Cours 8 (chapitre 9) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la connaissance conceptuelle?

A

Connaissance qui nous permet de reconnaître des objets et des événements et de faire des inférences sur leurs propriétés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’un concept?

A

C’est une représentation mentale utilisée pour une variété de fonctions cognitives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce que la catégorisation?

A

Processus par lequel les choses sont placées dans des groupes appelés catégories. (Les catégories sont des exemples possibles d’un concept, donc mine d’info générales sur un objet)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les connaissances que nous avons du monde sont organisées en ____ pour faciliter l’encodage, la représentation, la ____ et le raisonnement.

A

catégories, récupération

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les trois approches de la catégorisation?

A
  • Approche définitionnelle
  • Approche des prototypes
  • Approche des exemplaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décrivez l’approche définitionnelle.

A
  • Il s’agit de déterminer l’appartenance à une catégorie selon que l’objet répond à la définition de la catégorie.
  • Il faut qu’un objet possède plusieurs critères (nb fini) pour faire partie de la catégorie => les choses d’une catégorie se ressemblent de plusieurs façons.
  • Problème : beaucoup de variabilité, cas uniques, certaines définitions se chevauchent
  • Solution : ressemblance de famille?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Décrivez l’approche des prototypes.

A
  • Il existe une représentation moyenne du membre “typique” d’une catégorie
  • Cette moyenne est faite à partir des membres de la catégorie rencontrés dans le passé
  • Il existe des caractéristiques spécifiques qui décrivent les membres
  • Différences entre un membre et la moyenne = variation au sein d’une catégorie et différences de typicalité
  • Faible et haute typicalité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décrivez haute et faible prototypicalité.

A

Haute prototypicalité : le membre de la catégorie ressemble étroitement au prototype de la catégorie. Membre typique. (pour la catégorie oiseau = moineau)
Faible prototypicalité : le membre de la catégorie ne ressemble pas étroitement au prototype de la catégorie. (pour la catégorie oiseau = pingouin)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrivez la ressemblance de famille et les résultats expérimentaux qui lui sont liés.

A

Ressemblance de famille : les membres d’une catégorie se ressemblent de plusieurs manières.
Résultats expérimentaux : évaluation plus élevée pour des items à haute prototypicalité lorsque les personnes doivent évaluer à quel point un membre d’une catégorie appartient bel et bien à celle-ci (Rosch, 1975a)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrivez la typicalité et les résultats expérimentaux qui lui sont liés.

A

Typicalité : les individus répondent plus rapidement pour des membres qui sont plus typiques dans la catégorie.
Résultats expérimentaux : temps de réaction plus rapides pour des phrases telles que “un moineau est un oiseau” (haute prototypicalité, traitement préférentiel) VS plus lent pour “une autruche est un oiseau” (faible prototypicalité) (Smith, 1974)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrivez l’appellation et les résultats expérimentaux qui lui sont liés.

A

Appellation : Les personnes sont plus promptes à lister certains objets plus que d’autres.
Résultats expérimentaux : Les items à haute prototypicalité sont nommés en premier lorsque les individus listent des exemples d’une même catégorie (Mervis, 1976)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrivez l’amorçage et les résultats expérimentaux qui lui sont liés.

A

Amorçage : La présentation d’une stimulation modifie les réponses à des stimulations présentées par la suite.
Résultats expérimentaux : Jugement plus rapides pour la discrimination couleur identique-différente pour des items à haute prototypicalité, c.-à-.d qu’entendre “vert” amorce un “vert” hautement prototypique (Rosch, 1975b)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Nommez les quatre effets de l’approche des prototypes dans la catégorisation.

A

1- Ressemblance de famille
2- Typicalité
3- Appellation
4- Amorçage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrivez l’approche des exemplaires.

A
  • Le concept est représenté par plusieurs exemples plutôt que par un seul prototype
  • Les exemples sont des membres réels de la catégorie, et non des moyennes abstraites
  • Pour classer, on compare le nouvel élément aux éléments déjà stockés
  • Plus un exemple spécifique est similaire à un membre de catégorie connue, plus vite il sera catégorisé (effet de ressemblance de famille)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les ressemblances et différences de l’approche des exemplaires VS des prototypes?

A

Ressemblance : Représenter une catégorie ne la définit pas

Différence : la représentation n’est pas abstraite (exemples spécifiques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les avantages de l’approche des exemplaires?

A
  • Explique l’effet de typicalité
  • Explique les résultats trouvés dans l’approche des prototypes
  • Prise en compte facile des cas atypiques
  • Traite facilement des catégories variables
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Décrivez la rapidité de la catégorisation pour la similarité intra-catégorielle et pour la similarité inter-catégorielle.

