement correctes »
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14
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique le dosage (intensité et fréquence).

A

• Des épisodes d’apprentissage courts et intenses (5-10 min max)
• Mais…distribués dans le temps:
- Espacer ces épisodes d’apprentissage intenses
- Distribuer sur plusieurs semaines plutôt que sur plusieurs jours
• En dehors de mon bureau: augmenter le dosage

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15
Q

Dans les 10 éléments essentiels d’une thérapie efficace, explique «favoriser la généralisation».

A
  • Ne se fait pas par magie et n’aura pas lieu sans planification rigoureuse
  • Varier les items choisis, le matériel, les personnes et les endroits utilisés en interventions
  • Du matériel et des contextes connus, réellement utilisés par l’enfant
  • Renforcer de façon plus intermittente ou utiliser l’auto-évaluation
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16
Q

Comment savoir dans quelle modalité il faut intervenir : compréhension vs. production?

A
  • Si non compris: inclure une composante d’activation/modelage plus importante
  • Toujours offrir des opportunités de production au sein d’une même activité – input + output
  • Ne pas attendre que ce soit « compris » avant de travailler la production
  • Les opportunités de production (sans erreurs) facilitent à la fois la compréhension et l’expression
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17
Q

Quelles sont les difficultés en morphosyntaxe des enfants TDL ?

A

• Peu de flexions verbales/temps de verbes peu variés
• Omission de constituants obligatoires des phrases (Sujets, Verbes, Compléments)
• Encore style télégraphique ou pseudo-mots-fonctions, pronoms neutres
• Omission de mots-fonctions: déterminants, articles
• Font des phrases aux types peu variés
• Phrase plus courtes et simples
• Peu de coordination d’informations ou d’énoncés
(subordonnées, coordonnées, adverbiales)

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18
Q

V-F Il est presque toujours pertinent de travailler la morphosyntaxe des jeunes de 3-5 ans qui ont un TDL.

A

Vrai

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19
Q

Nomme des objectifs morphosyntaxiques pertinents pour les 3-5 ans.

A
  • Utilisation de nouveaux temps de verbes
  • Augmenter l’utilisation de morphèmes grammaticaux sur les verbes (flexions en temps/nombre)
  • Augmenter l’utilisation de morphèmes grammaticaux sur les noms (flexions en genre/nombre)
  • Utilisation appropriée de déterminants (qui ont une plus-value sur la communication) (genre -> nombre)
  • Complexifier l’utilisation de morphèmes (préfixes/suffixes, rapide/rapidement, menteur/menteuse, cuisinier/cuisinière,…)
  • Production appropriée des auxiliaires être/avoir
  • Introduction de mots grammaticaux pour complexifier les phrases (prépositions : à, de, pour…)
  • Consolider la production de l’ordre des mots dans une phrase
  • Diminuer l’omission des constituants d’une phrase
  • Complexifier les énoncés produits en terme de nombre de constituants (ex. phrase S-V-C)
  • Produire des énoncés incluant plus d’une proposition (et, pis, mais)
  • Complexifier les énoncés produits en termes de types de phrases (ex.: phrases prépositionnelles, relatives, négative, interrogative)
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20
Q

Au préscolaire: TOUJOURS avoir en tête la ________ des énoncés

A

complexification

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21
Q

Nomme des moyens à privilégier (2) pour travailler la morphosyntaxe chez les 3-5 ans.

A
  • « Conversational recasts» /reformulation - expansion
  • Répétition et saillance : Les interventions devraient viser à rendre les formes morphosyntaxiques plus présentes, moins opaques, plus saillantes phonologiquement et plus fréquentes dans les activités
22
Q

Utiliser des reformulations spécifiques et des modèles additionnels a un bénéfice d’environ ___ à ___ ÉT

A

0.5 à 1 ÉT

23
Q

Quel est le dosage optimal pour la reformulation par minute?

A

environ 1-2

24
Q

Comment peut-on manipuler le contexte pour augmenter la fréquence, révéler la fonction, et
« forcer/obliger » la présence des formes peu fréquentes en morphosyntaxe?

A

Bien choisir les items (mots) dans l’input, utiliser des tentations de communication (empêcher l’accès à du materiel, faire des fausses affirmations), faire des erreurs volontaires ou une fausse affirmation, utiliser l’absurde

Restreindre l’accès à du matériel : l’enfant doit specifier quel objet/personnage il désire parmi un choix + choix des mots: utiliser des objets qui font des actions – celui QUI roule/celui QUI dort, car sinon l’enfant peut utiliser un adjectif “le petit, le gros”.

