Cours 7 : Mémoire autobiographique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A
  • Définition : mémoire pour des expériences spécifiques de notre vie, qui peuvent inclure à la fois des composantes épisodiques et sémantiques.
    o Voyage dans le temps mental
    o Connaissances générales lié à un événements
  • Caractéristiques :
    o Multidimensionnelle
    –> Composantes spatiales, émotionnelles et sensorielles
    o Sélectivité
    –> Certains événements sont mieux rappelés que d’autres
  • Mémoire autobiographique : susceptible au changement, pas juste les souvenirs du moment mais aussi quand on a entendu parler d’un événement. Position par rapport à un événement
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2
Q

Quelle est l’étude de Greenberg et Rubin (2003) sur la composante sensorielle de la mémoire autobiographique?

A

o Étude en neuropsychologie caractérisant le caractère multidimensionnelle et sensorielle de la mémoire autobiographique
o Les patients qui ne peuvent pas encoder/mémoriser des objets au niveau visuel subissent également une perte de mémoire autobiographique
o Les indices visuels ne sont pas disponibles comme des indices de récupération
o Même pour les stimuli non visuels à encoder, il y a une altération
o L’expérience visuelle joue un rôle dans la formation et la récupération de la mémoire autobiographique

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3
Q

Quelle est l’étude de Cabeza et al. sur l’activation cérébrale de la mémoire autobiographique?

A

o Objectif :
–> Comparaison des activations cérébrales entre la mémoire autobiographique et la mémoire induite en laboratoire
o Méthodologie :
–> Étape d’encodage :
1. Les participants percevaient des photos prises par eux de 40 lieux définis par l’expérience (photos-A)
2. Les participants percevaient des photos prises par quelqu’un d’autre de ces mêmes lieux
–> Étape de rappel (quelques jours après)
1. Les participants devaient dire si les photos perçues étaient celles qu’ils ont prises, celles par quelqu’un d’autre ou des photos non perçues pendant l’encodage
o Résultats :
1. Les deux types de photos ont activé des structures cérébrales similaires : lobe temporal médian (épisodique) et cortex pariétal (traitement des scènes)
2. Les photos-A ont activé plus : le cortex préfrontal (information sur soi) et l’hippocampe (souvenir et voyage mental dans le temps)
o Interprétations :
–> Démontre la richesse des souvenirs autobiographiques

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4
Q

Quels sont les événements les plus susceptibles de faire partis de la mémoire autobiographique?

A
  • Événements importants dans le vie d’une personne
  • Événements hautement émotionnels
  • Points de transition
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5
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de soi sur les épisodes et bosse de réminiscence?

A

o Ont demandé à des participants de plus de 40 ans de se rappeler des événements de leur vie. La mémoire est forte pour les événements récents et pour les événements survenus à l’adolescence et au début de l’âge adulte (entre 10 et 30 ans) –> Hypothèse de l’image de soi
o La mémoire est améliorée pour les événements qui se produisent lorsque l’image de soi ou de l’identité de la personne se forme
o Les gens assument des identités à l’adolescence et au début de l’âge adulte
o De nombreuses transitions ont lieu entre 10 et 30 ans

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6
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse cognitive sur les épisodes et bosse de réminiscence?

A

o L’encodage est meilleur pendant les périodes de changements rapides suivis d’une période de stabilité
o Les résultats montrent que ceux qui ont émigré aux États-Unis après le début de l’âge adulte (34-35 ans) ont une bosse de réminiscence décalée. Les personnes qui ont émigré vers l’âge de 34-35 ans ont une bosse de réminiscence plus tardives que les gens qui ont émigré vers l’âge de 20-24 ans. La mémoire est plus forte lorsque des périodes de changements rapides sont suivis de périodes de stabilité –> hypothèse cognitive
o Important d’avoir des périodes de stress pour se souvenir d’événements importants et former son identité

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7
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de l’histoire de la vie culturelle sur les épisodes et bosse de réminiscence?

A

o Chaque personne a :

  • -> Une histoire de vie personnelle
  • -> Une compréhension des événements culturellement attendus
  • -> Les événements personnels sont plus faciles à récupérer quand ils correspondent aux scénarios (script) de la vie culturelle
  • -> P.ex., si dans culture on se marie à 21 ans et tu suis cette tradition-là, tu vas te souvenir de ce point de transition
  • -> Quand on célèbre un événement avec beaucoup de personnes, c’est chargé d’émotions et on se souvient plus
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8
Q

Quels sont les impacts des stimuli émotionnels sur la mémoire autobiographique?

