Cours 8 Flashcards
Qu’est-ce que la plasticité cérébrale ?
Le cerveau est malléable. C’est la capacité du cerveau à se modifier en fonction de l’environnement
À quel terme on réfère lorsqu’on parle de plasticité cérébrale ? Qu’est-ce que représente ce terme ?
À la réorganisation. Ça ne signifie pas seulement la création de nouvelles connexions, mais aussi à la perte de connexions.
La plasticité cérébrale est en lien avec quel phénomène ?
La synaptogénèse
Quelle est la différence entre synaptogénèse et neurogénèse ?
Synaptogénèse = création de connexions synaptiques
Neurogénèse = création de neurones
Qu’est-ce que le pic d’efficacité lorsqu’on parle de la plasticité cérébrale ?
C’est la période critique où le cerveau est plus facilement influencé par l’environnement. Après cette période, le cerveau est cristallisé et perd de l’efficacité au niveau de sa réorganisation.
Quels sont les deux points de vue de la neuroplasticité ?
-Positif : cela permet la réorganisation
-Négatif : cela permet la pathologie
Qu’est-ce que la neuroplasticité développementale ?
Plus on avance en âge, moins on va avoir un cerveau qui peut bien se réorganiser
Que permet de démontrer Konrad Lorenz ?
-Il montre que les expériences affectives précoces chez les petits oisillons étaient plus importantes pour renforcer l’attachement chez eux. Les oisillons s’attachent rapidement à la figure maternelle et cela reste stable dans le temps.
-Lorsque le cerveau était immature, il pouvait s’attacher à presque n’importe quelle figure maternelle.
-Avant la période critique, c’était simple d’occasionner des changements. Après, c’est plus difficile.
Que dit-on du champ d’action de la plasticité cérébrale ?
Le champ d’action de la plasticité cérébrale est maximale dans un cerveau immature
À quoi peut-on comparer l’expérience de Lorenz auprès des oisillons ?
-C’est comparable aux expériences sensorielles chez les humains
-Chaque sens possède sa propre période critique
-Langage =5 ans
-Vision = avant 5 à 7 ans (même chose pour l’audition)
Quel rôle a la PLT dans la neuroplasticité développementale ?
Elle permet de renforcer les connexions lorsque les neurones déchargent de manière synchronisés. Puis, les connexions qui ne sont pas utilisées sont ensuite affaiblies et disparaissent.
Quel est l’action de la PLT dans la vision ?
-On aurait de l’info sensorielle transmise dans certains neurones sensoriels et ces derniers déchargeraient de manière synchronisée (favorise la PLT).
-Avec la synchronicité, on a plus de chance de créer une dépolarisation, donc plus de chance que les canaux AMPA se forment et viennent renforcer le système
Comment on explique l’effet inverse de la PLT ?
Par exemple, si on image un enfant qui perd l’usage de son oeil. Son oeil n’envoie donc plus d’infos visuelles (même avec le renforcement des connexions au départ, cette perte fait en sorte que les neurones ne déchargent pas en synchroniser, donc n’arrive pas à dépolariser et les connexions s’affaiblissent par la perte de canaux AMPA).
-Ce phénomène se nomme : la dépression à long terme (DLT)
-Ce phénomène vise à éliminer les connexions et c’est normal
Pourquoi l’implantation d’implants cochléaires chez un enfant ayant perdu l’audition serait plus efficace avant la période critique ?
Car les neurones sont moins affaiblirent par la dépression à long terme. Avant la période critique, la PLT se produit et permettrait de restimuler l’audition avec cet implant.
Quelle est la principale expérience réalisée pour démontrer le rôle de la PLT et la DLT ? Que démontre cette expérience ?
-C’est l’expérience fait avec les chats où certains d’entre-eux avaient une lésion à l’oeil
-Lorsque l’œil du chat est ouvert : la PLT permet le renforcement des connexions par synchronisation des décharges (quand les neurones pré et post déchargent en même temps (synchronisés et répétés), les liens se renforcent et perdurent puisque le nombre de récepteurs AMPA augmente)
-Lorsque l’œil du chat est fermé : la DLT se produit, les neurones pré envoient une activité de base, mais non suffisante pour dépolariser le neurone post. La synchronicité est absente (pas de renforcement des connexions). Les connexions s’affaiblissent et les récepteurs AMPA disparaissent
-C’est une phénomène de neuroplasticité
Pourquoi la période critique prend fin ? (3 hypothèses)
Elle prend fin lorsque :
1. La croissance des axones cesse
2. La transmission synaptique est à maturité
3. L’activité corticale est restreinte
Comment explique-t-on que la plasticité cérébrale diminue lorsque la croissance des axones cesse ?
