Cours 10 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le langage?

A

Un système de communication utilisant les sons et les symboles qui sert à exprimer les sens, les pensées, les idées et les expériences.

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2
Q

Quelles sont les deux caractéristiques de la structure du langage?

A

1- Hiérarchique :
> Les composantes peuvent être combinées afin de former des unités plus larges
2- Gouvernées par des règles :
> Les manières spécifiques dont les composantes peuvent être arrangées

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3
Q

Décrivez chronologiquement en 3 étapes les idées entourant la langue.

A
  • Skinner, 1957, comportement verbal
    > La langue est apprise par le renforcement
  • Chomsky, 1957, structures syntaxiques
    > Le langage humain est codé dans les gènes
    > La base sous-jacente de toutes les langues est similaire
    > Les enfants produisent des phrases qu’ils n’ont jamais entendues et qui n’ont jamais été renforcées
  • Psycholinguistique, découvrir le processus psychologique par lequel les humains acquièrent et traitent le langage
    > Compréhension
    > Production de discours
    > Représentation
    > Acquisition
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4
Q

Décrivez lexique, phonèmes et morphèmes.

A

Lexique : tous les mots qu’une personne connaît (>50 000) mots
COMPOSANTES DES MOTS :
> Phonèmes (sons) : segments de parole les plus courts qui, s’ils sont modifiés, changent la signification du mot
> Morphèmes (sens) : les plus petites unités qui ont une signification ou une fonction grammaticale

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5
Q

Qu’est-ce que l’effet de restauration phonémique? Quelle étude a permis de le démontrer?

A
  • On perçoit le phonème même si le son est couvert ou bruité par un autre son
  • On “remplit” les phonèmes manquant en fonction du contexte de la phrase et de la portion du mot présentée
  • Processus top-down
  • Dans une étude, on toussait à chaque fois qu’un “s” était présenté. Les participants ne s’en rendaient pas compte.
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6
Q

Décrivez l’effet des mots isolés.

A
  • Basé sur l’articulation, prononciation et rapidité
  • Sorti du contexte, les gens ne discriminent pas plus les mots qu’eux-mêmes ont prononcés
    (analogie : être incapable de se relire)
  • Il est difficile de percevoir les mots isolés
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7
Q

Qu’est-ce que la segmentation de la parole?

A

Les mots sont perçus comme étant individuels même si dans les phrases parlées, il n’y a pas de pause physique entre les mots. Cela sert à comprendre :

  • Le contexte
  • Le sens
  • Les règles sonores et syntaxiques (pauses ne correspondent pas à la fin du mot)
  • Apprentissage statique
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8
Q

Qu’est-ce que l’effet de supériorité du mot?

A

Les lettres sont plus faciles à reconnaître visuellement lorsqu’elles sont contenues dans un mot (ex: FORK) que lorsqu’elles apparaissent seules (K) ou contenues dans un non-mot (RFOK)
> les lettres d’un mot ne sont donc pas reconnues une à une mais affectées par le contexte

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9
Q

Quels sont les quatre effets de perception des phonèmes, mots et lettres?

A

1- Effet de restauration phonémique
2- Effet des mots isolés
3- Segmentation de la parole
4- Effet de supériorité du mot

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10
Q

Décrivez l’étude sur l’effet de fréquence de mot.

A

Hypothèse : Notre expérience de l’environnement (fréquence d’apparition des mots dans notre lexique identifiée grâce au corpus) influence notre cognition (perception visuelle des mots)
Méthodologie :
- Tâche 1 : décision lexicale
> lire une liste de mots et non-mots en silence
> dire “oui” quand c’est un mot
- Tâche 2 : mouvement oculaire pendant lecture
> mesure des saccades et fixations
Résultats :
1- Réponse plus rapide pour mots à haute fréquence
2- Regarde les mots à basse fréquence plus longtemps

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11
Q

Qu’est-ce que le corpus d’une langue?

A

Il indique la fréquence avec laquelle chaque mot est utilisé et la fréquence des différentes significations et constructions grammaticales dans une langue. Il représente comment les gens utilisent une langue.

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12
Q

Qu’est-ce que l’ambiguïté lexicale?

