Cours 7 Flashcards
Quels sont les bénéfices d’une approche qui intègre la psychothérapie et les neurosciences ? (4)
-Cela permet de fournir des mesures objectives des progrès fait à cause de la psychothérapie
-Ça permet de mieux comprendre les bases neuronales lorsqu’une personne se rétablie à la suite d’une psychothérapie
-Ça permet de promouvoir la promotion de nouveaux traitements qui prennent en compte la dimension biologique
-Cela permet de démontrer les effets des traitements psychologiques et pharmacologiques
Quelle étude est employée pour analyser les données de neuroimagerie pour étudier différents troubles ?
-C’est l’étude de Brasaglini
-C’est une regroupement d’études qui font l’évaluation des traitements de psychothérapie et des effets qu’ils ont sur les troubles suivants : dépression majeure, phobie sociale et spécifique, trouble obsessionnel-compulsif, trouble de stress post-traumatique, trouble anxieux
Quelles manifestations sont associées au trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ?
Des compulsions, des pensées envahissantes et intrusives et peut mener à des comportements automatiques
Avant la psychothérapie, quelles sont les anomalies neurobiologiques associées au TOC ?
-Suractivation des ganglions de la base (GB), du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur
À quelle manifestation chacune de ces structures sont associées ?
-GB = compulsions (actions produites de manière répétée et automatique)
-Cortex orbitofrontal = obsessions et représentations émotionnelles aversives
-Cortex cingulaire antérieur = hypervigilance et détection d’erreurs (trop de détection de conflits)
Qu’arrive-t-il lorsqu’une de ces structures est stimulée ?
-Elles travaillent ensemble, alors l’activation d’une structure se propage et active les autres
-Alors, la détection d’erreurs (ACC) + les représentations émotionnelles aversives (OFC) engendrent des compulsions (GB)
Après un traitement de psychothérapie, quels sont les changements observés dans le TOC en lien avec les structures impliquées avant le traitement ?
-Il y aurait une normalisation de la suractivation des GB (produit moins de compulsions)
-Il y a une dissociation entre les 3 structures suractivées AVANT le traitement, c’est-à-dire que la détection d’erreurs et les représentations émotionnelles aversives ne mènent pas à des compulsions (ne travaillent pu ensemble) - la dissociation serait associée à une amélioration des sx
Quelles autres changements se produisent à la suite du traitement pour le TOC ?
-Le cortex préfrontal médian subi une baisse d’activation (lié à la baisse de sévérité des sx de rumination, de préoccupations et d’obsessions)
À quoi serait associé le cortex préfrontal médian dans le TOC ?
À la surmentalisation. Puisqu’il se trouve moins stimulé, la mentalisation est également plus faible
Quelles sont la conclusion et l’hypothèse de l’évaluation avant et après traitement pour le TOC ?
-Conclusion : Les impacts de la psychothérapie sont similaires que ceux de la pharmaco. Les impacts touchent l’activité des régions et l’activation inter-régions.
-Hypothèse : Une tendance plus faible à la mentalisation en raison de l’activation diminuée du cortex préfrontal médian serait bénéfique.
Pour le TOC réfractaire (compulsions automatiques et rigides), quel traitement serait aussi envisageable ?
-La stimulation cérébrale profonde (employé pour la Parkinson - permettait de réduire les tremblements et les mouvements involontaires)
-On vient réguler l’activation des GB (on vient normaliser leur activation)
Quelle structure en visée par la stimulation cérébrale profonde faite pour le TOC ? Quels sont les effets de la normalisation de cette structure ?
-Le noyau sous-thalamique : c’est une noyau gris centraux (synonyme de GB) impliqué dans le traitement multimodal (motrice, émotionnel et cognitif)
-On vient réduire les sx chez 60% des patients
Quelles manifestations sont associées au trouble panique ?
Des attaques de panique, la crainte de revivre ces attaques de panique et la peur des conséquences causées par ces attaques
Quelles sont les anomalies rencontrées avant le traitement dans un trouble panique ?
Il y aurait une suractivation de l’insula, de l’hippocampe et de l’amygdale
À quoi est associée chacune de ces structures ?
-L’insula est associé à l’intéroception (attention portée sur les sensations physiques)
-L’amygdale et l’hippocampe sont des structures du système limbique impliquées dans l’apprentissage de peur (contextualisation des attaques de panique) et la réponse au stress
Quelles sont les deux études qui ont permit de relever ces anomalies ?
-La 1ere étude consistait à simuler des attaques de panique en injectant un agent anxiogènique. Les résultats des IRM ont donc montré l’activation dans l’insula
-La 2e étude consistait à présenter des mots associés aux attaques de panique. Les chercheurs ont relevé une suractivation de l’hippocampe et de l’amygdale, impliqués dans le système limbique
Quels sont les changements dans le trouble panique après une psychothérapie ?
