Cours 6 (chapitre 7) Flashcards
Décrivez encodage, récupération, répétition de maintenance et répétition élaborée.
Encodage : acquisition d’informations et transformations de ces info. en mémoire
Récupération : transfert des info. de la MLT vers la MT
Répétition de maintenance : Répétition de stimuli qui maintient l’information mais ne la transfère pas à la MLT
Répétition élaborée : Utiliser des significations et des connexions pour aider à transférer des informations à la MLT
Décrivez traitement superficiel et traitement profond.
Traitement superficiel : peu d’attention à la signification, concentration sur les caractéristiques physiques, mauvaise mémoire
Traitement profond : attention à la signification, meilleure mémoire
Décrivez l’étude de Craik et Tulving (1975) sur la théorie des niveaux de traitement (superficiel/profond).
Groupe 1 : caractéristiques physiques (traitement superficiel), mauvaise performance
Groupe 2 : rimes (traitement un peu profond), performance intermédiaire
Groupe 3 : “Fill in the blanks” (traitement profond), performance meilleure
Traitement plus profond = meilleure mémoire
Quel est le raisonnement circulaire lié au traitement profond?
Un traitement profond est lié à une meilleure performance de mémoire.
Une meilleure performance de mémoire est liée à un traitement profond.
Décrivez l’étude de Bower et Winzenz (1970) sur la facilitation de l’encodage par création de connexions et images visuelles.
Groupe 1 : répétition des mots associés en paire
Groupe 2 : former une image mentale de l’association entre les deux mots
Résultat : meilleure performance lorsqu’il y a imagerie visuelle (encodage facilité et associé à une meilleure récupération)
Décrivez l’étude de Rogers et al. (1977) sur la facilitation de l’encodage par création de connexions avec soi-même.
Participants lisent une question pendant 3 sec, ils voient ensuite un mot.
Réponse OUI si le mot est adéquat à la question. Réponse NON si le mot n’est pas adéquat à la question.
EX : mot heureux.
Rime avec ambitieux?
Synonyme d’enjoué?
S’applique à soi-même?
Résultat : référence à soi-même induit une meilleure performance (auto-référence)
Vrai ou faux? Relier des mots à sa propre survie permet une potentialisation de l’encodage.
Vrai.
Décrivez l’étude de Slameka et Graf (1978) sur la facilitation de l’encodage par création active et en générant l’information.
Groupe 1 lit les mots : roi-couronne, lampe-ombre…
Groupe 2 génère les mots : roi-cour…, lampe-om…
Les deux groupes sont présentés avec le premier mot et doivent rappeler le deuxième.
Résultat : générer l’info. soi-même au lieu de la lire ou de la répéter permet une meilleure performance (effet de génération)
Décrivez l’étude de Roediger et Karpicke (2006) sur la relecture et les tests pour une trace de mémoire plus forte.
On demande aux participants de lire un passage, faire une résolution de problème de maths, puis…
Groupe 1 : relit le passage
Groupe 2 : fait un test de rappel
Il y a test de rappel après un délai
Résultat : résultats égaux après 5 minutes, mais groupe 2 a mieux performé après 2 jours et 1 semaine. (effet de test)
Décrivez récupération en catégorie.
Récupération en catégorie : si des items ne sont pas regroupés en catégorie durant l’encodage, on les regroupe quand même lors de la récupération : un mot d’une catégorie engendre le rappel des mots de cette même catégorie (indice de récupération)
Pour potentialiser la récupération : encoder en catégorie
Décrivez l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur l’organisation de l’information et du contexte faisant du sens.
On présente au participant un passage difficile à comprendre
Groupe 1 : image aidant à comprendre vue avant de lire le passage
Groupe 2 : image aidant à comprendre vue après le passage
Groupe 3 : ne voient pas l’image
Résultat : le groupe 1 a surperformé les autres (cadre mental de compréhension aide l’encodage et la récupération)
Si vous deviez regrouper les facteurs qui aident l’encodage, comment le feriez-vous?
1) Créer des connexions
- Imagerie visuelle
- Lien avec soi-même
- relier mots à la survie
2) Création active
- Générer l’information
- Pratiquer la récupération
3) Organisation
- Récupération par catégorie
- Présentation de l’information organisée
- Contexte ayant du sens
Décrivez l’étude de Mantyla (1986) sur la facilitation et les indices de récupération.
Présentation d’une liste de 504 noms. Les participants écrivent 3 mots associés à chaque nom (indices).
Groupe 1 : doivent rappeler les noms avec les indices qu’ils ont eux-mêmes écrits
Groupe 2 : doivent rappeler les noms avec les indices écrits par quelqu’un d’autre
Groupe 3 : ne font que lire les indices écrits par quelqu’un d’autre, ils n’ont pas vu la liste.
Résultats : Les indices de récupération sont plus efficaces lorsqu’ils sont créés par la personne qui les utilise
La récupération est ___ en “agençant” les conditions du moment de la récupération aux conditions existantes lors de l’encodage.
augmentée
Décrivez les études de a) Godden & Baddeley (1975), de b) Grand & al. (1998) et de c) Eich & Metcalfe (1989) sur la similarité entre les conditions d’encodage et de récupération.
a) Encodage sous l’eau ou sur terre
Rappel meilleur sous l’eau si encodé sous l’eau, rappel meilleur sur terre si encodé sur terre.
b) Encodage avec environnement bruyant ou silencieux
Rappel meilleur dans un environnement bruyant si encodage dans ces conditions, et vice-versa.
c) Encodage triste ou heureux
Rappel meilleure si l’émotion est la même lors de la récupération.
Résumé : spécificité de l’encodage (lieu et conditions), et apprentissage dépendant de l’état.