Cours 9 Flashcards

1
Q

Différenciez imagerie visuelle et imagerie mentale et dérivez leur utilité.

A

Imagerie visuelle : “voir” en l’absence d’une stimulation visuelle
Imagerie mentale : expérience d’une impression sensorielle en l’absence d’un input sensorielle
Utilité : fournit une façon de penser qui ajoute une autre dimension aux techniques purement verbales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Décrivez l’étude de Logie & Marchetti (1991) sur la tablette visuospatiale et ses composantes.

A

Deux groupes avec une tâche principale :
A- visuelle : rétention de 4 nuances de couleur (bleu/vert/mauve) présentées pendant 1sec
B- spatiale : rétention d’une séquence spatiale de 6 positions présentée pendant 1sec
Il y a trois tâches secondaires :
1- condition contrôle : aucune
2- condition mouvement actif : bouger le bras
3- condition image non-reliées : images présentées après les couleurs
Méthodologie :
> présentation du stimulus (A ou B)
> tonalité
> écran blanc (rétention) + tâche secondaire (10s)
> stimulus test
> réponse (identique, oui ou non?)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles étaient les hypothèses de Logie & Marchetti concernant leur étude sur la tablette visuospatiale et ses composantes?

A

La tablette visuospatiale contient deux sous-systèmes :
- Un pour l’information spatiale et dynamique
- Un pour l’information visuelle et statique
ALORS
- La condition “images non-reliées” va augmenter le nombre de fausses reconnaissances SEULEMENT dans le groupe “nuance de couleurs” (interférence)
- La condition “mouvement actif va augmenter le nombre de fausses reconnaissance SEULEMENT dans le groupe “séquence spatiale” (interférence)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Logie & Marchetti (1991) sur la tablette visuospatiale et ses composantes?

A
Hypothèse confirmée.
Pour la tâche spatiale : 
images non-reliées = contrôle
% d'erreur élevé pour le mouvement actif 
Pour la tâche visuelle (couleurs) : 
mouvement actif = contrôle
% d'erreur élevé pour images non-reliées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles conclusions peut-on tirer au sujet de la tablette visuospatiale?

A

Il existe deux sous-systèmes de la tablette visuospatiale :

  • scribe interne : s’occupe de l’info. spatiale et dynamique
  • entrepôt visuel : s’occupe de l’info. visuelle et statique

=> il est possible d’influencer la performance de l’un sans influencer l’autre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décrivez les composantes de base du modèle de la tablette visuospatiale.

A

Entrepôt visuel :
- système passif (oubli par dégradation ou interférence)
- entreposage général visuospatial (info. statique couleur/forme)
- requiert une entrée visuospatiale (stimulus visuel)
Scribe interne :
- système actif (rafraîchit l’entrepôt visuel)
- mécanisme de répétition spatiale
- impliqué dans la rétention de mouvements/emplacements séquentiels (interférence en mouv. actif)
- Utilisé durant la planif. et l’excécution du mouv. (extrait info. de l’entrepôt pour permettre le mouv. ciblé)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Décrivez le problème que cause le modèle de base de la tablette visuospatiale et quelle composante règle ce problème.

A

Ce modèle n’explique pas les tâches qui demandent la création d’images mentales traitées de façon dynamique (on peut demander à des participants de créer des images mentales sans que les tâches spatiales dynamiques ou visuelles statiques n’interfèrent)
Solution : tampon visuel
- S’occupe de l’imagerie visuelle consciente
- GÉNÈRE/maintient les images pour certaines tâches
- pas d’entrée visuelle requise
- passage obligé entre entrepôt et scribe
- peut recevoir info de la boucle phonologique (plus besoin de codage AVL si l’image est générée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Historiquement, que pensait-on de l’imagerie mentale?

A

Wundt (introspection, 1879) : débat sur la pensée non-imagée
Watson (1920) : rejet de la théorie
Révolution cognitive (fin années 60) : imagerie comme un champ d’étude (Kosslyn et al.) avec l’utilisation de mesures objectives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrivez brièvement l’étude de Pavio (1963,1965) suite à la révolution cognitive.