  • Restreindre l’accès à du matériel : Tu veux quoi ? (determinants pluriel – le/la vs. les X)
  • Absurde/fausse affirmation: Le téléphone c’est pour manger / On mange avec un crayon (prepositions pour/avec)
  • Utiliser l’absurde: Le garçon mange une voiture (SVC)
25
Q

V-F But de la thérapie : que l’enfant comprenne « le sens » ou « la fonction » d’un morphème ou d’une structure syntaxique (à quoi ça sert)

A

Vrai

26
Q

Donne des exemples de conséquences naturelles.

A
  • Tu as fait une longue phrase !
  • Bravo ! J’ai entendu le mot « est » dans ta phrase !
  • Dit moi le correctement.
  • Dit le comme moi
  • Est-ce qu’on dit tombe ou tombé ?
27
Q

Comment peut-on manipuler l’input pour augmenter la saillance ?

A
  • Accentuer les cibles
  • Modifier l’ordre des mots, les placer en fin ou début d’énoncé (Il y a une chaise. Il y a en UNE)
  • Utiliser des contrastes pour opposer deux formes: (Il ne saute pas, il VA sauter)
  • Demandes d’imitation: ne permet pas l’apprentissage à long terme si utilisé seul, mais peut permettre d’attirer l’attention de l’enfant sur la cible à produire (forme phonologique) – opportunité de production
  • Éviter le style télégraphique
28
Q

Pourquoi la variété est-elle importante dans l’apprentissage de la morphologie entre 3-5 ans?

A

pour dégager une règle sous jacente

ex: la fille a sauté, elle a dessiné, elle a couru, elle a nagé…

29
Q

Quel type de matériel doit-on prioriser entre 3-5 ans?

A

Utiliser du matériel 3D !
• Sujets: canard, poupée, bébé
• Verbes: pousse, lance, jette, lave (utiliser des verbes qui obligent un complément)
• Complément (qui fonctionnent avec les verbes ci-haut): la balle, la voiture, la pomme

Le fait de ”voir” l’événement ou le referent associé à une structure syntaxique donnée permet de révéler sa fonction

30
Q

Comment peut-on augmenter le dosage dans l’apprentissage de la morphosyntaxe entre 3-5 ans?

A

Reprendre les cibles dans des contextes plus naturels, envoyer l’enfant dans un environnement langagier optimal (p.ex., livres qui incluent ces cibles, comptines et materiel au parent pour stimulation ciblée d’une forme donnée; démontrer des techniques de facilitation du langage et autres moyens)

  • Via le plan d’intervention (activités aux parents), des activités naturelles, des jeux variés au sein d’une même séance
31
Q

Quels genres d’erreurs font les enfants TDL en lexique/sémantique ?

A
  • Difficultés à comprendre des concepts et mots abstraits (espace, temps, quantité, émotions, états, verbes « mentaux », etc.)
  • Difficultés à comprendre les consignes
  • Difficultés à comprendre les mots questions
  • Faible lexique / difficultés à reconnaître les traits sémantiques
  • Substantifs, noms&raquo_space;> verbes, ajectifs, adverbes, émotions (+ abstraits)
  • Utilisation de termes génériques
  • Difficulté avec les verbes mentaux
  • Utilisation des mêmes mots fréquents (absence de variété)
  • Difficultés à acquérir / à utiliser / à organiser du nouveau vocabulaire
  • Difficultés d’accès lexical
  • Manifestations : manque du mot, phrases avortées, mots génériques, paraphasies, délais de réponses…
32
Q

Nomme des objectifs pertinents pour le lexique/sémantique entre 3-5 ans.

A
  • Augmenter la taille du vocabulaire (de façon fonctionnelle)
  • Augmenter l’habileté à utiliser le langage pour parler d’idées abstraites et
    de la pensée (je pense, je devine, je crois, etc).
  • Augmenter l’utilisation des verbes pour décrire des actions spécifiques
  • Augmenter l’utilisation appropriée des pronoms
  • Augmenter l’utilisation / la compréhension de concepts (spatiaux, temporaux, quantité, etc.)
  • Améliorer la production des mots compris par l’enfant et faisant partie de son vocabulaire réceptif (accès)
  • Augmenter la variété de relations sémantiques exprimées dans les phrases (possession, récurrence, etc.)
  • Augmenter la variété de relations sémantiques exprimées entre les phrases (séquentielles, causales, conditionnelles) – Favorise la syntaxe
  • En somme: offrir un input enrichi qui augmente la connexion (les liens) que l’enfant fait entre les mots et leurs référents
33
Q

Explique l’Importance des mots de classe 2 dans le lexique des enfants de 3-5 ans.