A

Plus la similarité intra-catégorielle est forte, plus la catégorisation est rapide
Plus la similarité inter-catégorielle est faible, plus la catégorisation est rapide

18
Q

Qu’est-ce qui nous ferait préférer l’approche des prototypes? Et l’approche des exemplaires?

A

Préférence pour l’approche des prototypes :
- Explique les effets de typicalité
- Implique également des représentations abstraites
- Les prototypes peuvent mieux fonctionner pour les grandes catégories
Préférence pour l’approche des exemplaires :
- Explique les effets de typicalité
- Implique des représentations concrètes
- Les exemples peuvent mieux fonctionner pour les petites catégories
- N’élimine pas des informations pertinentes
- Mieux pour les catégories plus variables
- Plus important avec l’apprentissage

19
Q

Existe-t-il un niveau de catégorie privilégié?

A

Oui, le niveau de base.

20
Q

Quels sont les trois niveaux hiérarchiques de la catégorisation ainsi que leurs caractéristiques respectives?

A

1- Niveau supérieur (ex: instruments de musique)
- Faible similarité intra-catégorielle
- Très faible similarité inter-catégorielle
2- Niveau de base (ex: guitare)
- Forte similarité intra-catégorielle
- Faible similarité inter-catégorielle
3- Niveau subordonné (ex: guitare électrique)
- Très forte similarité intra-catégorielle
- Forte similarité inter-catégorielle

21
Q

Combien d’informations du niveau supérieur, de base et subordonné peut-on retenir?

A

Supérieur : 3
De base : 9
Subordonné : 10.3

22
Q

Qu’est-ce qui affecte la catégorisation autant que les caractéristiques d’un objet?

A

Les connaissances, apprentissages et expériences.

Dans certains cas, le niveau spécifique/subordonné peut être préférentiellement traité

23
Q

Qu’est-ce que les réseaux sémantiques (de Collins et Quillian, 1969)?

A
  • C’est un modèle qui schématise la façon dont les concepts et les propriétés sont associés dans l’esprit.
  • Les concepts sont liés, organisés en réseaux qui représentent la façon dont ceux-ci sont organisés dans l’esprit.
  • Un nœud = une catégorie/un concept
  • Les propriétés partagées sont stockées dans des nœuds de niveau supérieur
  • Les exceptions sont stockées aux nœuds inférieurs
  • Transmission : Les éléments de niveaux inférieurs partagent les propriétés des éléments de niveau supérieur
24
Q

Décrivez les résultats de l’étude de Collins et Quillian (1969) sur les réseaux sémantiques et le temps de réaction.

A

Le temps que ça prend pour récupérer une information est déterminé par la distance qui est parcourue à travers le réseau.

25
Q

Expliquez la diffusion de l’activation.

A
  • L’activation est le niveau d’excitation d’un nœud.
  • Lorsqu’un nœud est activé, l’activité s’étend sur tous les liens connectés.
  • Les concepts qui reçoivent l’activation sont amorcés et plus facilement accessibles depuis la mémoire
26
Q

Décrivez l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) sur les réseaux sémantiques.

A
  • Tâche de décision lexicale : les participants lisent des stimuli et sont invités à dire le plus rapidement possible si l’élément est un mot ou non.
  • “oui” si les deux sont des mots, “non” sinon
  • Certaines paires de mots étaient étroitement associées
    Résultat : le temps de réaction est plus rapide pour les paires associées (diffusion de l’activation)
27
Q

Quels sont les problèmes des réseaux sémantiques?

A
  • Impossible d’expliquer les effets typicalité
  • Économie cognitive ?
  • Certains résultats de vérification de phrases sont problématiques pour le modèle
28
Q

Décrivez l’approche connexionniste.

A
  • Créer des modèles informatiques pour représenter les processus cognitifs
  • Traitement distribué parallèle
  • Connaissance représentée dans l’activité distribuée de nombreuses unités
  • Les poids de connexion déterminent à chaque connexion à quel point un signal entrant activera l’unité suivante
29
Q

Quels sont les trois types d’unités dans l’approche connexionniste?

A

1- Unités d’entrée : activées par stimulation de l’environnement
2- Unités cachées : recevoir l’entrée des unités d’entrée
3- Unités de sortie : recevoir l’entrée des unités cachés

30
Q

De quoi l’activation d’unités dépend-t-elle?

A

1- Du signal qui provient de l’unité d’entrée

2- Des poids de connexion

31
Q

Décrivez l’apprentissage/le développement des modèles connexionnistes.

A
  • Les modèles débutent avec des associations au hasard. (Plus ou moins vrai pour le cerveau, mais vrai pour les simulations)
  • Règle d’apprentissage Hebbien : “deux cellules […] activées simultanément de façon répétée tendent à devenir “associées”, de sorte que l’activité d’une cellule facilite l’activité de l’autre” - Hebb, 1949
  • Le réseau répond au stimulus => réponse correcte fournie => modifie le pattern pour correspondre au pattern de réponse correcte
32
Q

Décrivez le fonctionnement des composantes des modèles connexionnistes.