A
  • Représente le fait que les mots ont plus d’un sens
  • Dominance du sens : le fait que certains sens d’un mot sont utilisés fréquemment que d’autres
  • Le contexte élimine l’ambiguïté après que toutes les significations du mot aient été vérifiées
  • Les composantes du langage ne sont donc pas traitées de manière isolée
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13
Q

Quels sont les deux types de dominance du sens?

A
  • Dominance biaisée :
    Quand les mots ont deux ou plusieurs significations avec une dominance différente
  • Dominance équilibrée
    Quand les mots ont deux ou plusieurs significations avec à peu près la même dominance
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14
Q

Sans contexte, la vitesse de compréhension peut être déterminée par la ___. Dans un contexte, la vitesse est déterminée par la ___.

A

Dominance du mot, dominance du mot dans le contexte

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15
Q

Que se passe-t-il lorsqu’il y a un contexte ainsi qu’une dominance biaisée?

A
  • Si le sens le moins dominant est indiqué par le contexte, il est activé, mais il en est de même pour le sens dominant, même s’il n’est pas adapté au contexte. L’accès est ralenti.
  • Si le sens dominant est indiqué par le contexte, il est le seul sens activé. L’accès est rapide.
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16
Q

Que se passe-t-il lorsqu’il n’y a pas de contexte préalable à un mot?

A
  • S’il y a dominance équilibrée, les deux sens sont activés. L’accès est lent.
    S’il y a dominance biaisée, seule la signification du mot la plus fréquente est activée. L’accès est rapide.
17
Q

Qu’est-ce que la sémantique et la syntaxe?

A

Sémantique : sens des mots et des phrases

Syntaxe : règles pour combiner des mots en phrases

18
Q

Décrivez les résultats des études neuropsychologiques concernant l’aire de Broca.

A

> Lésion du gyrus frontal inférieur
Paroles altérée - compréhension OK (sauf si la syntaxe est complexe)
Syntaxe altérée - sémantique OK (difficile si basé sur syntaxe)

19
Q

Décrivez les résultats des études neuropsychologiques concernant l’aire de Wernicke.

A

> Lésion du gyrus temporal supérieur
Compréhension altérée - parole OK (au niveau de la fluence mais pas de la sémantique)
Sémantique altérée - syntaxe OK

20
Q

Décrivez les résultats de l’étude en électrophysiologie (EEG) de Kos et al. (2010) sur les différences entre sémantique et syntaxe.

A
  • N400
    > Plus large pour les erreurs sémantiques
    > Après 400ms, le cerveau est capable de trouver qu’il y a une erreur sémantique
    > Lésion du lobe temporal réduit la N400 lors d’erreurs sémantiques
  • P600
    > Plus large pour les erreurs syntaxiques
    > Après 600ms, le cerveau est capable de trouver qu’il y a une erreur syntaxique
    > Lésion du lobe frontal réduit la P600 lors d’erreurs de syntaxe.
21
Q

Qu’est-ce que l’analyse syntaxique (parsing)?

A

C’est le regroupement mental de mots dans une phrase en petites phrases, pour observer le sens et l’ordre des mots.

22
Q

Qu’est-ce qu’une phrase de chemin de jardin?

A

Une phrase qui est temporairement ambigu ou confuse parce qu’elle contient un groupe de mots qui semble compatible avec plus d’une analyse structurelle.
> Ambiguïté temporaire : quand les mots initiaux sont ambigus, mais le sens se précise à la fin de la phrase

23
Q

Quelles sont les deux approches de l’analyse syntaxique? Décrivez-les.

A

1- Approche de première-syntaxe de l’analyse syntaxique
> La structure grammaticale de la phrase détermine l’analyse syntaxique
> Fermeture tardive : le lecteur suppose que le nouveau mot fait partie de la phrase courante
> Modèle de chemin de jardin
2- Approche interactionniste de l’analyse syntaxique
> La sémantique et la syntaxe influencent le traitement lorsqu’on lit une phrase

24
Q

Décrivez l’étude de Tanenhaus et ses collaborateurs (1995) sur l’information d’une scène visuelle.

A

On enregistre les mouvements oculaires lors du traitement de l’information quand les participants suivent des instructions (2 situations).
> Les mouvements oculaires changent lorsque l’info. suggère que la révision de l’interprétation de la phrase est nécessaire
> Informations syntaxiques et sémantiques utilisées simultanément
> Contredit l’approche de première-syntaxe car un changement de situation ne devrait pas créer un changement de l’analyse syntaxique

25
Q

Quelles sont les deux types de prédictions utilisés dans la compréhension des phrases?