A

Complexifier le vocabulaire dès maintenant et exposer à des mots de Classe 2

ex:
• Classe 1 : content, maison, gâteau, jouet, danser, peur
• Classe 2 : heureux, logis, pâtisserie, réfléchir, effrayé (les plus fréquents à l’école et en langage écrit)

34
Q

Quels sont les moyens à privilégier pour aider un enfant TDL avec son lexique/sémantique entre 3-5 ans?

A

1- Répétition, Exposer, exposer, exposer Dosage x2 (TDL)
+ Surtout…varier (sinon la répétition ne sert à rien)

2- Utiliser différentes de modalités sensorielles : toucher, manipuler, ressentir, entendre (importance du 3D pour une experience complète du “signifié”)

3- Fournir des indices contextuels et des exemples réels

4- Stimuler le nouveau vocabulaire en contexte significatif, familier, connu et de façon organisée (scripts, thèmes)

5- Expliciter les liens entre les mots (p.ex., souligner les traits sémantiques et phonologiques d’un nouveau mot, fonctions, sens, similitudes, différences, « parler du mot »…)

6- Utiliser des supports visuels (pictos, gestes) pour soutenir la compréhension de certains concepts (p.ex., aide, émotions)

7- Stratégies compensatoires (mentionner lorsqu’un mot est inconnu)

35
Q

Explique ce qu’est un script et dans quel contexte on l’utilise le plus?

A

Contexte connu par l’enfant qui sera utilisé par
l’orthophoniste ou son parent pour augmenter le vocabulaire
= Utiliser le script est bon pour tous les objectifs, mais on va le favoriser vraiment pour le lexique

36
Q

Nomme et explique un programme qu’il est possible d’utiliser pour aider au lexique/sémantique entre 3-5 ans.

A

La marionnette Tom le Pirate est à la recherche d’un trésor - il s’intéresse aux objets/aux mots qu’il ne connaît pas. Tom sert de modèle à l’enfant et lui enseigne différentes stratégies afin d’enrichir son développement lexical et sémantique.

Agent : orthophoniste ou éducateur spécialisé.

Dosage: 20 sessions d’intervention, de 30 minutes chacune / 2 fois par semaine pendant 2 semaines, puis 16 sessions une fois par semaine.

Plusieurs ”moyens” démontrés efficaces sont inclut dans ce programme:
• L’enfant apprend à signifier à l’adulte lorsqu’il ne connaît pas un mot;
• L’enfant apprend à demander le sens ou la fonction d’un objet ou d’une action qu’il ne connaît pas à l’adulte;
• Élaboration sur le sens des mots nouveaux;
• Catégorisation les mots nouveaux en fonction des caractéristiques sémantiques ou phonologiques partagées ou distinctes;
• Répétitions et utilisation fréquente des mêmes mots

37
Q

V-F Si le faible vocabulaire entre 3-5 ans provient d’un problème d’accès lexical, l’intervention sera la même quand même

A

Faux, elle sera différente

38
Q

Quels types de mots utilise-t-on lorsque l’accès lexical est atteint?

A

Choisir soigneusement les mots ciblés : mots liés aux intérêts et réalités de l’enfant, qui seront utiles pour la réussite scolaire et fréquents dans le quotidien
- Collaborer avec d’autres agents pour avoir un impact sur plus de mots et plus de contextes

39
Q

Explique un programme pouvant être utilisé pour aider à l’accès lexical et comment il fonctionne?

A

Word therapy :
• But: améliorer l’accès lexical pour 25 mots choisis
• Moyen principal : élaborations sur les traits sémantiques et phonologiques des mots ciblés (toiles de mots) = matrice sémantique

« Quand tu ne trouves pas un mot, tu peux penser à certaines choses pour t’aider. Je vais te montrer une image, et on va réfléchir ensemble « autour » du mot. Ça aidera à trouver le mot plus facilement, je vais t’aider si tu est bloqué. »

40
Q

Quels sont les erreurs fréquentes en pragmatique que les enfant TDL font?

A
  • Contact visuel souvent fuyant ou absent
  • N’amorcent pas suffisamment ou amorcent trop
  • Difficultés à proposer et à maintenir un sujet de conversation
  • Difficultés à reconnaître les bris de communication
  • Difficultés avec l’usage référentiel (clarification utilisation de pronoms)
  • Difficultés à ajuster le langage en fonction des caractéristiques de l’interlocuteur
  • Difficultés à estimer la connaissance que l’interlocuteur peut avoir du sujet de conversation
  • Difficultés à « se mettre dans la peau de l’autre »
  • Contribution réduite à la conversation
  • Utilisation fréquente d’énoncés du type « je sais pas »
41
Q

Nomme des objectifs pertinents pour travailler la pragmatique entre 3-5 ans.