A
  • Les événements émotionnels sont rappelés plus facilement et plus distinctement
  • L’émotion améliore la consolidation
    o Une libération ou une administration d’hormones (étude chez les rats) liées aux émotions améliore la consolidation. Ex : cortisol (hormone du stress)
    o Trop de stress : pas bon non plus
  • Focalisation sur les armes : tendance à porter attention à une arme pendant un crime
    o Lorsque l’attention est portée sur une stimulation émotionnelle, les autres éléments d’une scène ne sont pas bien encodés. Diminution de la performance mnésique
  • L’activité cérébrale dans l’amygdale est plus grande pour des mots émotionnels
    o Étude neuropsychologique : Patient B.P. a une lésion de l’amygdale. Comparer à des individus sains la mémoire de BP n’est pas améliorée lorsque des stimuli émotionnels sont présentés, et ce même si sa mémoire est normale.
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9
Q

Quelle est l’étude de l’impact des stimuli émotionnels sur la mémoire autobiographique?

A

o Méthodologie :
–> Présentation d’images neutres et émotionnelles
–> Groupe I (groupe stressé) : bras immergés dans l’eau glacée ce qui induit la libération de cortisol
–> Groupe 2 (groupe non-stressé) : bras immergés dans l’eau tiède ce qui n’induit pas de libération de cortisol
–> Description des images une semaine après
o Résultats :
–> Groupe I : Meilleur rappel pour les images émotionnelles
–> Groupe 2 : Pas de différences entre neutres et émotionnelles
o Interprétations :
–> La libération du cortisol induite par une situation émotionnelle entraîne une meilleure consolidation pour les stimuli émotionnels

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10
Q

Qu’est-ce que les mémoires flash?

A
  • Mémoire pour les circonstances entourant des événements importants choquants et très chargés. Ex : Assassinant de Kennedy
  • Très émotifs, vifs et très détaillés
  • Rappelé pendant un très long moment dans la vie de quelqu’un
  • Mémoire sur la manière qu’une personne a entendu parlé d’un événement et non la mémoire de l’événement tel quel
  • Les flashs ne sont pas des souvenirs « photographiques », car ils peuvent changer avec le temps
    o Un moyen de vérifier l’exactitude des mémoires flashs est de faire un rappel répété
    o Description initiale : base
    o Rapports ultérieurs comparés à la ligne de base
    o Voir si la mémoire a changé avec le temps
  • Les résultats suggèrent que ces souvenirs peuvent être inexacts ou manquer de détails, même si les participants rapportent qu’ils sont très confiants et que les souvenirs semblent très vifs
    o Ex : Rappel de l’explosion de la fusée Challenger en 1986
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11
Q

Qu’est-ce que l’étude de Talarico & Rubin sur les mémoires flashs?

A

o Méthodologie :
–> Suite à l’attentat du 11 septembre 2001, les chercheurs ont posé des questions à des étudiants en lien avec :
1. Description de leur vécu au moment du 9/11 (mémoire flash)
2. Choisissent un événement de leur vie quotidienne qui s’est produit juste avant 9/11, et donne 3 mots clés qui leur permettent de savoir qu’ils ont choisi cet événement ultérieurement (mémoire de tous les jours)
–> Rappel après un délai de 1, 6 et 32 semaines
o Résultats :
–> Plus d’erreurs et moins de détails pour les plus longs délais pour les deux types de mémoires. Les mémoires flashs pas si spéciales que ça?
–> Impression que les mémoires flashs sont plus vivides, intenses, justes et constantes à travers le temps.

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12
Q

Quels sont les facteurs qui influencent les mémoires flash?

A
  • Facteurs qui affectent les mémoires flashs? –> Hypothèse de répétition narrative
  • Vision/écoute répétée de l’événement –> TV, journal, radio, en parler avec les autres
  • Pourrait introduire des erreurs dans sa propre mémoire –> Ex : Expérience de l’accident de voiture de la princesse Diana
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13
Q

Quels sont les différents éléments qui forment la nature constructive de la mémoire?

