Cours 3 (chapitre 4) Flashcards

1
Q

Décrivez attention et conscience.

A

Attention : traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou automatiquement (inconsciemment)
Conscience : Inclus le sentiment de traiter le contenu.

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2
Q

Quels sont les trois différents types d’attention? Définissez-les.

A

Attention sélective : porter attention à certains stimuli, en ignorer d’autres
Attention divisée : distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois
Détection de signal :
- Détecter l’apparence d’un stimulus
Position constante de l’attention, cible = attente
- Recherche visuelle
Position changeante de l’attention, cible = recherche active

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3
Q

Décrivez brièvement les trois modèles de filtre attentionnel permettant d’expliquer l’attention sélective.

A

Modèle de sélection hâtive : filtre le message avant que l’information entrante ne soit analysée, éliminant l’information non attendue dès le début (BROADBENT)
Modèle de sélection intermédiaire ou de l’atténuation : analyse des inputs en terme de caractéristiques, divise input attendu (poids considérable) et non attendu. Input non-attendus ne passent qu’en cas de nécessité. (TREISMAN)
Modèle de sélection tardive : l’information est traitée sémantiquement avant qu’elle ne soit sélectionnée.

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4
Q

Décrivez avec précision le modèle de sélection hâtive de Broadbent et ses composantes.

A
  • Le message est filtré avant même que l’information entrante ne soit analysée ou reconnue
  • L’info est sélectionnée sans être interprétée
    Mémoire sensorielle : contient toutes les informations entrantes pendant une fraction de seconde, puis les transfère au filtre.
    Filtre : Identifie le message pertinent en fonction de caractéristiques physiques ou indices perceptifs du stimulus, puis transfère le message filtré au détecteur.
    Détecteur : Traite les informations pour déterminer les caractéristiques de niveau supérieur
    Mémoire à court terme : Reçoit la sortie du détecteur, contient les informations pendant 10-15 secondes et peut les transférer à la MLT.
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5
Q

Décrivez l’étude de Broadbent de 1954.

A
  1. Écoute dichotique d’une séquence de chiffres (3) arrivant à l’oreille droite et gauche de manière simultanée
  2. Rapporter les chiffres :
    groupe 1, d’une oreille à la fois
    65% de rappel correct
    groupe 2, de manière séquentielle (dans l’ordre)
    20% de rappel correct
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6
Q

Quelles étaient les prédictions du modèle du filtre de Broadbent?

A
  • Les mouvements du filtre prennent du temps (gauche VS droite), la mémoire sensorielle dégrade. Minimiser mouvements du clapet = augmentation de la performance.
  • Participants tendent naturellement à répondre oreille par oreille
  • Taux de succès des participants qui doivent rapporter les stimuli dans l’ordre diminue
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7
Q

Quel est le problème avec le modèle de sélection hâtive?

A

Les participants ne pouvaient pas rapporter le contenu du message de l’oreille non surveillée (supporte la sélection hâtive)
MAIS
Les participants savaient qu’il y avait un message, ils pouvaient donner le genre du locuteur et le nom des participants passe à travers le filtre. (traitement réalisé pour l’information non attendue!)

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8
Q

Qu’est-ce que le phénomène du cocktail party?

A

On participe à une conversation en ayant l’impression de ne pas porter attention aux autres conversations. Mais si quelqu’un dit notre nom, notre attention sera attirée et donc distraite de la conversation que l’on suivait.
Cela implique que le nom a été traité/reconnu : le filtre n’est pas hermétique/étanche

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9
Q

Décrivez avec précision le modèle de sélection intermédiaire/atténuation de Treisman et ses composantes.

A

Atténuateur : analyse le message entrant en terme de caractéristiques physiques, de langage et de signification, il laisse passer le message attendu de manière importante. Le message non attendu passe avec un poids beaucoup plus faible
Unité de dictionnaire : contient des mots, dont chacun a un certain seuil d’activation (communs ou importants = seuil bas, inhabituels = seuil élevé)

***Cela veut dire qu’une sélection peut avoir lieu plus tard dépendamment du seuil d’activation
Séparation au début du système de traitement de l’info

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10
Q

Décrivez avec précision le modèle de sélection tardive.

A

La sélection des stimuli pour le traitement final ne se produit qu’après que l’information ait été analysée pour le sens (niveau sémantique)

  1. Avant le stimulus, il y a un état général d’activation
  2. Après le stimulus, il y a une certaine activation
  3. Excitation et inhibition des items reconnus
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11
Q

Expliquez l’étude de McKay (1973), qui supporte le modèle de sélection tardive.