A
  • Augmenter l’utilisation de formes verbales de communication
  • Augmenter la variété des intentions de communication
  • Amener l’enfant à ajuster son langage en fonction du contexte
  • Améliorer l’habileté à amorcer une conversation, à introduire de nouveaux sujets de conversation, à mettre fin à une conversation, etc.
  • Augmenter le nombre de tours de parole utilisés pour maintenir un sujet ou élaborer sur un sujet
  • Amener l’enfant à identifier et réparer les bris de communication
42
Q

V-F Il ne faut pas travailler les habiletés pragmatiques à l’isolé (sauf si difficultés isolées)

A

Vrai, il faut les intégrer un contexte pragmatique aux activités ciblant d’autres objectif (ex.: phonologie, syntaxe, lexique…)

43
Q

Quels sont les moyens à privilégier pour travailler les habiletés pragmatiques entre 3-5 ans ?

A
  • Tentations de communication: oublier de donner quelque chose d’essentiel à l’enfant (demandes), faire des fausses affirmations (protester), avoir l’air surpris en ouvrant une boite ou entendre un secret dit par une marionnette (demande d’information)
  • Créer des bris de communication: situations dans lesquelles des informations sont manquantes pour l’un des interlocuteurs, jeux d’écran où les bris de communication ont des impacts importants
  • Utilisation de support visuel pour initier et maintenir une conversation autour d’un sujet, élaborer (informations): p.ex., photos personnelles d’une fête d’enfant, de sa chambre, de son jouet favori
  • Utiliser des scripts connus par l’enfant: Dessin réalisé par l’enfant pour représenter une activité réalisée au courant de la fin de semaine
44
Q

V-F On peut toujours travailler le discours, même lorsque les habiletés orales ne sont très développées

A

Vrai

45
Q

Nomme des objectifs pertinents pour travailler le discours entre 3-5 ans.

A
  • Commencer à utiliser différents types de discours (conversationnel, narratif, explicatif, informatif)
  • Raconter une histoire en incluant des composantes de la structure de récit (ex.: personnages et contexte; événement déclencheur; résolution de problème).
  • Pouvoir réaliser des inférences (discours narratif ++)
  • Commencer par cibler les éléments du récit les plus souvent mentionnés par les enfants (les plus « saillants ») :
    =Personnage principal
    =Contexte initial
    =Événement déclencheur : un « tout à coup! » =Réponses internes (sentiments, désirs des personnages)
    =Tentative(s) de résolution du problème
    =Solution au problème
46
Q

Quels sont les moyens à privilégier quand on veut travailler le discours entre 3-5 ans?

A
  1. Étayage verbal (discussion, conversation, lecture interactive)
  2. Enseignement explicite/direct (vocabulaire ++)
  3. Modelage
  4. Lecture répétée des mêmes livres
  5. Matériel 3D, indices visuels ou tactiles (ex.: accessoires de l’histoire comme un panier pour le Petit chaperon rouge, des marionettes, redessiner les éléments importants, support visuel pour la structure du récit, etc.)
  6. Étayage verbal : Dialogue avant, pendant et après la lecture d’un livre, pour faciliter la compréhension ou la production de narration ou d’un élément de l’histoire.
47
Q

Qu’est-ce que le modelage?

A

Un priming plus intense

48
Q

Quelle est l’activité de prédilection pour travailler le discours?

A

Lire des livres encore et encore (schema répétitif, constant, vaccin pour le langage oral et écrit

N’utilisez pas des histoires en sequence.

LIVRES, mais…
• Enseigner au parent: étayage verbal pendant l’histoire (moi je pense que…et toi ?), prédire, évaluer et juger (sentiments, actions des personnages), faire des liens avec les connaissances ou expériences antérieures de l’enfant, poser des questions sur les non-dits (comment tu penses qu’il se sent ? Tu penses qu’il va faire quoi ?)

• Utiliser des livres avec des mots de vocabulaire plus complexes (inférences informationnelles) – tu penses que ça veut dire quoi X ? Regarde l’image, etc.
= lecture partagée enrichie

49
Q

Quels sont les 3 types d’inférence et explique les.

A
  • Les inférences causales (explication, sentiment des personnages, prédiction, résolution de problème)
  • Les inférences informationnelles (sens des mots, connaissances générales sur le monde)
  • Les inférences évaluatives (jugement, morale, connaissances sociales)

Importantes pour aider à comprendre le discours et les livres

50
Q

V-F Généralement, on intervient en phono quand les enfants sont au stade du langage en développement

A

Faux

51
Q

Comment aider les enfants à généraliser leurs apprentissages ?

A

utiliser des conséquences naturelles et des activités qui révèlent la fonction de la cible, varier les approches, les activités (jeu structuré, jeu libre, narration, conversation, etc.) et les contextes (maison, garderie, classe) d’exposition à ces cibles