A
- Différents éléments qui construisent la mémoire un peu comme des pointes de tarte :
o Ce qui s’est réellement passé
o Connaissances de la personne
o Expériences avant, après ou pendant
o Attentes
o Omission
o Distorsion
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14
Q

Qu’est-ce que le monitorage des sources?

A
  • Mémoire de source : processus de détermination des origines de nos souvenirs
  • Erreur de monitorage de la source ou mauvaise attribution de la source ou erreurs de source : identification erronée de la source de la mémoire
  • Crypto-amnésie : plagiat inconscient du travail d’autrui dû à un manque de reconnaissance de sa source d’origine
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15
Q

Qu’est-ce que l’étude de Jacoby et al. sur le monitorage de source?

A

o Acquisition : read nonfamous names
o Immediate test group :
–> Read nonfamous names from acquisition plus new nonfamous names and new famous names
–> Q : Which are famous?
–> Result : Most nonfamous names correctly identified as nonfamous
o Delayed test group (wait of 24 hours)
–> Same as immediate test group
–> Result : Some nonfamous names misidentified as famous
o Résultats :
–> Après 24 heures, certains noms non-célèbres ont été identifiés
o Interprétations :
–> Certains noms non-célèbres étaient familiers, et les participants ont mal attribué la source de la familiarité
–> Impossible d’identifier la source comme étant dans la liste qui avait été lue le jour précédent
- Fait de ne pas être capable d’identifier la source a un impact considérable

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16
Q

Quelle est l’expérience “guerre des fantômes” de Bartlett sur la nature constructive de la mémoire?

A

o Méthodologie :
–> Les participants ont tenté de se souvenir d’une histoire d’une culture différente
–> Reproduction répétée
o Résultats :
–> Au fil du temps, la reproduction est devenue plus courte, contenait des omissions et des inexactitudes
–> Introduction de changements pour rendre l’histoire cohérente avec leur propre culture
–> Les détails d’une mémoire peuvent provenir de plusieurs sources différentes

17
Q

Qu’est-ce que les inférences et comment peuvent-elles influencées la mémoire?

A
  • La mémoire peut être influencée par les inférences que les gens font en fonction de leurs expériences de et leurs connaissances
    o Ex. : Étude sur le monitorage de source. Lorsque la mémoire fait défaut on utilise nos aprioris pour identifier la source, tel le cas dans les stéréotypes de genres.
  • Les inférences pragmatiques : basées sur les connaissances acquises de l’expérience
    o La mémoire inclut souvent des informations qui sont sous-entendues ou cohérentes avec les informations à mémoriser, mais qui ne sont pas explicitement indiquées
    o Ex. : remplacer des mots dans des phrases vus par des synonymes ou des mots appropriés dans le contexte
18
Q

Qu’est-ce que les schémas et les scénarios et comment influencent ils la mémoire?

A
  • Schéma :
    o Connaissance de certains aspects de l’environnement
    o Café
    o Bureau
    o Salle de classe
  • Scénarios ou scripts :
    o Conception de la séquence d’actions qui se produit habituellement au cours d’une expérience particulière
    o Aller au restaurant
    o Jouer au badminton
  • Les schémas et les scénarios influencent la mémoire
    o La mémoire peut inclure des informations qui ne sont pas réellement connues, mais qui sont inférées parce qu’elles sont attendues et cohérentes avec le schéma et le scénario
    o Salle d’attente de bureau : livres non présents mais mentionnés dans la tâche de mémoire
    o Mots ajoutés ayant une sémantique similaire à une liste de mots
    o Phrase ajoutée décrivant une visite chez le dentiste
    o La nature constructive de la mémoire peut conduire à des erreurs ou des « faux souvenirs »
19
Q

Quels sont les avantages et les désavantages de la construction de mémoire?

A
  • Avantages :
    1. Nous permet de remplir les blancs
    2. La cognition est créative
    a. Compréhension du langage
    b. Résolution de problèmes
    c. Prise de décision
  • Désavantages :
    1. Parfois nous faisons des erreurs
    2. Parfois nous nous trompons dans la source de l’information
    a. A-t-elle été présente ou l’avons-nous inférée?
20
Q

Qu’est-ce que les cas de mémoires excpetionnelles de S et A.J.?

