Cours 5 (chapitre 6) Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques de la MLT?

A
  • Elle est l’archive d’informations sur les événements passés et les connaissances acquises
  • Elle fonctionne en étroite collaboration avec la MT
  • Le stockage s’étend d’il y a quelques instants à aussi loin qu’on se souvienne
  • Les souvenirs les plus récents sont les plus détaillés
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2
Q

À quoi sert l’exécutif central?

A

Il sert de pont entre la MCT et la MLT. Il coordonne les activités de la boucle phonologique et de la tablette visuospatiale pour diviser l’attention de manière adéquate pour effectuer une tâche.

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3
Q

À quoi sert le tampon épisodique?

A

Augmente/potentialise notre capacité à traiter l’information encodée en MT, et augmente les interactions avec la MLT.

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4
Q

Décrivez l’étude de Murdoch (1962) sur la distinction entre la MCT et la MLT (positions en série) ainsi que les résultats.

A

Les participant lisent une liste de mots et doivent noter tous les mots mémorisés.
SI participants rapportent tout de suite après lecture : effets de primauté et de récence
SI participants doivent rapporter à voix haute les mots avec 5 secondes d’intervalle (en repartant au premier) : effet de primauté (premiers mots +++ répétés)
SI participants doivent attendre 30 secondes avant de rapporter les mots : effet de récence éliminé, car information plus en MCT

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5
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté et comment explique-t-il les résultats de Murdoch?

A

Un stimulus présenté au début est répété davantage (plus de temps pour répéter l’information) et plus de chances d’entrer dans la MLT. (lié au processus d’encodage et de répétition)

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6
Q

Qu’est-ce que l’effet de récence?

A

Meilleure mémoire pour des stimuli présentés à la fin de la liste. Dû au fait qu’ils sont encore dans la MCT. (lié à la capacité d’encodage)

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7
Q

Quelle est la nature prédominante des tâches effectuées en MCT/MT? Et en MLT?

A

MCT/MT : codage auditif

MLT : codage sémantique

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8
Q

Qu’est-ce que l’approche physiologique du codage?

A

Le pattern de décharges de neurones pour un stimulus donné.

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9
Q

Qu’est-ce que l’interférence proactive?

A

C’est l’effet d’un apprentissage antérieur sur l’acquisition d’un nouveau stimulus présentant certaines similitudes.

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10
Q

Décrivez l’étude de Wickens et al. (1976) sur le codage sémantique en MT et l’interférence proactive.

A

On demande à un groupe 1 de retenir 3 mots, compter de 15 à 0, puis de les rappeler. 4 séries sont présentées, toutes contenants des noms de fruits.
Résultat : les performances vont en diminuant
On demande à un groupe 2 de faire exactement la même chose, mais les 3 séries contiennent des professions et 1 des noms de fruits.
Résultat : les performances vont en diminuant pour les essais 1 à 3, mais sont optimaux pour les noms de fruits.

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11
Q

Décrivez la méthodologie d’un exemple de lecture de la pensée neurale.

A

a) Présentation des stimuli
1. Essai 1 : patch de Gabor avec orientation X
2. Masque
3. Essai 2 : patch de Gabor avec orientation Y
4. Masque
b) Présentation de l’indice 1 (rappel de l’orientation X) ou de l’indice 2 (rappel de l’orientation Y)
c) Délai
1. Participant garde en MT l’orientation qu’il doit rappeler (codage visuel)
2) On mesure l’activité neuronale par IRMf. (lecture de la pensée neurale en lien avec MT et codage visuel)
d) Test (présentation d’une orientation X ou Y)
e) Réponse : est-ce que cette orientation est la même que celle de l’essai qu’il fallait rappeler?

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12
Q

Décrivez les résultats de l’exemple de la lecture de la pensée neurale.

A

L’activité fonctionnelle dans le cortex visuel mesurée pendant le délai permet de prédire quelle orientation le participant avait en mémoire.
L’activité liée à la MT est donc codée sous forme visuelle (codage visuel)

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13
Q

Décrivez les cas de Henry Molaison (H.M.), de Clive Wearing et de K.F.

A

H.M. : Chirurgie pour l’épilepsie, ablation bilatérale de l’hippocampe, incapable de former des nouveaux souvenirs en MLT. MCT intacte, mais pas de transfert de la MCT à la MLT.
Clive Wearing : Encéphalite, destruction du lobe temporal médial (hippocampe, amygdale, lobe temporal). Mémoire d’une durée de 1-2 minutes.
K.F. : Lésions pariétales dans un accident de moto, MLT normale mais MCT réduite (empan mnésique de 2, pas d’effet de récence)

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14
Q

Épisodique et sémantique montrent une simple ou une double dissociation? Décrivez les deux.

A

Double dissociation.
Épisodique : mémoire pour les événements personnels, implique un voyage mental dans le temps, aucune garantie d’exactitude (devient moins fiable avec le temps), on se rappelle du moment de l’encodage
Sémantique : faits et connaissances, n’implique pas de voyage mental dans le temps, culture générale, on ne se rappelle pas du moment d’encodage

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15
Q

Expliquez la double dissociation entre K.C. et la femme italienne.