A
  • Apprentissage par association pairée
  • La mémoire pour les mots évoquant des images mentales (concret) est meilleure que celle pour les mots n’en évoquant pas (abstrait)
  • Hypothèse conceptuelle d’association
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrivez l’étude de Shepard et Meltzer (1971) sur la rotation mentale d’objets tridimentionnels.

A
  • Paires d’images de figures 3D de cubes emboîtés et ressemblant à un bras avec trois coudes à angle droit
  • Les participants pivotent mentalement la figure pour voir si celle-ci correspond à l’autre figure (figure identique ou non)
  • Il y a rotation 2D (sur le plan de l’image) et rotation 3D (en profondeur)
  • Chronométrie mentale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrivez les résultats de l’étude de Shepard et Meltzer (1971) sur la rotation mentale d’objets tridimentionnels.

A

Résultat pour les paires identiques :
Forte relation linéaire (quasi parfaite) entre la différence angulaire et le temps de réaction (45 à 60 degrés/sec)
=> plus tu dois le tourner dans ta tête, plus c’est long
=> Représentation spatiale dans l’imagerie visuelle
=> L’imagerie et la perception partagent des mécanismes communs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrivez l’étude de Kosslyn (1973) sur le balayage d’images visuelles et ses implications structurelles.

A

But : peut-on se concentrer sur des parties d’un objet imaginé, comme on le ferait en vision?
Tâches :
1- Mémoriser les images jusqu’à être capable de les reproduire en dessin
2- Imagerie : on demande aux participants de se déplacer vers une partie de l’image déterminée par l’expérimentateur
Condition 1 : objet complet
Condition 2 : partie de l’objet (devant, derrière, gauche, etc…)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrivez les résultats de l’étude de Kosslyn (1973) sur le balayage d’images visuelles et ses implications structurelles.

A

Variable clé : temps de réponse
Hypothèses confirmées :
- Temps de réponse varie selon la tâche et selon l’emplacement/distance.
- TR plus long pour la condition où on imagine l’image au complet
- TR plus long lorsque les participants se déplacent mentalement sur des distances plus longues, comparé à des distances courtes
Conclusion :
- La structure des objets est conservée en MT, ce qui soutient la présence d’images mentales
- Comme la perception, l’imagerie est spatiale
- On peut créer des images mentales et les scanner ensuite dans notre esprit (scan mental)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

L’étude de Lea (1975) propose un contre-argument à l’étude de Kosslyn sur le balayage d’images visuelles. Expliquez-le.

A
  • Les distractions pour de plus grandes distances de scan peuvent augmenter le temps de réaction
  • Des choses intéressantes rencontrées pendant le scan mental sont responsables de ces distractions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrivez l’étude de Kosslyn, Reiser et Ball (1978) sur la préservation des infos. spatiales métriques dans les images visuelles.

A

But : déterminer si l’info. spatiale métrique est préservée dans la mémoire des stimuli visuels.
Tâches :
Groupe 1 : Les participants doivent mémoriser et redessiner la carte en se concentrant sur les 7 emplacements
Groupe 2 : Les participants doivent s’imaginer la carte complète. Ils entendent un mot dénotant un lieu de la carte sur lequel ils doivent se concentrer. 5 secondes après, ils entendent un autre nom de lieu et doivent faire un balayage visuel pour voir si le lieu est sur la carte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Kosslyn, Reiser & Ball (1978) sur la préservation des info. spatiales métriques dans les images visuelles?

A

Variable clé : temps de réponse
Hypothèses :
- Si l’imagerie mentale est analogue à la perception visuelle :
> l’image mentale de la carte préserve les distances réelles
> le TR sera proportionnel à la distance sur la carte
- Sinon
> pas de différence de TR
Résultat : Le temps de balayage augmente linéairement avec la distance! Corrélation quasi-parfaite entre distance et TR lorsque les 2 lieux sont présents.
Conclusion : Distances métriques représentée de la même façon que lors de la perception visuelle. L’imagerie visuelle est spatiale

17
Q

Quelles sont donc les conclusions à tirer sur la nature des images mentales?

A
  • Rotations mentales
    > les images en MT sont manipulées en 3D
  • Balayage mental
    > la distance entre les parties d’une image est conservée dans les images en MT
    > les relations entre les parties d’une image sont conservées dans les images mentales en MT

L’imagerie mentale imiterait la perception visuelle.