Changements associés à une augmentation :
-Il y avait une normalisation de l’activation dans l’hippocampe (causé par un effet top-down = meilleure mise en contexte, pas de généralisation ou d’apprentissage de peur pour différents stimuli)
-Il y avait une augmentation de l’activation du cortex cingulaire postérieur qui serait associé aux souvenirs réels/autobiographiques
-Il y avait une activation plus grande du cortex préfrontal médian qui est en lien avec la mentalisation
Changements associés à une diminution :
-Il y avait une baisse de l’activation du cortex cingulaire antérieur qui causerait une baisse de l’hypervigilance et de la détection de conflits
-Il y avait aussi une baisse de l’activation dans le tronc cérébral qui engendrerait moins de comportements défensifs
-Il y avait une diminution de l’activation du cervelet qui serait associé à une baisse des comportements réflexes et donc, une baisse de l’intensité des attaques de panique
Quel serait l’effet de l’association de l’activation du cortex cingulaire postérieur et celle du cortex préfrontal médian ?
Ces deux activations se feraient de pair, c’est-à-dire que les souvenirs seraient pris en compte pour mieux mentaliser, pour mieux comprendre la situation et avoir une meilleure prise de conscience
Quelle hypothèse ressort de l’étude de ces changements dans le trouble panique ?
Les bénéfices de la psychothérapie découlent probablement d’une régulation de l’hyperexcitabilité limbique par les régions frontales (effet top-down = les structures frontales viennent réguler l’activité les régions sous-corticales)
Quelle est la particularité de l’étude portant sur le trouble panique ?
C’est la seule étude qui démontre des effets équivalents de la psychothérapie et de la pharmacothérapie
Que peut-on dire de la régulation émotionnelle dans les études existantes ? Quelles stratégies sont employées par ces études ?
-Plusieurs études tentent d’étudier la régulation émotionnelle dans le cadre d’une maladie/trouble quelconque, mais peu se concentre sur la régulation des émotions négatives
-Les stratégies employées sont : adopter une perspective d’un observateur détaché et imaginer que la situation n’est pas réelle
Quelle est l’étude de Greening et al. (2013) ? Quelles sont les conditions de l’étude ?
-On a pris des participants qui avaient une dépression majeure et d’autres ne l’avaient pas. On a comparé leur capacité à réguler leurs émotions. On leur montre une scène positive et une scène négative.
-3 conditions prennent place : après avoir regarder chacune des scènes, on demande aux participants de 1) regarde simplement la scène ou 2) réguler leur émotion à la hausse (rendre les émotions positives encore plus positives) ou à la baisse (rendre les émotions négatives encore plus négatives). Puis, on leur demande de 3) coter l’émotion ressentie face à la scène.
-On fait aussi des IRM pour observer l’activation cérébrale
Pour les émotions négatives, quels sont les résultats ?
Il y a une interaction groupe X instruction significatif : les participants contrôle étaient capable de réguler à la baisse les scènes négatives lorsqu’on compare la condition observation à celle de diminution tandis que les participants ayant une dépression n’étaient pas en mesure réguler à la baisse
Pour les émotions positives, quels sont les résultats ?
-Il y avait un effet de groupe significatif : peu importe la condition observer ou augmenter, les participants contrôle ressentaient plus d’émotions positives face aux scènes positives
-Il y avait un effet d’instruction significatif : lorsqu’on demandait de réguler à la hausse les scènes positives, peu importe le groupe (contrôle ou dépression), on avait une augmentation plus grande pour la condition observation
-Il y avait une interaction groupe X instruction significatif : les participants contrôle arrivaient à réguler à la hausse les émotions positives ressenties lorsqu’on compare la condition observation vs augmentation tandis que les participants dépression n’étaient pas capables
Statistiquement, que démontre cette étude ?
Que les individus ayant une dépression majeure ont une moins bonne capacité à réguler leurs émotions
Au niveau de l’activation cérébrale pour les émotions négatives, qu’observe-t-on dans la 1ere, 2e et 3e case ?
-1ere case (contrôle vs dépression ) : Face aux émotions négatives, on voit une plus forte activation du cortex préfrontal ventrolatéral chez les participants contrôle
-2e case (observation vs diminution) : Lorsque la tâche implique la régulation émotionnelle à la baisse (émotions négatives) et cela peu importe le groupe, cela entraine une augmentation de l’activation du cortex préfrontal ventrolatéral et dorsolatéral, du gyrus temporal médian et de la jonction temporopariétal
-3e case : Lorsqu’on demande aux participants d’observer ou de diminuer la scène négative, il y a une hausse d’activation dans le gyrus lingual (vision), dans le gyrus post-central (cortex somatosensoriel, dimension somatique des sentiments), dans le lobe pariétal inférieur (génèse des émotions) et dans l’amygdale (valeur aversive, système limbique) chez les participants ayant une dépression. Par contre, dans ces mêmes structures, on avait une baisse de l’activation chez les participants contrôle face aux émotions négatives