A

K.C. : pas de mémoire épisodique, ne peut pas revivre les événements de son passé, n’a plus d’expériences personnelles. Mémoire sémantique intacte, peut se rappeler d’informations générales sur le passé (se souvient que son frère est mort, mais pas du sentiment)
Femme italienne : mémoire sémantique altérée (plus de culture générale), mais mémoire épisodique des événements passés a été préservée.

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16
Q

Décrivez l’expérience de Brian Levine et al. (2004) et le résultat.

A
  • Les participants enregistrent leurs événements personnels journaliers ainsi que des connaissances d’ordre général sémantique sous forme auditive.
  • IRMf lors de l’écoute de ces enregistrements
    Résultat : récupération des souvenirs épisodiques et sémantiques activent différentes zones du cerveau, mais également des régions communes.
  • Notion de distinction, mais aussi d’interaction
17
Q

Quel est le lien/interaction entre mémoire sémantique et mémoire épisodique? Peut-on passer de l’une à l’autre?

A

OUI.
Épisodique à sémantique : acquisition des connaissances commence comme épisodique, mais devient sémantique (mémoire sémantique personnelle)
Sémantique à épisodique : nos connaissances sémantiques affectent ce que nous expérimentons, et par conséquent, la mémoire épisodique qui en résulte
Interaction : nos connaissances épisodiques nous permettent de créer des mémoires sémantiques personnelles, étant les composantes de la mémoire autobiographique.

18
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A

Mémoire d’expériences spécifiques, y compris sémantique et épisodique.

19
Q

Expliquez la notion de familiarité associée à la mémoire sémantique.

A

La mémoire sémantique est non-associée aux circonstances. On ne se souvient pas du moment de l’encodage de l’information.

20
Q

Expliquez la notion de recollection associée à la mémoire épisodique.

A

Elle inclut les détails sur ce qui s’est passé lorsque les connaissances ont été acquises et une conscience des événements expérimentés.

21
Q

Décrivez l’étude de Petrician et al. 2010 sur la procédure de se rappeler(oublier)/connaître ainsi que les résultats.

A
  1. Rappelez-vous d’un stimulus. Est-il familier? Les circonstances dans lesquelles il a été rencontré le sont-elles?
  2. Est-ce que ce stimulus est familier mais vous ne vous souvenez pas l’avoir déjà vécu?
  3. Vous (ne) savez (pas) si vous (ne) vous souvenez (pas) du stimulus?
    Résultats : l’oubli augmente avec des intervalles plus longs de l’encodage d’origine.
22
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale?

A

Mémoire de compétences, pour les actions. Permet d’effectuer des procédures sans avoir conscience de savoir comment les faire.
Pas de mémoire d’où et quand l’apprentissage a été fait.
Ex : faire du vélo, écrire…

23
Q

Qu’est-ce qui arrive à la mémoire procédurale des gens qui ont perdu leur MLT?

A

Elle reste intacte. Par exemple, Clive Wearing était toujours capable de jouer du piano. Ainsi, ces personnes peuvent toujours acquérir de nouvelles compétences.

24
Q

Qu’est-ce que l’amorçage? Qu’est-ce que l’amorçage de répétition?

A

Amorçage : C’est lorsque la présentation d’un stimulus (amorce) modifie la réponse de l’individu à une autre stimulation (le stimulus test)
Amorçage de répétition : Consiste à ce que le stimulus test soit le même/ressemble à l’amorce. La présentation d’un stimulus affecte la performance de ce stimulus lorsqu’il est présenté à nouveau.

25
Q

Décrivez l’expérience de Graf et collègues (1985) sur l’amorçage.

A

Test sur trois groupes
1. Patients amnésiques atteints du syndrome de Korsakoff (ANM)
2. Patients sans amnésie étant traités pour l’alcoolisme (ALC)
3. Patients sans amnésie ni d’antécédents d’alcoolisme (INPT)
Méthodologie :
- Lire une liste de 10 mots et évaluer l’agréabilité des mots
- Test de mémoire explicite textuelle (rappeler les mots lus par rappel libre) OU test de mémoire implicite (compléter le mot)

26
Q

Décrivez les résultats de l’expérience de Graf et collègues (1985) sur l’amorçage.

A

Lors du rappel, les patients amnésiques avaient un faible pourcentage de rappel, mais les patients témoin et alcooliques avait un pourcentage élevé de rappel.
Lors du test de mémoire implicite, le pourcentage de réussite est aussi élevé chez les patients amnésiques que chez les autres.

27
Q

Quelle est la différence entre une réaction émotionnelle consciente et une réaction émotionnelle non-consciente?

A

Consciente : elle est non implicite.

Non-consciente : elle est implicite

28
Q

Si l’on devait regrouper tous les types de MLT sous forme de “groupes”, quels seraient ces groupes?

A

MÉMOIRE EXPLICITE DÉCLARATIVE (consciente) :
- Mémoire épisodique
- Mémoire sémantique
MÉMOIRE IMPLICITE NON DÉCLARATIVE (non-consciente) :
- Mémoire procédurale
- Amorçage
- Conditionnement classique

29
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

C’est lorsque deux stimuli sont pairés :

  1. Un stimulus neutre qui n’engendre pas de réponse
  2. Un stimulus de conditionnement qui élicite une réponse réflexive