18
Q

À quoi a servi l’étude de Pylyshyn (2003)?

A

À prouver que les résultats de Kosslyn peuvent être expliqués en utilisant des connaissances de mots réels de manière inconsciente.
- Explication de la connaissance tacite.

19
Q

Décrivez l’étude de Finke et Pinker (1982) sur l’imagerie.

A
  • Les participants jugent si la flèche pointe vers un des points précédemment vus sur l’image précédente (montrée il y a 2 sec)
  • TR plus long lorsque la distance entre la flèche et le point est plus grande (comme s’ils se déplaçaient mentalement)
  • Pas d’instructions pour utiliser l’imagerie visuelle
  • Pas le temps de mémoriser, pas de connaissance tacite.
20
Q

Expliquez l’importance de la taille dans le champ visuel.

A

Relation entre la distance d’observation et la capacité à percevoir les détails :

  • Imaginez un petit objet à côté d’un grand objet
  • Plus rapide pour détecter les détails sur le plus grand objet.
21
Q

Expliquez les deux tâches utilisées pour comparer l’imagerie et la perception au niveau de la taille dans le champ visuel.

A

Tâche de temps de réaction :
- Le lapin a-t-il des moustaches?
- Le TR pour répondre à cette question est plus grand si le lapin est plus petit dans le champ visuel de l’imagerie mentale (ex: à côté d’un éléphant)
Tâche de marche mentale :
- Rapprochement plus proche pour les petits animaux que pour les grands. Les images sont spatiales, comme la perception.

22
Q

Décrivez l’étude de Perky (1910) sur l’interaction entre imagerie et perception.

A
  • Il faut décrire une banane (horizontale, verticale, etc…
  • On projette une image de façon diffuse.
  • Le participant ne rapporte pas avoir vu l’image, il a plutôt l’impression que c’est son image mentale.
23
Q

Décrivez l’étude de Farah (1985) sur l’interaction entre imagerie et perception.

A

1- On demande aux participants d’imaginer une lettre sur un écran
2- Un blank et une lettre jouent une après l’autre sur l’écran, dans un ordre ou l’autre
3- Le sujet doit dire s’il a vu la lettre en premier ou le blank en premier
4- Les résultats sont bien meilleurs lorsqu’il y a concordance entre la lettre imaginée par le participant et celle affichée par la suite

24
Q

Décrivez la position de Pylyshyn (1973) sur l’imagerie mentale.

A
  • La représentation spatiale est un épiphénomène (phénomène non-relié à la cause d’un système)
  • L’imagerie est propositionnelle (peut être représentée par des symboles abstraits)
    > représentation propositionnelle = symboles, langage
    > représentation figurative = similaire à des images réalistes
25
Q

Décrivez l’étude de Bihan et al. (1993) sur l’imagerie et le cerveau.

A

Utilisation de l’IRMf pour mesurer l’activité cérébrale du cortex visuel lors de perception et d’imagerie. L’activité augmente lorsque le sujet visualise un stimulus ou en imagine un. À l’opposé, l’activité est faible en l’absence de stimulus visuel perçu ou imaginé.

26
Q

Décrivez l’étude de Ganis et collègues (2004) sur l’imagerie et le cerveau.

A

Condition 1 : les participants doivent imaginer un objet après que les expérimentateurs l’aient nommé (ex : arbre)
Condition 2 : les participants voient une image flou d’un objet.
On mesure l’activité cérébrale.
Résultats :
- aucune différence au niveau des coupes frontales
- la perception entraîne plus d’activité au niveau des coupes postérieures (régions visuelles primaires de bas niveau)
- l’imagerie se ferait donc à un niveau plus élevé que la perception

27
Q

Décrivez brièvement l’étude et les résultats de Lee et ses collègues (2012) sur l’imagerie et le cerveau.

A

Détermine ce que les participants perçoivent et imaginent à partir de l’activité cérébrale en IRMf.

  • Meilleures prédictions dans le cortex visuel pour la perception
  • Meilleure prédiction dans les régions visuelles de plus haut niveau pour l’imagerie
28
Q

Décrivez brièvement l’étude et les résultats de Amedi et collègues (2005) sur l’imagerie et le cerveau.