A
  • Le cas de Shereshevskii (S.)
    o Mémoire virtuellement sans limite
    o Problèmes à pouvoir oublier ce qui vient d’être appris
    o Mauvais en raisonnement
  • Le cas de A.J.
    o Mémoire autobiographique nettement supérieure
    o Capable de se rappeler d’événements lui étant arrivés juste en mentionnant n’importe quelle date
    o Mémoire spécifique à sa vie seulement
    o Déficits en organisation, pensées abstraites et concepts (pensées créatives)
21
Q

Qu’est-ce que l’effet de la désinformation?

A

o Une information trompeuse présentée après qu’une personne a été témoin d’un événement peut changer la façon dont cette personne décrit l’événement plus tard
o Informations trompeuses post-événement

22
Q

Quelles sont les études de Loftus et al. sur la puissance de la suggestion?

A
  • Loftus et al. (1978) :
    o Voir les images d’un accident de la circulation avec un panneau d’arrêt
    o Comparer un groupe auquel on n’apporte pas d’informations trompeuses et un groupe auquel on ajoute verbalement des mauvais indicateurs
    o Introduire des informations trompeuses post-événement : on demande s’il y avait un signe d’attention au lieu d’une signe de stop. Dans l’image perçue
    o Les participants se souviennent de ce qu’ils ont entendu (signe d’attention) et non de ce qu’ils ont vu (panneau d’arrêt). Ainsi, lors du rappel, l’image de l’accident avec un panneau d’attention est identifié come étant une image déjà vue
  • Loftus et Palmer (1974) :
    o Les participants voient une vidéo de voiture qui roulent rapidement et se heurtent
    o Entendre « fracassée » et « frappée » dans la description de l’accident de voiture
    o Ceux qui ont entendu « fracassé » ont dit que les voitures allaient beaucoup plus vite que celles qui ont entendu « frappé »
23
Q

Qu’est-ce que l’interférence rétroactive?

A

o L’apprentissage plus récent interfère avec la mémoire pour quelque chose dans la passé
o La trace mémoire d’origine n’est pas remplacée

24
Q

Qu’est-ce que l’erreur de monitorage de source?

A

o Échec qui permet de distinguer la source de l’information

o Informations trompeuses post-événements est mal attribuée à la source originale

25
Q

Quelle est l’étude de Lindsey (1990) sur le pouvoir de la suggestion?

A

o But :
–> L’étude essaie de mesurer l’effet des informations trompeuses post-événement
–> L’hypothèse est que la puissance de la suggestion et de la désinformation est associée à une erreur de monitorage de la source
o Méthodologie :
–> 2 groupes
–> La difficulté est évaluée selon le jour où les informations trompeuses post-événements sont données et l’hypothèse d’erreur de monitorage de la source est testée par le changement du genre du narrateur
–> Les participants perçoivent des diapositives qu’une narratrice décrive au jour 0
1. Condition facile : 2 jours plus tard, les participants réécoutent l’histoire avec quelques changements dans les détails mais cette fois-ci le narrateur est un homme = jour 2. Le rappel est ainsi demandé au jour 2
2. Condition difficile : les participants réécoutent l’histoire avec quelques changements dans les détails, mais la narratrice est toujours une femme le même jour = jour 0. Le rappel est ensuite demandé 2 jours après = jour 2
–> Dit d’ignorer les changements
o Conclusion :
–> 27% de l’information rapportée par les participants dans la condition difficile est associée à la version 2 qu’ils devaient ignorer comparé à 10% d’erreurs dans la condition facile. Ainsi, il y a plus d’erreurs associés à la suggestion causée par les informations trompeuses post-événements dans cette condition. Celles-ci seraient notamment dû à des erreurs de monitorage de source, puisque les informations étaient confondues entre les deux versions lorsqu’on garde la même narratrice. On ne sait plus d’où vient l’information (version 1 ou version 2) car la source se ressemble.

26
Q

Qu’est-ce que l’étude sur les fausses mémoires de Hyman et al. (1995)?