Avec la myélinisation, les axones deviennent plus efficaces, mais ça prend beaucoup de place. Ainsi, l’espace pour la croissance des axones devient de plus en plus restreinte et la plasticité cérébrale ne peut donc plus avoir lieu.
Comment explique-t-on que la plasticité cérébrale diminue lorsque la transmission synaptique est à maturité ?
Une fois à maturité, il y a une diminution de la sensibilité des récepteurs NMDA pour que le cerveau reste cristallisé. Il y a donc une moins grande possibilité de PLT et ça restreint la plasticité.
Comment explique-t-on que la plasticité cérébrale diminue lorsque l’activité corticale est restreinte ?
Le cerveau est malléable à un jeune âge, car ce sont surtout les systèmes excitateurs qui font en sorte que la plasticité cérébrale est de plus en plus présente. Plus on avance en âge, plus les systèmes inhibiteurs se développent ce qui contraint l’activité cérébrale et fait en sorte que la plasticité cérébrale est moins présente.
Qu’est-ce que l’expérience de Kolb et Whishaw (2008) ?
-C’est une étude où on prend des singes, puis on fait une lésion dans leur cortex moteur associé aux mains et aux doigts. Le but est d’explorer la plasticité adulte. Cette région cérébrale est adjacente à celle du coude et de l’épaule.
-Le singe va arrêter d’utiliser sa main, puisqu’elle devient moins mobile en raison de la lésion
-Une atrophie corticale va se développer (phénomène de neuroplasticité) : la région des mains et des doigts devient atrophier au profit de celle du coude et de l’épaule
-Le singe va moins utiliser sa main et ses doigts, mais plus son épaule et son bras pour compenser
-On va assister à une réorganisation : on a une perte de mobilité de la main et des doigts, mais on gagne de la mobilité du bras et de l’épaule
-Par contre, cette réorganisation est tout de même négative puisque le singe ne retrouve pas toute sa mobilité
Qu’est-ce qui est intéressant cette étude au niveau de la neuroplasticité ?
Lorsqu’on oblige le singe a utilisé sa main et ses doigts qui sont «défectueux» en raison de la lésion corticale, il ne perdra pas autant de mobilité et même que, le fait d’apprendre à utiliser sa main et ses doigts à nouveau (réadaptation), cela cause une augmentation du volume de la région associée pour compenser pour le fait qu’il y ait une lésion.
Quel principe est essentiel en réadaptation ?
L’individu doit apprendre à réutiliser son membre qui a subi une lésion cérébrale. Avec la pratique, l’aire cérébrale endommagée va reprendre de ‘,espace et devenir plus grande même
Quel effet à la réadaptation motrice ?
Lorsqu’on demande à un individu ayant subi un accident de voiture et qui a perdu l’usage de sa main droite, de continuer d’utiliser cette main, cela produit des changements dans le cerveau : la densité de la matière grise augmente dans le cortex somatosensoriel et dans l’hippocampe
Quant à la réadaptation cognitive, comment a-t-elle été étudiée ?
-Elle a été étudiée avec le trouble de la schizophrénie
-On a offert de la remédiation cognitive à des jeunes au début de leur schizophrénie (programme intensif)
-Un groupe a eu de la remédiation cognitive et l’autre groupe a eu une thérapie de renforcement normal
-Ils ont fait de la rémédiation cognitive de la mémoire et de la résolution de problème + une rémédiation cognitive des cognitions sociales
-Ils ont mesuré la quantité de matière grise après 2 ans
Quels sont les résultats de cette étude ?
-On voit un gain de matière grise dans l’amygdale chez les patients ayant reçu la remédiation CET
-Dans le gyrus fusiforme, le gyrus parahippocampique et l’hippocampe GAUCHES, on observe le même pattern thérapeutique : ces structures sont associées à une préservation de la matière grise pour les participants (CET)
-Pour les patients EST, il y a plutot une perte de matière grise
Quels sont les résultats non significatif de cette étude ?
Le cortex cingulaire antérieur et l’insula ne présentent pas de gain significatif de la matière grise