A
  • L’attention est dirigée vers une oreille, où les participants entendent une phrase ambiguë. Dans l’oreille non attendue, des mots biaisés sont présentés.
  • Les participants doivent choisir la signification du message attendu.
    Résultat : la signification était influencée par le mot biaisé. (ils n’avaient pas conscience de ces mots, ne pouvaient pas les rapporter)
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12
Q

Quelle autre expérience supporte le modèle de sélection tardive? Expliquez-la.

A

Modèle de la mémoire sélective (Gray & Wedderburn, 1960)
- Présentation dichotique de trois paires de mots simultanés
- La sémantique des stimuli suggère une alternance à chaque présentation
- Les participants doivent rapporter les mots dans n’importe quel ordre
Résultat : Trois alternances du filtre sans problème : les mots sont rapportés selon leur lien sémantique. (aucune dégradation en mémoire sensorielle = va à l’encontre des modèles du goulot)

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13
Q

Opposez les modèles de sélection intermédiaire et tardive.

A

Intermédiaire : peu d’effort mental
Tardive : beaucoup d’effort mental
(plus facile de sélectionner des infos sur la base de caractéristiques physiques comme une source sonore que sur la base de leur signification)
Mène aux théories de la capacité

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14
Q

Décrivez capacité de traitement et charge perceptuelle, ainsi que le lien entre les deux.

A

Capacité de traitement : quantité d’informations qu’une personne peut gérer à tout moment
Charge perceptuelle : difficulté d’une tâche donnée

Les tâches à charge élevée (difficiles) utilisent une grande quantité de capacité de traitement
Les tâches à faible charge (facile) utilisent moins de capacité de traitement

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15
Q

Quels sont les postulats sur la théorie de la capacité?

A
  • La réalisation d’une tâche cognitive nécessite un effort mental (quantité de ressources nécessaires à la réalisation de la tâche)
  • Différentes activités nécessitent différents niveaux d’effort mental (peintre un mur VS un tableau)
  • Il existe une limite aux capacités d’un individu à effectuer un effort mental
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16
Q

Décrivez le modèle de l’attention.

A
  • Basé sur les théories de la capacité
  • L’attention n’est pas un filtre (goulot ou entonnoir)
  • L’attention est un mécanisme d’allocation des capacités ou ressources de traitement mental (on alloue l’attention dépendamment des tâches à faire)
  • **Plus flexible que intermédiaire ou tardive.
17
Q

Qu’est-ce que l’effet de Stroop?

A

Effet de Stroop : le nom du mot interfère avec la capacité de nommer la couleur de l’encre. Ne peut pas éviter de prêter attention à la signification des mots

18
Q

Décrivez l’attention visuelle sélective ouverte. (traitement sériel)

A

Déplacement attentionnel avec mouvements oculaires, saccades, fixations. Peut être étudiée en utilisant un eye tracker. Influencée par
- Traitement ascendant
Saillance des stimuli (zones qui captent l’attention), la couleur et les mouvements sont très saillants
- Traitement descendant
Schéma de la scène (connaissance des scènes typiques), saccades et fixations déterminées par la demande de la tâche - elles précèdent les actions motrices d’une fraction de seconde.

19
Q

Décrivez l’attention visuelle sélective couverte. (traitement sériel)

A

Porter attention à quelque chose sans le regarder directement. Attention focalisée sur le lieu et sur les objets.

20
Q

Décrivez l’expérience de Posner sur le traitement visuel et la réponse à un stimulus par rapport à l’attention. (1978)

A

On demande à des gens de regarder un point. On donne un indice de l’emplacement d’une lumière qui va s’afficher. Parfois, on donne un mauvais indice.
Résultat : les participants répondent plus rapidement à une lumière à un endroit prévu qu’à un endroit inattendu, même quand les yeux sont fixés.

21
Q

Décrivez traitement automatique et citez les trois critères pour définir les compétences automatiques.

A

Lorsqu’une tâche ne demande qu’une quantité minimale d’effort mental, elle peut devenir automatique.
Posner et Snyder (1975)
1- Non intentionnelle
EX : lecture (STROOP)
2- N’entraîne pas de prise de conscience
3- N’interfère pas avec les autres activités mentales

22
Q

Qu’est-ce que l’attention divisée ou partagée?

A

Allocation des ressources attentionnelles disponibles à de multiples tâches exécutées simultanément.
L’attention divisée peut se produire avec la pratique (automatisation)
Le traitement automatique se produit sans intention et n’utilise qu’une partie des ressources cognitives d’une personne

23
Q

Décrivez l’expérience de Schneider et Shiffrin (1977).

A

On divise l’attention entre la mémorisation et la surveillance de stimuli présentés rapidement :
1- on présente un ensemble, qu’on mémorise
2- on présente rapidement une série de “sets” de caractères (distracteurs)
2.A. Appariement constant : distracteurs de même nature que l’ensemble-mémoire (EX : lettres)
2.B. Appariement varié : distracteurs de nature différente que l’ensemble-mémoire (EX : lettres et chiffres)
3- on demande au participant de dire si son ensemble mémoire s’agence avec un set
On évalue : la pratique, la charge cognitive induite par le matériel qui a l’attention, la nature de la relation entre le stimulus et la réponse

24
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Schneider et Shiffrin?