A
  • On désactive les zones non-visuelles du cerveau (audition et toucher)
  • Il y a encore une fois un chevauchement de l’activité entre imagerie et perception
  • Les images mentales sont plus fragiles. Moins d’activations, car ça empêche l’activité non pertinente d’interférer avec les images mentales.
29
Q

Donnez le contre-argument de Pylyshyn sur l’imagerie et le cerveau.

A

Ce n’est pas parce que l’imagerie est associée à une activation dans une région cérébrale que cette région cérébrale est responsable de l’imagerie (épiphénomène)

30
Q

Décrivez l’étude de Kosslyn et collègues (1999) sur l’imagerie et le cerveau.

A

Stimulation magnétique transcrânienne (TMS) :
- diminue le fonctionnement du cerveau dans une zone particulière de celui-ci pendant une courte période de temps
- si le comportement est perturbé, cette partie désactivée du cerveau provoque ce comportement.
Méthodologie :
- TMS dans la zone visuelle du cerveau pendant une tâche de perception et d’imagerie
- TR plus lent pour les deux
Résultat : l’activité cérébrale dans la zone visuelle du cerveau joue un rôle causal à la fois pour la perception et l’imagerie

31
Q

Décrivez le cas neuropsychologique de M.G.S. sur l’imagerie visuelle.

A

1- Imagine un cheval dans ton champ visuel. À quel distance dois-tu te trouver de lui pour le voir au complet?
Réponse pour cerveau saint (avant son opération) : 15pi
Réponse après retrait de la région occipitale droite du cerveau : 35 pi

32
Q

Qu’est-ce que la négligence unilatérale?

A

Le patient ignore les objets dans la moitié du champ visuel dans la perception et l’imagerie. Causée par une altération du cortex pariétal.

33
Q

Décrivez l’étude de Farah et collègues (1988) sur son patient lésé R.M.

A

R.M. a un dommage aux lobes occipitaux et pariétaux.
- Peut dessiner des images précises d’objet en face de lui, mais impossible de dessiner des images précises d’objets de la mémoire (en utilisant l’imagerie)

34
Q

Décrivez l’étude de Behrmann et collègues (1994) sur son patient lésé C.K.

A
  • C.K. est incapable de nommer des images d’objets, même ses propres dessins, devant lui (agnosie visuelle). Par contre, il peut dessiner des objets dans les moindres détails basé sur sa mémoire (en utilisant l’imagerie)
  • Il y a chevauchement partiel des mécanismes
  • L’imagerie utilise le processus top-down (situé aux centres visuels supérieurs), alors que la perception utilise le processus bottom-up (situé aux centres visuels inférieurs et supérieurs)
35
Q

Qu’ont réussi à démontrer Guariglia et ses collègues (1993) grâce à des patients lésés?

A

Ils ont réussi à démontrer qu’il y a négligence visuelle spécifique à l’imagerie mentale (perception intacte, images mentales altérées), et donc qu’il y a double dissociation entre imagerie et perception
- Indique des mécanismes séparés ET partagés

36
Q

Décrivez le but et la conclusion de l’étude de Chalmers et Reisberg (1985) sur la subjectivité de l’imagerie et de la perception.

A

But : les participants peuvent-ils créer des images mentales de figures ambiguës?
Conclusion : il est difficile de passer d’une perception à l’autre d’une image ambiguë en gardant une image mentale.

37
Q

Décrivez la méthode de loci.

A

But : placer des images à certaines positions
- Visualisation d’éléments à mémoriser dans différents endroits dans une image mentale dans une disposition spatiale spécifique.

38
Q

Décrivez la technique Pegword.

A

But : associer des images avec des mots

  • Associer des éléments à retenir avec des mots concrets
  • Associer chacune de ces choses avec un pegword
  • Créer une image vivante de choses à retenir avec l’objet représenté par le mot
39
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite (tacit knowledge hypothesis)?

A

C’est utiliser de manière inconsciente nos connaissances à propos de l’environnement pour accomplir une tâche.
> mémoire de la structure des objets/du monde réel : relations entre parties