A

Unité : - chaque unité a un seuil à partir duquel elle va envoyer de l’information via sa sortie.
- Comme un neurone, une unité du modèle envoie de l’information ou n’en envoie pas.
Connexions entrantes et sortantes : - chaque unité reçoit de l’information via des flèches entrantes et en envoie via des flèches sortantes.
- Chaque connexion (ou flèche) a un poids qui lui est attribué (poids de connexion). Il peut être positif (+1, connexion excitatrice) ou négatif (-1, connexion inhibitrice)

33
Q

Définissez signal d’erreur et propagation de retour/boucle de rétroaction pour les modèles connexionnistes.

A

Signal d’erreur : différence entre l’activité réelle de chaque unité de sortie et l’activité correcte
Propagation de retour et boucle de rétroaction :
- Signal d’erreur retransmis à travers le circuit
- Indique comment les poids de connexions doivent être modifiés pour permettre au signal de sortie de correspondre au signal correct.
- Le processus se répète jusqu’à ce que le signal d’erreur soit nul (apprentissage)

34
Q

Décrivez le traitement parallèle des modèles connexionnistes.

A
  • Fonctionnement par “cycle”.
  • Chaque unité “regarde” ce qui est entrant et le compare à son seuil
  • Fonctionnement selon l’algèbre linéaire (entrée/sortie = vecteurs et mémoire = matrice)
35
Q

Décrivez l’effet d’apprentissage de l’approche connexionniste.

A
  • Temps : les représentations des différents concepts se ressemblent
  • Après plusieurs essais, les poids des différents unités sont modifiés selon l’expérience
  • Suite à l’apprentissage, le pattern d’activation des trois concepts diffèrent, tels que les concepts de la marguerite ressemble à celui de la rose, mais diffère de celui du canari
  • Processus lent, qui permet au final de créer un réseau capable de gérer un large éventail d’entrées
36
Q

Décrivez la dégradation disgracieuse.

A

La perturbation de la performance se produit progressivement au fur et à mesure que certaines parties du système sont endommagées.

37
Q

Quelles sont les quatre approches de représentations cérébrales?

A
  1. Approche sensori-fonctionnelle
    2- Approche de catégorie sémantique
    3- Approche à facteurs multiples
    4- The embodied approach
38
Q

Décrivez l’approche sensori-fonctionnelle.

A

Différentes zones du cerveau peuvent être spécialisées pour traiter des informations sur différentes catégories.

  • Évidences de démences sémantiques dues à des encéphalites
  • Double dissociation pour les catégories “choses vivantes” et “choses non vivantes”
  • Défaut de mémoire spécifique à une catégorie : mémoire sémantique qui distingue les attributs sensoriels et mémoire qui distingue les fonctions
39
Q

Décrivez l’approche de catégorie sémantique.

A
  • Plus complexe que l’approche sensori-fonctionnelle et permet d’expliquer plus de variances retrouvées dans les études portant sur des patients ayant un trouble de la mémoire
  • Circuits neuronaux spécifiques dans le cerveau pour des catégories spécifiques (spécificité)
  • Études sur les jumeaux monozygotes et hétérozygotes démontrent que la corrélation entre les activités retrouvées dans le cerveau pour la discrimination des visages est plus forte pour les jumeaux monozygotes
  • L’activité cérébrale élicitée par les membres appartenant à une même catégorie est distribuée à travers le cortex
40
Q

Décrivez l’approche à facteurs multiples.

A
  • Regarde comment les concepts sont divisés au sein d’une catégorie (facteurs) plutôt que d’identifier des zones cérébrales spécifique de réseaux pour différents concepts
  • Quels sont les facteurs utilisés pour déterminer les ressemblances et les différences entre différents concepts ou items? (forme, fonction, emplacement)
  • Similarité : lorsque différents concepts au sein d’une catégorie partagent de nombreuses propriétés plus difficiles à catégoriser pour les gens avec problèmes sémantiques (ex: “animaux” ont tous des “yeux”, “jambes” et “capacité de bouger)
41
Q

Décrivez the embodied approach.

A
  • Notre connaissance des concepts est basée sur la réactivation des processus sensoriels et moteurs qui se produisent lorsque nous interagissons avec l’objet
  • Neurones miroirs : neurones qui se déclenchent lorsque nous faisons une tâche ou lorsque nous observons un autre faisant la même tâche
  • Somatotopie sémantique : correspondance entre les mots liés à des parties spécifiques du corps et l’emplacement de l’activation cérébrale