A

1) Appariement constant : possible de créer un effet pop-up même dans les essais à charge cognitive élevée, car le stimuli et la réponse sont cohérents
2) Appariement varié : relation linéaire entre la quantité d’info à traiter et le temps de réponse. Résultats presque indissociables à ceux de l’appariement constant pour une faible charge cognitive.

25
Q

La conduite automobile et le téléphone cellulaire est un exemple d’attention divisée. Nommez les 3 recherches sur le sujet et leurs résultats.

A

1- Étude de conduite naturaliste de 100 voitures
Magnétoscope dans les voitures, risque d’accident 4X plus élevé lorsqu’un téléphone cellulaire est utilisé
2- Strayer et Johnston (2001)
Tâche de conduite simulée, les participants au téléphone ont manqué deux fois plus de feux rouges et ont mis plus de temps à freiner (même résultat pour “mains libres”)
3- Trois sources principales de détérioration de la performance (Strayer, Watson & Drews, 2011)
Compétition pour traitement visuel, inférence manuelle, distraction cognitive.

26
Q

Quels sont les trois facteurs de l’automatisation de l’attention et quelle est leur condition?

A

1- La pratique
2- La charge cognitive induite par le matériel auquel on doit porter attention
3- La nature de la relation entre le stimulus et la réponse
Condition : les trois interagissent ensemble, il n’est pas suffisant d’en avoir seulement un!

27
Q

L’attention est ____ à la perception visuelle consciente, mais elle n’est pas ____ à la perception visuelle consciente.

A

nécessaire, suffisante

28
Q

Qu’est-ce que la cécité au changement?

A
  • Incapacité à remarquer une différence entre deux scènes
  • Sur deux versions d’une image, les différences ne sont pas immédiatement apparentes
  • La tâche d’identification des différences nécessite une attention et une recherche concentrées
29
Q

Qu’est-ce que la cécité inattentionnelle?

A
  • Un stimulus qui n’est pas pris en charge n’est pas perçu, même si une personne peut le regarder directement
  • Incapacité à remarquer un stimuli dans une scène visuelle
30
Q

Qu’est-ce que l’intégration ou binding?

A

Le processus par lequel des caractéristiques telles que la forme, la couleur, le mouvement et l’emplacement sont combinés pour créer notre perception d’un objet cohérent.

31
Q

Quelles sont les deux phases de la théorie de l’intégration des attributs/binding de Treisman?

A

> Phase pré-attentive

- Automatique
- Pas d'effort/d'attention
- Processus non conscient
- Objet analysé au niveau des caractéristiques

> Phase d’attention focalisée ou sélective

- L'attention joue un rôle clé
- Les caractéristiques sont combinées
32
Q

Décrivez l’étude de Treisman et Gelade, 1980, sur la théorie de l’intégration des attributs.

A

Tâche de prospection visuelle : trouver si la cible est présente ou non.

> Conditions : la cible peut être détectée avec un seul de ses attributs, comme la couleur (disjonction)
la cible ne peut être détectée que sur la base de la conjonction de ses attributs, couleur et forme (conjonction)

> Distracteurs

  • Deux types de lettres
  • 1, 5, 15 ou 30 distracteurs
33
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Treisman et Gelade, 1980, sur la théorie de l’intégration des attributs?

A

Les prédictions sont confirmées.

  • Recherche d’un seul attribut (disjonction) s’effectue à l’aide de l’attention partagée, par traitement parallèle . Il y a peu d’influence du nombre de distracteurs, le TR est relativement constant.
  • Recherche d’une conjonction d’attributs s’effectue à l’aide de l’attention focalisée (recherche à travers chaque élément), traitement sériel.
34
Q

Après beaucoup de pratique (une grande quantité d’essais), le recherche en ___ peut faire place à la recherche en ___.

A

Série, parallèle.

35
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Balint?

A

L’incapacité de focaliser l’attention sur des objets individuels. Nombre élevé de conjonctions illusoires signalées.
Patient : R.M.

36
Q

Quel type de traitement est utilisé dans l’intégration des attributs de Treisman?

A

Traitement essentiellement ascendant.
Le traitement descendant a une influence lorsque les participants sont informés de ce qu’ils vont voir. Il se combine avec l’analyse des caractéristiques pour aider à percevoir avec précision.

37
Q

Comment le traitement attentionnel est-il distribué au niveau du cortex?

A

Le traitement attentionnel est réparti sur un grand nombre de zones du cerveau, à travers les cortex.

38
Q

L’attention améliore la réponse neurale. Vrai ou faux?

A

Vrai.