A

o Les parents des participants ont donné des descriptions des expériences de leur enfance
o Les participants ont eu une conversation sur leurs expériences avec l’expérimentateur
o Expérimentateur a ajouté de nouveaux événements qui ne se sont jamais produits dans la vie du participant et l’a interrogé sur le sujet
o Le participant dit ne pas avoir de souvenir de cet événement
o En discutant plus tard, le participant s’est « souvenu » que les nouveaux événements s’étaient réellement produits

27
Q

Quel est le problème avec les témoignages oculaires?

A
  • Témoignage d’un témoin oculaire sur ce qu’il a vu pendant le crime :
    o L’un des types de preuves les plus convaincus pour un jury
    o Supposent que les gens voient et se souviennent avec précision
  • Mais, comme d’autres souvenirs, les témoignages oculaires peuvent être inexactes :
    o Une erreur d’identité
    o Nature constructive de la mémoire
    o Erreurs et capacité limitée au niveau de la perception, d’attention et de mémoire
28
Q

Quelle est l’étude de Stanny et al. sur les erreurs associées avec la perception et l’attention?

A

o Méthodologie :
–> Les participants regardent des scènes de films avec des armes, où il y a présence de tirs ou non
o Résultats :
–> Erreurs dues à l’attention et à l’excitation
–> L’attention peut être réduite par des stimuli spécifiques
–> Concentration sur les armes

29
Q

Quelle est l’étude de Ross et al. (1994) sur les erreurs associées avec la familiarité?

A

o Méthodologie :
–> Les participants regardent un premier film où un professeur (homme ou femme) fait une lecture à des étudiants = Phase 1. Cette phase diffère selon les groupes en changeant le genre du professeur.
–> Ensuite, les participants regardent un deuxième film où une professeur (femme) se fait voler par un bandit (homme) = Phase 2. Cette phase est la même pour les deux groupes
–> Les participants doivent ensuite reconnaître le voleur parmi plusieurs photos = Phase Test. Cette phase est la même pour les deux groupes, mais parfois on présente l’image du voleur parmi les images présentées aux participants et parfois l’image du voleur n’est pas présentée. Dans les deux cas l’image du professeur est présentée.
–> 2 groupes = Un groupe où il n’y a pas de sensation de familiarité (groupe contrôle) et un groupe où une sensation de familiarité est créée (groupe expérimental)
o Résultats :
–> Phase 1 : le professeur qui fait la lecture aux étudiants est une femme (on ne voit pas d’homme dans cette séquence)
–> Phase 2 : le professeur qui se fait voler est une femme. Le voleur est un homme (pas de familiarité entre le professeur et le voleur)
–> Phase Test : il faut identifier le voleur (il y a moins d’erreurs sur l’identité du voleur puisque les participants ne confondent pas l’identité du professeur et celle du voleur)
o Groupe expérimental :
–> Phase 1 : Le professeur qui fait la lecture est un homme (on voit un homme dans cette séquence)
–> Phase 2 : Le professeur qui se fait voler est une femme. Le voleur est un homme (familiarité entre le professeur et le voleur)
–> Phase Test : Il faut identifier le voleur (il y a plus d’erreurs sur l’identité du voleur puisque les participants confondent l’identité du professeur et celle du voleur, et ce, surtout lorsque l’image du voleur n’est pas présentée parmi les images, mais que celle du professeur est présentée)

30
Q

Quelle est l’étude de Wells et Bradfield (1998) sur les erreurs associées avec la suggestion?

A

o Les participants regardent la bande vidéo de sécurité dans laquelle il y a un tireur en vue pendant 8 secondes
o Tout le monde a identifié quelqu’un comme le tireur dans des photographies présentées après
o L’image du tireur réel n’a pas été présentée

31
Q

Quels sont donc les problématiques en lien avec la mémoire autobiographique?

A
  • Erreurs de monitorage de la source
  • Erreurs dues à la suggestion
  • Questionnement suggestif
  • Effet de désinformation
  • Confirmer les commentaires
  • Effet de rétroaction post-identification
32
Q

Qu’est-ce qui est actuellement fait pour améliorer les témoignages?

A
  1. Informer l’auteur du témoin pourrait ne pas être dans la file d’attente
  2. Utilisez des « remplisseurs » dans la file d’attente similaire au suspect
  3. Utiliser un administrateur non informé
  4. Demander aux témoins d’évaluer leur confiance lors de l’identification
  5. Améliorer les techniques d’entrevue (entretien cognitif)