A
  • Prédictions basées sur les connaissances de l’environnement
    > Utilisation du langage lorsqu’on interagit avec notre environnement pour faire des prédictions
    > Cohérence entre ce qui est reçu comme info. et l’interprétation dans un contexte donné
  • Prédictions basées sur la construction du langage
    > Interprétation des mots selon leur position dans la phrase et leur fonction
    > Si une construction est plus probable, nous allons être biaisé par celle-ci (phrase de chemin de jardin)
    > Corpus, fréquences de mots, ambiguïté lexicale et syntaxique
    > Avec l’expérience, on s’adapte en fonction de ce qui a le plus de chances de se produire - consistant avec l’approche interactionniste
26
Q

La compréhension des textes et des histoires implique la ____ et l’____.

A

Cohérence, inférence

27
Q

Décrivez la cohérence.

A
  • Représentation du texte dans l’esprit de sorte que les infos. d’une partie du texte puissent être liées aux informations d’une autre partie du texte
  • Propriété importante dans la narration
  • Peut être créée à partir de plusieurs types d’inférences
28
Q

Décrivez l’inférence.

A
  • Les lecteurs créent des info. pendant la lecture non explicitement indiquées dans le texte
  • Processus dynamique impliquant des transformations :
    1- Anaphorique : connecter des objets/des personnes d’une phrase à l’autre (ex : J’amène les enfants pêcher. Ensuite, je les grille.)
    2- Instrumental : sous-entendre les outils ou méthodes utilisés (ex : Shakespeare a écrit Hamlet sur son bureau - on sous-entend qu’il a utilisé papier/crayon et non un ordi)
    3- Causal : événements dans une clause provoquée par des événements dans la phrase précédente (ex: Sharon a pris de l’aspirine. Son mal de tête est parti)
29
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Stanfield et Zwann sur la représentation mentale d’un texte?

A

Les participants ont répondu “oui, c’est un match” plus rapidement lorsque l’orientation et la forme concordaient avec le texte (clou et aigle)
> On se représente les événements comme si on vivait la situation
> Point de vue du protagoniste
> Activation de propriétés des éléments de l’histoire à plusieurs niveaux : perceptuel, moteur, fonctionnel, émotionnel

30
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Hauk et al. (2004) sur la représentation mentale d’un texte?

A

Physiologie des simulations :

  • Environ les mêmes zones du cortex sont activées par les mouvements réels et en lisant des mots d’actions connexes.
  • L’activation est plus étendue pour les mouvements réels
31
Q

Décrivez l’étude de Metusalem et al. (2012) sur les prédictions basées sur la connaissances des situations.

A
  • Monitorage en ligne de la sémantique
  • On accède constamment à nos connaissances en lisant ou en écoutant une histoire
  • Consistant avec l’approche interactionniste
  • Processus dynamique et créatif
32
Q

Lors d’une conversation, considère-t-on la personne à qui on parle? Expliquez.

A

Oui.
> Contrat de nouvelles données :
Le locuteur construit des phrases afin qu’elles contiennent :
- des infos. déjà connues
- des nouvelles infos. qui vont devenir des infos. connues
- processus dynamique et rapide
> Coordination syntaxique et point de vue entre les locuteurs :
Cela se fait en utilisant des constructions grammaticales similaires à la personne à qui on s’adresse

33
Q

Décrivez l’étude de Branigan et al. (2000) sur la coordination syntaxique.

A

1) L’expérimentateur est caché. Il lit une phrase. Le participant doit associer une image à cette phrase.
2) Le participant doit inventer une phrase qu’il pourrait associer à une certaine image.
Résultat : amorçage syntaxique
> la production d’une construction grammaticale spécifique par une personne augmente les chances qu’une autre personne utilise cette construction
> réduit la charge de calcul dans la conversation

34
Q

Quelle est l’hypothèse de Sapir-Whorf? Citez un exemple.

A

=> Le langage influence la pensée.
Un exemple, dans l’étude de Winawer et collègues (2007), démontre que deux cultures ont des différences dans la manière dont ils nomment deux teintes de la couleur bleu. Pour l’une, ce sera le même mot. Pour l’autre, il existe deux mots différents.